J'ai pas gagné grand-chose, de son point de vue, à écrire comme et devenir ce que j'ai voulu, mais du mien, peu ou prou, ça m'autorise mes aises pour dire de Claude Péloquin qu'il versifie comme je pète et qu'il est de ces poètes qu'on achète pour deux bocks de broue, et j'ai gagné l'autorité morale de l'écrire sans qu'on me soupçonne d'être jaloux.
La prochaine aventure de Guy Laliberté me réjouit, pour lui et pour toute l'humanité: le jour approche où l'espace sera ouvert aussi aux gens disposant de moyens ordinaires, comme il s'ouvre aux millionnaires après s'être ouvert aux militaires, comme les traversées océaniques en dirigeables ou en paquebots (le premier qui parle du Titanic se ramasse à fond de cale) se démocratisèrent en l'actuelle aviation, comme les diligences cédèrent la route au chemin de fer, le cheval au cheval-vapeur, la porte cochère à l'entrée de garage. Je suis un trekker, je crois au rêve de Gene Roddenberry, je suis persuadé que l'espoir de notre espèce est de quitter cette planète comme nous avons quitté la caverne.
Rien de cela, toutefois, ne fera jamais de Claude Péloquin un poète! Prendre des vessies pour des lanternes, d'accord, mais une baderne pour un messie, non merci!
Boomer imposteur, purgatif corporatif, honte aux Lettres et triste sire; Cyrano dit de Montfleury et je dirai comme lui de Pélo: c'est un acteur déplorable, qui gueule, Et qui soulève avec des han! de porteur d'eau, Le vers qu'il faut laisser s'envoler!
Or, Laliberté aura beau les emporter dans la stratosphère, les vers de ce grotesque mirliton retomberont lourdement comme autant de jambons depuis le firmament jusqu'au béat néant dont ils n'auraient jamais dû jaillir.
47 commentaires:
"Faire rayonner son message sur l'accès à l'eau", c'est tout dit: voilà la poésie. Et dire que ça pourrait ne pas être si bête que de parler de l'eau. Goebbels est partout, vraiment partout. Je pense qu'il faudrait que je me suicide.
Tout à fait d'accord avec toé.
Mais moé, c'est pas mal pour la poésie en général, que je trouve poche, pédante et insignifiante.
Le premier adolescent japonais venu qui écrit un haïku en se grattant le cul les clenche cent miles à l'heure.
De plus, la poésie qui ne rime pas, ça me déprime. C'est du travail botché.
Pas avant de m'avoir achevé! On a un deal, toi et moi, très ancien et très sacré, sans parler qu'étant boche t'es moralement tenu de racheter Goebbels!
Oué, Butch, mais les Japs sont en retard dans la conquête de l'espace. Moi je miserais sur la poésie nord-coréenne.
Tu insultes mon père, de la sorte, qui a les boches en aberration. Dire d'un suisse allemand qu'il est boche, c'est comme traiter un belge de français. Et que dire de mon autre moitié de sang qui a passé sa vie à insulter la bocherie: j'en suis tout divisé.
Pour ce qui est de racheter Goebbels, quel défi. C'est intéressant, presque assez pour me redonner le goût de vivre.
Tu te rends compte que ça va faire près de vingt ans que je te traite de boche quand t'as besoin d'un swing? Chaque fois tu me dis que j'insulte ton père et ta mère et tout ça, chaque fois tu reprends des couleurs, jamais t'as cru un instant que j'insultais ton sang, spèce de frisé, you big ugly kraut.
Ben oui, mais je reprendrais pas des couleurs si je répondais pas.
Moi pareil: si tu répondais pas, je serais guère qu'un homme gris.
Hier en regardant son petit sourire coquin, on voit bien que ce Péloquin a une très très haute opinion de lui-même. Je l'exècre.
Mais, il a pourtant écrit : "L'homme est tellement con que s'il voyait une vache grimpée dans un arbre, il lui regarderait le cul au lieu de penser au grandiose qui se produit".
L'avais bien aimé celle-là ...
Un régal, cette note .
Un régal...
Mon astre, c'est toi, pas besoin de fusée ou de dirigeable !
Il fait bon de te lire.
