24.7.09
Henry Miller: premier billet
Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre. Rien ne peut étouffer cet instinct fondamental de l'homme. Je suis convaincu que les hommes s'efforceront toujours de faire partager les expériences qui les touchent le plus profondément. Ma faiblesse à moi, c'est de crier sur les toits chaque fois que je crois avoir découvert quelque chose qui me paraisse d'une importance vitale. Quand je viens de finir un livre admirable par exemple, je m'installe presque toujours à ma table pour écrire des lettres à mes amis, parfois à l'auteur, voire à l'éditeur... Sans le lecteur enthousiaste, qui est vraiment la contrepartie de l'auteur et très souvent son plus secret rival, un livre mourrait.
Les livres de ma vie
(Gallimard, 1993, 495 pages)
Books in my life, 1952.
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2 commentaires:
Oui, je suis convaincue aussi, et veut l'être....
Parce que c'est VRAI !
C'est aussi pourquoi les critiques de toute sorte, qui prétendent avoir quelque chose à dire sur à peu près n'importe quelle oeuvre, sont des empoisonneurs plus qu'autre chose. Ils n'aiment jamais rien - ou, quand, ils aiment vraiment, ils ont si souvent crié au loup qu'on n'a plus de respect pour leur voix de trompette de festival.
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