J'ai souvent ressenti cela en venant ici et au travers de nos moults échanges variés et riches, cette sorte d'intuition intelligente, cet effet boomerang ouvrant à une sagacité accidentelle qui permet des prises de consciences lumineuses et des avancées réflexives et sensibles de taille. Pouvoir mettre un nom sur ce phénomène est particulièrement jouissif pour moi, oui, vraiment, merci Christian!
On avait deux ou quatre threads qui trainaient, t'as posé la question, où est Lefebure, et puis, je suis disparu. J'étais où, dans un train pour Sète ? Les neurones ont vrillé pour un blackout d'un mois, tassé dans le coin. Je quittais la vie de berger au paradis des oliviers, endormi dans l'opium du fil des jours trop faciles. Dans l'train, je venais de tout saboter au marteau le bonheur tranquille et infertile, le bonheur conjugal, pis la luciole d'écrire se rouvrait pis y'a eu un court-circuit. Un flash mauve, un saut à terre.
La seule image que j'ai c'est d'être assis devant le remugle de la mer, lisant la métaphysique de l'amour de Schopenhauer pour pas mourir. Y'a du soleil, des galeries d'art à Sète, des canaux.
Peut-être aussi une seule bonne chose que j'aie faite dans ce mois là : déclamer du Gauvreau sur le scotch à une soirée de poésie du cercle Georges Brassens au bord du canal, au milieu de vieux décrépits qui scrapaient Verlaine Rimbaud, j'ai hurlé l'ôde à l'ennemi, pour le reste des jours, black out total.
Tu demandais où c'est que je m'en vais présenter mes moutons aux étudiants ? Nulle part, je m'en vais présenter mes fous de l'opus 2 à une classe pas mixte de filles du secondaire qui vont l'avoir au programme. Suis le premier étonné.
Je suis sur l'Ile singulière se Sète, dans un coin, post-mortem post-marteau, supposé écrire un roman pis un script. Le crayon shake moins. On jasait de quoi, déjà ?
Se faire quitter par une femme, c'est une chose; mais saboter et s'asseoir devant les débris du sabotage, je pense que c'est pire. Mais jasons donc d'autre chose. Le Canada, ça tourne?
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15 commentaires:
Wouah! Jouissif!
J'ai souvent ressenti cela en venant ici et au travers de nos moults échanges variés et riches, cette sorte d'intuition intelligente, cet effet boomerang ouvrant à une sagacité accidentelle qui permet des prises de consciences lumineuses et des avancées réflexives et sensibles de taille. Pouvoir mettre un nom sur ce phénomène est particulièrement jouissif pour moi, oui, vraiment, merci Christian!
Lyes...
Y'a pas de piton "J'aime", ici?
(rires)
À drette du piton "Je jouis". Manon pèse dessus chaque fois que Guy y dit.
Voooouuii...
Sandy feels gooood!
:-))
Salut Mistral,
On avait deux ou quatre threads qui trainaient, t'as posé la question, où est Lefebure, et puis, je suis disparu. J'étais où, dans un train pour Sète ? Les neurones ont vrillé pour un blackout d'un mois, tassé dans le coin. Je quittais la vie de berger au paradis des oliviers, endormi dans l'opium du fil des jours trop faciles. Dans l'train, je venais de tout saboter au marteau le bonheur tranquille et infertile, le bonheur conjugal, pis la luciole d'écrire se rouvrait pis y'a eu un court-circuit. Un flash mauve, un saut à terre.
La seule image que j'ai c'est d'être assis devant le remugle de la mer, lisant la métaphysique de l'amour de Schopenhauer pour pas mourir. Y'a du soleil, des galeries d'art à Sète, des canaux.
Peut-être aussi une seule bonne chose que j'aie faite dans ce mois là : déclamer du Gauvreau sur le scotch à une soirée de poésie du cercle Georges Brassens au bord du canal, au milieu de vieux décrépits qui scrapaient Verlaine Rimbaud, j'ai hurlé l'ôde à l'ennemi, pour le reste des jours, black out total.
Tu demandais où c'est que je m'en vais présenter mes moutons aux étudiants ? Nulle part, je m'en vais présenter mes fous de l'opus 2 à une classe pas mixte de filles du secondaire qui vont l'avoir au programme. Suis le premier étonné.
Je suis sur l'Ile singulière se Sète, dans un coin, post-mortem post-marteau, supposé écrire un roman pis un script. Le crayon shake moins. On jasait de quoi, déjà ?
I soooo know the feeling...
Se faire quitter par une femme, c'est une chose; mais saboter et s'asseoir devant les débris du sabotage, je pense que c'est pire. Mais jasons donc d'autre chose. Le Canada, ça tourne?
Carré, comme d'habitude.
Carré comme ça?
Ben non. Ce tricycle avance, lui, il recule pas.
Si seulement on'rculait en rond, au moins il y aurait des chances qu'on revienne à la même place, ben non!
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