3.1.08
29.12.07
Soleil de nuit
Me reste à recevoir mes exemplaires de la revue La Compagnie à Numéro.
Chercher des pouls
28.12.07
Crazy me
Crazy Duck
Le moral est bon. Il sait que la Tribu se soucie de son sort et appelle à sa libération. Ça lui fait du bien.
Free the Duck!
27.12.07
Sauver des vies
Répandez-le autour de vous, si vous flairez une jeunesse en détresse. Leur acheter du temps pour jongler, c'est tout ce qu'on peut faire peut-être, mais peut-être que c'est assez.
And, oh, by the way:
FREE
THE
GODDAMNED
DUCK!!!
Schürch
J'ai arrêté la poésie pour ce type-là. Parce qu'il l'écrivait mieux que moi. Il était la suite, l'avenir, la salvation, et je me suis assis en le regardant partir avec le flambeau.
Et il a fini par publier, de superbes vers, que personne n'a compris, mais il a livré sa part de rimes (façon de parler; la rime: pas son truc).
Now what? NOW WHAT? You want great poetry, ask him, not me.
Ou à Max. Pas pire, so far, Max.
Vigneau? Il a pris sa retraite.
Stan the man
Où le diable d'homme trouve-t-il l'énergie de se démultiplier ainsi? Travailler pour tout le monde et le Père Noël en même temps, le tout sans conflit d'intérêts? Je l'admire encore plus que je le déteste, c'est très embêtant...
Paraît qu'il se félicite d'entretenir de brèves mais passionnées relations avec mes ex, durant lesquelles il leur demande de parler de moi. Je vois ça d'ici. Stan haletant (bref mais passionné, remember?): «Come on, baby, talk Misty to me!»
Stan the man.
26.12.07
L'esprit de Noël
Max me fournit la dernière pièce pour mettre un terme à cette affaire. Et aux délicats qui me mettraient sur le dos de rendre publique une affaire privée, je signale que j'étais au chaud chez moi quand cette affaire a commencé, en public.
Je suis dans ma famille pour Noël, j'essaierai de t'écrire au retour sur ma version de cette soirée. Une chose est sûre, je ne pense pas devoir porter l'odieux, et je pense que tu le sais. Mon erreur, au final, aura été de me présenter fin soûl au Cheval Blanc, donc complètement manipulable. À moitié inconscient, je dirais. Pas mangé, trop bu, j'ai payé en effet une bière à ce cher Bastien, c'était un genre de fin de soirée agréable.
J'ai décidé de partir, me suis levé d'un bond. Elle a suivi, je pense n'avoir rien dit. J'ai finalement dit quelque chose quand on était rendu dans mon entrée pis ça s'en venait sérieux. Wo bec. On prend un dernier verre pis moi je me couche.
Merci de pas avoir cité mon nom de famille sur ton blogue. C'est au moins ça. Ma blonde trouverait ça faible de ma part, cet engrenage dont je me suis tiré in extremis. Si cette femme me quitte, je ne sais pas ce que je ferai. Donc, en te demandant pardon pour ma faiblesse envers cette histoire entre toi et elle et elle et Mac... je ne te demande rien, en fait. Je ne comprenais rien à son truc, j'étais fin soûl, et j'ai surtout trouvé bizarre qu'elle se jette dans mes bras dès mon arrivée à la librairie de Bruno, comme si on était de grands amis.
Enfin,
pardon,
Max
No problem. Quelqu'un veut en rajouter une couche? Sinon je passe à autre chose.
25.12.07
Libérez le canard!
24.12.07
Set things clear.
Now it's an easy enough thing to chart her progress since she first targeted me, and easier still to correlate each and everyone of her droppings in my town with some kind of trouble she made for me. But that can wait, since it doesn't make for very exciting reading. No, I think I'd rather set things clear, too. I mean, it's gonna have to get done, and after I've slept a while, I'll fucking get on with it.
Set things clear, indeed...
Visiteurs à la vanille
Trop de kids de vingt ans qui ont peur de mourir en baisant: ils feignent tous de ne pas croire en l'amour et s'en persuadent mutuellement, participant à la joie des nouveaux prêtres, du clergé pomo qui ne dit pas son nom, cependant qu'ils ânonnent leurs leçons incrustées avec l'aplomb d'un Lacordaire et la détermination d'un zouave pontifical.
Athéna, komboloï, Old(er)Cola
Mais Antoine, c'est pas pareil. Quoiqu'il vous raconte pour vous emberlificoter et vous bourrer le mou, il a quarante-huit ans aujourd'hui, Athéna veille sur lui et j'ai fait livrer six tourtières du Lac-Saint-Jean à Athéna.
Back to hate, now. COME ON, FUCKERS!!!
