11.6.12

Le fond de l'ignominie

Notre amie Me Véronique Robert ne doit pas se reposer des masses par les temps qui courent, elle qui défend le droit et pourfend l'arbitraire en zone brûlante.

Dernier cas-type, surréel, celui de cet étudiant de dix-neuf ans arrêté en route pour les funérailles de sa soeur suicidée samedi.

Go Véro go: merci ben gros...

AJOUT: Je reproduis l'article de Vincent Larouche dans Cyberpresse. L'Internet n'est pas si immarcescible qu'on le dit (c'est une légende rurale, héhé).


Publié le 11 juin 2012 à 14h19 | Mis à jour à 15h05

Un militant étudiant arrêté en route pour les funérailles de sa soeur




Profitant du fait que sa soeur est décédée et qu'il devait se rendre à ses funérailles à Chicoutimi, la police vient d'arrêter un militant étudiant qu'elle avait dans mire depuis quelques temps pour des méfaits commis dans le cadre de la crise étudiante.
Mathieu B. Girard, 19 ans, un militant de l'association étudiante du Collège de Maisonneuve, était en voiture avec sa mère et son frère, sur l'autoroute 20, plus tôt aujourd'hui, lorsqu'une autopatrouille de la Sûreté du Québec les a interceptés, à la hauteur de Saint-Hyacinthe.
Les policiers ont arrêté le jeune militant pour méfait, à la demande de la police de Montréal. Le reste de la famille a pu continuer sa route vers Chicoutimi pour les funérailles, mais pas lui. Il devrait comparaître demain au palais de justice de Montréal.
«Nous pouvons confirmer qu'une personne a été arrêtée en lien avec le conflit étudiant. Elle était recherchée, et sera transportée au Centre opérationnel en lien avec des méfaits commis dans le réseau de transport en commun», a expliqué le sergent Laurent Gingras, porte-parole du SPVM, qui refuse de dévoiler toute information personnelle sur la situation du jeune homme.
La soeur de Mathieu B. Girard est décédée samedi dernier. C'est lui qui a découvert sa dépouille, et il a donc dû rencontrer la police à cet effet.
Selon nos sources, d'autres enquêteurs l'avaient dans leur mire depuis quelque temps pour du grabuge lié au conflit étudiant. Ils disaient avoir du mal à le joindre et à le rencontrer, au point où ils le soupçonnaient carrément de tenter de se défiler.
Avec le décès de sa soeur et ses funérailles, ils ont alors vu se profiler une occasion pour lui mettre la main au collet, de préférence avant qu'il quitte la ville.
Dévasté
Selon son avocate, Me Véronique Robert, le jeune homme était dévasté qu'on l'empêche d'assister aux funérailles et il aurait supplié qu'on le laisse voir sa soeur une dernière fois.
«Ils ont manqué de coeur, ils auraient dû agir autrement ! Je soupçonne carrément qu'ils veulent profiter de son effondrement émotionnel pour l'interroger dans l'espoir qu'il leur donne des noms!» s'insurge-t-elle.
Selon elle, rien ne justifiait une telle façon de procéder. Elle nie que son client ait tenté de se dérober à la justice. «Il a une adresse, un numéro de téléphone,  moi je le rejoins quand je veux. Il avait entendu des rumeurs selon lesquelles il était recherché, et j'avais moi-même demandé au SPVM s'ils avaient un mandat d'arrestation contre lui récemment, ça n'avait rien donné», dit-elle.
Me Robert croit que la police veut impressionner les militants par des arrestations spectaculaires. «Des méfaits, comme ça, c'est des cas où ils peuvent leur faire signer une promesse de comparaître, ou leur envoyer une sommation par la poste, ou carrément appeler leur avocat. Là, ils font un show, comme quand ils ont arrêté Andréa Pilote sur le pont avec quatre chars de police», lance-t-elle, en référence à une autre militante arrêtée la semaine dernière.

28 commentaires:

Mek a dit...

