Autres formulations
- C’est reparti comme en 14
- C’est reparti comme en quarante
Signification
- Recommencer avec ardeur, enthousiasme, entrain.
Origine
Cette expression est une allusion ironique à la guerre de 14, une guerre que l’on croyait facile, gagnée d’avance ; les soldats partaient alors au front « la fleur au fusil », certains de rentrer rapidement dans leur foyer. Et puis les mois et les années passèrent, les souffrances, les mutilations, la mort… L’expression renvoie à cette idée d’enthousiasme naïf, d’ardeur mêlée d’illusions. Elle est également employée avec seulement l’idée de « ça recommence ». Elle fut déclinée après la Seconde Guerre mondiale en « c’est reparti comme en quarante ».
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17 commentaires:
C'est le mot que j'ai lu le plus juste. Merci.
C'est pas moi, Red, c'est Wiki. Moi, je l'aurais mieux écrit, hihi...
Bonne année, garnemente.
Ah! Ben oui... j'avais pas cliqué sur le lien. Il semble que cela m'ai suffit. Bonne année le vent, du bonheur avec l'être aimé magique.
Oui. Je crois qu'il s'agit là d'un voeu sérieux, généreux, réaliste, tangible, rationnel et possible! Du bonheur avec elle, du bonheur avec moi, un jour à la fois, première affaire qu'on saura ça fera quarante ans qu'on concubinera dans le péché et elle acceptera peut-être alors de m'épouser avant de recueillir mon dernier soupir sur ses lèvres satinées.
Ah bais, je connaissais pas cette expression, c'est le bon moment de l'apprendre, j'cré ben.
Je te souhaite tout ce que tu n'as pas (raclement de gorge)... C'est lâche, hein ? OK. Je recommence. Je te souhaite la vitalité, l'amitié dans l'amour et l'amour dans l'amitié, ne jamais être rassasié, l'inspiration sans l'expiration, de la longévité sans que ça long et, bien entendu, la découverte d'un trésor.
Bonne et fructifieuse, dude.
Moi là, chu né un 14. On m'a toujours dit que mon année chanceuse c'était quand j'ai eu 14 ans. Boh. À 14 ans j'étais en secondaire trois. J'ai pas frenché personne, y a un bécher qui m'a péter sur un pied dans le cours de biologie et je me souviens avoir réchauffé le banc la plupart du temps au hockey cette année là, faque, franchement, l'année chanceuse, bof.
Ça nous amène en 2014 et je vous demande, oh, grand oracle, du haut de votre bunker, de kessé que 14 m'amènera? Existe-il seulement un véritable concept d'année chanceuse oubedon c'est annulé par une quelconque amulette distributrice d'années de marde (que j'ai pas mal toujours évité, heureusement, knock on wood)?
@Gom:
Ça dit reparti comme en 14, pas comme à 14.
Comme à 40,c'est-tu correct?
Un bécher sur le pied, no shit? Moé, il m'a flambé en pleine face et éradiqué les sourcils pour six mois (ergo j'ai pas frenché le yâwb moé non plus cette année-là, ergo j'ai dû reporter ces notions de biologie empirique que les copains acquéraient le midi avec les filles du collège voisin, autrement dit je jouais sur le banc).
J'me plains-tu pour autant?
Chu né le 3: mon année chanceuse, je m'en souviens même pas. Vautour était né le 28, mais il a clamsé à 27 ans...
Tu files mieux, là?
@Mac:
Lyes & Love. You know.
Ouep, l'ardeur mêlée d'illusions ...
Comment vivre autrement ? Je le demande ? que ce soit en quatorze, en quarante ou en deux mille quatorze ?
Je n'ai pas connu la guerre, ni toi, ni beaucoup d'entre nous. La guerre, c'était terrible,mais ce qu'on a à vivre n'est pas de tout repos, c'est plus un combat qu'une guerre mais ça n'est pas pour autant moins impliquant !
C'est reparti comme en quatorze et bien tant mieux ! J'en suis !
Quoi d'autre que d'avancer la fleur au fusil et le coeur gonflé d'espoir, d'amour et d'intelligence !
Avanti !
C'est pas ce que t'as sorti de mieux, ça.
Oui, j'ai connu la guerre, et toi, et tous. En naissant, on héritait des conséquences. Pourquoi tu crois que vous avez Jauni Haliday, McDonald, le FN et le tunnel sous la Manche? Pourquoi tu crois qu'on a des frigidaires, des bungalows, des bagnoles à gogo et des boomers déboulés tout d'un coup entre 1945 et 1950? Les cimetières en Normandie, tu les as vus? Dizaines de milliers d'hommes, jamais revenus. Les autres estropiés ou traumatisés à vie et revenant fonder familles sans jamais pouvoir expliquer leur expérience, pas même à leurs femmes, seulement la partager entre vétérans une fois l'an, aliénés ainsi de leurs enfants et leurs petits-enfants. Nous.