Blue: t'es pas ordinaire, toi, tu tripes sur les mongols fiers...
Mick: Une vache grimpée dans un arbre, la poésie de Pélo dans l'espace, hummmm... Si je voyais une vache grimper aux arbres, je parie que je serais sensible au merveilleux de la chose (grandiose est un mot stupide pour décrire un tel prodige, donc approprié puisqu'il provient de Péloquin), mais faut dire que des culs de vaches, j'en ai vus assez pour regarder autre chose. Toutefois, trouvant une vache juchée dans un arbre, il est vrai qu'avant de m'extasier je chercherais où est l'arnaque. Ici, le poète est le ruminant lactifère, l'arbre est sa carrière et si j'observe son cul c'est pour voir quand il en sortira sa tête.
Ven: tu m'as manqué, sérénissime...
Je seconde Venise.
Le déliement est jouissif au
point de me faire quasiment
perdre mon opinion sur cette
entreprise.
Tu me touches, Terrible; toutefois, ma foi, quant à l'entreprise en soi, je ne prétends pas avoir une opinion, seulement que je m'en réjouis et que j'y trouve matière à espérer, tout cela demeurant virtuel et à vérifier dans l'avenir. Sur Pélo, là oui, c'est une opinion, héhé, et à toi qui me connais assez, et qui peux comparer avec mes écrits passés, je confie sans craindre que tu ailles en douter: je me suis retenu.
LYES! :-)))
Je ne doute pas un instant de ta
retenue ici,c'est une soie qui agit comme un écrin sur la valeur
diamantaire de ce billet,à mon humble avis. La dernière phrase
est poésie pure.
(Une pluie de jambons from
outerspace!)
Mon opinion sur cette entreprise
est secondaire et non-avenue dans les circonstances.
Franz Schurch : J'ai vu votre recueil dans ma librairie campivalencienne préférée. L'ai pas mal assez lu en diagonale. M'a sérieusement redonné espoir dans la poésie québécoise. Et dans la poésie tout court, je dirais. Ai particulièrement apprécier la force du vers. Le thème (libidinal) m'intéressait aussi.
+ +
Christian : Tu connais André Velter ?
Ah, dans le fond, m'a redonné espoir tout court.
Terrible: pour un trekker, l'Entreprise, c'est important! Mr Sulu, can you confirm Starfleet Command's reports? Is Earth actually threatened by a massive bacon shower? Mr Sulu! If it's raining ham and pork chops in the Alpha quadrant, we have to know NOW! And we'd better pray to our god's it's not poetry in that sausage, like that which annihilated Boudinus Prime! All those pieces of whores and pigs falling from the sky rotten to the core with bad poetry, the horror, the impotence we felt! Klingons, we know how to deal with, their poetry stinks worse than a slaughterhouse in july also but at least they don't use it as a weapon! Yo! Sulu! I'm talking to you!
Sulu at the report:
Beam me up from the Ham Planet,
it's rotten from the start!
I'm afraid Laliberté is taking
chances both from the poetry
he's carrying and the outdated
technology usued to do so.
How could someone fly again with
a potential leaking fuel reservoir
up his butt as a lift off!
It has failed twice,once on the start,once on the return.
Very risky business in 2009.
Let's hope for the best but
every launch is like taking
a bi-motor "coucou" aeroplane
made in the 40's to go from
New-York to Istanbul. Over.
Savoureux, ce rapport, spécialement son incipit, en regard de l'abondance de références shakespeariennes dans Star Trek (des titres, des répliques, des acteurs formés à cette école, des évocations directes): Comment ne pas, en lisant Beam me up from the Ham Planet,
it's rotten from the start!, songer au vers de HAMlet: «There is something rotten in the kingdom of Denmark!»
Well done, Hikaru.
Ce fut un vrai plaisir
d'échanger avec toi.
Merci Christian.
Il parait que le dernier
"Star Trek" est pas mauvais,
réalisé par J.J.Abrams,
le créateur de la série
"Lost", que j'ai peu
regardée.
