Candide Judith. Authentique Untel, vice et versa. Précieux document visuel où l'interviewé pouvait à l'époque relancer le(la) journaliste avec une autre question et un simple revolver.
À n'en pas douter, Vieux G. C'est surtout que tous les membres du clergé n'étaient pas à foutre dans le même sac, pas tous de sournois sodomites hypocrites, qu'il y avait de vrais hommes, là-dedans.
Mon commentaire était un peu niais... Au moment où je l'ai rédigé, je n'en étais qu'à 1min30. C'est ce qui m'avait frappé.
Cela dit, tu as raison. Certains religieux ont été illustres. Mais aujourd'hui, quel homme sensé veut bien devenir prêtre, par exemple ? La religion est sur le déclin, et ses rangs sont truffés de pédérastes.
Enfin, s'il fallait toujours poser nos yeux sur ce qui est médiocre, notre regard serait sans sommeil.
Ce Frère-là semblait être un chic monsieur. Il semblerait que la BANQ a une copie de son livre.
Une copie? Son livre, mon homme, Les Insolences du Frère Untel, est un best-seller fondamental, republié vingt fois: tu en trouveras des exemplaires partout.
La religion n'est pas truffée de pédérastes. L'Église catholique, peut-être. Mais c'est pas ça, la religion.
Ça m'a étonné, d'ailleurs. Je ne serais pas étonné de tomber sur ce livre un jour. Cela dit ma recherche sur le site de BANQ n'a peut-être pas porté fruit étant donné que je connais mal son nouvel engin de recherche.
Oups. Le catholicisme a tellement marqué mon enfance (et pourtant, bien moins que les générations ayant précédé la mienne) que c'est presque devenu à mes yeux synonyme de religion, c'est-à-dire de « l'unique religion ».
Évidemment, je ne voulais pas mettre toutes les religions dans le même panier. Désolé d'avoir été si flou.
Enfin, du reste, je n'ai pas une très grande estime des religions, pour d'autres raisons. C'est peut-être pour ça que je les imagine toutes aussi tristes et dysfonctionnelles.
Merci à toi aussi: tu nous rappelles qu'être jeune et brillant peut toujours vouloir dire savoir qui l'on est tout en désirant apprendre davantage. Cela qui est la chaîne des âges, un maillon à la fois, une génération liée à celle qui précède et l'autre qui suit.
Un maillon à la fois, oui, c'est bien comme cela que je la vois la chaîne des âges, apprendre des anciens ainsi que des nouveaux et réciproquement, apprendre et désapprendre aussi!
J'ai apprécié ce film, le langage, et ce qu'on peut percevoir de l'ambiance à l'époque... Il y a toujours quelque chose de surprenant dans les témoignages d'époque, quelque chose de touchant, on mesure notre avancement mais aussi ce qu'on a pu perdre en route...
Les insolences du père Untel! J'en aime le titre et la démarche, crois-tu que je peux trouver ça par ici? Je ne connais pas ce site BANQ donc Guillaume parle, je risque pas alors de savoir m'en servir!
En ce qui concerne le clergé et les hommes qu'on peut y trouver, j'ai envie de dire que c'est partout pareil, il y a du bon et du moins bon, ça c'est pas franchement un scoop, et ça ne fait pas grandement avancer le schmilblick, c'est que ces dernières années le focus a été pas mal tourné vers ces hommes là, peut-être parce qu'au fond ils sont une énigme aussi pour beaucoup de nos contemporains, et puis pédérastes c'est pas là le problème, si tu regardes le monde de la mode, il y en a sûrement autant peut-être même davantage! La pédophilie, elle, est un crime et ne se pratique pas seulement chez les curés! Tu vas me dire qu'est-ce que ça vient faire dans le débat sur les insolences du frère Untel? Sans doute ferait-il partie de ces personnes qui ne perdrait pas leur langue face à un tel sujet comme on ne le voit que trop dans beaucoup de milieu!
@ Vieux G.:
Tristes et dysfonctionnelles, à l'image de nos sociétés?
