Putain ki sont beaux. Et doués à vous crisser le vertige à l'envers, comme quand on se tient sous la Tour Eiffel et qu'on regarde en l'air...
3.7.11
2.7.11
Pinte de lait
Quelqu'un a-t-il vu cet enfant quelque part?
Caractéristiques:
Taille: 1m90
Âge: 29 ans
Poids: 85 kg
QI: 139
Yeux: Pers verts
Sexe: Mâle
Race: Caucasien
Langues: Français, Anglais, Japonais, Viking, Mohawk.
Aime: L'Histoire, la Mythologie, la Nutrition, la Poésie, le maniement de l'arme blanche.
Plat préféré: Le Pâté Chinois de son père.
Signe particulier: C'est mon fils. Et il est beau comme c'est pas permis.
Lieux de prédilection: Ruelles, bordels, léproseries, piqueries, abris de miséreux, partout où il est susceptible d'assouvir son vice de secourir son prochain. Qu'il ne tient pas de moi!
1.7.11
Lettres québécoises passe au 2.0 !
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Le plaisir de lire pour mieux lire
24.6.11
Vieux motard, comme on dit...
Quand on est en chicane avec sa mère, mettons, c'est l'agonie tout le jour de la Fête des Mères, les secondes sont des heures tandis qu'on tourne autour du téléphone jusque vers minuit moins dix et qu'on l'appelle quand même.
La Fête Nationale, cette année, c'est comme ça: personne, personne n'a envie de fêter ni de prétendre qu'on a lieu d'être fiers.
Fuck it. J'appelle ma mère, patrie, symboliquement, à 23:53. Coup de bol: elle (le Québec) est à la maison. «Oué, heu... Désolé de t'appeler si tard, vraiment... Tu dormais? Écoute, je fais ça vite: alors voilà, euh, mon nom est Christian Mistral, je suis de France et d'Amérique, douzième génération en cette terre et père d'une treizième, et je suis fier de ma race de monde, juste parce qu'on ne l'a pas crevée encore, ni ne lui a arraché la langue, ni ne l'a délogée de ce morceau du terrain sec, tu sais... C'est ça, en gros, que je voulais te dire. Chu content d'être Québécois. Ça me fait pas toujours bander, mais j'ai jamais envie d'être autre chose, et pis je pourrais pas de toute façon. OK. Bonne nuit, Québec, fais de beaux rêves. Je raccroche, là...»
La Fête Nationale, cette année, c'est comme ça: personne, personne n'a envie de fêter ni de prétendre qu'on a lieu d'être fiers.
Fuck it. J'appelle ma mère, patrie, symboliquement, à 23:53. Coup de bol: elle (le Québec) est à la maison. «Oué, heu... Désolé de t'appeler si tard, vraiment... Tu dormais? Écoute, je fais ça vite: alors voilà, euh, mon nom est Christian Mistral, je suis de France et d'Amérique, douzième génération en cette terre et père d'une treizième, et je suis fier de ma race de monde, juste parce qu'on ne l'a pas crevée encore, ni ne lui a arraché la langue, ni ne l'a délogée de ce morceau du terrain sec, tu sais... C'est ça, en gros, que je voulais te dire. Chu content d'être Québécois. Ça me fait pas toujours bander, mais j'ai jamais envie d'être autre chose, et pis je pourrais pas de toute façon. OK. Bonne nuit, Québec, fais de beaux rêves. Je raccroche, là...»
Potin musical
Il y a de ça une petite dizaine d'années, j'étais à picoler piane-piane au zinc de mon bar favori au beau milieu d'un mercredi après-midi, en plein Plateau.
John McGale, que j'avais connu dix ans plus tôt à la grande époque du Grand Café, avant que la guerre des motards ne chasse le fun (elle fut gagnée par les végétariens: le Grand Café est désormais un Commensal), débarque avec le lapin de sa blonde, qui avait (sa blonde) un rendez-vous chez le dentiste et ne pouvait s'occuper du fauve.
