8.11.13

Où est allé tout ce monde qui...

Eh bien, quelques automnes plus tard, je suis heureux de rapporter que presque tout ce monde est toujours de ce monde.

Mais L'Absynthe n'existe plus. J'ai pas eu le coeur de le dire à Sandy quand je lui ai parlé hier soir. Ce matin, je me ravise: ça fera son affaire. C'est un lieu désormais légendaire...

I am Long Carabine.

Je sais ce que c'est de ne jamais, jamais manquer sa shot.



Je sais aussi que le jour est proche où je l'apprendrai, cette amère et neuve leçon.

Missing...

6.11.13

16.10.13

29.9.13

Elle me laisse pas le choix.

Ceci est un lien vers the last straw. La pénultième, par anticipation, car la dernière paille qui va viser mes couilles mais briser le dos de la chamelle sera quand elle aura tout effacé en rendant ce lien caduc.

Monsieur Seguin va faire à sa chèvre le coup du berger. Lui épargner la morsure du loup. Monsieur Seguin est lycanthrope, or il est malsain pour un loup-garou de chasser seul, un loup s'accouple pour la vie comme Frankeinstein ou Paul Newman, et un homme au contraire aurait ou devrait avoir honte de ne pas chasser seul (à moins d'être flic ou fonctionnaire ou troll ou... Well, j'erre. C'est pas des hommes, ça, c'est des rats).

Plus haut

pensée du moment,mélange,brainstorming,partage,émotion,foutue envie de vivre,passion,humain

Toujours envie d'ailleurs, d'autrement, de plus, de mieux, de différent. L'herbe plus verte. Pourtant. Ce qui est beau, c'est ce qu'on vit et qu'on s'invente. Tout le reste n'est qu'illusion. Pur produit inconscient. Il est préférable de se consumer que de consommer. C'est source de lumière que de se sentir vibrer. Musical. Vibratoire.

Commentaires

Fais donc kesse tu veux. Ciboire, ça fait cinq ans que tu retontis chaque mois avec une affaire pour me faire réagir.

Tu veux faire semblant que t'as pas ce clip de moi et que tu sais pas ce que j'en pense et que je l'ai pas écrit récemment sur mon blog et en détails en privé? Brainstorming, right. Pensée du moment. Fuck. Depuis quand ça t'a réussi de publier ta pensée du moment? Jamais quand tu la piques à moi, en tout cas.

Tu veux des fleuves de comms aimants du Québec paske tu plaques ce clip? You fucking cunt.

Checke le gars, le vieux hibou au début. C'est sa chanson. Elle a été créée et chantée en duo avec Ginette Reno, c'est un classique que toutes les radios ont tourné à bloc dans les années soixante-dix, personne ici qui soit né entre 1945 et 1965 qui n'en ait un fort souvenir.

Y a quelques années, toi et moi nous étions dégoûtés d'un clip grotesque entre une Céline Dion de 15 ans et un Alain Delon de 70 qui interprétaient "Paroles, paroles".

Ben ça, c'est pire! Paske Ferland est là derrière ravi d'empocher un cachet et de passer à la tévé et de céder sa place à CÉLINE! Et que cette chanson est DÉNATURÉE pour deux femmes, surtout qu'une génération sépare. Et que cette grande andouille a beau crier du nez et s'essuyer l'oeil de crocodile et brandir le poing pour exposer son aisselle de garçonnet et ne pouvoir s'empêcher de chanter pour elle-même face au spotlight là où se trouve un public, alors que Ginette chante pour le public et le regarde, pas le spotlight, et Ginette l'enterre sans forcer une miette.

So now. That's a brainstorming.
Écrit par : Christian Mistral | 29/09/2013
Fucking shit, c'est encore pire! Tu lies vers un Youtube Celinedot com pis nulle part on mentionne l'auteur? I despise his guts, mais c'est un grand auteur, and that's not even the point: c'est l'auteur. C'est de même que tu veux torcher ton billet du jour J'aime Le Québec? Céline Dion ne sait pas écrire, littéralement, et Ginette a appris à lire il y a quinze ans.

Ça s'écrit tout seul, ces textes-là?

Tu changeras jamais. T'as commencé le premier jour de ton blog à te foutre des sources et faut te taper sur les doigts et sur la tête pour que tu arrêtes une semaine.

DO NOT STEAL!
Écrit par : Christian Mistral | 29/09/2013
"Vais mettre le lien chez toi, j'aurais du le faire !"

Tu m'as écrit ça y a deux heures. Plutôt, t'as jugé judicieux de retirer le clip et de laisser mes invectives. Tu penses pas vraiment que tu vas me baiser comme ça?

