27.3.12

Débrochage nietzschéen: Ecce Blue

Y a Blue, la papesse de la Tribu, qui va se faire débrocher le bras today.



J'en appelle à vous tous: complétons, pour lui faire plaisir, pour lui faire du bien, la phrase du Crépuscule des idoles. Tout ce qui ne tue pas...

Je lance la balle: Tout ce qui ne tue pas fait mal en tabarnak.

46 commentaires:

MakesmewonderHum a dit...

Tout ce qui ne tue pas était mal aiguisé, pire, mal enfourré!

Mistral a dit...

There you go!

Now: qui peut faire mieux?

Mistral a dit...

On a le droit de jouer deux fois, by the way, et trois, héhé...

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Alexie Morin (MoreDeep Into sensorial refusal of codings, cognitive illness bred by excess confusion and frenetic pressure...) Ma molécule semblable inversée refléchis, elle photographie les restes de la maison ''ancestrale'' au bord de l'autoroute 55...

''Faut pas le dire, mais je suis quand même montée sur le seuil pour prendre celle-là. Aussi, à Windsor, les graffitis sont nuls. Aussi, pour avoir juste Pespi/Coke à écrire sur un mur avec sa bonbonne, faut avoir genre douze ans. Aussi, si à douze ans j'étais tombée là-dessus par hasard, j'aurais complètement flippé. Mais je savais où elle était (et dans le temps, on pouvait encore rentrer, et même monter en haut).''

Pot * Coke * Pepsi the Best. Built for SPEED and fuck the rest, issssshe, je le vois quand même le temps qui passe qui égraine tout plus vite avec l'aide de l'énergie, des éléments... Notre monde n'est pas le genre d'endroit que l'on fréquente dans les laboratoires, c'est ça l'histoire, l'énergie et l'esprit d'une époque qui tombe en loque, va donc boire et manger et dormir, mon pauvre enfant pourquoi tu essaye de te suicider au bout de ta vie comme si c'était comme les mots dans une plume, dans ton crayon, il y en a long, beaucoup de choses à comprendre et à régler quand on rassemble les particules d'un univers fragmenté, partitionné par nos sens pour en refaire l'essence mais qu'on l'a jamais vraiment goûté à moins d'avoir choisi de vivre plutôt que d'exister comme le support de la technologie à essouffler. Je comprends maintenant de quoi ça relève le Meme SteamPunk. Dénature et dégénère, Bad meets Evil ça m'en a tout l'air, et ça c'est passé pendant qu'on passaient, on a pas fait attention de se laver la langue. ;-P Je peux y aller?

Moi je comprends pas pourquoi ils ne construisent plus avec des labris comme cela, c'est fascinant comme la doublure du linge qui est beau des deux bords.In a Nut Shell.Je peux blogger ça sur blogger? Je suis sure que tu diras oui... je te connais :-)et il y a rien de mal là dedans. La vérité...

Mistral a dit...

Flipping high, hein, ma grande?

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

L'alexie (du grec ἀ privatif, exprimant la négation, et λέξις, « mot ») est un trouble sensoriel acquis ou congénital de type aphasique. Elle se manifeste principalement par un trouble d'accès à la lecture. Elle décrit un trouble pathologique de la sphère sensorielle consistant en la perte des compétences cognitives permettant non seulement la lecture mais également la compréhension du langage écrit et la transposition phonatoire.

Mistral a dit...

Just what I said: flipping high. Du f privatif exprimant fuck tu te te prives de tes médocs.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

L'Alexithymie, on avait vu ça dans le monde de la psycho mais ce n'est pas ''mental'' c'est instrumental... c'est les gens qui ne ressentent pas les émotions d'une manière à pouvoir les distinguer assez clairement pour les communiquer alors ils somatisent... comme des non-voyants du coeur qui saignent par les oreilles et le cul.


Wicked Encyclopedia :
L'alexithymie (du grec a : préfixe privatif, lexis signifiant « mot » et thymos signifiant « humeur ») désigne les difficultés dans l’expression verbale des émotions communément observées parmi les patients présentant des symptômes psychosomatiques.

