8.1.08

Pax plate...

J'avais rouvert ce site pour en faire un blog de guerre. Maintenant que je me suis tant soit peu calmé les nerfs, que s'est apaisée ma grande colère et que les risques d'acv s'éloignent comme des rumeurs d'orage tropical, je ne sais pas trop ce que je vais ni ce que je veux y mettre. Faudra être patients avec moi...

5.1.08

Lectures: Simon Gingras, alias Memory Babe

Il me rappelle ce post.

Lectures en 2007

La dame de Monsoreau, Alexandre Dumas (14 janvier 2007).
J’ai lu, Paris, 1985, 634 pages.


Fatherland, Robert Harris (21 janvier 2007).
Julliard, Paris, 1002, 426 pages.


Enigma, Robert Harris (25 janvier 2007).
(T.O. Enigma, Hutchinson, Londres, 1995)
Plon, Paris, 1996, 320 pages.


Archange, Robert Harris (29 janvier 2007).
(T.O. Archangel, 1998)
Plon, Paris, 1999, 382 pages.


Don Camillo, Giovanni Guareschi (6 février 2007).
Seuil, Paris, 1951-2003, 810 pages.


Pompéï, Robert Harris (12 février 2007).
(T. O. Pompeii, 2003)
Plon, Paris, 2004, 416 pages.


Si c’est un homme, Primo Levi (28 février 2007).
(T. O. Se questo è un uomo, 1958).
Julliard, Paris, 1987, 216 pages.


Imperium, Robert Harris (5 mars 2007).
Hutchinson, London, 2006, 344 pages.


Histoire romaine, M. Le Glay, J-L Voisin & Y. Le Bohec (7 mars 2007).
PUF, Paris, 1991, 588 pages.


La source, James A. Michener (18mars 2007).
(T. O. The source, 1965)
Robert Laffont, Paris, 1966, 604 pages.


Trek : Captain’s peril, William Shatner (26 mars 2007).
Pocket Books, NY, 2002, 336 pages.


Trek : Captain’s glory, William Shatner (10 avril 2007).
Pocket Books, NY, 2006, 350 pages.


Brutus : assassin par idéal, Anne Bernet (19 avril 2007).
Perrin, Paris, 2000, 414 pages.


Auguste, Jean-Pierre Néraudeau (25 avril 2007).
Les Belles Lettres, Paris, 1996, 414 pages.


Tibère ou la spirale du pouvoir, L. Storoni Mazzolani (27 avril 2007).
(T. O Tiberio o la spirale del potere)
Les Belles Lettres, Paris, 1986, 366 pages.


Ordinary heroes, Scott Turow (1 mai 2007).
HarperCollins, Toronto, 2005, 372 pages.


Crime unlimited (L’histoire de Harry Starks), Jake Arnott (10 mai 2007).
(T. O. The Long Firm, 1999).
Passage du Marais, Paris, 2002, 342 pages.


Crime song (La ballade de Billy Porter), Jake Arnott (14 mai 2007).
(T. O. He kills coppers, 2001).
Passage du Marais, Paris, 2003, 310 pages.


True Crime (L’ombre de Harry Starks), Jake Arnott (19 mai 2007).
(T. O. truecrime, 2003).
Passage du Marais, Paris, 2005, 310 pages.


L’évangile selon Pilate, Éric-Emmanuel Schmitt (31 mai 2007).
Albin Michel, Paris, 2005, 284 pages.


Comme un collégien, John Le Carré (7 juin 2007).
(T. O. The honourable schoolboy, 1977).
Éditions G. P., Paris, 1980, 496 pages.


Errol Flynn : Satan’s Angel, David Bret (9 juin 2007).
Robson Books, London, 2004, 274 pages.


The onion field, Joseph Wambaugh (23 juin 2007).
Dell Publishing, New York, 1973, 444 pages.


Jules César, Roger Caratini (25 juin 2007).
1. Rome, ville à vendre! 1997, 548 pages.
2. La symphonie gauloise, 2001, 572 pages.
3. Le crépuscule du dieu, 2001, 504 pages.
Michel Lafon, Paris.


La légende de Seabiscuit, Laura Hillenbrand (6 juillet 2007).
(T. O. Seabiscuit : an american legend, 2001)
JC Lattès, Paris, 2001, 392 pages.

Auguste, Roger Caratini (15 juillet 2007).
1. L’héritier, 2001, 304 pages.
2. L’Imperator, 2001, 432 pages.
Michel Lafon, Paris.


The Jersey Lily, Pierre Sichel (20 juillet 2007).
Prentice-Hall Inc., N.J., 1958, 456 pages.