John donnait un show là, chaque mercredi soir, très couru, la place bourrée à rompre, et il venait pour le sound check. Un pro. Avec son lapin.
On s'est mis à jaser, comme chaque mercredi, tandis que les techniciens bardassaient avec leur matériel, branchaient leurs fils et pétaient d'épouvantables feedbacks. Le lapin, libéré de sa laisse par John, courait dans le vaste club (il mettrait une heure à le retrouver, tapi tremblant sous la cuvette dans les toilettes des femmes).
Je ne saurais dire comment c'est venu sur le sujet, mais enfin, je lui ai fait part de mon impression quant à la chanson Ayoye.
C'est sorti en 1978, j'ai dit. J'avais quatorze ans. J'ai vécu avec. Je l'aime! Pourtant, c'est la plus absurde chanson de toute l'histoire de la chanson, dans toutes les langues. Le gars qui a écrit ça n'était pas soul, il était gelé dur, mescaline ou héroïne. Pas de la coke, pas de la puff, pas du vin ni de la bière ni du fort, possiblement de l'acide ou du champignon. Une chanson pas d'allure! Ça part partout comme des flocons de pissenlit blanchi, ça joue avec le français comme un panda jouerait avec un cube Rubik, et pourtant c'est charmant, c'est hypnotique, ça soule!
Tout le monde l'ignore, à peu près, et je suis bien (mal) payé pour savoir que l'internet est avare d'informations sur les auteurs de chansons, mais en l'occurrence, c'est André St-Denis qui a écrit Ayoye!
À l'époque, McGale avait rigolé, tout tendrement, tout fraternellement. «Christien, t'es trop high pour comprendre if I explain, pis trop drunk pour me croire si t'understand.» Après quoi il est parti à la chasse au lapin.
Hier soir, dans un documentaire sur le tournage de Gerry, le gars de North Bay s'est enfin fendu d'une explication: la chanson serait à interpréter du point de vue d'un cheval promis à l'abattoir dans les vingt-quatre heures. L'auteur se serait enfermé dans l'écurie avec le condamné et une bouteille de vin, l'aurait regardé dans le blanc des yeux et se serait mis à écrire.
Makes sense to me.
Ça m'a rappelé qu'à l'époque, je n'avais pas considéré le PCP. Ne s'en servait-on pas d'abord comme anesthésiant général et tranquillisant à usage vétérinaire? J'ai idée que le poète a échangé une partie de la dose du joual contre une grande rasade de Baby Duck.
John McGale, que j'avais connu dix ans plus tôt à la grande époque du Grand Café, avant que la guerre des motards ne chasse le fun (elle fut gagnée par les végétariens: le Grand Café est désormais un Commensal), débarque avec le lapin de sa blonde, qui avait (sa blonde) un rendez-vous chez le dentiste et ne pouvait s'occuper du fauve.
John donnait un show là, chaque mercredi soir, très couru, la place bourrée à rompre, et il venait pour le sound check. Un pro. Avec son lapin.
On s'est mis à jaser, comme chaque mercredi, tandis que les techniciens bardassaient avec leur matériel, branchaient leurs fils et pétaient d'épouvantables feedbacks. Le lapin, libéré de sa laisse par John, courait dans le vaste club (il mettrait une heure à le retrouver, tapi tremblant sous la cuvette dans les toilettes des femmes).
Je ne saurais dire comment c'est venu sur le sujet, mais enfin, je lui ai fait part de mon impression quant à la chanson Ayoye.
C'est sorti en 1978, j'ai dit. J'avais quatorze ans. J'ai vécu avec. Je l'aime! Pourtant, c'est la plus absurde chanson de toute l'histoire de la chanson, dans toutes les langues. Le gars qui a écrit ça n'était pas soul, il était gelé dur, mescaline ou héroïne. Pas de la coke, pas de la puff, pas du vin ni de la bière ni du fort, possiblement de l'acide ou du champignon. Une chanson pas d'allure! Ça part partout comme des flocons de pissenlit blanchi, ça joue avec le français comme un panda jouerait avec un cube Rubik, et pourtant c'est charmant, c'est hypnotique, ça soule!
