21.8.09

Avortement


Franchement, je ne suis pas fâché qu'on en reparle, au Québec comme au South Dakota: la question est assez importante pour souffrir une discussion chaque vingt ou trente ans.

Mais comment résister à l'envie de piquer cette image et la republier en la rebaptisant éKKKographie, hyperliée à l'article qui suit? Hihi...

13.8.09

Guig aoûté



Cette voix m'est fort précieuse: c'est celle d'un homme qui m'a cassé la jambe et sauvé la vie, la jambe une fois, la vie souvent, c'est la voix d'un ami que nombre d'entre vous aimez déjà et que le reste ne perdra rien à découvrir.

Vu ma longue expérience des blogs, je savais que même la Tribu se mettrait à se lamenter aux environs de ce temps-ci: «Il se passe rien!», «Les blogs sont creux comme des oeufs de tortue déterrés par des cougars!», «Oussé qu'il est kossé qu'il fait saint-ciboire?», et tutti quanti, hihi...

En mai dernier, tard le soir au Bunker, après qu'on ait fait réserve de jasage, j'ai demandé à Guillaume Vigneault d'enregistrer quelques passages de son roman Chercher le vent, à l'intention de la Tribu, avant qu'il ne parte s'occuper de sa jeune famille, on avait entamé le lendemain quand ce fut fait mais le fait est qu'il le fit, et voici: je me suis assis dessus jusqu'à ce soir; c'est avec une émotion que je ne tenterai pas de dissimuler que je l'en remercie et que je vous les offre ci-dessous.

http://cmistral.googlepages.com/GVBunker706-109-05-09.mp3

http://cmistral.googlepages.com/GVBunker706-209-05-09.mp3

28.7.09

Henry Miller: troisième billet

Miller n'a droit qu'à douze pages dans son dossier du FBI. Personne ne semble avoir songé à simplement lire Tropique du Capricorne...

Stella Maris



L'étoile de mer sur le drapeau acadien est censée guider ce peuple de marins. Aujourd'hui 28 juillet, on commémore l'horreur du Grand Dérangement...

Évangéline, poème épique de Longfellow plus tard adapté par Michel Conte, symbolise la tragédie d'un peuple déchiré, dispersé, éparpillé aux quatre vents, et pourtant survivant. Je dédie cette version en ce jour à mon meilleur ami, mon frère madelinot, Kevin Vigneau...

24.7.09

Henry Miller: second billet

Faudra s'y faire, je commence par la fin en remontant le fil.

Henry Miller: premier billet


Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre. Rien ne peut étouffer cet instinct fondamental de l'homme. Je suis convaincu que les hommes s'efforceront toujours de faire partager les expériences qui les touchent le plus profondément. Ma faiblesse à moi, c'est de crier sur les toits chaque fois que je crois avoir découvert quelque chose qui me paraisse d'une importance vitale. Quand je viens de finir un livre admirable par exemple, je m'installe presque toujours à ma table pour écrire des lettres à mes amis, parfois à l'auteur, voire à l'éditeur... Sans le lecteur enthousiaste, qui est vraiment la contrepartie de l'auteur et très souvent son plus secret rival, un livre mourrait.

Les livres de ma vie
(Gallimard, 1993, 495 pages)

Books in my life, 1952.

Vivement les plaisirs démodés

Selon une autre idée sautée de Rainette...

18.7.09

Oenophilie

J'ai bien beau être fait fort, ivrogne impénitent et guère porté sur les grâces sociales, j'ai dégueulé chaque fois que j'ai vu ce sketch génial: la dernière fois remonte à 1988, j'étais avec Vautour, on regardait sa télé 12 pouces n&b...

15.7.09

Deux vers souls gratis

J'agis en m'allongeant devant ta nue beauté
Faisant ce que les gens font de l'ébriété...

14.7.09

Pour Blue à cause de Chaplin, pour Emcée à cause du boucher

Je sais, c'est hermétique. C'est fait exprès.

Sinon, eh, oh, wow! Petula! Come to papa!

Elle est née en 1932, mais je n'entretiens pas de préjugés, je ne suis point âgiste, sauf envers les Boomers, comme de raison, quoique là il s'agisse plutôt d'époquisme, anyway Petula, kestu dirais d'une petite partie de backgammon?

12.7.09

Soixante-cinq Tribaux

Et pas un pour me rappeler que délice est féminin au pluriel?

A fallu que je m'en rende compte tout seul comme un grand crisse de singulier.

Illico, je corrige le billet qui précède: quelles délices!

11.7.09

Petula

Seigneur Dieu! Quels délices, Petula et sa voix! Pamela peut aller se rhabiller...

9.7.09

roman

Le roman est une évolution du latin qui s'est développée au début du Moyen Âge.
Le terme roman, dérivé de l'adjectif latin romanus, s'applique aux langues issues de celle que parlaient les Romains, par opposition à celles qui ont été introduites plus tard, comme les langues germaniques.

L'apparition du gallo-roman ne peut pas être datée avec précision. À la question «Quand a-t-on cessé de parler latin en Gaule?», l'historien Ferdinand Lot répond «Jamais.» Il y a eu un glissement insensible du latin classique au bas-latin populaire de l'époque impériale, ancêtre des langues romanes (français, occitan, catalan, espagnol, italien, portugais, roumain) puis au roman mérovingien, puis carolingien. Les habitants de la Gaule ont toujours eu l'impression de parler la même langue que leurs ancêtres, mais en quelques siècles, elle était devenue méconnaissable.

L'époque de Charlemagne voit une renaissance de l'étude du latin classique, seul employé à l'écrit. Il devient nécessaire de le distinguer nettement de la langue romane parlée. En 813, le concile de Tours stipule que les sermons devront désormais être prononcés en « rusticam Romanam linguam » (langue romane rustique) et non plus en latin afin d'être compris par tous, démontrant en fait la distance qu'avait prise la langue parlée en Gaule par rapport au latin qui y avait été introduit neuf siècles auparavant.

Les premières traces du roman sont contenues dans le glose retrouvé à Reichenau qui date du VIIIe siècle ainsi que celui conservé à Kassel rédigé vers 802, fait à remarquer; c'est à cette même époque que tout témoignage sur la langue gauloise semble se fondre entièrement. Toutefois, le premier texte officiel conservé en langue romane est celui des Serments de Strasbourg conclus en 842 entre les deux petits-fils de Charlemagne, Charles le Chauve et Louis le Germanique. La Cantilène de sainte Eulalie, considéré comme le premier texte littéraire écrit en roman, date de la fin du ixe siècle.

Le roman carolingien se distingue du latin par la perte des déclinaisons (deux cas seulement), un ordre de la phrase qui est à peu près celui du français, et d'autres transformations grammaticales et phonétiques. Mais un Français d'aujourd'hui aurait bien du mal à comprendre ces premiers textes «français».