17.1.10

Better red than dead, qu'ils disaient.

Mais rouge de honte? Car j'ai le feu au front et le regard au sol en constatant le peu de cas qu'on fait des acquis, des libertés et des noblesses conquises de haute lutte par le sang et la sueur de nos prédécesseurs. L'éloge de la transparence est passé au culte de la fouille dans le cul, inodore, incolore, indolore, invisible, inaudible, intangible et sans saveur. Le gouvernement veut voir ce que vous avez dans le ventre, et vous vous penchez poliment par-devant pour prouver qu'il n'y a rien, là. Rien, que les restes d'un repas gras et un noeud d'angoisse. Rien que le reliquat d'anciens combats livrés pour vous.




Ceux qui renoncent à une liberté fondamentale en échange d’un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la sécurité, ni la liberté.



Benjamin Franklin

***

Better red than dead, c'est comme de juste en cyrillique qu'ils le disaient...

27 commentaires:

Halowi a dit...

Franklin a placé cette pensée dans le contexte de la pétition adressée au roi avant la guerre d'indépendance. C'était sa propagande pour que les 13 colonies fassent bloc et s'adressait en particulier au Massachusetts. Mais bon, c'est de bonne guerre de faire appel aux grands esprits dans une argumentation.

Question alors: lorsque vous allez dans une librairie ou chez Jean-Coutu, il y a un scanner magnétique à la sortie pour prévenir le vol à la pige. Vous en êtes-vous déjà plaint? Si le scanner corporel des aéroports (et un jour pas si lointain, des gares et des métros) était aussi discret que le scanner magnétique des Jean-Coutu, l'atteinte à votre liberté sera-t-elle aussi digne de celle dénoncée par Franklin? Moi j’avoue être plutôt ouvert à une technologie visant à équilibrer d’autres technologies. Je veux dire que l’avion et les explosifs n’ont rien de «naturel», alors pourquoi le scanner ne serait-il pas un contre-poids technologie acceptable?

Je suis par contre outrée de la propagande militaro-sécuritaire. Le «terroriste» a été accusé de tentative d'utilisation d’arme de destruction massive!!! Du plastic explosif ou inflammable, destruction massive??? Moi qui pensais qu’on parlait d’armes atomiques, de missiles ou de contamination à grande échelle quand on parlait d’arme de destruction massive!!! Quel idiot, mais quel idiot, un simple bombe est une ADM. Et dire qu’on n’en a pas trouvé une seule en Irak, pas une ADM. Je me demande bien comment ils se font exploser là-bas. Non mais le ridicule …

Mistral a dit...

De bonne guerre, citer Ben Franklin? Arguer?

J'argue pas, je blogue. Toi, tu argues. Et tu ne signes pas. C'est indigne.

N'empêche, t'as l'air d'une bonne pêche. Welcome to our world: penche-toi un peu qu'on voie ce que t'as là.

Mek a dit...

Tous ces gens qui se penchent pour s'ouvrir le cul et sont contents que les autres le fassent aussi, de gré ou de force, décidément, ce nouveau siècle est à chier.

Sans compter ce concept bien pop de prendre plus de temps à donner son opinion qu'à réfléchir à la question.

Grr.
Le Monde se tait si bruyamment.
Merci Mist, de bloguer ça.

Mistral a dit...

Ma façon de pédaler pour l'Humanité alentour de mon shack, dear Big Mac.

Mek a dit...

Mets-en !
:0)

Blue a dit...

Hum, ça fait frémir y'a pas à dire, rougir aussi, oui.
C'est dingue de voir que cela n'agite pas plus les consciences et que la peur l'emporte sur le savoir vivre et sur les libertés de base, pourtant gagnées de haute lutte.

Je me demande bien comment je vais réagir face à cette situation, si mon sang ne va pas faire qu'un tour et mon esprit le supporter...