Tout le monde l'ignore, à peu près, et je suis bien (mal) payé pour savoir que l'internet est avare d'informations sur les auteurs de chansons, mais en l'occurrence, c'est André St-Denis qui a écrit Ayoye!
À l'époque, McGale avait rigolé, tout tendrement, tout fraternellement. «Christien, t'es trop high pour comprendre if I explain, pis trop drunk pour me croire si t'understand.» Après quoi il est parti à la chasse au lapin.
Hier soir, dans un documentaire sur le tournage de Gerry, le gars de North Bay s'est enfin fendu d'une explication: la chanson serait à interpréter du point de vue d'un cheval promis à l'abattoir dans les vingt-quatre heures. L'auteur se serait enfermé dans l'écurie avec le condamné et une bouteille de vin, l'aurait regardé dans le blanc des yeux et se serait mis à écrire.
Makes sense to me.
Ça m'a rappelé qu'à l'époque, je n'avais pas considéré le PCP. Ne s'en servait-on pas d'abord comme anesthésiant général et tranquillisant à usage vétérinaire? J'ai idée que le poète a échangé une partie de la dose du joual contre une grande rasade de Baby Duck.
Potin littéraire
En 1985, alors que je planchais sur Vamp, partageant un appartement avec Blue Jean Balfus et écrivant sur lui, j'écoutais cette chanson trente-trois fois par jour, version quarante-cinq tours sur un vieux pick-up.
Beej n'en pouvait plus.
Ce n'est pas, loin s'en faut, la seule raison pourquoi il a fichu le camp, mais ça y a contribué.
Beej n'en pouvait plus.
Ce n'est pas, loin s'en faut, la seule raison pourquoi il a fichu le camp, mais ça y a contribué.
23.6.11
Gerry. Mario.
Saint-Amand, un ami depuis vingt-cinq ans, était né pour ce rôle, bien qu'il ait failli mourir avant de l'endosser. Il fait revivre un fantôme...
On en jugera.
On en jugera.
17.6.11
16.6.11
Heeeeeeyyy!
Ouais! Toé! Le fif ek la casquette! Je t'ai reconnu! T'es mon idole, dude! Y a plein de photos de toé par chez nous! T'as toujours un bat de dix pouces dans yeule, bulbeux au boutte, pis tu liches!
Non non, chu sûr que c'est toé! Hey, dude, tu me signerais-tu un autographe pour ma blonde Rosace pis mes acolytes, euh, j'veux dire mes alcooliques, mes chums, tsé, par chez nous: sinon ils me croiront jamais!
C'est quoi, tu dis? C'est un microphone? Pour faire de la radio? Ici, à Québec? Cibole, j'ai l'air fou. Toujours pensé que c'était un bat de dix pouces.
Moi? Chez nous? Oh, euh, c'est en ville, tsé. Dans ce bout-là. Ouais, ouais, c'est comme qui dirait le Plateau, ouais...
Oh, hey, t'inquiète pas, dude: t'as full de fans en ville! Change pas de casquette pis continue à licher ton bat, euh, à t'exprimer au micro: on est avec toé, nous autres, les acolytes du Plateau.
En fait, on te lâchera pas de sitôt.
Non non, chu sûr que c'est toé! Hey, dude, tu me signerais-tu un autographe pour ma blonde Rosace pis mes acolytes, euh, j'veux dire mes alcooliques, mes chums, tsé, par chez nous: sinon ils me croiront jamais!
C'est quoi, tu dis? C'est un microphone? Pour faire de la radio? Ici, à Québec? Cibole, j'ai l'air fou. Toujours pensé que c'était un bat de dix pouces.
Moi? Chez nous? Oh, euh, c'est en ville, tsé. Dans ce bout-là. Ouais, ouais, c'est comme qui dirait le Plateau, ouais...
