J'ai trouvé ce gadget dans une chronique de Johnny Bee sur Canoë: sorry, j'en ai lues trente en trois jours et je ne retrouve pas laquelle au juste.
C'est une petite chose amusante ou désespérante, selon votre humeur littéraire du moment.
10.5.11
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22 commentaires:
Une petite chose un peu dangereuse, non?
Ben oui. Je l'ai écrit dans mon billet, non?
T'es pas juste: en privé tu me dis combien ça t'amuse, plus tard en public tu nous dis seulement que ça ne t'amuse plus, et j'ai l'air d'un con.
Right!
C'est vrai que je me suis d'abord bien amusée:
Blue, l'empire du pardon (un peu too much!)
Blue, les anecdotes de la sorcière
Blue, les derniers mots des idoles (avec une chouette couverture, genre jupette à carreaux)
Blue, la tendresse de mon père (sigh!)
Blue, le cri d'un masque (il me plait bien celui-là )
et quand j'ai eu:
Blue, les prophéties du traître, j'ai eu un peu peur! Brrrr...
Je m'en voudrais terriblement que par mon fait tu passes pour un con!
Je sais bien! Tu n'empièterais jamais sur mes prérogatives. Si je dois passer pour un con, faut que je le fasse tout seul, comme un grand.
Va voir le billet du Père Gom...
Lyes...
Suis allée chez Gomeux! Hallucinant!
Le hasard fait parfois bien les choses, ça frise la perfection le concernat!
Moi, tes deux premiers, La luxure du photographe et La chapelle d'outre-tombe, j'ai trouvé ça pas mal troublant itou. Un de nos amis tribaux m'a envoyé le sien: freakant! Il n'a pas choisi d'en parler ici, donc je dirai pas qui.
La luxure du photographe et la chapelle d'outre-tombe sont tombés sous tes doigts, tu penses qu'il y aurait un lien entre celui qui tape et le titre? j'ai bien envie d'essayer avec Christian Mistral pour voir, tiens!
Justement: moi, je l'ai pas fait, pas une fois. J'ai essayé avec Jean Barbe, puis avec Blue. Pas si fou.
Tu veux savoir?
Je le sais déjà, tu me l'as écrit à 5:08. Laisse-moi le temps de te répondre, à moins que tu te satisfasses de trois mots et un smiley.
Tu avoueras que c'est un sacré concours de circonstance incroyable!
Je sais, je sais tu viens de me le dire à 11:15, mais j'en reviens encore pas!
Mais non, je n'avouerai rien de tel. Il ne t'est pas venu à l'idée qu'absolument tous les titres vont sembler absolument signifiants à absolument tout le monde? Les astrologues et les cartomanciennes et les voyantes ne fonctionnent pas autrement. Le défi serait de générer un titre qui n'éveille aucune résonnance ni n'évoque aucune association d'idées avec un pan de ton expérience. Essaie: tu n'y arriveras pas.
Ok! Je suis complétement d'accord et c'est tout à fait le fonds de commerce des astrologues et autres cartomanciennes mais ce titre là, à ce moment là, c'est un même genre de hasard que chez Gomeux, tu ne trouves pas?
Non, je ne trouve pas.
Qui te dit que tu interprètes le titre de Gom comme lui le fait? Le départ de l'art contemporain, est-ce le départ au sens de quitter en laissant la place à une autre forme d'art dont Gom serait l'un des pionniers, ou plutôt le départ au sens de commencement, auquel cas Gom serait parmi les créateurs du réel art contemporain naissant?
Hum, rien ne me le dit, c'est vrai, faudrait que j'en parles plus intensément avec Gom.
Tout est forcément sujet à interprétation.
Je pense par effet tiroir à Marcel Aymé, bon un peu en dehors de la discussion, quoique... Je l'aime bien ce propos, c'est dans "Uranus":
On est l'homme d'un milieu, d'un métier, d'une femme, d'une ville, d'une rue, d'une lavallière, on est porté, balayé, chassé, on ne sait plus ni Nord, ni Sud et quand la vague vous dépose, on a des raisons pour tout expliquer."
Ah oui, excellent! En plein ça...
Uranus, quel merveilleux roman. Parfait exemple d'universel passant par le particulier. On n'a pas besoin d'avoir connu la période ni la France pour être interpellé: le propos, les situations, les caractères illustrent une humanité qui transcende l'espace et le temps...
Tiens j'ai pas lu ce roman
mais j'ai vu un film de Claude Berri avec Depardieu et Luchini
qui porte le même titre,
à vous lire je crois qu'il en est
l'adaptation. Excellent film
d'ailleurs dont tu as déjà publié
un extrait ici avec un Depardieu en manque criant d'alcool.
Scène d'anthologie!
Parfois troublant ce bidule à titres.Assez amusant mais
ça finit par tourner à vide
assez rapidement si on insiste trop je crois,rejoignant ainsi
vos propos.
Ouais. Uranus est mon film dramatique français favori entre tous. J'étais à la première canadienne et j'ai dû le revoir quinze fois depuis.
J’ai fait l’expérience aussi et ce qui a sorti du premier coup m’a effectivement tellement estomaqué que je l’ai envoyé à Mistral. Mais dans ce cas (comme Gomeux aussi d’ailleurs), ce n’est pas juste le titre mais c’est la combinaison avec l’image qui est hallucinante! Et faut vraiment le voir pour avoir le punch mais, c’est mieux que rien, je vous le décris.
Le titre, c’est : L’amour du territoire.
Et l’image, c’est : un pylône électrique vu à travers une fenêtre constellée de gouttes.
Osti, un roman souverainiste sur fond de crise du verglas, trop capotant!!!
Bon! Astheure je peux le dire, c'était qui!
Good ol'Plum.
Ah! C'était donc toi, l'invité mystère, cher plumitif!
:-)
Kiss
Blue
Je l'ai pas invité, il s'est invité tout seul. Les Tribaux n'ont pas besoin d'invitation!
Enfin, pas pour venir. Pour sortir, ça arrive, mais rarement.
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