Lonesome Dove, Larry McMurtry (9 août 2007).
Tome I, 1990, 552 pages.
First, Paris.


Lonesome Dove, Larry McMurtry (16 août 2007).
Simon & Schuster, New York, 2000, 860 pages.


Le Christ s’est arrêté à Éboli, Carlo Levi (19 août 2007).
(T. O. Cristo si è fermato a Eboli, 1945)
Folio, Paris, 1948, 304 pages.


Dead man’s walk, Larry McMurtry (26 août 2007).
Simon & Schuster, New York, 1995, 464 pages.


Les crimes de monsieur Kissinger, Christopher Hitchens (4 septembre 2007).
(T. O. The trial of Henry Kissinger, 2001)
Saint-Simon, Paris, 2001, 204 pages.


Fiasco, James Robert Parish (18 septembre 2007).
Wiley, Hoboken, 2006, 360 pages.


The innocent man, John Grisham (18 octobre 2007).
Doubleday, New York, 2006, 360 pages.


State of denial (Bush at war, part III), Bob Woodward (26 octobre 2007).
Simon & Schuster, New York, 2006, 560 pages.


The secret man, Bob Woodward (31 octobre 2007).
Simon & Schuster, New York, 2005, 250 pages.


Forfaiture à la Maison Blanche, Theodore H. White (14 novembre 2007).
(T. O. Breach of faith, 1975)
Fayard, Paris, 1976, 394 pages.


Watergate : les fous du président, Carl Bernstein & Bob Woodward (27 décembre 2007).
(T. O. All the president’s men, 1974)
Robert Laffont, Paris, 1974, 388 pages.

Revenir au français

I guess I'm gonna have to, one of these days...

29.12.07

Soleil de nuit

Reçu ce titre de Prévert en cadeau de Max. Prévert, je lui dois d'avoir fait aimer la poésie à mon fils. Je m'y plonge. Les sphygmomachins peuvent atttendre; d'ailleurs ça se vend tout seul.

Me reste à recevoir mes exemplaires de la revue La Compagnie à Numéro.

Chercher des pouls

I'm dropping the litt racket. Trop stressant. Astheure, je vends des sphygmomanomètres. There. Y en a marre. Merde. Sphygmomanomètres, anyone?

28.12.07

Crazy me

I miss her ass. I miss our talks and I miss our chats. I even miss our fights, and I miss the making up. I'm the one who should be locked up in the loony bin.

Crazy Duck

Reviens de visiter le canard. Lui ai apporté des livres. Le vert hosto lui va bien. À l'évidence, il n'est pas plus fou que vous et moi, ce qui, convenons-en, n'est pas le plus incontestable des certificats, mais bon: à la BAnQ, il y avait des gars qui parlaient tout seuls en faisant du taï-chi près des rayons de géo-politique.

Le moral est bon. Il sait que la Tribu se soucie de son sort et appelle à sa libération. Ça lui fait du bien.

Free the Duck!

27.12.07

Sauver des vies


Y a un truc qui peut sauver des vies, surtout dans le sinistre temps des Fêtes. C'est ce comm de Gom.

Répandez-le autour de vous, si vous flairez une jeunesse en détresse. Leur acheter du temps pour jongler, c'est tout ce qu'on peut faire peut-être, mais peut-être que c'est assez.

And, oh, by the way:

FREE
THE
GODDAMNED
DUCK!!!

Schürch


Sa face n'a pas changé des masses depuis que je l'ai rencontré à Brébeuf. Il avait dix-neuf ans. Ou dix-sept? Je sais plus. Il a quelques froncements supplémentaires au front, mais bon, il n'a jamais été du genre insouciant. Toujours aussi laid, ça c'est sûr...

J'ai arrêté la poésie pour ce type-là. Parce qu'il l'écrivait mieux que moi. Il était la suite, l'avenir, la salvation, et je me suis assis en le regardant partir avec le flambeau.

Et il a fini par publier, de superbes vers, que personne n'a compris, mais il a livré sa part de rimes (façon de parler; la rime: pas son truc).

Now what? NOW WHAT? You want great poetry, ask him, not me.

Ou à Max. Pas pire, so far, Max.

Vigneau? Il a pris sa retraite.

Stan the man

Reçu ça à l'instant d'un membre de l'UNEQ qui requiert l'anonymat.

Où le diable d'homme trouve-t-il l'énergie de se démultiplier ainsi? Travailler pour tout le monde et le Père Noël en même temps, le tout sans conflit d'intérêts? Je l'admire encore plus que je le déteste, c'est très embêtant...