Bastien Leboeuf, Mark Felt, Linda Lovelace et moi.
On n'est pas tous de vieux espions jaloux. Joseph-Daniel, par exemple: comme de juste, cette tête de linotte surexcitée s'est dénoncé lui-même en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Star Académie. À quoi bon protéger des gens comme ça? Il trouve que Meth est un aimable génie. Elle croit que Big Mac va l'épouser. S'imaginent qu'ils existent si quelqu'un d'autre écrit sur eux. M'a-t-elle assez purgé avec ça! «Vas-tu écrire sur moi? Si jamais t'écris sur moi...» Ben voilà, conasse: j'écris sur toi.
Le Basduck, puceau wiseass, quand il ne se mêle pas de me dire comment écrire ou de chiendepocher langue-à-terre autour des filles que je fourre, y va de sa voix aimante mais ferme, au timbre de virilité inimitable:
Je me demande comment ça va se terminer. Sûr, en tout cas, que Mistral restera pas fâché contre elle; il peut pas. Ni contre Max, d'ailleurs; ni contre moi. Il va devoir... cesser de fréquenter Meth ? La jeter à l'extérieur de l'espace mythique? Comme si c'était possible !
Je me demande ce qu'il va devenir. Je serai là pour le supporter dans cette histoire. J'espère qu'il va se porter bien. À Noël, en plus... sniff !
Eh ben, eh ben. Come on, fuckers.
Mistral said...
Ben, aux dernières nouvelles, l'espace mythique était autour de moi, pas dans la librairie de Bruno Lalonde ou sur le sofa de Max. Je suis fort capable de jeter n'importe quelle bougresse hors du cercle.
Tu te demandes ce que je vais devenir, mon pit? Tu devrais pas plutôt vaquer à perdre ton pucelage?
Come one, come all. Me no love no one no more.
La LeBlanc n'a rien trouvé de mieux, de plus couillu que s'en prendre à Bastien sur le blog du kid, via le post qui l'éraflait: usant de pitoyables allusions sexuelles et picorant son intégrité, glissant subtile comme un narc qu'il avait fumé DE LA DROGUE, bref étant elle-même, débordée à discréditer quiconque la reconnaît pour ce qu'elle est, même un étudiant de vingt ans, et bien timidement, encore, lâche et sournoise, cooptant un backup anonyme et brutal, paladin des ombres qui sentait le cognac, et en avant sur 84 commentaires que je te brasse du jeune, et en avant que je m'en moque parce qu'il m'identifie pas sous le stress des menaces, et en avant que je lui laisse penser que Mistral est là-dessous. Sacré justicier, en effet. Battre un jeune gars en portant cagoule pour épater une pétasse aux lèvres souillées. Ne surtout pas venir chez moi, essayer la même chose. Se tirer vite fait en se dissimulant derrière des Subaru gris-perle. Gagner quoi? Une photo nue? Une déclaration d'amour? J'en ai à jeter par le châssis, les plus fraîches de dimanche dernier, en veux-tu, je t'en donne!
Fortunément, right? la foudre est tombée sur toute cette merde et ne restent que des cendres fumantes qui sentent la couardise arrosée de cordial.
Lettre d'un ami qui m'accusait de le trahir si je ne la publiais pas.
Il en est des femmes comme des hommes, malheureusement, pour ceci : l’intelligence confine parfois à la connerie, et si mon ami a su voir les bribes de hautes volées dont la créature était capable, c’était sans supputer la bassesse intrinsèque qui est celle de cette fendue.
La seule issue honorable pour ce genre de gourgandine, c’est le silence, parce que, Mélissa, tu n’es pas de taille, quoique toutes tes machinations soient de telle nature qu’elles visent à nuire à un être qui m’est cher. La manipulation, le passif-agressif, j’en ai soufflé, et même par la lecture de toi, je me vois aux prises avec ce que je considère comme un restant d’humanité : l’amant, l’ami, il l’a été contre l’avis de son entourage entier; le père, il l’a été aussi, mais mon frère vaut trop pour ton enfance.
Je m’en viens ici te dire, sachant d’expérience que tu n’entendras rien, d’aller traîner ton envie de lucre littéraire ailleurs. Tu remues des forces bien au-delà des tiennes.
Kevin Vigneau
23.12.07
Lettre d'un ami que je trahis en la publiant, me trahissant aussi, tous mes principes et mes préceptes, crissant d'un swing mon auctoritas aux orties.
Je te raconte comment ça s'est passé.
Je suis arrivé à 19h30 avec mon ami de Cégep. J'ai vu Meth sur la galerie. J'ai pensé à retourner, en fait, j'ai cru le faire; mais, je l'ai pas fait. Principalement à cause de mon ami qui rentrait se faire du fun; à cause que Meth m'offrait de la pipe et que Max serait là. Je voulais la revue, aussi, d'ailleurs.