Pourquoi diable tout le monde se tait-il et accepte sans rechigner, voir en redemande? On est déjà codés, pistés, suivis à la trace de nos moindres mouvements, voilà maintenant qu'on nous fouille aussi de l'intérieur, pourrons nous rester encore maître et le seul à bord de nos pensées?

Halowi a dit...

Mistral, je t'aime! Mais tu passes à côté du plus important de mon indigne vomissement. La tête peut cacher bien plus de choses que le plus gros des culs n'en contiendra jamais.

Pendant que le scan de fesses anonymes en noir et gris nous distrait, les Patof à cravates à petits pois vert kaki s'activent.

Ce que B.F. a dit, remis en contexte, c'était ni plus ni moins : vous devez êtes soit avec nous, soit contre nous. Mais avec esprit, ce que Bush n'avait pas. Demandez à Haïti ces jours-ci s'ils ne sont pas heureux de céder temporairement un peu de leur souveraineté en échange de sécurité temporaire. Le contexte, c'est le message.

Ouf! À force d’arguer, j’ai mal à la tête.

Le plumitif a dit...

«Les médias se sont focalisés sur les scanners corporels, mais la réunion avec mes homologues européens était centrée sur la nécessité d'augmenter la collecte et le partage des informations sur les voyageurs», a précisé Janet Napolitano, ministre américaine à la Sécurité intérieure (http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=500&sid=11743358&cKey=1264179461000).

Je suis tombé là-dessus aujourd'hui. C’est ça, en fait, la grosse pilule qui affecte mystérieusement si peu la candide bonhomie des voyageurs canadiens. Ce qui nous gosse ici, à moins que je sois vraiment dans les patates, ça concerne l’espace privé, en l’occurrence, pour les scanners corporels, l’intimité. Mais, comme l’indique la madame plus haut, ces scanners-là, c’est juste un cas de figure parmi d’autres. Le truc capital c’est l’info sur les voyageurs.

Heu, en passant, c’est qui «les voyageurs» à notre époque? Pas mal de monde me semble, non? On parle donc ici de la prétendue nécessité d’augmenter la collecte et le partage d’information sur à peu près tout le monde (Halowi évoque d’ailleurs tout naturellement les gares et les métros dans un avenir rapproché: et là, manifestement, «voyageur» devient à peu près synonyme de «quiconque se déplace un peu», genre).

Ce qui me frappe le plus dans les propos d’Halowi (comme d’ailleurs les voyageurs coopératifs, qu’ils soient goguenards ou résignés), c’est que cette question, «l’importance de préserver un espace privé», semble tout simplement ne pas exister pour lui. Le scanner corporel serait juste un «contrepoids technologique» à l’avion et aux explosifs? Heu… mettons… mais c’est quoi le rapport??? Anyway, juste la comparaison avec le scanner magnétique, on voit bien que l’enjeu majeur est totalement évacué (ben non, c’est pas à la relative discrétion du bidule qui nous scrute que tient l’indiscrétion qu’on lui reproche – indice: il perçoit quoi exactement le bidule? - dans l’ensemble des informations qu’il recueille, quel pourcentage a un impact vérifiable sur l’objectif visé? – le scanner magnétique lui, c’est 100%: la seule information à ton sujet qu’il fournit, c’est si oui ou non tu trimbales sur toi un produit non payé, point barre – et là celui qui me dit que quand on parle de sécurité nationale c’est pas pareil parce que c’est évident que TOUTE INFORMATION peut ÉVENTUELLEMENT être utile, sans qu’on ait besoin de le démontrer, ben, il ferait peut-être bien de lire la suite parce que c’est précisément ça le gros bogue: les évidences… qui sont pas les mêmes pour tout le monde et ne viennent pas de nulle part non plus).

Et d’ailleurs, si je l’ai bien compris, l’enjeu pour Hallowi concerne plutôt le discours et son interprétation. Ce qui le dérange vraiment, dans le fond, c’est l’atteinte à son intelligence. C’est, entre autres, qu’on le prenne pour un nase en le barouettant avec d’absurdes ADM à définition variable, selon le contexte. Contexte qui, précisément, serait le message.

