Je l'ai tant apprécié. J'ai si considérablement de choses à apprendre de lui toujours encore.
«Elmore est décédé ce matin à 07h15 chez lui, entouré de sa famille» après avoir été hospitalisé pour un malaise, rapporte sobrement le site internet qui lui est dédié.
Le front haut, la barbe en pagaille, d'éternelles lunettes chaussées sur le nez, Elmore Leonard confortait bien le cliché de l'intellectuel bosseur, doté d'une connaissance encyclopédique des sujets qu'il traitait.
Mais c'est grâce au roman noir qu'Elmore Leonard a conquis un lectorat plus large.
Le romancier britannique Martin Amis le présentait comme «un génie littéraire qui écrit des thrillers à lire et à relire».
Ses oeuvres les plus connues se déroulent dans les bas fonds de Miami ou de Detroit, avec pour personnages principaux des policiers, des escrocs et des assassins. Leonard reconnaissait volontiers que ses romans ne «gravitaient pas forcément autour d'une intrigue». «Ils parlent de gens, de pistolets, et de situations désespérées».
Ses romans ont conquis un large public durant plus de cinq décennies et inspiré plusieurs films, dont le western Hombre en 1967, avec Paul Newman, la comédie Get Shorty (1995) avec John Travolta et Danny DeVito, le film Out of Sight (1998) de Steven Soderbergh.
Juste après la sortie de Jackie Brown, inspiré de son roman Rum Punch, Elmore Leonard racontait à Martin Amis la conversation qu'il avait eue avec le réalisateur Quentin Tarantino. Ce dernier était, semble-t-il, terrifié à l'idée de devoir justifier les changements apportés au scénario original: «J'ai dit (à Tarantino): "C'est toi le réalisateur. Fais ce que tu veux"».
Les adverbes, des «péchés mortels»
Plus récemment, Elmore Leonard avait travaillé à adapter deux romans et une nouvelle pour en sortir la série Justified, où un flic de Miami muté dans son Kentucky natal est aux prises avec les rustiques coutumes locales.
Né le 11 octobre 1925 à la Nouvelle-Orléans d'un père cadre chez General Motors, Elmore Leonard a déménagé à plusieurs reprises avec sa famille dans le sud du pays avant de s'installer définitivement à Detroit en 1934.
Baptisé par le New York Times comme le «plus grand auteur de polars vivant», il a d'abord servi dans la Marine, avant d'être diplômé en anglais et en philosophie, et de se marier en 1949. Il était père de cinq enfants.
Il a commencé à travailler dans une agence de publicité, Campbell Ewald, tout en écrivant chez lui plusieurs histoires de westerns, qu'il vendait à différents magazines.
Influencé par l'écrivain Ernest Hemingway, il s'est notamment inspiré de l'histoire des Apaches dans le sud de l'Arizona dans les années 1880.
En 2001, il livre au New York Times un guide dans lequel il prodigue dix règles d'écriture: «Evitez les descriptions détaillées des personnages, des lieux et des objets», «Essayez d'abandonner les passages que les lecteurs ont tendance à sauter» .
Mais son conseil le plus saillant concernait l'usage des adverbes, ces «péchés mortels».
Au moment de sa mort, Elmore Leonard travaillait sur un 46e roman.
Commentaires
Tu veux faire semblant que t'as pas ce clip de moi et que tu sais pas ce que j'en pense et que je l'ai pas écrit récemment sur mon blog et en détails en privé? Brainstorming, right. Pensée du moment. Fuck. Depuis quand ça t'a réussi de publier ta pensée du moment? Jamais quand tu la piques à moi, en tout cas.
Tu veux des fleuves de comms aimants du Québec paske tu plaques ce clip? You fucking cunt.
Checke le gars, le vieux hibou au début. C'est sa chanson. Elle a été créée et chantée en duo avec Ginette Reno, c'est un classique que toutes les radios ont tourné à bloc dans les années soixante-dix, personne ici qui soit né entre 1945 et 1965 qui n'en ait un fort souvenir.
Y a quelques années, toi et moi nous étions dégoûtés d'un clip grotesque entre une Céline Dion de 15 ans et un Alain Delon de 70 qui interprétaient "Paroles, paroles".
Ben ça, c'est pire! Paske Ferland est là derrière ravi d'empocher un cachet et de passer à la tévé et de céder sa place à CÉLINE! Et que cette chanson est DÉNATURÉE pour deux femmes, surtout qu'une génération sépare. Et que cette grande andouille a beau crier du nez et s'essuyer l'oeil de crocodile et brandir le poing pour exposer son aisselle de garçonnet et ne pouvoir s'empêcher de chanter pour elle-même face au spotlight là où se trouve un public, alors que Ginette chante pour le public et le regarde, pas le spotlight, et Ginette l'enterre sans forcer une miette.
So now. That's a brainstorming.
Ça s'écrit tout seul, ces textes-là?
Tu changeras jamais. T'as commencé le premier jour de ton blog à te foutre des sources et faut te taper sur les doigts et sur la tête pour que tu arrêtes une semaine.
DO NOT STEAL!
Tu m'as écrit ça y a deux heures. Plutôt, t'as jugé judicieux de retirer le clip et de laisser mes invectives. Tu penses pas vraiment que tu vas me baiser comme ça?
Ton texte débile et faux là-haut sous ta photo de dos et sur le clip que t'as piqué puis retiré: y a pus personne qui croit à ça, non? I mean, qui ne sait pas que t'es heureuse en ménage depuis trente ans et que t'as trois fils adultes qui t'adorent et que t'as la bougeotte mais jamais pour plus de dix jours et que l'herbe plus verte t'y crois pas d'ailleurs toutes tes photos de voyage officielles depuis cinq ans sont devant la mer ou sous l'automne ici ou sous un parapluie rose dans la bruine londonienne. L'herbe verte est dans ton hameau familial honni, t'es partie, fais-ton deuil de l'herbe verte hostie, au moins arrête de tricoter de la poésie pitoyable avec des mots imprécis pour faire venir les veaux et traire leurs commentaires réconfortants. J'ai trop travaillé! Me suis trop investi, à l'os, pour que tu fasses toujours cette...
T'as 49 ans. Moi aussi. C'est trois des miennes que je t'ai consacrées, et les miennes valent cher paskil m'en reste moins que toi.
Laisse-les moi, celles-là.