Dude, j'ai tripé carré raide sur ce film, deux fois en deux jours, la seconde encore plus que la première, ce qui me paraissait difficilement concevable a priori, comme à tous les purs et durs ainsi qu'à tous les novices, les uns redoutant un produit édulcoré pour séduire les autres qui pour leur part n'entrent qu'avec hésitation dans un univers fictif aussi complexe et codé en apparence. Les dix films précédents ont tous ambitionné de rejoindre autant le fat nerd qui parle klingon que sa belle-soeur libraire, ils ont tous prétendu y être parvenus dans leur promotion, ils ont tous échoué. Le succès même de Star Trek, dans la durée et le développement et l'intégration à la culture populaire et la naturelle émergence d'une élite savante et snob (un peu comme les absolutistes du Mac versus PC), ce succès je crois portait le ferment de sa fin: comment vraiment produire un film qui réjouirait celui qui n'a jamais vu un seul épisode, ni même entendu parler de Kirk et Spock (genre, un Martien ou un enfant-loup), tout en satisfaisant la base, le noyau dur des Trekkers intransigeants, ceux qui bloguent et se crossent avec des Tribbles en fourrure synthétique et ne sont jamais, ne peuvent jamais être contents, pas l'admettre en tout cas, aussi bien demander à Spock de frencher Uhura?
En faisant ça, un reboot, un tour de force (et tu vas m'en vouloir de le dire, mais Spock frenche Uhura, cibole, et ça marche): j'ai eu trois feedbacks so far de spectateurs novices (un étudiant asexué de vingt ans, un infirmier gay de trente-cinq, une croqueuse mûre d'âge et métier inavoués), chacun est sorti enthousiasmé du cinéma. Quant aux maîtres en la matière, ceux qui en savent presque autant que moi, fuck, je ne les fréquente pas! Tous des malades, héhé.
Mais ce qui me revient du Net so far indique qu'ils sont conquis aussi. Abrams doit pouvoir se torcher le cul avec la cravate du président de Paramount s'il en a envie, qui lui dira merci, hihi.
Y a un clip de The Onion absolument hilarant qui va te plaire, c'est certain :-)
Puutaiingg,
avec une verve pareille tu
pourrais convaincre Benoit XVI
que la religion est une vue de
l'esprit.
:-)
Je vais me garrocher le voir!
Moi, tu vois, c'est drôle à dire, mais j'ai l'impression que le vrai défi posé à la verve serait de convaincre le Pontife du contraire.
On ne devient pas plus Pape en croyant toujours au christianisme que Président des États-Unis en ayant foi en la démocratie. Jésus n'était pas qualifié pour la papauté, Lénine aurait bousillé le soviétisme dans le temps de crier Vodka, Bell destinait son invention à retransmettre des opéras dans des théâtres au fond des bois, et cetera. C'est le péché originel, le prix du fruit de l'arbre de la connaissance, c'est Faust faisant pacte: Don Juan ne peut devenir Don Juan sans tant aimer pénétrer deviner déchiffrer les femmes qu'à la fin elles ne lui sont plus rien, que sachant tout il ne sent rien, faut bien du mal pour faire du bien, faut savoir pour pouvoir ce qu'on veut, sauf que le su ronge et dévore et infecte et pourrit le voulu, et prospère le pus terminal du pouvoir laissé sans idéal; Pascal a fait un bon pari, mais il s'est trompé de prière et a erré sur le péril: ce n'est pas que Dieu existe en fin de compte qu'il nous faut redouter, c'est que nous apprenions un jour la vérité. Quelle qu'elle soit, doesn't matter, one way or the other, we'd be fucked, les croyants se laisseraient mourir et les athées aussi, que la réponse à l'existence de Dieu soit non ou qu'elle soit oui, c'est le fait de savoir qui nous réussit mal, on carbure à merveille avec la somme de nos sciences inculquées ou imaginées ou partagées ou empruntées mais savoir ce qui s'appelle savoir sans aucun doute possible qui demeure et sans un coin laissé où peut loger quelque pensée magique, ce savoir-là nous bouleverse, nous tue l'espoir, nous casse le coeur, nous tue toujours, on réagit au savoir pur comme un nourrisson à l'injection d'une dose de smack top grade, on flippe, on trippe, on convulse et on crève.
Quinte Floche Royale.
Tu ramasses les jetons
et j'vais m'coucher;
ta réponse "osso bucco" tient
ma foi et mon foie en otages,
occupés à digérer autant
de substance.