On l'a connue, la guerre. On le sait pas, c'est tout. Hiroshima, Nagasaki, c'est pas parce qu'on n'était pas nés encore, ni Japonais, qu'on ne vit pas depuis avec la réalité nucléaire, you know, that's what I'm trying to say...
Reparti comme en 14, ou en 40, Blue, c'est PAS POSITIF!
La fleur au fusil non plus.
Hostie.
Well !
Tu as raison, une fois de plus !
Même dans mon extrême état de fatigue, je ne peux qu'acquiescer ... D'autant que c'était un leitmotiv de mon père, repartir comme en quatorze, comme son, il n'y a pas d'avance !
j'ai sans doute dans un dernier sursaut voulu enjoliver mon enfance !
Alors, voyons, positivons, et réinventons l'expression: il y aura partir comme en quatorze ou en quarante et puis il y aurait par tir comme en 2014 et là !! Wouah ! comme dirait un de mes frères ennemis, 2014 l'année de tous les possibles !
Je suis intrinsèquement positive, j'ai une foi dans l'humain qui dépasse l'entendement, et j'ai pas donner le meilleur de moi dans ce commentaire à l'emporte pièce... C'est franchement pas ce que j'ai fait de mieux !
La fleur au fusil, ça craint...
Je préfère les fleurs dans un grand jardin avec une vue sur une rivière qui s'écoule entre deux forêts vierges...
Merci, BA, tu veilles toujours au grain, c'est bon de te savoir là.
T'as trois fils, tous en âge d'avoir été mobilisés en 14 ou en 39 (les Français ont arrondi à 40, c'est moins gênant et ça gomme leur Drôle de Guerre). Le mien, j'ai manifesté l'unique fois de ma vie quand il risquait d'être entraîné dans notre imminente agression nord-américaine contre l'Irak.
Il l'ignore, en fait je ne l'ai jamais dit à personne ni écrit nulle part, mais je lui aurais tiré une balle de 22 dans le pied plutôt que les laisser le prendre. J'étais préparé, j'étais équipé. Il aurait compris plus tard. Après quelques années passées à voir revenir ses contemporains dans des bodybags ou des états pires que la mort physique, depuis des lieux lointains ciblés sous de mensongers discours, il aurait compris pourquoi on les prend à vingt ans, vifs et cons et impatients, formables et déformables encore un peu, avant qu'ils ne soient des adultes, qu'il ne soit trop tard, car devenir adulte est aussi soudain que les premières menstrues d'une fille ou la mue d'un garçon, et on ne forme pas des soldats avec des adultes, encore moins une armée, mais si c'est soudain ce n'est pas pour autant prévisible avec précision comme une éclipse de lune ou un roman d'Amélie Nothomb, y a des gars qui changent de voix plus tard que d'autres, et y en a qui saignent plus tôt, aussi, et y en a qui...
Well. you know. You know what I mean. Pas le mien, pas les tiens, pas personne: si chaque famille s'occupait d'empêcher le départ de ses jeunes à la guerre, ça ne repartirait plus, jamais, comme en 14.
Merci de souffler, à force de tes façons.
bon, je me permets... - c’est juste une parenthèse du nouvel an finalement -
les guerres, nous en sommes tous, d’une manière ou d’une autre, les rejetons. mais - pour ce que j’en sais, du moins pour la grande majorité d’entre nous - nous avons la chance de n’en avoir vécu aucune de trop près. quant à l’année qui commence (si l’on en croit le calendrier), je vous la souhaite à tous la meilleure possible. ce qui n’empêche qu’elle n’est pas plus importante que les suivantes. ou que celles qui l’ont précédée. ce qui compte, c’est ce qu’on fait de nos vies. et là-dessus, chère Tribu, me semble ben que malgré certaines apparences, on s’en tire assez pas pire merci!
Quand tu lis les extraits disponibles des mémoires à paraître de Robert "Bob" Gates sur les dessous des guerres d' Iraq et de l'Afghanistan, la désinvolture du gouvernement, des gouvernements enfin, avec laquelle on envoie ces jeunes kids à la mort, pire à la survie, blessé ou lourdement handicapé, il y a encore mille raisons de se révolter. Tu sais, mon fils gagne sa vie avec la musique, par contacts il a joué plusieurs gigs aux states pour ces rencontres de jeunes vétérans, souvent plus jeunes que lui et tellement amochés, ça l'a profondément marqué. Surtout leur solitude en forme de cul de sac.
Et cette année, et bien quelle soit bonne pour vous tous. Quelle vous protège, surtout.
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