On me demande souvent (deux ou trois fois par semaine) pourquoi les achigans n'aiment pas la poésie, et je demeure toujours bouche bée.
Kevin Vigneau me fournit une réponse graphique éloquente et définitive.
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17 commentaires:
L'achigan aimait le fleuve et aimait la mer,
Mais la mer était loin, trop salée, trop amère...
L'achigan aimait le fleuve et aussi les vers,
Mais pas cet homme venu de diable vauvert.
Qu'il soit de Paris ou St-Roch-de-l'Achigan
Ce poète se sert des vers tel un vrai brigand.
Il baignera dans le beurre fondu d'un poêlon,
Cet achigan, loin des bulles et queues de poêlons.
Et coetera... Bon appétit!
Ouahaha!
Je ne connais bien que les verts, pense ben. Aucune notion de pêche mais ce n'est pas une raison pour ne pas venir saluer le vent. Bon été Mistral.
(Red)
Ah! S'tie! Merci, Red!
Hihi...
J'ai hérité d'un achigan qui chante du Elvis. S'il n'aime pas la poésie, on peut dire qu'il a tout un coup de bassin.
Ouahaha!!!
I'm all shook up!
Cher Mistral,
Les poètes ont souvent chanté la mer, que je connaissais depuis l'origine mienne, mais peu en poésie classique ont chanté les rivières et les lacs québécois et les poissons qui s'y trouvent. C'est pourquoi on se pose questions au fond des plans d'eau de nos régions: qui versifie sur nous, poissons, qui sommes amants des vers ? Les poètes ne pêchent pas trop non plus, il faut mettre une entreprise de relations publiques là-dessus.
Depuis quatre ans, dirais-je, que je m'initie à l'eau douce, je crois avoir trouvé les véritables mangeurs de vers, une poésie calme et parfois combative, qui n'a pas l'éloquence de l'alexandrin, mais qui pue toujours un peu, oblige au désespoir de la perte, donne de l'adrénaline, mêle le respect de la vie au sang.
Bouchard, achigan en langue amérindienne veut dire "celui qui se bat", d'après ce que j'ai lu en cherchant étymologie. Tu es le premier a faire rivière et pêche et classicisme, je crois !!!
J'en pêche un autre avant que de pondre.
Ma main,
Kevin Vigneau
C'est devant Kevin et sa proie que je suis bouche béante, toute poisson que je suis ! :-)
Blue,
Il y a un océan qui nous fait toujours si proches... Je m'enfuie dans nos vagues !
Ma main, et bises,
Kevin
J'ai le coeur au bout des lèvres, à te lire, Kevin...
Bises.
Moi aussi, il me rend malade, mais kestu veux, c'est mon meilleur ami.
Trop de silences sur les blogues maintenant. Un peu partout. Bon hiver le vent.
Bon, bon,bon,
Je n’ai pas pas demandé sa permission avant que d’écrire, C. décidera après lecture et s’il publiera. Je m’ennuie. J’ai parfois du grattage près de l’épaule droite, tout juste à côté de la nuque et qui monte vers la tête. Je me demande toujours, à chaque fois, d’où cela vient.
J’ai consulté des docteurs, bardés de diplômes de ruelles, avec des parfums de tout le monde et les connaissances de tous, de tout et de rien, ils ne savaient pas la cause de ma rache. Une vieille habitude de maladie de tête, ai-je appris dans un livre, ensuite…
Ailleurs, j’ai tenté de chercher remède qui pallie ce manque, un quotidien de mots qui semblait mieux que nos balbutiements, et je me suis dit, vais en parler à mon Frère, qui a la touche pour bien des ramanchages, mieux pour les autres que pour lui-même, un baume de par la beauté !
Même si j’ai la chance de lui parler souvent, l’énergie que je trouve chez lui doit ruisseler. Je ne sais pas ce que je ferais sans sa parole.
Parole, parole, parole… pas Dalida, mais la vraie parole…
Ma main,
Kevin
I feel you, Kevin! Je connais quelques ouailles qui attendent patiemment la bonne parole, la vraie. Attention, pas question d’élever qui que ce soit au rang de Dieu: ça serait réducteur. J’ai lu le bestseller du soi-disant céleste barbu — traduit, semblerait-il, en 542 langues imagine-toi donc —et j’eus le même frisson désagréable qu’en feuilletant du Marc Levy.
Michael :
Je n'ai pas écrit Vraie Parole, mais je souris du lien avec Marc Levy, qui a un nom plutôt juif... anyway c'est L. Cohen qui dit : "I'm the little jew who wrote the Bible". C'est héritage de Montréal que ce livre, attention.
Ma main,
K.
Kevin:
Loin de moi de vouloir travestir ta parole. J’y ajoutais mon clin d'oeil caricatural à ce que grand bonhomme. Tu l’avais deviné, anyway.
Ceci dit, si les Fedora venaient à rétrécir, sache que j’ai un bon ami juif qui détient la moitié de Chabanel. Il doit bien en avoir une pléthore en stock quelque part. Ce bougre ne liquide jamais son inventaire sachant que la mode revient toujours. Pas question de perdre un quart de cenne noire, tsé ben.
Ce bon vieux Cohen... je ne l’avais vu pas passé celle-là. Elle est bonne. D’un gars qui chante Hallelujah du fond de ses tripes, c’est à se demander s’il n’a pas une connexion directe avec le 7e étage. Quoique, quand on se penche sur le texte, c’est une autre histoire. Il est là le miracle des grands: ç’a du sens quand on prend tout au pied de la lettre et ça en fait encore plus lorsqu’on lit entre les lignes.
Les voies du singer sont impénétrables.
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