Honnêtement, j’ai un petit doute là-dessus: que le contexte soit toujours le message. À mon avis, ça dépend du contexte justement… Anyway, on est quand même d’accord sur le fait que la perception du message reste toujours inévitablement liée au contexte. Mais le contexte lui, c’est dans la pensée qu’il se construit, s’élabore peu à peu. Et les «Patof à cravates» dont Hallowi nous dit qu’ils s’activent pendant que nous sommes distraits par le scan de fesses anonymes (ah bon! première nouvelle; ces tarés-là, en plus, ne connaissent même pas l’identité de ceux qu’ils passent au scanner???), les Patofs en question donc, s’activent effectivement à la tenir bien occupée la pensée. À y aménager soigneusement un contexte où, tout naturellement, l’espace privé n’existe plus. À qui diable pourrait-il servir d’ailleurs, cet espace privé, sinon à ceux qui ont quelque chose à cacher, hum?

Blue a dit...

Oups! ta démonstration là Plumitif est implacable, et fait frémir encore davantage, j'avoue ressentir les choses aussi comme ça, si je t'ai bien compris, jusqu'où va-t-on pousser ce recueil d'informations sur tout le monde et tout de chacun, l'espace privé se rétrécit de plus en plus et cela avec l'aval du plus grand nombre qui cède à la panique et demande la sécurité absolue au détriment de la plus importante de toute celle d'être libre.
Sans doute on ne peut encore lire dans nos pensées, mais on nous conditionne, et puis quid de ce qui n'adhère pas à cette fonctionnalité?

Ta dernière question me donne des frissons...

Le plumitif a dit...

helenablue a dit...
Ta dernière question me donne des frissons...

Ouaip! Surtout si la réponse quasi unanime est :
«Ah ouais, putain, c’est vrai, si on a rien à cacher kessekon en a à branler? …heu, tu m’essecuze, j’ai un appel là!»

Occupation doublement double: le corps et l’esprit - l’espace et le temps.

Apparemment, de petits marioles se sont avisés que la meilleure façon de préserver la Liberté était encore de s’assurer que personne ne puisse s’en approcher.

Un peu de bon sens citoyens! Vous refuseriez de sacrifier vos petites libertés personnelles pour le maintien de Celle de tous? La Liberté est une!

Et vous autres, ben, vous êtes trop nombreux… alors comptez pas qu’on vous laisse vous la partager!

Halowi a dit...

Le Plumitif… Un mot : Wow! Dissertation efficace. Je crois même mieux me comprendre quand tu me cites!

1) Le scanner corporel fait réagir plus par sa nouveauté (appréhension) que par son «intrusivité» dans nos recoins de notre espace privé. Quand il sera plus discret et plus généralisé, ce sera comme les concubins non mariés, les bébés in vitro, les caméras de surveillance, les micro-ondes ou les films au moyen d’un téléphone cellulaire : si vous avez mon âge, vous aurez souvenir de la même appréhension à l’arrivée de ces modes. Les valeurs, ce n’est pas fixe. Moi, jamais je ne mettrais ma date de naissance, mon adresse, mon nom et tutti quanti sur un site public, mais les Facebookiens le font et y voient comme une valeur de sincérité, d’intégrité. Pour nous, pauvres vieux, la nudité se protège. Mais si tu nais aujourd’hui et que dès ton berceau, on t’habitue à montrer ta nudité à une machine, tu n’y verras jamais de problème parce que la normalité est ce qui t’entoure normalement. C’est à cette normalité que je renvoie quand je cite le scanner magnétique.

Son efficacité? J’espère que les gestionnaires d’aéroports sont compétents, comme j’espère que mon docteur, mon plombier ou le vendeur de Canadian Tire le sont dans leurs domaines. Mais en ce domaine, c’est la statistique qui parlera. Les bébés-éprouvettes n’étaient pas très efficaces à leurs débuts alors que maintenant, on fait naître des octuplés si on fait pas gaffe.