On touche le fond, bientôt, ou bien ? Chaque jour étonné !

Mistral a dit...

Quand y en a pus, y en a encore, j'en ai bien peur.

Nice of you to drop by, old friend.

Blue a dit...

My God! C'est effrayant. Basculer ainsi dans l'intolérable, l'inimaginable, tout ça pour quoi? Toutes ces couleuvres qu'il faut avaler!
Je suis rassurée qu'il y est des personnes vaillantes et sensées qui veillent et qui défendent les individus et leur humanité. Comment peut-on en arriver à des extrémités pareilles? C'est effrayant! Dégueulasse. Insultant!

Mistral a dit...

On n'est pas très fiers, ça c'est sûr. On se demande pourquoi tu nous aimes tant et si on le mérite vraiment.

Ginette Desmarais a dit...

Aucun mandat d'arrestation ! J'en ai la nausée. Alors que cette dérive s'accentue, les Québécois parlent de leurs vacances. Mais cette fin de printemps a un goût de colère et de prison. Difficile de continuer à manger, à boire, à vivre au milieu de tant de bassesse. Je réalise à quel point nous ne sommes pas et n'avons jamais été des citoyens vraiment libres. Jean Charest est un chien de garde. Le chef de la meute des flics.

Blue a dit...

Tu sais que j'ai toujours aimé en vous ce franc-parler et cette manière d'être direct et sans détour. Mais je ne connaissais de vous que ce que tu partages, ce que tu insuffles et ce que tous les tribaux ici présents véhiculent, cette souveraineté; cette fierté et cette façon de se battre pour elles.
J'ai découvert depuis tous ces événements qu'il y a fort à faire encore pour que vous puissiez vivre votre pays comme vous l'entendez et comme il serez bon qu'on puisse y vire. Dommage qu'il faille en venir à de telles extrémités mais il faut ce qu'il faut et ici en France, ce n'est pas non plus le boulot qui manque pour que la société ressemble à celle où on pourrait être fier d'en être et fier de la transmettre à nos enfants!
Je vous aime parce que vous êtes ce que vous êtes et que vous n'avez pas peur de le dire, de le vivre et de le partager. Je me demande, c'est étonnant, moi si je vous mérite, vous et votre coeur si gros et si enrichissant!

Mistral a dit...

Pas le chef. Le leader dog du traîneau, oui, qui guide l'attelage, mais y a un gars derrière qui donne les ordres et tient le fouet.

Mistral a dit...

@ Blue:

Ces flics, là, et ce gouvernement, et cette majorité silencieuse boumeuse écrasante, c'est nous aussi, nos familles, notre peuple, faut qu'on vive ensemble vaille que vaille, et avoir honte de sa famille, you know, c'est bouleversant.

Blue a dit...

Oui, je sais.

Pourtant il va bien falloir dépasser cette honte et faire comprendre et n'est-ce pas celui qui a pour lui la lucidité qui peut y contribuer? Il faut bien faire quelque chose, non? On ne peut pas laisser en conscience les choses ainsi dégénérer... Personne n'est complètement noir ou complètement blanc, il doit bien y avoir un moyen pour réveiller les endormis et faire accepter que les choses changent, que le monde bouge et que ce qui était une réalité il y a des années n'est plus une certitude aujourd'hui.
J'ai encore du mal à croire qu'il n'est pas possible de ramener le plus grand nombre à la cause commune, au bon sens, à une vison de l'avenir meilleure. Mais je n'ai sans doute pas idée de à quel point le confort anesthésie et le pouvoir aveugle! C'est vraiment désolant.

Mistral a dit...

Faut comprendre que les Boomers ne crèvent pas, et pour ça faut vivre en Amérique du Nord.

M.Jalbert a dit...

J'ai lu ce texte ce matin sur lapresse.ca, et maintenant, ils ont changé le texte!!!! Le gars pourrait aller au funéraille etc..... Mais quelle belle arnaque!!!! Et on appele ça du journalisme???