Tu es en feu,ma parole.
Convaincre Benoit et ses
égaux que ce qu'ils représentent
n'est pas une vue de l'esprit.
You're so right on this one dude.
J'ai erré.
Ils sont si déconnectés et
obnubilés par les idées,
comment ne pas douter d'eux
en réalité?!
(Faudra que je te revienne
sur le "su" versus le "vouloir".
Ta synthèse est trop étoffée
pour que je lui réponde en tous
points.But there wouldn't be
any end to it I guess.)
Comment peut-on prêter foi
en une personne scientifique
ou religieuse qui vit dans une
tour d'ivoire sans prise
réelle,sans vécu de ruelle,
sans sueur et sans sang?!
Ce sont pour la plupart des transmetteurs de dogmes rigides,
parfois assoiffés
de pouvoir et d'énergie,
qui tablent sur les rares personnages historiques nous
étant parvenus par voie orale
ou écrite,afin de s'asseoir
bêtement sur un trône qui n'a jamais vraiment existé.
Sujet fertile.
C'est drôle parce que je
discutais science avec le Goth récemment,entre deux
retournements de saucisses
sur le BBQ.
(Sans parler de Roger,mon voisin
de palier qui m'a accueilli avec le salut Vulcain ya 3 jours)
Il lit sur les neuro-transmetteurs
et la chimie déterminante
du cerveau qui voudrait bien expliquer tous nos comportements.
It's that old fuckin' story:
nihilisme de l'âme
humaine et ses mystères,
au profit du déterminisme
macro-chimio-biologique.
Bref,la discussion sur le
sujet s'est terminée à peu
près ainsi:
"Mais mais, et l'âme?
ne subsiste-t'il rien de nous
après la mort?"
Lui demandai-je.
"Rien,il reste rien.
Tu meurs,pis c'est fini."
"Je n'ose pas y croire!
C'est absurde! Tu fais fausse
route! Comment peut-il ne rien
subsister d'un être sensible
et intelligent dans l'évolution?!"
"Peut-être que oui, peut-être
que non, je sais pas".
"Meh, peut-être qu'on a
raison tous les deux" Dis-je.
"Peut-être".
"Et si j'te fous une claque,
chuis certain que tu répondras
par autre chose que "peut-être".
(...)
Il m'est apparu totalement
imbibé de sa lecture pointue.
Comment peut-on envisager
la vie humaine se terminant
sans suite,sans évolution
quelconque,sans pérennité
aucune?!
Dans cette optique,le pire
des criminels termine sa vie
au même niveau qu'un autre
ayant élevé une famille
dans le respect,l'abnégation
et le sacrifice de soi,
ou bien un autre
dans le partage et la
générosité envers ses ami(e)s.
Tout ce que je sais,
c'est qu'il y a des choses,
des êtres et des événements
qui me dépassent dans
ce temps qui m'est alloué;
en même temps que des forces
animatrices et/ou
paralysantes,
me portant plus loin
ou me descendant plus
bas.
Être humain je trouve,
c'est bien étrange,
Christian.
Wow!
Captivant, Yvan. Merci.
Oui, tout à fait captivant.
je crois que lapérénité de l'âme se psse de notre vivant, ec que l'on transmet, ce que l'on incite, provoque et vit.
C'est comme un relai que l'on donne aux générations futures par ses comportements, idées, idéaaux , et sentiments, par l'exemple, et par la parole aussi.
On peut ainsi faire perdurer, et exister au travers de ce que l'on a semé de-çi, de-là, que ce soit par les mots, les actes, paroles, gestes vers autrui, ainsi me semble-t-il on contribue à l'humanité.
Etre humain n'est pas étrange, c'est une découverte de chaque instant et un état de fait, à chacun de l'être au mieux.
Mais je t'accorde, Terrible que la vi reste un mystére, un don, à nous de le fructifier.
Mille et une excuses pour les fautes de frappe ...
J'en profite pour réitérer , parce que vraiment je le pense, on continue à vivre dans ce que l'on a transmis, donné, aimé et c'est ainsi que ce crée l'humanité, c'est pourquoi nos racines, notre histoire vit en nous et a toute son importance et toute sa place, c'est aussi pourquoi je pense que la connaissance mais plus encore l'expérience est indispensable, et qu'il est vital d'exprimer, et de transmettre et de partager son ressenti, j'irais même jusqu'à dire que c'est aimer qui nous fait perdurer et qui crée cette richesse de l'humain, cette matière.
