10.4.08

ex æquo


Passé une partie de la soirée avec Louis, le plus grand écrivain québécois ex æquo; on cherchait la Caisse Pop et le métro, on marchait sur le pilote automatique en jasant et on s'est retrouvé dans un Subway garni d'un guichet automatique de Desjardins. On n'était même pas souls, juste vieux. Le Subway était une caisse encore, il n'y a pas si longtemps.

On s'est serré fort en se séparant. On va le faire plus souvent avec le temps.

Synesthésie REDUX

Il est temps de relancer Synesthésie, même si Simon Girard m'a dit qu'il ne sait pas cuisiner et que je sais, d'expérience, que mon vieux Louis Hamelin ferait coller de l'eau.

But that's the whole point! Même VLB met de drôles d'affaires dans son poêle...

Suspense pistolois


Photo : François Roy



Victor-Lévy Beaulieu brûlera-t-il ou ne brûlera-t-il pas ses ouvrages ?

S’exilera-t-il en Haïti, au Gabon ou aux îles Sandwich ?

VLB répondra à ces questions et à toutes celles que vous voudrez bien lui poser

LE MARDI 15 AVRIL PROCHAIN
À ONZE HEURES

AU 31 ROUTE NATIONALE EST
TROIS-PISTOLES

On vous suggère toutefois de bien attacher vos tuques
Avec de la broche avant d’arriver chez VLB :
Un poêle à bois avec une bûche dedans,
Ça fait pas juste des flammèches !
Des eaux glacées et un goûter froid seront donc servis
Pour tempérer le fond de l’air !

Bienvenue à toutes et à tous !

Pour réservation et information : 1 (418) 851-8888

7.4.08

Un chic type



Fonte et filous

Le quartier empeste le goudron du fait de la fonte aussi brusque que tardive qui met les toitures à mal et force aux réparations de fortune. Ça dégoutte de partout, la rumeur de l'eau défigée monte du Plateau tout entier.

J'ai su à travers la treille que nombre d'entrepreneurs engagés en catastrophe pour déneiger les toits des écoles y sont allés de bon coeur avec la pelle, le pic, la hache et la pioche. C'est qu'ils sont plusieurs à se spécialiser aussi dans le recouvrement. Le vrai montant de leurs services, déjà exorbitant, n'est donc pas encore connu et je ne serais pas autrement surpris que les salles de classe aujourd'hui soient jonchées de seaux destinés à recueillir les fuites...

6.4.08

La conspiration des chapati




Kevin m'a appris à faire des chapati et m'a empli un Tupperware de farine préparée à cet effet. Komo lui avait ainsi montré à se servir de la tawa achetée parce qu'elle était jolie. Parc-Extension et sa gastronomie indienne déteignent lentement mais sûrement sur mon ami et sa fiancée, lui si réfractaire au début, elle si ouverte aux merveilles diverses du monde qui se déversent à nos portes, et par extension ces nouveaux savoirs glissent goutte à goutte vers le Plateau...

5.4.08

WKL




Cette nuit, j'ai rêvé d'un Dany Laferrière de 14 ans qui ressemblait un peu à Laurence Fishburne dans Apocalypse Now. Au réveil, j'apprends par la télé qu'à quatorze ans, Dany se prénommait toujours Windsor Klébert, comme son père. Petit cachottier: on est amis depuis vingt ans et il n'en a jamais pipé mot! Mais bon, comment lui en faire reproche, hein?

4.4.08

Mal aux cheveux

Lendemain de veille. Douleur exquise.

En ligne: entretien avec Simon Girard et Johnnie Walker...

3.4.08

Du stuff neuf




Le Kid est bâti comme un tank et il écrit à la mitrailleuse, mais son regard est doux et soyeux comme celui du Christ quand il avait vingt-huit ans. Simon Girard apporte du stuff neuf. Comme Stéphane Ranger, mais par un autre chemin. Pour ma part, je prends un coup de vieux et tire un certain réconfort de ce que je sache toujours prendre un coup tout court cependant que je veille sur le sommeil du Kid...

Gutenberg: alive and well and kicking ass




Assisté lundi soir, sur son invitation, au lancement du premier livre de Stéphane Ranger, une valeur littéraire qui va monter.

Sa maison, les éditions de Ta Mère, a la foi qui déplace les chaînes de montagnes: deux gars, une fille et des ovaires en béton armé. Réjouissant.

2.4.08

On devient écrivain...


...pour se faire tailler la plume, et jouir de découvrir un second sens aux expressions.

Barologie


Cynthia m'a fait bander juste à m'en parler.

Des cocktails indéchiffrables, indescriptibles, digestes et séduisants qui soûlent à l'os, servis dans des pots Mason d'un litre...

Paraît qu'ils s'apprêtent à en ouvrir une (Distillerie) plus près de chez moi, ce qui m'arrangerait bien parce que le pilote automatique, retour de biture, n'est plus ce qu'il fut. Mais j'attendrai probablement pas jusque là pour me rendre compte. J'ai soif et je rapporte toujours mes pots vides.

Canarde et couvre? Li'l dumb dumb...

J'aime bien Patrick Lagacé, ne serait-ce que parce qu'il défend ses amis quand ils sont indéfendables et parce que son parcours journalistique participe d'une éthique certaine.

Ici, il me rappelle un souvenir qui n'est pas tout à fait mien: c'est surtout celui de ma mère, née en 1945, qui fut exposée à ce Passe-Partout des BabyBoomers.



Pour ma part, né en 1964, ce frisson me fut transmis: j'ai grandi avec la chienne de la bombe A, de façon virale plutôt que virile, et quand le mur de Berlin chuta en 1989, j'ai appelé mon agent de voyage.

Ne l'ai jamais rejoint. Il avait l'afficheur.

Entendu à Montréal




Le livre de Frédéric Rappaz, que j'ai préfacé, est enfin sorti et sera lancé mercredi prochain. Attention: on s'esclaffe à chaque page et on a l'air fou dans l'autobus.

Le site est désormais logé à cette adresse.

1.4.08

Chasse et pêche

Je prends ça pour du Cash.








Pas drôle de vieillir, quand tous ces gros jeunes tas te passent dans la face entre toi et la caméra en même temps que ton siècle et ta pertinence, et tu chantes sans voix et sans honte, tu t'excuses d'être un peu hoarse mais pas du tout d'être beaucoup cheval et absolument cavalier...