Paraît qu'il se félicite d'entretenir de brèves mais passionnées relations avec mes ex, durant lesquelles il leur demande de parler de moi. Je vois ça d'ici. Stan haletant (bref mais passionné, remember?): «Come on, baby, talk Misty to me!»

Stan the man.

26.12.07

L'esprit de Noël

Sex was great, mais on s'engueulait tout le temps. Malheureux comme les pierres. Temps que ça cesse.

Max me fournit la dernière pièce pour mettre un terme à cette affaire. Et aux délicats qui me mettraient sur le dos de rendre publique une affaire privée, je signale que j'étais au chaud chez moi quand cette affaire a commencé, en public.

Je suis dans ma famille pour Noël, j'essaierai de t'écrire au retour sur ma version de cette soirée. Une chose est sûre, je ne pense pas devoir porter l'odieux, et je pense que tu le sais. Mon erreur, au final, aura été de me présenter fin soûl au Cheval Blanc, donc complètement manipulable. À moitié inconscient, je dirais. Pas mangé, trop bu, j'ai payé en effet une bière à ce cher Bastien, c'était un genre de fin de soirée agréable.

J'ai décidé de partir, me suis levé d'un bond. Elle a suivi, je pense n'avoir rien dit. J'ai finalement dit quelque chose quand on était rendu dans mon entrée pis ça s'en venait sérieux. Wo bec. On prend un dernier verre pis moi je me couche.

Merci de pas avoir cité mon nom de famille sur ton blogue. C'est au moins ça. Ma blonde trouverait ça faible de ma part, cet engrenage dont je me suis tiré in extremis. Si cette femme me quitte, je ne sais pas ce que je ferai. Donc, en te demandant pardon pour ma faiblesse envers cette histoire entre toi et elle et elle et Mac... je ne te demande rien, en fait. Je ne comprenais rien à son truc, j'étais fin soûl, et j'ai surtout trouvé bizarre qu'elle se jette dans mes bras dès mon arrivée à la librairie de Bruno, comme si on était de grands amis.

Enfin,

pardon,

Max


No problem. Quelqu'un veut en rajouter une couche? Sinon je passe à autre chose.

25.12.07

Libérez le canard!

Le canard est enchaîné. J'élaborerai dès que ce sera prudent. En attendant, on garde ça entre nous (la clique)...

24.12.07

Set things clear.

The girl wishes to set things clear. Now that she's back in her mama mode up there in the country, she does sound so sane, big-hearted and altogether innocent, doesn't she? No dope, no booze, no literary types to try your waning charms on, or grab their balls if that doesn't work, and no wide back to climb on, no name to drop, just peace and maternal bliss.

Now it's an easy enough thing to chart her progress since she first targeted me, and easier still to correlate each and everyone of her droppings in my town with some kind of trouble she made for me. But that can wait, since it doesn't make for very exciting reading. No, I think I'd rather set things clear, too. I mean, it's gonna have to get done, and after I've slept a while, I'll fucking get on with it.

Set things clear, indeed...

Visiteurs à la vanille

Trop, décidément, de visiteurs à la vanille, ici. De conseillers conjugaux en cardigan, de fonctionnaires du sexe épanoui-respectueux-et-sain dans une optique d'écoute active, de zombis sociétaux bodysnatchés par les métastases de Corneau et les fuites mammaires de Janette et le généreux caca mental épandu par Passe-Partout de bord en bord du champ psycho-cul.

Trop de kids de vingt ans qui ont peur de mourir en baisant: ils feignent tous de ne pas croire en l'amour et s'en persuadent mutuellement, participant à la joie des nouveaux prêtres, du clergé pomo qui ne dit pas son nom, cependant qu'ils ânonnent leurs leçons incrustées avec l'aplomb d'un Lacordaire et la détermination d'un zouave pontifical.

Athéna, komboloï, Old(er)Cola

Oui, je crache aux yeux de tous et je pisserais même pas sur un ami s'il était en feu, c'est ma nouvelle église.

Mais Antoine, c'est pas pareil. Quoiqu'il vous raconte pour vous emberlificoter et vous bourrer le mou, il a quarante-huit ans aujourd'hui, Athéna veille sur lui et j'ai fait livrer six tourtières du Lac-Saint-Jean à Athéna.

Back to hate, now. COME ON, FUCKERS!!!

Bastien Leboeuf, Mark Felt, Linda Lovelace et moi.

Deep Throat a mis plus de trente ans avant de se dévoiler, et encore, il était gaga: «Nixon? Nixon qui?» Mais Woodward, Bernstein et Bradlee se sont tus...