2) L’espace privé, l’espace public… Notions théoriques. Est-ce que nos bobettes sont privées dans un avion public? Est-ce que par dignité humaine, on devrait statuer que oui, nos bobettes sont inviolables? Ça se discute (Et j’aurais tendance à être pour). Mais alors, faudra convenir que ça a des conséquences : le taux de décès par attentat sera à la longue légèrement plus élevé. À la longue. Ou on pourra créer des catégories : classe affaires ou économique? Wagon «bomb slip free travellers» ou «unsure slip travellers»?

3) L’insécurité, le risque zéro, LE cas, voilà ce que les Patof utilisent. Cueillettes de renseignements, oui mais surtout justification de leur rôle, de leur promotion dans l’échelle du pouvoir. Et ce pouvoir, il sera bien difficile de le leur reprendre.

Blue a dit...

Le seul espace privé qui soit est notre cerveau et notre coeur, mais pour combien de temps encore?

Je me souviens d'un voyage assez long avec mes fils avec escale à LA, là on les emmène tous les trois et séparément manu militari, sans dire quoi que ce soit , encadrés chacun par une paire de militaires , je vous dis pas , mon sang n'a fait qu'un tour...
Ils ont été questionnés ardemment, comme l'étaient je m'en suis rendu compte tous les jeune hommes de plus de 12 ans, et malgré leur grande ouverture d'esprit ils en gardent un souvenir assez choquant, la nature des questions surtout...
Pas faux de dire que tout cela paraîtra naturel au génération future comme le sont pour celles déjà qui viennent Internet, et cet étrange et dangereux déballage facebookien, tellement naturel qu'on en oubliera la source, n'est ce pas là une des victoires du terrorisme aussi, finalement la peur qui l'emporte?
Quant au pouvoir que les uns et les autres se distribuent, et la justification de ce pouvoir d'un côté comme de l'autre, vieux comme la nuit des temps, doit-on juste être là à le constater?
Tout cela contamine notre pensée que l'on voudrait libre et inaliénable non? Et pire encore celle de nos enfants si on ne manifeste pas de défense et de contre pouvoir et si on ne développe pas l'esprit critique...
L'espace public, l'espace privé, notions théoriques pas pour moi, et je même si je pense nos bobettes inviolables , je les pense fragiles aussi si on ne prend pas garde.

Blue a dit...

Evidemment cela risque fort bien de paraître idéaliste...
N'empêche, ça commence avec sa façon de penser et de vivre, d'accepter ou de refuser, d'agir, d'exprimer, d'être à la vie.


Hallowi, pardonnez mon intrusion dans votre discussion avec Plumitif!
:-)

Le plumitif a dit...

Ouaf! «Bomb Slip Free Travellers» ou «Unsure Slip Travellers»! :)))
Là Halowi, t’as vraiment mis le doigt sur kekchose!

Dans un futur pas si lointain, on imagine sans peine cette nouvelle dichotomie: être un BSFT ou un UST. Bon, selon qu’on affiche son statut dans un aéroport ou un bar évidemment, l’impact varie, ça c’est sûr…

Le plumitif a dit...

Heu, oui, plus sérieusement donc…
Blue, je suis bien de ton avis et ne crois pas non plus le moins du monde que «l’espace public» et «l’espace privé» se réduisent à de simples notions théoriques. Pas plus en tout cas que «l’espace vital» qui, pour ce que j’en sais, n’a certainement rien d’un phantasme idéaliste...

Quant à résister à l’occupation… ben, comme au point où nous en sommes le théâtre des opérations s’est pratiquement étendu à l’espace et au temps au grand complet et que la cible est toujours le corps et l’esprit, mais ensemble, et qu’avec ça le développement technologique nous a aussi prestement que radicalement écartés de la moindre éventualité qu’advienne une quelconque «société des loisirs» (une quoi??? de keke?); honnêtement, je crois que ça risque d’être assez coton…

Parce qu’avoir le loisir de penser, par exemple, ça peut vouloir dire avoir la possibilité de prendre un certain recul, d’avoir un point de vue plus large, de développer une perception et une compréhension plus élaborées de sa propre expérience et du contexte (osti, on en sort pas!) de son déploiement. Il y a donc déjà, il me semble, pour chacun, un rapport personnel à l’espace et au temps à conquérir.