Ton texte débile et faux là-haut sous ta photo de dos et sur le clip que t'as piqué puis retiré: y a pus personne qui croit à ça, non? I mean, qui ne sait pas que t'es heureuse en ménage depuis trente ans et que t'as trois fils adultes qui t'adorent et que t'as la bougeotte mais jamais pour plus de dix jours et que l'herbe plus verte t'y crois pas d'ailleurs toutes tes photos de voyage officielles depuis cinq ans sont devant la mer ou sous l'automne ici ou sous un parapluie rose dans la bruine londonienne. L'herbe verte est dans ton hameau familial honni, t'es partie, fais-ton deuil de l'herbe verte hostie, au moins arrête de tricoter de la poésie pitoyable avec des mots imprécis pour faire venir les veaux et traire leurs commentaires réconfortants. J'ai trop travaillé! Me suis trop investi, à l'os, pour que tu fasses toujours cette...

T'as 49 ans. Moi aussi. C'est trois des miennes que je t'ai consacrées, et les miennes valent cher paskil m'en reste moins que toi.

Laisse-les moi, celles-là.
Écrit par : Christian Mistral | 29/09/2013



http://vacuum2scrapbook.blogspot.ca/2013/08/celine-son-suit-de-cuirette-ses-38.html





C'est pas ouvert aux commentaires, ce billet. Ai-je besoin de le dire? Hélas, yes! Y a toujours un pochetron ou une conne avinée vers 23 heures pour envoyer son p'tit mot ici, là ou ailleurs, sur des affaires qui les regardent pas à du monde qu'ils croient connaître. Pas à soir. Pas ici.

À l'exception de la personne que ça concerne, comme de raison. Elle taxe ma pression artérielle, ma patience et mon amitié, mais elle a du capital accumulé pour commenter ici tant qu'elle voudra ou qu'elle pourra (i.e until death do us part).

Emcée, c'est pas une exception, c'est ma Maîtresse, elle a tous les droits, c'est pas du capital, qu'on peut dépenser, dilapider, économiser, c'est au-dessus de ça, c'est tous les droits. Si vous ne la lisez pas souvent ici, c'est justement pour ça: elle lit tout, sait tout chaque matin de ce qui me concerne publié dans la nuit ailleurs ou ici, et le reste inédit que je lui envoie, et ça ne l'intéresse pas d'ajouter son grain de sel et saupoudrer son grain de poivre ici et là, son ego n'est pas là, elle exerce un travail exigeant qu'elle aime, elle accompagne une amie malade qu'elle aime, elle voit ses parents qu'elle aime (et qui habitent loin), et malgré ça elle ne rate rien: s'occuper de moi, c'est pas la sinécure qu'on pourrait croire! Mais je m'égare: I meant to say that she respects and understands my work as I do hers (pas une abstraction: elle m'apprend à mesure qu'elle apprend, j'en fais autant avec elle, paske le nom du métier qu'on exerce, ça veut rien dire, avocat ou plombier ou forestier ou infirmière ou écrivain, ça t'apprend rien sur la réalité de ce que fait la personne qui travaille, sur comment elle le fait, sur la personne surtout! Même dans le même métier, personne le sait: deux flics, deux avocats, deux forestiers, deux infirmières, deux profs de Cégep, deux journalistes, deux chömeurs, deux chanteurs, deux soeurs, qui sait vraiment whatever de l'autre et donc de soi sans communication intime et confiante et constante et authentique? Pas grand monde, right? Et même là, c'est pas garanti. Moi, je connais aucun écrivain qui fasse mon métier, et j'en ai cötoyés trois cents en trente-cinq ans (trente morts, 270 to go, with me fastly climbing to the top of the list! But al least I'll fall from high in the cold hole in the ground...)

25.9.13

Tout le monde tout lu. Johnny Bee & Me. Et coetera.

Le 12 novembre, j'enregistrerai un épisode de la nouvelle émission littéraire de Jean Barbe, Tout le monde Tout lu. Si tout se passe comme prévu.

Le plateau est superbe, et situé dans une ex-piscine, rue Amherst, aujourd'hui reconsacrée en ÉCOMUSÉE DU FIER MONDE.

Jean animait déjà une émission, là, il y a quelques années, sur Radio-Canada, qu'il avait créée et à laquelle je pense avoir participé, pour la première ou le pilote, m'en souviens pus. La Tour de Babel, I think. En l'an deux mil.

Tout cela serait sans grand intérêt, n'était celui-ci: Johnny Bee, mon vieil ami, fut dans sa jeunesse un maître-nageur. Un sauveteur aquatique. Il fendait la flotte comme un démon défonce le feu. C'est peu su, mais c'est un fait. Il est d'ailleurs le seul lifeguard à jamais avoir défendu ses baigneurs contre trois bums armés de chaînes en nageant!

