19.6.08
13.6.08
Been there, done that?
Je dirais qu'il bée entre Couillard et Carole Devault.
Louis dirait mieux, Louis dirait pis. Pour mon fils de vingt-six ans, pour mes amis et ma compagne de trente, pour ses flos et celui de mon ami, pour mon vieux chum de quarante-cinq aussi et son fils et sa fille et pour mon Bro de trente-sept et sa fifille naissante, je cite aussi ceci.
12.6.08
CSF
Torture et pâtisserie
Apprendre, me soumettre à une femelle, une seule, ne m'est déjà pas naturel: à deux, c'est du vice ou du grand art, et que la lèpre me mange la face si je manque à ma foi.
10.6.08
Il y a eu du sport!
8.6.08
4.6.08
Free at last! Free at last! Thank shrinks allmighty, the Duck is free (sort of) at last!
3.6.08
Cath Major en prière...
Christian!
Voici un souvenir de cette première interprétation de "déchirée, l'enfance"...
On t'embrasse fort et en espérant te voir bientôt, j'apporte tes textes avec moi aux Cent-Ans, je te donne des nouvelles!
Catxx et Jeff xxx
1.6.08
«Le Donald Pilon du New Jersey!» s'esclafferait-elle.
Si vous aimez Buk, Fante, Shepard et/ou me myself and I, faites un croche du côté de chez Sandra Gordon (vous pouvez pas vous tromper, c'est la cour à scrap dans le vieux champ de Jacques Daniel). Ma première impression: elle se trouve un peu à l'étroit dans la forme poétique, mais la prose lui va comme un maillot-résille.
À l'attention de Monsieur Mon fils, suite à notre passionnante jasette interrompue à l'aube, ainsi qu'à tous ceux qui pigent .
Diderot & d'Alembert
(XVIIIe)
Philosophe...
L'héautontimorouménos
Tiré de : Les fleurs du mal
A J. G. F.
Je te frapperai sans colère
Et sans haine, comme un boucher,
Comme Moïse le rocher !
Et je ferai de ta paupière,
Pour abreuver mon Saharah,
Jaillir les eaux de la souffrance.
Mon désir gonflé d'espérance
Sur tes pleurs salés nagera
Comme un vaisseau qui prend le large,
Et dans mon coeur qu'ils soûleront
Tes chers sanglots retentiront
Comme un tambour qui bat la charge !
Ne suis-je pas un faux accord
Dans la divine symphonie,
Grâce à la vorace Ironie
Qui me secoue et qui me mord ?
Elle est dans ma voix, la criarde !
C'est tout mon sang, ce poison noir !
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde.
Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau !
Je suis de mon coeur le vampire,
- Un de ces grands abandonnés
Au rire éternel condamnés,
Et qui ne peuvent plus sourire !
HOMO SUM, ET HUMANI NIHIL A ME ALIENUM PUTO
Les Romains, gras et déjà languides, depuis le beau milieu de leur dégénérescence insoupçonnée, les Romains au moins se sentirent interpellés un peu, et beaucoup pleurèrent.
On ne sait plus qui fut Terence, ni s'émouvoir à ses sentences. Et si le temps avait un sens, même circulaire, il a bien viré de vecteur, astheure; il s'écoule à rebours, sablier retourné comme un verre à shooter.
Outre avoir foutrement soif, je suis un oppossum, un humain nihiliste ou un putois aliéné.
31.5.08
Parfois elles vont nu-pieds...
C'est très compliqué...
Ça se complique encore.
C'est enfin, pourtant, aussi simple que pur et ancien comme le monde: je commence à le comprendre.
Entre vassal et suzerain, entre capo et parrain, entre chevalier et dulcinée, le même lien de foi doublé de menace, de besoin mutuel et d'amour se tisse.
Comme moment de lumière...
Jean Piat incarne Robert d'Artois et c'est la consécration pour le con et les romans du con: plus personne ne lui cherchera des poux sur ce qu'il a écrit lui-même ou pas, nul ne dira un mot de travers à cette Brigitte Bardot des lettres, toute carosserie, rien dans le moteur, conduite à droite et carburant au monarchisme résistant . Et toute la merdaille du bonhomme est là, qui s'évertue à qualifier d'historiques ses fables sur l'aristocratie industrielle ou la royauté médiévale, assis sur ses lauriers usurpés de peintre d'une France ancienne et pré-républicaine tout en chiant sur mon accent, qui est certainement plus près de celui de ses protagonistes tels qu'ils furent vraiment, que le sien.
Le Roué, c'est moué!
30.5.08
Souls, les pontes de Paris...
Ceux qui ont vu mon entrevue avec Christiane Charette à Cabine C auront remarqué que j'en conviens de bon coeur: il m'arrive de boire un coup de trop avant d'entrer en scène en m'imaginant donner le change, pour m'apercevoir plus tard que ça crève l'écran.
Cela étant, je ne sollicite que les suffrages des lecteurs, et on vote en mangeant ou pas mes maux: ceux qui passent outre n'ont pas à me subir ad degueulam, je ne risque pas de les enquiquiner durant deux ou trois quinquennats. Ce qui plus est, et c'est pas rien, je ne préside point un pays qui dispose de LA BOMBE!
Je n'ai même jamais conduit une voiture: les dommages que je suis susceptible de causer une fois bourré jusqu'au trognon, comme Chirac semble l'être ici, sont insignifiants en comparaison.
Fuck, man, Jack the Shrak looks pissed drunk, man, I mean he's rolling down the river Seine...
On the other hand, Lora-Zepam, celle qui change d'alias plus vite que de kilt, ma petite mère ano-emo-insomniak de Kébek et l'âme de Paddy Brisebois, lance un pavé dans ma crédulité bien épaisse: la vidéo serait en slo-mo, juste un chouïa, et je devrais invoquer ça rétroactivement pour excuser toutes mes interviews depuis vingt ans.
Aussitôt que je dessoule, je revisionne le clip, histoire de voir s'il accélère...
Poésie pure et crasse
Elle est zonée poétique comme la vallée du Richelieu est zonée agricole. She's in the zone. Et, bénéfice marginal pour moi, quand elle écrit, elle ne jacasse pas sans cesse comme une oie sur ses fesses.
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