Oh, hey, t'inquiète pas, dude: t'as full de fans en ville! Change pas de casquette pis continue à licher ton bat, euh, à t'exprimer au micro: on est avec toé, nous autres, les acolytes du Plateau.
En fait, on te lâchera pas de sitôt.
Les blokes, ces pitoyables barbares
Ils sont pas civilisés. Comment voulez-vous que nos deux cultures puissent jamais s'entendre?
Les Canucks perdent la coupe Stanley à Vancouver: les partisans déclenchent une émeute (comme en 1994) et ravagent leur propre centre-ville. Verrait-on ça ici?
Nous autres, on déclenche une émeute quand on gagne! On fout le feu, on vire des chars de police, on pète des vitrines, on fête, quoi! Mais quand on perd, on capote pas comme des enfants de six ans, on rentre à la maison sans ameuter les populations, on encaisse. On attend la prochaine fois.
Je comprendrai jamais ces sauvages anglo-saxons. Vrai que les Canadiens sont à Montréal, et que des coupes Stanley, on en a gagnées en masse: les Canucks, y en ont jamais gagnée une crisse, pis s'ils attendent ça pour jouir eux aussi des plaisirs de l'émeute, ça risque d'être long: vu de même, je peux pas les blâmer.
Tas de têtes carrées à casquettes.
Les Canucks perdent la coupe Stanley à Vancouver: les partisans déclenchent une émeute (comme en 1994) et ravagent leur propre centre-ville. Verrait-on ça ici?
Nous autres, on déclenche une émeute quand on gagne! On fout le feu, on vire des chars de police, on pète des vitrines, on fête, quoi! Mais quand on perd, on capote pas comme des enfants de six ans, on rentre à la maison sans ameuter les populations, on encaisse. On attend la prochaine fois.
Je comprendrai jamais ces sauvages anglo-saxons. Vrai que les Canadiens sont à Montréal, et que des coupes Stanley, on en a gagnées en masse: les Canucks, y en ont jamais gagnée une crisse, pis s'ils attendent ça pour jouir eux aussi des plaisirs de l'émeute, ça risque d'être long: vu de même, je peux pas les blâmer.
Tas de têtes carrées à casquettes.
Chanson pour une contredanse
Y a des Bleues en BM qui roulent en transe sur les routes de France et qui font flipper les copains. Chevelure au vent, gorge déployée, Sanson à tue-tête: c'est dangereux! Isadora Duncan s'est décapitée toute seule comme ça, avec exactement l'espèce de grand foulard que Blue affectionne, la vitesse et le rêve. Les femmes spéciales ont le chic pour faire flipper les copains. Vivement que les flics lui collent deux ou trois P-V bien salés, qu'elle ralentisse et que je dorme tranquille.
7.6.11
5.6.11
3.6.11
Arsène
C'était le prénom de mon grand-père paternel. Un beau bandit. Honnête. Difficile à expliquer.
Pour la Bleue, qui tripait sur Georges Descrières.
Pour la Bleue, qui tripait sur Georges Descrières.
30.5.11
22.5.11
Quarante-sixièmes rugissants
Quarante-six ans. C'est l'âge de Bernard Hopkins, devenu hier le plus vieux champion du monde de l'histoire de la boxe, toutes catégories (la sienne: mi-lourds, contre un adversaire de 28 ans).
L'âge de B-Hop, c'est aussi le mien, ainsi que celui de ma meilleure amie ex-aequo (l'autre est plus jeune; on dit pas l'âge des filles, ché pas pourquoi, ou si on le dit on tait de quelles filles il s'agit).
La boxe, ça troue le cul. Et moi qui étais sur le point de renoncer à la bagarre.
L'âge de B-Hop, c'est aussi le mien, ainsi que celui de ma meilleure amie ex-aequo (l'autre est plus jeune; on dit pas l'âge des filles, ché pas pourquoi, ou si on le dit on tait de quelles filles il s'agit).
La boxe, ça troue le cul. Et moi qui étais sur le point de renoncer à la bagarre.
14.5.11
Archives: Frère Untel
Pour ceux qui veulent savoir.