Le plumitif a dit...

Il faut bien comprendre que ce qui alimente toute cette bêtise, ce sont d'abord les simplifications outrancières dont le boomers bashing fait clairement partie…

(Tu me pardonneras cette franchise j’espère Christian, mais là je pense qu’on arrive à un point où il devient indécent de soutenir des représentations caricaturales englobant de larges catégories de personnes ou, plus aberrant encore, cherchant à réduire toute une génération aux traits qu’une minorité de privilégiés partagent avec des gens issus des générations précédentes aussi bien que des suivantes. L’analyse sociologique qui dépeint à grands traits les valeurs d’une génération et son impact sur le développement social et politique, c’est une chose; réduire les individus qui composent cette génération à cette analyse, c’en est une autre. La première sert la connaissance, la deuxième nourrit la propagande.)

Ceci dit en toute amitié, bien évidemment…

Mistral a dit...

Désolé, mais les BB ne sont pas une génération comme les autres. Ils sont quatre fois plus nombreux. Ce poids démesuré a des conséquences écrasantes à long terme, qu'on accepte d'en prendre conscience ou pas.

Le plumitif a dit...

Nous sommes bien d’accord là-dessus. Par contre s’il y a des leçons à en tirer, ça devrait aller un peu plus loin que de souhaiter la mort individuelle de chaque boomer. Parce que, précisément, si leur nombre a multiplié les conséquences désastreuses des choix de ceux qui, parmi eux, sont aujourd’hui en situation de pouvoir, ceux qui les suivent ne sont nullement à l’abri des mêmes erreurs. Tout comme on n’éradique pas la connerie en exterminant les cons, on n’évolue pas en se contentant de pointer les erreurs ou les faiblesses de ceux qui nous ont précédés. D’ailleurs, il y a en ce moment même une génération qui est en train de montrer que penser et agir, plutôt que d’alimenter une rancœur stérile, c’est la seule façon de faire bouger les choses!

Mistral a dit...

Les BB ne précèdent personne tant qu'on ne peut leur succéder. Leur responsabilité est collective, pas individuelle: c'est pas leur faute s'ils sont tous nés en même temps, et c'est leur influence collective dont j'évoque l'increvaison, pas leur existence individuelle. Une influence et des dégâts qui perdureront bien au-delà de leur passage terrestre. Après s'être pâmés pendant quarante ans à l'idée qu'ils changeaient le monde, les voir aujourd'hui agressivement nier être pour quoi que ce soit dans le gâchis est de nature à se dégueuler les tripes sur les sandales.

Le plumitif a dit...

Encore une fois tout à fait d'accord. Et c'est à chacun d'eux de se reconnaître ou pas dans ce "ils" qui ne peut les englober tous...

Mistral a dit...

Ça a été un bon échange: merci, ol'Plum.

À propos de Maître Renart, chu tout à fait de ton avis, depuis un bail.

Le plumitif a dit...

:-)

Ginette Desmarais a dit...