Et c'est pourquoi je trouve savoureux de le retrouver maintenant, mon vieux Jean, dans une piscine, symbolique et sans eau.


17.9.13

23 octobre au Lion d'or: une affaire folle et savoureuse arrivera

Un show de Moran, Cat Major, Kevin Thompson, Paul Piché et Luce Dufault.

Et Jeff (Moran) chantera Soirs de Scotch, et Luce chantera Mêmes Animaux.





Deux chansons que j'ai écrites spécialement pour eux, mais inversement.

Réjouissant.

7.9.13

Le plus récent de cent précieux cadeaux d'Emcée.

Elle-même étant le plus cher présent de tous. On dit souvent de gens ou de situations qu'ils ne sont pas des cadeaux. Mais y en a qui le sont, et on le dit jamais.




30.8.13

Vautour: réédition

J'ai arrêté de compter après la dixième. Chu pas fou de la nouvelle maquette, surtout qu'on m'a pas consulté au préalable, mais dans l'ensemble, y a pas de quoi chialer.


21.8.13

Des nouvelles de VLB

À sa demande, je diffuse ce texte tonique...

LES ÉTUDIANTS,
LA FARCE DU DINDON PÉQUISTE!

Dans le Cyberpresse du dimanche le 18 août dernier, le ministre de l'Éducation, Pierre Duchesne, tout en disant que son ministère étudierait avec attention "les implications du jugement qui oblige une association étudiante à compenser financièrement un membre pour la grève du printemps 2012", ajoutait toutefois que "la reconnaissance d'un droit de grève àl'université et au cégep n'est pas dans les cartons du gouvernement". "Pour moi, ce n'est pas le chemin à prendre, a-t-il assuré. Les priorités sont ailleurs."
 
Même si la Fédération des cégeps demande au gouvernement d'accorder le droit de grève aux étudiants, Pierre Duchesne a psalmodié : "La reconnaissance législative du droit de grève n'est pas la solution. L'important, c'est de ne plus tomber dans les conflits. La population, ce qu'elle veut en ce moment, c'est qu'on maintienne la paix sociale."
 
La paix sociale ! Depuis quand la paix sociale est-elle une priorité du ministère de l'Éducation ? Depuis quand la possibilité de conflits entre le ministère de l'Éducation et le peuple étudiant est-elle devenue un prétexte à la censure ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit dans les déclarations du ministre: laisser le système judiciaire plumer les associations étudiantes au nom d'une paix sociale qui est l'envers même de ce qu'on appelle la démocratie en confiant aux juges bourgeois le soin de faire "la sale besogne".
 
Décidément, le dindon péquiste n'en manque pas une ! Après avoir appuyé les revendications des "carrés rouges" avant et pendant les élections, les péquistes, aussitôt au pouvoir, ont fait là, comme ailleurs - écologie, redevances minières, etc. -- un virage de 180 degrés. Pas un mot sur les règlements anti-manifestations, pas un mot sur les revendications étudiantes, pas un mot sur l'empiétement du "judiciaire" par-devers la société civile. Alors que le seul geste à poser aurait dû être le suivant : l'amnistie pour toutes celles et tous ceux qui furent arrêtés, presque toujours de façon arbitraire, durant les manifestations étudiantes !
 
Que je sache, Bébé Blouin, depuis qu'il est député péquiste, n'ouvre pas souvent cette bouche qu'il avait bien grande avant les élections. C'est qu'il apprend son métier de politicien professionnel, le bébé Blouin -- celui qui le mènera aux marches sacrées de cette bourgeoisie d'affaires au service d'un patronat par ailleurs bien généreux par-devers cette racaille qui siège au Parlement québécois.
 
Et la Madame Marois ! Elle ouvre la bouche et elle se met aussitôt les deux pieds dedans ! Sa dernière trouvaille : offrir à Philippe Couillard le siège de la circonscription de Viau... en ne lui présentant pas d'adversaire ! Et la démocratie, alors ? Depuis quand ne laisse-t-on pas au peuple le choix de choisir qui il veut comme représentant ? 
Un piège à la con, tellement grossier que c'en est à tomber des nues !
 
Le dindon péquiste est devenu si maigre de corps et d'esprit que le manger à la fête de l'Action de Grâce ferait de nous tous des charognards de cette carcasse exsangue qui, semble-t-il, ne cessera pas de sitôt de se faisander !

Victor-Lévy Beaulieu
Trois-Pistoles
19 août 2013

20.8.13

Soggy bottom? Sure know what that's like. Constant sorrow? That also. Bluegrass? Smoked some in my time...

Jerry Lee (via Quaid) one more time with feeling!

"If I'm going to hell, I'm going there playing the piano!"

J'use d'un autre clavier, mais je partage le sentiment...

