17.5.08
Éric
13.5.08
Pour jouer aux dés, faut exister.
Sincères félicitations, Rawi Hage.
Bravo, Rawi, bravo Alto aussi. Merci aux libraires indépendants d'exister toujours. Depuis que Henri Tranquille me prit sous sa frêle aile quand j'avais quatorze ans, j'aime et comprends les libraires, ces quichottesques maniaques qui doivent départager les bons sucs de l'ivresse melliflue.
J'ai salué du chef ce gros namedropper Stan; je suis plus gros que lui, mais je suppose que sa vue baisse: il a souri comme Idi Amin et n'a pas semblé me voir. Fat son of a gun. I guess he's too busy or too much of a whore to be polite.
La politique et la politesse, gros tas, c'est pas tiré du même gras.
12.5.08
Sujet déposé
Le boomer qui me donne des étoiles plus une moitié.
11.5.08
C'est comme une laine de braise qui me relie au crépuscule.
Il est une fontaine de langue, comme si sa vie en dépendait.
Lisez. Vous comprendrez qu'elle en dépend. La langue. La vie.
Savez-vous planter les choux?
Rue Pontiac
© Marie-Josée Hudon
Moi, vous savez, les légumes et les cercueils... Les premiers sortent de la terre, engraissés par les seconds qui s'y enfoncent; c'est à peu près tout ce que j'en sais. Mais je préfère mes carottes sans arsenic et que les jardins publics ne soient pas chasse gardée. C'est pourquoi je relaie ici cette réaction de MJH au dossier de La Presse (1, 2, 3).
Le guantanamo des légumes ou les sarcophages contaminants
Selon ce qu'une série d'articles du vendredi 9 mai 2008 révèle en page 2 et 3 du premier cahier du journal La Presse, j'aimerais faire part à vos lecteurs de mes commentaires concernant le jardinage communautaire au centre-ville et en particulier celui de la rue Rivard (photos couleurs à l'appui). Depuis plusieurs années j'ai constaté à quel point, les journalistes couvrant ce sujet-là et en l'occurence ce cas-là (le jardin de la rue Rivard) manque complètement leur cible.Je ne suis pas du tout impressionnée par les préoccupations de ces jardiniers du centre-ville... Ni de ce qu'ils entreprennent à tous crins afin de poursuivre leurs loisirs horticoles et maraîchers.Au chapitre de la socialisation, sachez que ces jardins sont attribués sur une base d'ancienneté. Cette attribution (désuette?) favorise la privacité alors qu'il s'agit d'un loisir public. D'année en année en année, les mêmes jardiniers s'attribuent les même jardins tant et si bien qu'on ne parle plus ici de jardinage communautaire mais bien de jardinage privé. Si la tendance se maintient, un terrain de 30,000 pieds carré est donc attribué coin Rivard et Bienville depuis belle lurette (plusieurs décennies), à une même trentaine d'irréductibles Gaulois et ce, au détriment d'une communauté entière de plusieurs milliers de «bons romains» vivants alentour. (La liste d'attente de 200 personnes faisant foi en passant).Si autrefois le jardin Rivard et passez-moi l'expression, était une sorte de «Guantanamo» des légumes, sorte de zone interdite, cadenassée, grillagée, clôturée, surplombée par un muret de béton décrépit, 365 jours par année, il est devenu aujourd'hui, au chapitre de la contamination, toujours selon ce que la série d'articles et de photos du vendredi 9 mai 2008 révèle dans La Presse pages 2 et 3, une horreur d'expérimentation. Ces jardiniers ont eu le pouvoir d'imposer une de leurs bonnes et des meilleures solutions! C'est-à-dire la mise en place d'énormes sarcophages dignes de ceux de Toutankamon donnant désormais au jardin Rivard un aspect pharaonique stupide, funéraire et monumentalement ridicule. Allo l'esthétisme: une trentaine de sarcophages géants reposent désormais sur un espace public!!! Et personne ne s'en formaliserait? Faut le faire!!!!!Ajoutez à cela que rien ne peut être envisagé pour corriger l'apparente ruelle grise sale et grafittée qui borde tous ces cercueils taillés à même notre forêt boréale sur son flanc ouest.