Ah les boomers… J’en suis. Je me souviens de mes études au Cégep du Vieux-Montréal dans les années 70, où nous étions des centaines, voire des milliers, à discuter ferme, à brasser la cage, à débrayer pour un oui ou un non, à nous braquer devant l’avenir de consommation qui nous était proposé. Nous savions DÉJÀ que sur le plan environnemental, nous allions vers un mur. Je me souviens d’une soirée avec des amis, où nous avons envisagé de nous réfugier dans les monts Otish, si les choses se dégradaient vraiment. Alors, oui, depuis ce jour, je me demande furieusement : que s’est-il passé pour que nous tous, si nombreux et si assoiffés d’un monde meilleur, soyions happés lentement mais sûrement par ce que j’appellerais « la maudite machine », faute de mieux, et que nous nous soyons retrouvés dans un système que nous dénoncions sans arrêt ? Comme si cette machine avait toujours existé, malgré nous, en dehors de nous, avant nous. Tous nos beaux discours et nos rêves d’alors - dont le plus important, à savoir l’indépendance du Québec - ne se sont pas concrétisés. En octobre 70, quand l’armée a envahi les rues de Montréal, la majorité silencieuse de l’époque n’a pas bronché. Alors qu’il s’agissait d’une insulte incroyable. Le pouvoir peut toujours compter sur la lâcheté collective, comme c’est le cas actuellement. Oui, les boomers sont nombreux, et ce nombre aurait dû faciliter l’amorce du changement souhaité. Mais parmi tous ces hippies, il y avait les idéalistes et les futurs patrons du Québec inc. Le gâchis vient peut-être, justement, du fait que les idéalistes n’ont pas suffisamment « sali leurs souliers », pour reprendre une expression de Félix, à savoir confronté la réalité, lucidement, et franchi les étapes qui s’imposaient. Comme si nous ne pouvions habiter qu’un rêve et faire de l’angélisme. Quand aux futurs patrons, ils ont importé la matrice économique nord-américaine, et maintenant, elle est devenue mondiale. Le « modèle Québécois » s’effiloche de plus en plus. Bon. Je ne suis pas en train de nous autoflageller, mais j’essaie de comprendre… en remplissant mon bac de compost. Pfff.

Mistral a dit...

Merci, Ginette. Tes mots sont musique de Juste et m'apaisent les moeurs...

MakesmewonderHum a dit...

Pas certain que se succèdent grosso modo 10,000 générations d'humains et arrivent les BB, comme tu dis, et que ce soit le "total planetary fuck-up". Primo, p.c.que phénomène lié à l'après-guerre nord américain et européen, dans une moindre mesure. Les regroupant, eux, leurs parents et autres old folks pour +-600 millions de population, le reste de la population mondiale (euh! hum!)environ un autre 3,5 milliards de p'tits snoros à nourrir aussi, au moins une fois par jour.
Avec quel bagage arrivent ces rejetons? Juste le continuum des différentes courbes de l'industrialisation, accéléré par toutes les recherches qu'engendre la volonté de ne pas perdre la guerre,"never mind who started". Ton grand-père se demandait quoi faire après avoir remonté son pantalon? Ben voyons donc, la suite des osties de bébelles commencées depuis belle lurette, des bigoudis chauffant jusqu'au Ipod que tu as dans les oreilles, chose. Passant, aussi, par l'imagerie médicale pour voir ce que tu as et ce que j'ai de travers dans gorge, parfois.
Les responsabilités d'avoir ou ne pas avoir respecté ses idéaux qui viendraient par enchantement avec chacun son bracelet de naissance et sa génération d'appartenance? En prime une liste d'épicerie longue comme le bras pour tous les survivants avant de refermer son propre cercueil? Pas certain que nos existences se divisent ainsi, qu'un fonctionnaire à la retraite soit pire que les p'tits criss de MBA et Golden boys de ta génération qui ont ca$hé en sacramant su'l dos du pauvre monde. L'Histoire est un immense "no fault" jusque dans le mur universel, sinon faudrait tous nous éliminer alors que nous le ferons si bien un à la fois.

Ginette Desmarais a dit...

:)...ne vous apaisez pas trop, cher ami, vos colères sont trop salutaires pour nous!

Mistral a dit...

@ Makes:

Me demandais quand t'allais retontir.

T'as jamais lu Vamp.

Golden Boys my ass.

Les BB se sont baisé la gueule et celle de leurs flos ensuite, et crisse qu'ils haïssent qu'on le leur dise!

Je pisse dans leurs tombes déjà creusées.

Mek a dit...

Dumont et Duhaime sont des X comme toi et moi, Mist. Et cette croute de Line Beauchamp l'était aussi (et elle le restera jusqu'à sa mort physique). Le problème réside possiblement chez les personnes dont le nom commence par une des quatre premières lettres de l'alphabet. Charest commence par C, Duplessis par D, comme lord Durham, Bush par B, Cheney par C, etc. Rumsfeld s'est habilement dissimulé grâce à son déroutant R, mais dois-je rappeler aux naïfs que son prénom est Donald (comme le Canard, ôô, hasard ?).