Que ce soit par l'art, la littérature, la peinture mais plus encore par l'art de vivre, tous nos gestes, nos paroles, et nos comportements, sentiments et pensées, nos doutes même et nos souffrances, tout contribue à fabriquer ce terreau, au même titre que l'héritage que nous avons reçu.
Il me semble que l'aventure humaine c'est cela, et que tous autant que nous sommes , nous y participons, ici et maintenant, et pour les générations à venir, d'où l'importance de faire en conscience ce qui nous semble juste et important et sensible.
Enfin, ce n'est que mon humble avis.
Fascinant échange indeed,
mononcle est fatigué ce soir
cependant...
I'll take a raincheck.
J'aurais pu être plus explicite sur l'"étrangeté d'être humain".
Je voulais pas trop digresser
dear Blue mais c'est une
avenue de réflexion
intéressante tout comme
le "su versus le vouloir"
qu'a évoqué Christian.
Je suis d'accord avec toi et
tu le dis très bien.
Je crois en l'influence qu'une
personne peut avoir sur
l'humanité à l'échelle "locale",
près de soi.
I try to think global
and act local.
Tu évoques la foi en l'être
humain dans une certaine
mesure et j'aimerais croire
que tu as raison,mais je suis
loin d'en être convaincu
"globalement" parce que
selon moi,la race humaine
est un échec relatif,
avec espoir parcimonieusement
parsemé ici et là.
Tel un orage que j'interprète
à l'inverse: tu sais
que l'inéluctable
(l'échec global) s'en vient
mais t'ignores où et quand
la foudre(l'espoir)va tomber.
Pour m'en convaincre,
je n'ai qu'à regarder
l'histoire qui se répète
ad nauseam avec ses guerres
fratricides et la destruction
systématique de notre planète.
Pourtant,quand j'entends le
rire d'un enfant,ou vois
la joie de vivre et les
actions ponctuelles de
générosité des individus
entre eux je garde espoir.
Il y a en ce monde des
énergies antagonistes
assoiffées de pouvoir
inique et de justice
qui s'affrontent
perpétuellement.
Force m'est d'admettre
que ce n'est pas la justice
qui triomphe en ce moment.
Pour terminer dans le sujet
du billet,je souhaite plutôt
qu'on retape notre bonne
vieille terre à une autre,
qu'on a pas encore trouvée.
Si cela est encore possible.
"Last fuckin' call folks,
it's 3 am".
Dans le cas contraire,
je nous souhaite bonne
criss de chance pour retrouver
de telles conditions propices
à la vie. La Terre telle
que nous la connaissons serait
une exception dans le cosmos
au vu des connaissances actuelles
qui progresseront au-delà de nous
évidemment.
Pour te paraphraser Christian:
j'ai la vague intuition qu'on
quittera plus une poubelle
qu'une caverne ;-)
Et même si on la trouvait cette
planète Terre number 2,ça règle
pas le problème crucial de propulsion et d'énergie
renouvelable pour s'y installer
à des années lumières,en plus
de l'adaptation du corps qui
perd de sa masse musculaire
big time dans l'espace.
Au pire des pires,j'aime mieux
crever libre dans un cloaque à ciel ouvert,que vivre enfermé
dans une bulle de verre
aseptisée et sans soleil,
héhé.
J'aime mieux bander dur
moins souvent,que mou
tout le temps :-)
Salut Vulcain les aminches.
Le sujet du billet, c'était que Pélo est un poète pourri, l'objet de me délier les doigts en l'écrivant, mais ainsi que je l'expliquais dans Origines, faut pas tenter de dicter ce qui sera compris ni comment ni par qui, seulement s'efforcer d'exprimer sa vérité avec franchise et sincérité.
J'ai dévié un peu,
avec franchise et sincérité.
Si je puis me permettre,
j'ai rarement rencontré
des personnes aussi
cartésiennes et émotives
à la fois qu'en
ta personne.