Je suis resté parce que la soirée était cool. Ça se passait bien, j'ai cru pouvoir me rendre utile. J'ai pensé à toi. Je savais pas quoi faire. J'ai laissé Mélissa faire ce qu'elle voulait.
Ipso facto je me suis rendu utile; ne serait-ce qu'en étant une figure rassurante qui la laissait pas faire de conneries. Léa aussi, d'ailleurs, a pas joué son jeu. Je sais pas pourquoi. En tout cas, c'est bien la seule. (mon ami non plus, d'ailleurs; semblait pas l'attirer. Elle est quand même sélective; hum...)
J'ai été traumatisé, je t'avouerai. Je savais pas trop quoi faire; sinon quoi NE PAS faire.
Aussi, j'ai pas pensé qu'elle sortirait avec Max ; je l'idéalisais encore un peu. Je le fais toujours, d'ailleurs. Comme Meth. Sont d'aimables génies; comment je pourrais leur en vouloir ?
Je vais te dire comment. J'ai trouvé qu'ils avaient mal agi. D'abord, Meth, en se frottant à tous; en disant qu'elle avait cassé; en pensant que ça ferait plus de différence. Elle dit être amoureuse de Big Mac; elle faisait des projets. Ce qui est bien, au fond. Ce qui est moins good pour toi. Je comprends pourquoi tu l'aimes.
Écoute, j'ai pas la prétention d'avoir du génie mais je peux te dire (te demander?) d'arrêter de coucher avec; question que ce soit plus facile - brrr...
Sinon, pour ce qui est de Max, c'est un « aimable génie », cela va de soi. Il m'a même payé une bière. J'ai eu l'impression qu'il était là pour ça; je l'aime beaucoup, Max...
Ben, alors? J'ai pensé que dans un cas comme dans l'autre c'était mieux pour tout le monde qu'ils sortent ensemble; question que tout le monde avait à apprendre la leçon qu'ils ont appris, au fond.
Je suis jeune mais j'ai les yeux brillants; j'ai pas su quoi faire avec ça. Ok? Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse? Je veux dire, je sais pas..
Moi, j'ai pensé aller les voir pis leur dire que c'était pas correct; voir, de leur interdire de faire ça; prétextant que c'était pas correct pis que Mistral serait déçu de l'apprendre (cachant moi-même ma déception).
Anyway, je comprends pourquoi tu l'aimes.
Ben, je le dis : nous sommes tous cons.
Je suis pas déçu, dans le fond. J'ai une agréable confiance. L'espoir qu'ils vont apprendre.
Bon, et j'insisterai pas sur ton compte, ok? Jamais.
Et c'est signé, mais je suis novice dans la sodomie d'amis et j'ai assez trahi pour aujourd'hui: sa signature, on l'aura pas, ni les cruchons chargés de la sécurité dans les corridors du Web parce qu'ils ont échoué à faire flics ou même screws, ni les écornifleux, ni les velléitaires qui s'imaginent arrivés avec un contrat d'édition, ni les ambitieux aux molles gonades. You can all go drown in the putrid cesspool you've wished this world to become.
Come on, fuckers!
I lost faith in God about twenty-five years ago, and that was a tough one, still hurts, but I could live with it. Now, when a man loses faith in Man, how’s he supposed to live with that, and can the world live with him? I foresee all kinds of unforeseen dangers...
I'll make your very names bleed. Come on, fuckers, daddy's waiting! Come before I go after the whole cowardly lot of ya!
Mélissa
Va y avoir la pluie du ciel maudit qui lave les crosses betôt! La sentez-vous? On me pendra par la poche avant que cette putain débarque en ville et se serve de moi pour s'immiscer en deux mois dans vingt ans de relations sociales. Et je vais ajouter un aveu: oui, la clique existe!
Hate speech
Les seuls anonymes que j'aime
Extrait de la dernière émission de l’année. J’ai pas la cruauté de souhaiter Joyeux Noël aux gars, mais Bonne Année, c’est indiqué, me semble…
Noël en prison, c'est rough en tabarnak. C'est beau, aussi. Même les screws sont plus doux, et il règne un silence quasiment recueilli dans les wings; les gars ont droit à quelques gâteries, mais ce qu'on sent surtout, ce qui suinte, même à travers les murs épais de Bordeaux par exemple, c'est ce silence lourd et privé, quand chacun pense à sa famille en même temps, celle d'aujourd'hui parfois mais rarement, le plus souvent celle d'autrefois, jamais celle du futur, ça fait trop mal...
Les honnêtes gens s'en crissent tant.
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