29.1.08

Prix des libraires 2008

On vient d'annoncer que Léon, Coco et Mulligan passe en finales. Ça met de sacrée belle humeur!

Proclamation du lauréat le 12 mai.

9 commentaires:

Unknown a dit...

Avec tout mon enthousiasme : BRAVO !!
Je te souhaite de raffler le prix !

Shame on me, je n'ai jamais lu officiellement de Mistral...seulement officieusement ici. J'en inclue assurement dans ma prochaine razzia de livre ! Un titre en particulier à me suggérer ? loll ( nah je crois que ça doit être trop dur pour un auteur de suggérer une de ses propres oeuvres au détriment des autres...)

Encore Bravo !

Mistral a dit...

Merci Green Head et sois bénie de ne pas insister pour une suggestion!

jeanyf a dit...

M. Mistral,

Je vous le souhaite de tout mon coeur, ce Prix des libraires. Fan fini depuis des lustres, je vous souhaite aussi la petite part de gloire qui vient avec, et j'y prendrai moi aussi mon pied, vous pouvez me croire!

Jean-Yves Fournier

Danger Ranger a dit...

Je suis en train de lire L,C&M et j'en suis déçu, désolé.
Vous êtes un des rares que j'aime lire: contrairement à la majorité des incultes qui se pètent les bretelles dans le Montréal littéraire (les revues de nouvelles, Zinc et Moëbius par exemple, en sont infectés), vous employez chaque mot avec raison et esprit, ce qui fait qu'au lieu de me dire à chaque phrase que l'affaire a du mou dans tous les joints, au contraire, je peux toujours tout savourer.
Cela dit, L,C&M m'apparaît forcé et convenu. À la fois court et ennuyant - du Mistral sans mordant, était-ce possible? Il y a aussi une discordance gênante entre la voix narrative et celles des personnages: l'une, avec ses temps de verbes au passé bien employés, se prête mal à la réalité dépeinte, et les autres semblent avoir du mal à se dépêtrer dans un joual qui ne leur est qu'à-demi accordé.
Certes, pour un néophyte, c'est un bon livre. Mais pour qui a lu Vamp, Vautour, Papier mâché et Carton-pâte, et Valium, surtout, c'est frustrant, et je me dis, en pensant à tous ceux qui vont vous découvrir avec ce dernier roman et se féliciter, qu'ils ne savent rien.

Mistral a dit...

Que vous dire, Stéphane, sinon qu'il me serait difficile d'affirmer un total désaccord. Le livre semble avoir touché, et je devais tenter la narration à la troisième personne de bout en bout, mais il est indéniable que mes muscles s'y sentent à l'étroit. Surtout, que cela reste entre nous!

Danger Ranger a dit...

Bonne chose que d'essayer de nouveaux paramètres au lieu de se cantonner dans ce qu'on maîtrise, au risque de se répéter!
Bonne chance pour le prix.
(P.S.: Ma déception tient peut-être en bonne partie à ce que j'aie lu, comme vous dites le faire, la dernière page du livre... - pas en premier, mais après le chapitre 1. Par contre, j'ai pensé à Of Mice and Men, de Steinbeck, pour la relation entre les deux personnages, et, au risque de passer pour un "faiseux de thèse", je trouve tout de même la poésie de cette relation inspirante: le fardeau des réussites anciennes doit être perdu, l'artiste être dépouillé pour que la création ait lieu à nouveau...

Mistral a dit...

Bull's eye! George et Lenny, avec un peu de poésie.

Danger Ranger a dit...

Re-salut.
Je pédalais cet après-midi dans le centre. Revenant de Côte-des-Neiges où j'étais allé visiter mon ancienne boîte à lettres, je faisais un détour voir où se trouvait ce bar, le Miami, dont mon collègue Éric fait son rivage de prédilection, quand j'aperçus, deux rues, je crois, avant Prince-Arthur, un panneau de rue appelée "Napoléon". Cette rue, vérifiai-je en petit rusé, s'allonge de St-Laurent à l'avenue Laval.
Est-ce de là que vient le nom du héros de L,C&M? Si non, c'est une belle coïncidence...

Mistral a dit...

Faut pas parler du Miami! Si c'est aussi génial qu'Éric le dit, faut tenir ça mort, secret, hush hush.

Napoléon, quelle rue étrange et tarabiscotée! Elle bifurque et se disloque une ou deux fois en chemin. Non, je ne m'en suis pas inspiré, et vous avez raison de souligner la coincidence. Je crois me souvenir que je voulais un prénom qui en contienne un autre, sans qu'il s'agisse d'un diminutif, afin que le vieux soit le seul autorisé a s'en servir, il devait devenir une source d'embarras pour mon protagoniste, enfin la licence dont disposait le vieux devait constituer un indice supplémentaire... Vous comprendrez que je ne puisse être plus clair, au risque de vendre mon propre punch!