Cacher l'arrière-cour des commerces de la rue St-Denis? Planter des arbres? Voyons donc! Impensable! Cela porterait ombrage aux trois carottes et deux navets que Néfertiti viendra arroser cet été. Questionnez-vous, chers journalistes et voisins de tous acabits, sur la véritable vocation d'un jardin communautaire en milieu urbain en regard du passé et du présent. Si à l'époque, des familles démunies et nombreuses y trouvaient des bénéfices alimentaires, je ne crois pas qu'aujourd'hui cette vocation soit dignement perpétuée. Nous entretenons faussement cette image bucolique du jardinage communautaire Montréalais. Ce n'est plus une nécessité au jardin Rivard. Sa sacro sainte image du communautaire est pyramidale, dans tous les sens du terme. Elle est maintenue au détriment d'un voisinage de forte densité qui manque d'espace et se limite à déambuler le long d'un pseudo lieu communautaire qui présente toutes les caractéristiques d'un lieu privé. Je trouve que notre quartier paye cher les légumes exempts de contaminants que Cleopâtre exige. Et particulièrement ce printemps, alors que les sarcophages poussent sur le Plateau Mont-Royal comme de la mauvaise herbe. Bref, je mettrais moi la hache dans le cimetière des Pharaons de la rue Rivard. Que cet espace de 30,000 pieds carré soit rendu à la communauté. Qu'on en fasse un parc public auquel tout le monde aura plein accès car cela nous appartient à tous.
Marie-Josée Hudon
Monday, monday...
En même temps, je serai au Lion d'Or pour la remise du Prix des libraires du Québec. Prière de prier pour LCM.
L'ubiquité est épuisante, but it's still a pretty cool thing.
6.5.08
L'amour selon Bill S.
by William Shakepeare
That god forbid that made me first your slave
I should in thought control your times of pleasure,
Or at your hand th'account of hours to crave,
Being your vassal bound to stay your leisure.
O, let me suffer, being at your beck,
Th'imprisoned absence of your liberty;
And patience, tame to sufferance, bide each check
Without accusing you of injury.
Be where you list; your charter is so strong
That you yourself may privilege your time
To what you will; to you it doth belong.
Yourself to pardon of self-doing crime.
I am to wait, though waiting so be hell,
Not blame your pleasure, be it ill or well.
5.5.08
Barbe and me...
La fifure uqamienne
Le service de sécurité de l'UQAM a téléphoné chez Bastien aujourd'hui à propos des messages sur votre blogue.
Les profs se plaignent et pensent que vous les menacez.
Honnêtement, cette histoire me dépasse et va beaucoup trop loin. Enfin, ils se prennent peut être un peu trop au sérieux aussi.
Juste pour vous avertir.
Ouaaaaahhh! Je ris tellement que le clavier danse devant mes yeux. Ces salopards s'imaginent-ils vraiment pouvoir me faire le coup qu'ils ont fait au Canard? À moi?
Petites saletés fachofifonnes.
4.5.08
Amende honorable
On m'a transmis de fausses informations, que j'ai vérifiées à ma satisfaction. Or, il s'avère que mon seuil de satisfaction était trop bas.
Recevez, messieurs, l'expression de ma coulpe, et croyez que je regrette le tort que j'ai pu vous causer.
J'ai reçu ceci de la porte-parole de Bastien:
Bonjour, juste pour vous dire que Bastien admire votre héroïsme sur votre blog sauf que les profs que vous visez n'ont pas de lien avec la poursuite.
M. Gervais dit donc vrai.
Les vrais responsables sont Jean-François Hamel et Jean-Christian Pleau ....
Juste pour clarifier ...
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