Je devrais lire Péloquin
pour m'en faire une opinion
propre, mais je n'en suis plus
certain du tout au vu du retard
que j'ai pris envers d'autres
auteurs plus prometteurs et
moins jambons.
LYES!
Coming soon: THE SON OF PORKY
(This time it's personal)
Hihi!
"Falling out from space,
he's gonna nail you down!"
PORKY FIVE (Fèves au lard):
This time he'll corkscrew you real good!
"Porky 6 packed"
"Return of the son of the son
of the Ham Hammer".
PORKY SEVEN
Pélo à Bons Baisers de France dans quinze secondes.
PORKY ATE (Porky huit):
I can't believe it's not bacon!
It's TOFU!
Il a besoin de Guy Laliberté
pour pousser laborieusement
ses jambons dans l'espace,
l'incapable,le dépendant.
"Euuuhh, on va se rencontrer euh
on va donner un coup.
Je sais pas encore euh...`
zzzzzzzzzzzz"
Il avait rien de rien à dire.
Salieri triomphant devant Mozart
in deep space...
Les quatres saisons de Vivaldi
au lieu de l'art de la fugue
de Bach.
Ça nous fait une belle jambe
made in Quebec,fuck.
T'es beaucoup trop généreux.
D'ailleurs, il avait des choses à dire. Sur l'immigration, entre autres :-)
Et un poète en pantoufles à Radio-Can, ça m'impressionne: pourrai le mentionner next time qu'Emcée sourcille quand je descends chercher de la bière au dépanneur chaussé de Phentex.
C'est génial ce billet en passant.
Péloquin fait de l'argent en vendant des roches où ses poèmes sont écrits avec de la peinture acrylique. Non mais il ne pourrait pas penser à prendre une feuille et un crayon. Les pet rock, ce n'est plus à la mode.
C'est pas grave, qu'il grave ses vers sur des roches ou qu'il les torche avec de la peinture aux doigts.
Ce qui est grave, c'est qu'il se vende. Qu'il change ses vers selon le commanditaire. Qu'il fasse rimer Quand avec Alcan si le support est en aluminium, amante avec amiante si c'est Asbestos qui paye.
Il devrait graver ses poèmes dans d'la marde pis les manger.
Pourquoi pas? Ça serait honnête!
M'attendais à ce que tu comprennes davantage.
Charlebois pouvait transformer d'la marde en or. Il faisait rimer ce qui ne rime à rien.
Lindberg est un poème nul, mais une chanson bien torchée.
C'est tout ce que je retiens de monsieur qui vend ses brouillons et ses serviettes de table à fort prix à des bourgeois gentilshommes, à des Bouvard et Pécuchet de l'administration civile, à des têteux de subventions, à des pseudo-lecteurs qui ne veulent pas se casser la tête avec des oeuvres significatives.
Oh non, tu te méprends. En toute équité, ce coquin de Péloquin se vend beaucoup plus cher que ce que tu suggères. C'est Gilbert Langevin que tu décris, là, autrefois.
Pour Lindberg, j'agrée. Pour la faculté de Charlebois à transmuter du purin en or et en argent aussi, mais ça passait par de la bière.
Trois mois plus tard... Péroquin, le perroquet déplumé, vient de perdre sa pénultième chance (la dernière, hé hé, ce sera en se décomposant) de voir ses jacassements propulsés dans l'espace infini qui terrifiait chose, là, tsé, j'ai son nom sur le bout de la langue, ça m'empêche de turluter, je vais y Pensées et vous reviendrai plus tard, entéka, voir l'article qui dit tout tout tout (et plus encore) :
http://www.cyberpresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/200909/02/01-898118-guy-laliberte-ne-lira-pas-le-poeme-de-claude-peloquin.php
Il l'avait pas signer le papier, le pôvre. Il l'avait peur de perdre ses droits sur 160 quelques rimes riches et des roches peinturées idoines. M'enfin.
Claude, toi qui aime l'eau, à défaut de la voûte étoilée, il te reste encore le fond abyssal des mers océanes à coloniser de ta poésie corporative... mais ça risque d'être moins payant... et plus salissant.
Ô Mistral, ô lecteurs de et les autres, hommages et salutations distinguées, etc.
:)
Publier un commentaire