Elmore Leonard (1925-2013)

Je l'ai tant apprécié. J'ai si considérablement de choses à apprendre de lui toujours encore.



GUILLAUME DECAMME
Agence France-Presse
Washington
Adepte d'une écriture limpide, ennemi de la pédanterie, Elmore Leonard, pilier du roman noir américain et inspirateur du Jackie Brown de Quentin Tarantino, est mort mardi à Detroit à l'âge de 87 ans.
«Elmore est décédé ce matin à 07h15 chez lui, entouré de sa famille» après avoir été hospitalisé pour un malaise, rapporte sobrement le site internet qui lui est dédié.
Le front haut, la barbe en pagaille, d'éternelles lunettes chaussées sur le nez, Elmore Leonard confortait bien le cliché de l'intellectuel bosseur, doté d'une connaissance encyclopédique des sujets qu'il traitait.
Dans une interview dont le New York Times se fait l'écho dans sa nécrologie, l'auteur racontait s'être abonné au magazineArizona Highways pour se faire une idée de l'atmosphère qu'il souhaitait dépeindre dans ses westerns, genre qui l'a vu débuter avec sa nouvelle 3:10 to Yuma, adaptée deux fois au cinéma.
Mais c'est grâce au roman noir qu'Elmore Leonard a conquis un lectorat plus large.
Le romancier britannique Martin Amis le présentait comme «un génie littéraire qui écrit des thrillers à lire et à relire».
Ses oeuvres les plus connues se déroulent dans les bas fonds de Miami ou de Detroit, avec pour personnages principaux des policiers, des escrocs et des assassins. Leonard reconnaissait volontiers que ses romans ne «gravitaient pas forcément autour d'une intrigue». «Ils parlent de gens, de pistolets, et de situations désespérées».
Ses romans ont conquis un large public durant plus de cinq décennies et inspiré plusieurs films, dont le western Hombre en 1967, avec Paul Newman, la comédie Get Shorty (1995) avec John Travolta et Danny DeVito, le film Out of Sight (1998) de Steven Soderbergh.
Juste après la sortie de Jackie Brown, inspiré de son roman Rum Punch, Elmore Leonard racontait à Martin Amis la conversation qu'il avait eue avec le réalisateur Quentin Tarantino. Ce dernier était, semble-t-il, terrifié à l'idée de devoir justifier les changements apportés au scénario original: «J'ai dit (à Tarantino): "C'est toi le réalisateur. Fais ce que tu veux"».
Les adverbes, des «péchés mortels»
Plus récemment, Elmore Leonard avait travaillé à adapter deux romans et une nouvelle pour en sortir la série Justified, où un flic de Miami muté dans son Kentucky natal est aux prises avec les rustiques coutumes locales.
Né le 11 octobre 1925 à la Nouvelle-Orléans d'un père cadre chez General Motors, Elmore Leonard a déménagé à plusieurs reprises avec sa famille dans le sud du pays avant de s'installer définitivement à Detroit en 1934.
Baptisé par le New York Times comme le «plus grand auteur de polars vivant», il a d'abord servi dans la Marine, avant d'être diplômé en anglais et en philosophie, et de se marier en 1949. Il était père de cinq enfants.
Il a commencé à travailler dans une agence de publicité, Campbell Ewald, tout en écrivant chez lui plusieurs histoires de westerns, qu'il vendait à différents magazines.
Influencé par l'écrivain Ernest Hemingway, il s'est notamment inspiré de l'histoire des Apaches dans le sud de l'Arizona dans les années 1880.
En 2001, il livre au New York Times un guide dans lequel il prodigue dix règles d'écriture: «Evitez les descriptions détaillées des personnages, des lieux et des objets», «Essayez d'abandonner les passages que les lecteurs ont tendance à sauter» .
Mais son conseil le plus saillant concernait l'usage des adverbes, ces «péchés mortels».
Au moment de sa mort, Elmore Leonard travaillait sur un 46e roman.

En mil-neuf-cent-trente-quatre, ma grand-mère a couché avec un Chetemi... Ça, c'est pour châtier cette Bleue Ch'tie du Maudit! Ma cousine incestueuse de la fesse gauche.







Céline, son suit de cuirette, ses 38 kilos toute mouillée, sa voix du nez, ses larmes de croco, ses sentiments faux. Ginette l'enterre en mangeant de l'oxygène.



Les nasales pirouettes vocales de cet animal de foire (Dion, bête de scène, un compliment paraît-il, ou monstre sacré, choisissez, it's all the same) sombrent aux abysses quand une voix sort d'une gorge de cantatrice.


Je suis fiancé à Ginette depuis mil-neuf-cent-soixante-sept.



J'avais trois ans. Je l'ai annoncé à ma mère, qui a dû oublier de le lui dire.