On n'est pas tous de vieux espions jaloux. Joseph-Daniel, par exemple: comme de juste, cette tête de linotte surexcitée s'est dénoncé lui-même en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Star Académie. À quoi bon protéger des gens comme ça? Il trouve que Meth est un aimable génie. Elle croit que Big Mac va l'épouser. S'imaginent qu'ils existent si quelqu'un d'autre écrit sur eux. M'a-t-elle assez purgé avec ça! «Vas-tu écrire sur moi? Si jamais t'écris sur moi...» Ben voilà, conasse: j'écris sur toi.

Le Basduck, puceau wiseass, quand il ne se mêle pas de me dire comment écrire ou de chiendepocher langue-à-terre autour des filles que je fourre, y va de sa voix aimante mais ferme, au timbre de virilité inimitable:

Je me demande comment ça va se terminer. Sûr, en tout cas, que Mistral restera pas fâché contre elle; il peut pas. Ni contre Max, d'ailleurs; ni contre moi. Il va devoir... cesser de fréquenter Meth ? La jeter à l'extérieur de l'espace mythique? Comme si c'était possible !

Je me demande ce qu'il va devenir. Je serai là pour le supporter dans cette histoire. J'espère qu'il va se porter bien. À Noël, en plus... sniff !


Eh ben, eh ben. Come on, fuckers.

Mistral said...

Ben, aux dernières nouvelles, l'espace mythique était autour de moi, pas dans la librairie de Bruno Lalonde ou sur le sofa de Max. Je suis fort capable de jeter n'importe quelle bougresse hors du cercle.

Tu te demandes ce que je vais devenir, mon pit? Tu devrais pas plutôt vaquer à perdre ton pucelage?


Come one, come all. Me no love no one no more.

La LeBlanc n'a rien trouvé de mieux, de plus couillu que s'en prendre à Bastien sur le blog du kid, via le post qui l'éraflait: usant de pitoyables allusions sexuelles et picorant son intégrité, glissant subtile comme un narc qu'il avait fumé DE LA DROGUE, bref étant elle-même, débordée à discréditer quiconque la reconnaît pour ce qu'elle est, même un étudiant de vingt ans, et bien timidement, encore, lâche et sournoise, cooptant un backup anonyme et brutal, paladin des ombres qui sentait le cognac, et en avant sur 84 commentaires que je te brasse du jeune, et en avant que je m'en moque parce qu'il m'identifie pas sous le stress des menaces, et en avant que je lui laisse penser que Mistral est là-dessous. Sacré justicier, en effet. Battre un jeune gars en portant cagoule pour épater une pétasse aux lèvres souillées. Ne surtout pas venir chez moi, essayer la même chose. Se tirer vite fait en se dissimulant derrière des Subaru gris-perle. Gagner quoi? Une photo nue? Une déclaration d'amour? J'en ai à jeter par le châssis, les plus fraîches de dimanche dernier, en veux-tu, je t'en donne!

Fortunément, right? la foudre est tombée sur toute cette merde et ne restent que des cendres fumantes qui sentent la couardise arrosée de cordial.

Lettre d'un ami qui m'accusait de le trahir si je ne la publiais pas.

Il n’en est pas toujours des femmes comme des hommes, heureusement, et celle dont il est ici question doit chercher sa place quelque part entre le domaine de l’hystérie et le royaume de l’inconscience. Après avoir voulu baiser ma femme, elle me voulait moi, le tout pour mettre en rogne un homme dont la fidélité n’est pas à discuter.

Il en est des femmes comme des hommes, malheureusement, pour ceci : l’intelligence confine parfois à la connerie, et si mon ami a su voir les bribes de hautes volées dont la créature était capable, c’était sans supputer la bassesse intrinsèque qui est celle de cette fendue.

La seule issue honorable pour ce genre de gourgandine, c’est le silence, parce que, Mélissa, tu n’es pas de taille, quoique toutes tes machinations soient de telle nature qu’elles visent à nuire à un être qui m’est cher. La manipulation, le passif-agressif, j’en ai soufflé, et même par la lecture de toi, je me vois aux prises avec ce que je considère comme un restant d’humanité : l’amant, l’ami, il l’a été contre l’avis de son entourage entier; le père, il l’a été aussi, mais mon frère vaut trop pour ton enfance.

Je m’en viens ici te dire, sachant d’expérience que tu n’entendras rien, d’aller traîner ton envie de lucre littéraire ailleurs. Tu remues des forces bien au-delà des tiennes.


Kevin Vigneau