Le terme a été introduit en 1970 par John Nemiah et Peter Sifneos1.

L'AFFAIRE ABDUCTIVE dans ce Meme, c'est qu'au début des observations, on croyait ces gens ''insensibles'' comme dans ''blunt'' - émoussés. Mais c'est plus comme déphasé ou dépassé, j'ai l'impression qu'on ne sait plus danser kolonel Piché, on plane sur un catsche 22 par ou tu me pognes perpétuelle tenace inévitable indéniable interpénétration à la racine du sémi-MAL. Le Malsain des accidents de parcours qui transcende, qui fulgurent, comme les gens qui se génèrent spontanément de la lecture (J'en ai recensé (remarqué et noté) un autre comme toi, c'est le père du père de mon fils Félix mais ça saute une génération bye bye mon cowboy Glory HillBilly il a appris à lire en prison, demande moi pas pourquoi son papa ne l'a pas spotté, doué comme il était, passait son temps a lire couché, entre sa chambre et l'hôpital, cancer cancer long calvaire en revenant de la guerre, hystérie de reconversion masculine, j'imagine.

Qu'en penses-tu du monde qui furoncle de la bande qui arrache? Un excès de tension nerveuse, la friture se déverse dans les glandes des in testings, pong ping pong ping et l'écho de la pastorale rejoint le silence dans la vallée de l'avalée.

Do I win the spring at the edge of the spiral notebook?

Mistral a dit...

Stop it, Meth. Enough.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Christian je suis à jeun. Je te jure j'ai un petit et je m'en occupe. Je ne savais pas tout ce que ça pouvais comporter comme crosses quand tu es SENSIBLE et INTELLIGENT et que tu déconstruis ta pensée au complet avec le De-ryder Derrida, c'est dérisoire toujours ressentis l'Écho dans son nom... pas toi?

Et à l'université ils m'ont construit pour foutre la merde, recherche qualitative dans la perspective ethno-critique. Va flairer les traces petites chienne tenace et ramène nous ce qu'on a oublié qu'on s'était fait voler... L'idéal des Rois, le graal et l'anneau...

(On joue à Jeopardy, mais là tu te trouves avec qu'est-ce que X4 p-e 5 pas certaine.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

J'avais terminé le parcours, et toi? Tu saignes de nulle part j'espère ever son impervious, le dur dans le pur.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Mal enfourré = emboucané

Le poignard des mambo et des euh (équivalent masculin) du voudou, il est beurré avec de la marde et il rend crissement malade avec sa ''boucane'' mais je l'ai pas essayé. Juste un swiss army... enough about my penetration through pain and violence and the wicked evil fuckers that just deserve to snuff. (Not you, don't fear.) Tu es une personne qui a de la moralité. C'est ça qui ressors, à la longue. C'est un caractère qui finira bien par purifier ta personalité si tu t'écrotte de l'Égo... Go, c'est les motivations superficielles, comparaisons superlative... l'excrément du mental qui rempire, qui rempli mais qui ne tue pas.

Mistral a dit...

OK, c'est assez.

Tu complètes la phrase pour Blue ou ben tu décâlisses.

manouche a dit...

Tout ce qui ne tu pas oblige au vouvoiement.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

TOUT CE QUI TUE NE VISSE PAS.

Une visse qui encule la foudre. Un dessin d'art conceptuel en France fait par un génie fou des arts dans les années '80 qui a frappé assez fort dans la membrane de mon ex français pour qu'il me parle de cette oeuvre d'art en apparence absurde et de son contexte déjanté (le gars était comme tous les artistes, un sympatique parasite ''asocial''.) mais ça résonne dans le meta meta meta. Par contre son nom nous a échappé. Mais, comme qui disent les ''accros'' dans le tissus du kleenex social, ''Les principes avant les personalités.'' Merci Bill et Bob.

Lestat le vampire, envole-toi! THOR-VISSE!