C’est mince je sais, mais ce tout petit début-là me paraît capital. Sans compter que, mine de rien, c’est le plus dur – oh fuck!, faut qu’j’y aille, ch’t’en r’tard (sans déconner en plus)!

Halowi a dit...

Bizarre, mais plus ça va, plus je trouve qu'on décrit Brazil, le chef-d'oeuvre de Terry Gilliam.

Blue a dit...

Hum, il y a de ça , oui...
Excellent ouvrage d'ailleurs à faire frémir, non?

Le plumitif a dit...

ah merci de me le rappeler Halowi! c’est justement un film que j’étais en train d’oublier que je voulais voir absolument ça, Brazil - je l’ai loupé dans le temps et maintenant je suis paumé dans un bled pourri full blockbuster fa que tsé… mais d’après ce que je peux imaginer du scénario, c’est vrai que ça m’a tout l’air de coller perfecto au quotidien de scannés consentants qui au paroxysme du cauchemar font l’expérience inopinée du loufoque!

Anonyme a dit...

la liberté, c'est un truc inventé par les médias.
un fois dedans dans la vie, t'as autant de problèmes qu'avant, si ce n'est plus.
chao

Blue a dit...

Oui, c'est tout à fait ça, Plumitif! Poussé au paroxysme, j'ai vu ce film il y a un bail, m'avait fait froid dans le dos plus jeune, maintenant probable qu'avec l'âge...

C'est quoi ce coin pourri full blockbuster?

Le plumitif a dit...

t’as bien raison Ingôlfur, la liberté c’est pas le bonheur garanti ni la facilité. c’est plutôt exactement le contraire en fait.
la liberté c’est rien d’autre que la condition nécessaire à la diversité de l’expérience humaine.
et de cette diversité dépendent notre évolution et notre survie.
parce qu’une humanité entièrement prévisible (seul ce qui est libre ne l’est pas) s’effoirerait lamentablement en peu de temps.

quand t’es à peu près tout seul dans ton environnement à être totalement prévisible heu… t’accote même pas une p’tite grippe!

Le plumitif a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Le plumitif a dit...

bon alors Blue, finalement donc, pour cette histoire de coin pourri full blockbuster que j’ai mystérieusement bien du mal à expliquer (d’où le flushé message ci-haut), je dirai juste que c’est une zone de disette cinématographique induite par l’hégémonie galopante du box office inflationniste comme seule mesure de l’intérêt présumé d’une œuvre cinématographique qui fait que dans les dites zones ben t’as, selon cette logique, des chances moins que nulles, si ça se peut, de tomber sur Brazil, alors que tu butes sur des Titanic à plus finir…

Blue a dit...

Hum, et dans ton désert de toiles de qualité il y a pas au hasard d'un virage un ciné club avec moyen de louer des cassettes de film sortant du box office de masse?

Le plumitif a dit...

ben en fait c’est ça le bogue du coin pourri full blockbuster que mes circonlocutions, je m’en rends bien compte, occultent au lieu d’évoquer (because les inévitables vestiges de choc culturel franco-québécois):
Blockbuster c’est le nom d’une chaîne de vidéo-clubs. et y a que ça ou l’équivalent à portée de lecteur DVD là où j’ai échoué…

Blue a dit...

Oups!
Merci de la précision, cher Plumitif,j'ignorais évidemment que c'était le nom d'une chaîne de vidéo-clubs, ben c'est pas gagné alors!!
j'ai encore à parfaire ma culture québécoise, hi,hi, je m'y emploie chaque jour, voilà une nouvelle lacune de comblée, maudite française que je suis...
:-)

Le plumitif a dit...

:)