Si on reprenait le débat sur la qualité de la langue tel que suggéré par le questionnement très pointu de Judith Jasmin (ultra radio-canadienne) et Jean-Paul Desbiens (alias Frère Untel),je me demande bien ce qu'il en retournerait aujourd'hui. Nonobstant la volonté bien évidente, à l'époque, de mettre sur pied un système d'éducation qui relève de l'état on sentait bien une certaine honte (dans l’interview) par rapport aux différentes langues vernaculaires du Québec ,rassemblées sous le vocable du joual. Avoir laissé tout le terrain de la culture québécoise au « bon perlé français» (et ses aliénations face à la mère patrie!) de Claire Martin, Jean-Louis Roux et autres apôtres, opposant farouches de ce qui allait nous définir comme peuple, de la richesse de notre patrimoine linguistique jumelée à nos québécitudes et bien, à mon avis, nous serions encore plus près de l’assimilation totale de la déferlante lingua franca nord-américaine. Nous avons réussi, bien malgré tout, à garder la couleur, toute la verdeur et libre créativité de notre langue sans jamais nier l’existence des autres particularités qui en compose le véhicule commun mais en établissant clairement qu’il est tout aussi efficace de se «licher la face dan’l Faubourg à M’lasse» que de s’embrasser tendrement sur un banc du Trocadero!
Décidément, on est gâtés de ce temps-là. Après Pagnol, Desbiens maintenant, tout en verve et en finesse; ça fait vraiment du bien! Et ça fait drôle aussi de penser que cinquante ans plus tard, les mêmes questions se posent. Autrement sans doute mais quand même…
Entéka, on l’a eu notre ministère de l’Éducation - ne regardant pas à la dépense, on y a même adjoint les Loisirs et le Sport qui appartiennent manifestement, du moins chez nous, à la même famille. Et avec ça, on a aussi de futurs profs pas foutus de réussir l’examen de français dudit ministère (on ne parle pas de le réussir avec brio là, nenon, juste de ne pas le pocher l’osti d’examen - probable que leur formation force un peu trop sur l’empathie avec les élèves en difficulté, va savoir?). Mais rassurons-nous, tout n’est pas perdu, on aura quand même l’anglais intensif dès la 6ième. Mieux encore : les tableaux noirs, dans chaque classe du Québec, seront remplacés par un écran blanc intelligent. Il était temps qu’on se décide à mettre un frein aux déroutes de l’école publique avec un minimum de pragmatisme. Ne cherchons plus en vain l’intelligence où elle n’est pas!
Remarquez, je me demande si tout ça n’est pas un peu trop encourageant en fin de compte. Ne risque-t-on pas de manquer de désespérés?
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12 commentaires:
Et perpétuer la mémoire.
Candide Judith.
Authentique Untel,
vice et versa.
Précieux document visuel
où l'interviewé pouvait
à l'époque relancer
le(la) journaliste
avec une autre question
et un simple revolver.
Ces gens s'exprimaient très bien!
À n'en pas douter, Vieux G. C'est surtout que tous les membres du clergé n'étaient pas à foutre dans le même sac, pas tous de sournois sodomites hypocrites, qu'il y avait de vrais hommes, là-dedans.
Mon commentaire était un peu niais... Au moment où je l'ai rédigé, je n'en étais qu'à 1min30. C'est ce qui m'avait frappé.
Cela dit, tu as raison. Certains religieux ont été illustres. Mais aujourd'hui, quel homme sensé veut bien devenir prêtre, par exemple ? La religion est sur le déclin, et ses rangs sont truffés de pédérastes.
Enfin, s'il fallait toujours poser nos yeux sur ce qui est médiocre, notre regard serait sans sommeil.
Ce Frère-là semblait être un chic monsieur. Il semblerait que la BANQ a une copie de son livre.
Une copie? Son livre, mon homme, Les Insolences du Frère Untel, est un best-seller fondamental, republié vingt fois: tu en trouveras des exemplaires partout.
La religion n'est pas truffée de pédérastes. L'Église catholique, peut-être. Mais c'est pas ça, la religion.
Ça m'a étonné, d'ailleurs. Je ne serais pas étonné de tomber sur ce livre un jour. Cela dit ma recherche sur le site de BANQ n'a peut-être pas porté fruit étant donné que je connais mal son nouvel engin de recherche.
Oups. Le catholicisme a tellement marqué mon enfance (et pourtant, bien moins que les générations ayant précédé la mienne) que c'est presque devenu à mes yeux synonyme de religion, c'est-à-dire de « l'unique religion ».
Évidemment, je ne voulais pas mettre toutes les religions dans le même panier. Désolé d'avoir été si flou.
Enfin, du reste, je n'ai pas une très grande estime des religions, pour d'autres raisons. C'est peut-être pour ça que je les imagine toutes aussi tristes et dysfonctionnelles.
Merci d'avoir remis les pendules à l'heure.
Merci à toi aussi: tu nous rappelles qu'être jeune et brillant peut toujours vouloir dire savoir qui l'on est tout en désirant apprendre davantage. Cela qui est la chaîne des âges, un maillon à la fois, une génération liée à celle qui précède et l'autre qui suit.