Le plumitif a dit...

la veillée a été dure hier mais je m'essaie quand même malgré une brume cérébrale certaine...
ok, heu... tout ce qui ne tue pas, ni ne mouche, ben, déjà, on sait que c’est pas un tue-mouche (ni un kleenex d'ailleurs)...
ouain... ça nous avance pas bin bin...

Blue a dit...

Tout ce qui ne tue pas nous tuera peut-être un jour... mais vaut la peine d'être vécu!

MakesmewonderHum a dit...

Tout ce qui ne tue pas, non plus, ne tait.


Tout ski, ne tue pas; c'est le ski heurt! (:O)»{-<

Le plumitif a dit...

bon ben, vu qu'on a droit à deux, trois essais et que, de toute façon, n’ayant pas la citation exacte à portée de main, on trouve aussi bien "tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort", ce qui est quand même différent, voici une variante peut-être plus sarkozyienne que nietzschéenne, mais bon:
tout ce qui ne me tue pas pourrait quand même tuer quelqu'un d'autre et doit être abattu à vue, au cas où...

Mistral a dit...

LYES!

Mes recherches et mes lectures de Friedrich me portent à privilégier la première version, btw.

MakesmewonderHum! a dit...

Tout ce qui ne tue pas, Dieu, pour lui, achèvera.

Tout ce qui ne tue pas encore dans mon frigo, attention, j'eul fricote!

Blue a dit...

Tout ce qui ne tue pas rend plus aiguisé, plus à même, plus en conscience, plus présent, plus acteur, plus humain, plus là.


Plus fort?
Pour Qui? Pour Quoi?
Pour COMMENT?

Tout ce qui ne tue pas nous donne le droit et le devoir de vivre, nous donne l'énergie, l'instinct, la passion et les crocs.

C'est pas que ça rend plus fort, c'est que ça donne la force, c'est subtilement différent.

Blue a dit...

@ Plumitif:

Les choses ne sont pas si simplifiées comme les médias l'osent et se permettent.
Permis de tuer, c'est dans les films.
Quand un mec pointe son flingue sur la tempe d'une petite fille et de sang froid tire, se filme, et envoie son montage loin où il pense être entendu...
Cela dépasse toutes philosophies, toutes politiques, tout entendement.

Tout ce qui ne tue pas , devrait rendre plus lucide.

Guillaume C. Lajeunesse🍀 a dit...

Y a comme un parfum de psychose, c'est qui cette fille, là-haut ? En tout cas.

Pour le jeu :

Tout ce qui ne tue pas inspire de bons livres.

Mistral a dit...

Cette fille, là-haut, mon gars, c'est Meth. Renseigne-toi. Et respecte.

Emcée a dit...

À priori, je n'ai rien de mieux que: fait mal en tabarnak !

C'est en plein ce que je pense.

À mon avis, tout y est. Fait mal à soi, fait mal aux autres.

Bon rétablissement LB

;-)

MakesmewonderHum a dit...

Je viens tout juste de recevoir ce qui suit, et le premier flash était la concordance symbolique avec notre jeu. Ne pas trop s'arrêter sur le début, le bonbon vient après.

http://www.youtube.com/watch?v=s6xBz1EnNMs&feature=player_embedded

Blue a dit...

Merci Emcée.

Le plumitif a dit...

@ Blue:
je faisais allusion à un état d’esprit général et non à un événement précis... on part du Crépuscule des idoles là quand même... un peu de perspective que diable! ;-)

et pis, tant qu'à y être, v'là une autre variante (après j’arrête, promis!):
tout ce qui ne tue pas ne rend pas toujours ridicule, mais souvent...

Gaétan Bouchard a dit...

...nous fortifie. (J'ai gagné. Merci beaucoup.)

Mistral a dit...

We got a winner! Butch «The Nietzsche» Bouchard!

Blue a dit...

@ Plumitif:

L'universel n'est-il pas au coeur du particulier?

Le plumitif a dit...

ah ben là... vaste question!
pour un romancier par exemple (un bon là je veux dire), j’imagine que le particulier peut se révéler un moyen terriblement efficace de mettre l’universel en lumière. mais le particulier, ça peut aussi être une mise en échec de l’universel, ça peut le bouleverser, le mettre en question, parce que ce n’est jamais, pour ce que j’en peux savoir, qu’une notion, une vue de l’esprit, non?