«Le fusil, disons qu'il y a peut-être un peu d'exagération là-dedans: on pourrait peut-être se contenter d'un revolver...»
«Le fusil, disons qu'il y a peut-être un peu d'exagération là-dedans: on pourrait peut-être se contenter d'un revolver...»
10.5.11
Gadget
J'ai trouvé ce gadget dans une chronique de Johnny Bee sur Canoë: sorry, j'en ai lues trente en trois jours et je ne retrouve pas laquelle au juste.
C'est une petite chose amusante ou désespérante, selon votre humeur littéraire du moment.
C'est une petite chose amusante ou désespérante, selon votre humeur littéraire du moment.
7.5.11
Mise au point
Ça n'arrête pas, là: les courriels montent plus vite que le niveau de la Richelieu. Je vais y mettre un terme, moi: ici, tout de suite.
Les Vieux Tribaux ont tous bien saisi ce dont je parlais, parce qu'ils savent que j'écris ce que je veux dire et que je veux dire ce que j'écris, ni plus, ni moins. Aucun d'eux ne s'est figuré que je contemplais le suicide et lançais un appel à l'aide. Ils ont compris ce qui est écrit: que j'éprouvais une peur panique de m'écrouler d'un coup dans mon Bunker sans qu'on m'y retrouve avant des jours.
Les Tribaux moins aguerris lisent trop vite et très mal, laissant leurs émotions conditionnées interpréter le texte au sacrifice de la raison, qui requiert un effort.
Si j'ai à me suicider, je ne vais certainement jamais l'annoncer ici, ni solliciter des afflux de compassion cybernétique! Quand un homme a la soudaine épouvante de mourir seul au milieu de la nuit et qu'il l'écrit, ça ne signifie pas qu'il exprime en réalité la crainte de s'anéantir délibérément, surtout pas si l'homme qui écrit est moi: si je veux exprimer ceci plutôt que cela, bordel de dieu, j'écris ceci et pas cela!
Cibole. Ça dégouline de partout dans ma boîte à malle. Faut slacker là-dessus right now: c'est pas Oprah, icitte, ni un téléthon pour la paralysie cérébrale! On ne cherche pas à traire les sentiments des innocents. Les innocents, franchement, ne devraient pas être ici, point. Mais s'ils y tiennent, alors qu'ils observent et apprennent et se taisent jusqu'à ce qu'ils ne soient plus innocents. Ça ne prend jamais très longtemps.
Les Vieux Tribaux ont tous bien saisi ce dont je parlais, parce qu'ils savent que j'écris ce que je veux dire et que je veux dire ce que j'écris, ni plus, ni moins. Aucun d'eux ne s'est figuré que je contemplais le suicide et lançais un appel à l'aide. Ils ont compris ce qui est écrit: que j'éprouvais une peur panique de m'écrouler d'un coup dans mon Bunker sans qu'on m'y retrouve avant des jours.
Les Tribaux moins aguerris lisent trop vite et très mal, laissant leurs émotions conditionnées interpréter le texte au sacrifice de la raison, qui requiert un effort.
Si j'ai à me suicider, je ne vais certainement jamais l'annoncer ici, ni solliciter des afflux de compassion cybernétique! Quand un homme a la soudaine épouvante de mourir seul au milieu de la nuit et qu'il l'écrit, ça ne signifie pas qu'il exprime en réalité la crainte de s'anéantir délibérément, surtout pas si l'homme qui écrit est moi: si je veux exprimer ceci plutôt que cela, bordel de dieu, j'écris ceci et pas cela!
Cibole. Ça dégouline de partout dans ma boîte à malle. Faut slacker là-dessus right now: c'est pas Oprah, icitte, ni un téléthon pour la paralysie cérébrale! On ne cherche pas à traire les sentiments des innocents. Les innocents, franchement, ne devraient pas être ici, point. Mais s'ils y tiennent, alors qu'ils observent et apprennent et se taisent jusqu'à ce qu'ils ne soient plus innocents. Ça ne prend jamais très longtemps.
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