Dans la première moitié du vingtième siècle, la lettre S a connu beaucoup d'adeptes dignes de pics à glace ou de pendaisons aux lampadaires, tels les Salazar, Staline et autres Sanders (le colonel génocidaire des poulets d'Amérique).

À mon avis, si on passait simplement par les armes toutes les personnes dont le nom de famille (ou le prénom) commence par une des quatre premières lettres de l'alphabet et qu'on emprisonnait par précaution les tenants des trois ou quatre lettres suivantes, on devrait connaître des lendemains qui chantent. Assurément.

Enfin, c'est ce que j'en dis. Remarque qu'ils mourront de manière naturelle ou accidentelle un jour ou l'autre, les salopards. Et nous serons bien débarrassés.

Persiste et signe,
— Mac (et non pas É., hein…)

Anonyme a dit...

Maudit! J'avions jamais remarqué; C comme dans le Che. Vous savez le petit Argentin tellement de gauche qu'il a fini de droite, troué gun sua fesse, dans les bolivies. Et, Castro, ben oui, siempre au pouvoir, caserne et tout, depuis que le gâtisme obtu existe.

Les BB méritent leur quote-part de baffes. Pas de honte à vouloir leur lancer la première mornifle, mais le destin inconnu de la race repose davantage dans les vils pulsions égocentriques de chacun d'entre-nous. Nos pulsions nous mènent donc, malgré nous, vers ce que l'on ne peut concevoir.

Assumer d'être vil car exister serait une entreprise totalement impraticable si on cessait d'accorder de l'importance à ce qui n'en a pas.

Mais Me Robert me semble franchement bien. Au pif.

Mek a dit...

Je vois que ce monsieur l'anonyme prend ses renseignements historiques auprès des distractions audiovisuelles des capitalistes. Il a raison. Qui se soucie des faits, de nos jours. C'est plus à la mode, les faits. Non, l'heure est au triomphe de la novlangue, vive les missiles peace-keepers. Mort aux vilains-méchants-révolutionnaires qui empêchent les bons gentils organisateurs industriels de partager en parts égales la richesse du monde !

Puis, après tout, maintenant que le Marché™ a remporté sa victoire éclatante sur l'univers entier, ne pas reprendre en chœur les refrains imbéciles issus des bureaux mêmes des faiseurs de guerre équivaudrait presque à trahir son époque.

Peut-être verrons-nous de notre vivant l'heure où ces intarissables boyaux à merde seront enfin réduits au silence, ou à tout le moins, soumis à certaines règles empiriques (ce qui les tuerait net). J'ai toujours trouvé que la déestinée de ces hauts-parleurs de chair connectés par le cul aux romanciers de Langley est de décorer les lampadaires des boulevards en fête.

En attendant ce soir de réjouissances, monsieur l'Anonyme, veuillez agréer l'expression de mes plus sincères sandwiches de jointures.

MakesmewonderHum a dit...

Assure-toi de bien m'coucher avec ta première mornifle, hors de la honte mon souverain Anonyme. Suis un ostie de vieux boomer qui adore les menaces et parfait candidat potentiel, "just perfect". Et un peu lâche avec ça, ma seule et unique flèche, qui va te frapper après, va t'ouvrir d'une carotide à l'autre, amplement pour que je te crache dan'l cou jusqu'aux amygdales.
Ça fait un moyen boutte que j'assume parfaitement être vil avec ceux dont les méandres du cerveau ressemblent à des veines de trou du cul, mal soignées.

Mistral, lui, pourra écrire tout ce qu'il veut en pissant sur mes cendres tièdes , c'est le privilège que je réserve à ceux que j'aime.

Mistral a dit...

Indeed, c'est coton d'aimer un anonyme: ils se ressemblent tous.