Un maillon à la fois, oui, c'est bien comme cela que je la vois la chaîne des âges, apprendre des anciens ainsi que des nouveaux et réciproquement, apprendre et désapprendre aussi!
J'ai apprécié ce film, le langage, et ce qu'on peut percevoir de l'ambiance à l'époque... Il y a toujours quelque chose de surprenant dans les témoignages d'époque, quelque chose de touchant, on mesure notre avancement mais aussi ce qu'on a pu perdre en route...
Les insolences du père Untel! J'en aime le titre et la démarche, crois-tu que je peux trouver ça par ici? Je ne connais pas ce site BANQ donc Guillaume parle, je risque pas alors de savoir m'en servir!
En ce qui concerne le clergé et les hommes qu'on peut y trouver, j'ai envie de dire que c'est partout pareil, il y a du bon et du moins bon, ça c'est pas franchement un scoop, et ça ne fait pas grandement avancer le schmilblick, c'est que ces dernières années le focus a été pas mal tourné vers ces hommes là, peut-être parce qu'au fond ils sont une énigme aussi pour beaucoup de nos contemporains,
et puis pédérastes c'est pas là le problème, si tu regardes le monde de la mode, il y en a sûrement autant peut-être même davantage! La pédophilie, elle, est un crime et ne se pratique pas seulement chez les curés!
Tu vas me dire qu'est-ce que ça vient faire dans le débat sur les insolences du frère Untel? Sans doute ferait-il partie de ces personnes qui ne perdrait pas leur langue face à un tel sujet comme on ne le voit que trop dans beaucoup de milieu!
@ Vieux G.:
Tristes et dysfonctionnelles, à l'image de nos sociétés?
Si on reprenait le débat sur la qualité de la langue tel que suggéré par le questionnement très pointu de Judith Jasmin (ultra radio-canadienne) et Jean-Paul Desbiens (alias Frère Untel),je me demande bien ce qu'il en retournerait aujourd'hui. Nonobstant la volonté bien évidente, à l'époque, de mettre sur pied un système d'éducation qui relève de l'état on sentait bien une certaine honte (dans l’interview) par rapport aux différentes langues vernaculaires du Québec ,rassemblées sous le vocable du joual. Avoir laissé tout le terrain de la culture québécoise au « bon perlé français» (et ses aliénations face à la mère patrie!) de Claire Martin, Jean-Louis Roux et autres apôtres, opposant farouches de ce qui allait nous définir comme peuple, de la richesse de notre patrimoine linguistique jumelée à nos québécitudes et bien, à mon avis, nous serions encore plus près de l’assimilation totale de la déferlante lingua franca nord-américaine. Nous avons réussi, bien malgré tout, à garder la couleur, toute la verdeur et libre créativité de notre langue sans jamais nier l’existence des autres particularités qui en compose le véhicule commun mais en établissant clairement qu’il est tout aussi efficace de se «licher la face dan’l Faubourg à M’lasse» que de s’embrasser tendrement sur un banc du Trocadero!
Décidément, on est gâtés de ce temps-là. Après Pagnol, Desbiens maintenant, tout en verve et en finesse; ça fait vraiment du bien! Et ça fait drôle aussi de penser que cinquante ans plus tard, les mêmes questions se posent. Autrement sans doute mais quand même…
Entéka, on l’a eu notre ministère de l’Éducation - ne regardant pas à la dépense, on y a même adjoint les Loisirs et le Sport qui appartiennent manifestement, du moins chez nous, à la même famille. Et avec ça, on a aussi de futurs profs pas foutus de réussir l’examen de français dudit ministère (on ne parle pas de le réussir avec brio là, nenon, juste de ne pas le pocher l’osti d’examen - probable que leur formation force un peu trop sur l’empathie avec les élèves en difficulté, va savoir?). Mais rassurons-nous, tout n’est pas perdu, on aura quand même l’anglais intensif dès la 6ième. Mieux encore : les tableaux noirs, dans chaque classe du Québec, seront remplacés par un écran blanc intelligent. Il était temps qu’on se décide à mettre un frein aux déroutes de l’école publique avec un minimum de pragmatisme. Ne cherchons plus en vain l’intelligence où elle n’est pas!
Remarquez, je me demande si tout ça n’est pas un peu trop encourageant en fin de compte. Ne risque-t-on pas de manquer de désespérés?
Quelle Tribu du feu de Dieu! Je vous aime tant, tous. La qualité de vos interventions enrichit si substantiellement ce lieu...
Merci.
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