6.1.03

On vampirise la vie de ses amis pour l'écrire, ce bouquin. C'est ce qu'on fait. Et on veut ne rien devoir à personne. J'ai l'habitude. Ainsi que tu l'expliquais, cher vieux K, à Annie ce soir-là, ce soir où je te confiai la situation explosive avant de me réfugier dans la chambre: «Tout dépend de ce qu'on est prêt à prendre et prêt à accepter».



Pour ma part, je ne me censurerai pas davantage, et te cède volontiers ce loisir de ne plus rien me dire. Tu y gagneras une totale indépendance. Grand bien fasse à ton roman. N'est-on pas sur la terre, avant que d'aboutir six pieds dessous, pour écrire des livres?

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