Aucun message portant le libellé appui. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé appui. Afficher tous les messages

22.3.12

VLB APPUIE LE MOUVEMENT ÉTUDIANT!

Trois-Pistoles, le 22 mars 2012. Victor-Lévy Beaulieu, qui se bat pour la gratuité scolaire depuis son adolescence, appuie sans réserve le mouvement étudiant dans ses revendications et dénonce  l’action répressive des forces policières qui, si on en juge par les déclarations du maire de Montréal et tous les Claude Poirier qui maloeuvrent dans  les médias, seront bientôt les seules à avoir le droit de manifester… casqués, masqués, portant bâtons, boucliers, bombes assourdissantes, gaz lacrymogènes et poivre de Cayenne!

Habitant dans le comté de Rivière-du-Loup où près du tiers des familles vit sous le seuil de la pauvreté,  VLB comprend l’indignation des étudiants : l’augmentation des frais scolaires  est une aberration, et particulièrement pour  ceux qui sont des régions éloignées : quand vos parents ne gagnent même pas 25 000 $ par année,  quel soutien pouvez-vous attendre d’eux si vous voulez entreprendre des études supérieures ? Quand votre mère est monoparentale et qu’elle travaille au salaire minimum, quel soutien peut-elle vous apporter?  Aucun, et le taux élevé de décrochage scolaire en régions le prouve  sans conteste. Les quartiers dits populaires des grandes villes québécoises souffrent de la même maladie! Égalité des chances pour tous? C’est rire du monde que de l’affirmer.

La gratuité scolaire concerne  toutes les citoyennes et tous les citoyens du Québec. Notre appui aux étudiants ne doit pas être que symbolique, car la répression que les manifestants encourent ne l’est pas,  elle!  Les amendes de 499$ remises aux étudiants qui ont occupé le pont Champlain  le démontrent sans équivoque.

C’est pourquoi Victor-Lévy Beaulieu paiera, au nom d’un étudiant démuni, l’amende de 499$ qu’il a reçue. VLB souhaite que son geste soit imité par celles et ceux qui croient à la gratuité scolaire et aux justes revendications des étudiants du Québec.

19.3.12

Grève étudiante

Ne renoncez surtout pas: vous êtes sur le point de gagner. La solidarité n'est pas un vain mot; du moment que la moitié au moins de vos rangs ne cède pas, la session ne peut être perdue et le gouvernement doit céder.

Astheure: réfléchissez à ce que vous réclamez vraiment. Vous pouvez obtenir plus et mieux, pour ceux qui vous suivront comme pour vous-mêmes. Les cours qu'on vous donne (qu'on vous vend) sont pourris, corrompus par la lèpre boomeuse. Récupérez votre enseignement.

Demandez collectivement qu'on vous rembourse pour l'escroquerie de l'instruction qu'on ne vous a pas livrée depuis le début, pour ces diplômes qui ne valent rien hors nos frontières: n'ayez pas peur d'admettre vos lacunes en français, en histoire, en realpolitik, ce n'est pas votre faute, c'est la leur, demandez justice, demandez plus qu'un gel, plus que la gratuité, demandez un remboursement, puis une instruction qui vaille qu'on paie pour! Demandez ça pour vos petits frères, vos petites soeurs, vos enfants, vous pouvez vraiment faire une immense différence, initier une vraie révolution, une coalition des générations qui va au-delà de vous, on va vous rejoindre et vous aider!