Gral a dit...

Wow dude

La fille en a écrit des sornettes.

Mistral a dit...

Dude:

Ses sornettes valent plus que les propos sensés de la plupart des gens. Et puis elle n'est pas anonyme. Et puis on a été amants un sacré bout de temps, c'est notoire. Et puis c'est moi qui fais la police des sornettes, ici; ça non plus, c'est pas un secret.

Blue a dit...

Ah! Ce n'est pas seulement de l'apanage du romancier ce genre d'équation subtile, suffit d'être en contact avec un grand nombre d'humains pour se rendre compte que l'universel est avant tout une histoire particulière.
Prenons ce propos de Friedrich, par exemple, au hasard.
Je rencontre tous les jours bon nombre de femmes, atténuées par la vie, par la maladie, par la mort d'êtres que plus que chers de leur chair, par l'absurdité parentale, par leur négation de femme, par la bêtise mâle, par l'hypocrisie, alors ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fortes?

Ce qui ne nous tue pas nous donne la parole, le respir, l'espoir.
Ce qui ne nous tue pas nous rend à nous-même.
Ce qui ne nous tue pas nous donne la parole.
Ce qui ne nous tue pas ne nous fait pas que mal, il nous impulse, nous donne droit, nous ouvre.
On ne peut rester victime de nous-mêmes à vie.
On se doit d'en sortir.
On va mourir.
Ce qui importe c'est ce à quoi on va oeuvrer, entre.

Le plumitif a dit...

En consultant le texte de Michel Serres en lien plus bas (et les vidéos chez toi, Blue), je me disais justement que si le monde est en crise, nous le sommes forcément. C’est aussi beaucoup autour de ça qu’on Tribalise me semble, la façon d’être en crise, une façon littéraire en l’occurrence, on va dire...
(Et d’ailleurs, de ce point de vue - comme celui du particulier bouleversant l’universel -, je dirais que le raz-de-marée verbal de Mélissa LeBlanc fesse quand même assez fort merci – même si à première vue ça n’a pas rapport!)
Tout ça pour dire que je ne sais pas ce qui importe vraiment, je ne le sais pas vraiment, je ne le sais vraiment pas,’eul sé pas calvâsse, mais anyway, ce qui ne nous tue pas ne perd rien pour attendre, comme tu dis Blue, et, tant qu’à y être, autant en profiter et que ce soit à fond la caisse bout de viarge!

Danger Ranger a dit...

Tout ce qui ne tue pas transforme; rien ne se crée. (Loi du physique.)

Mistral a dit...

About time you showed up!

Danger Ranger a dit...

Ouais je suis passablement absent, aide aux devoirs souvent le soir, fatigué, je perds le fil de ce qui se passe!

Mistral a dit...

Pas grave, bro: tu sais ben que nous autres on te perd pas de vue, pis on sait que tu nous supervises itou.

Danger Ranger a dit...

:) mais j'ai quand même pas le statut de superviseur... Ça serait plutôt toi, non? Very good job, btw, t'es en feu!

Mistral a dit...

Je supervise pas, moi, mon grand. Je mène. You know that.

Someday soon, ce sera ton tour. Big job pénible. Mais qui vaut la peine.

MakesmewonderHum a dit...

"Tout ce qui ne tue pas, mal étreint."

Entendu de la bouche d'un vieux boa arthritique et désabusé, près du quartier chinois. Une passante, aux pas pressés, y alla d'un:
-Wouâch! Ça m'fait mourrir s'te grosse affaire là,là tout croche!
Retenti du reptilien, un magistral et guttural:
-Fuck you princess!

Mistral a dit...

Aaahh! Blue connaît notre Chinatown, on y est débarqués en pleine fête, certain automne...

MakesmewonderHum a dit...

Vous ne l'auriez pas vu, par hasard?
Y réagit jamais d'la même façon.