15.3.10

Odieux Tout-Puissant!

Tu m'as fichu cette effarante Tribu, pleine de puissances clandestines mâtinées de douceurs en cascades. C'est une terrible chose que vous font vos amis quand ils passent dans votre dos puis sous votre nez pour vous célébrer.

J'ai pris le temps, toute une nuit puis tout un jour, pour chasser puis capturer mon sentiment tel un Braque, absorber, me pénétrer de ce que Blue a perpétré: ce savoureux crime d'amitié, aidée de ses charismatiques complices dionysiaques qui sont aussi mes beaux Tribaux.

Odieux Tout-Puissant! Je reçois leur énergie gracieuse avec l'émotion d'un père, d'un frère, d'un fils et d'un amant. Sois bénie Notre-Dame-en-Bleu, et vous tous tas de superbes et savants sauvages...

21 commentaires:

Gomeux a dit...

Content que ça t'ait plu!

Danger Ranger a dit...

Je me demandais comment tu allais prendre ça. Pas pour supposer, mais c'est que je me suis demandé comment je prendrais ça, moi, quelque chose de comparable. Je reçois assez mal l'affection en général (tout comme je communique la mienne d'ailleurs) et je pense que je risquerais de finir la soirée en larmes au milieu de bouteilles vides et m'en voulant déjà de ne pas avoir pu m'empêcher de soupçonner que le party, ils l'auraient fait peut-être au fond surtout pour eux. Mais c'est moi, ça se soigne, oublie ça: content de te savoir recevoir de plein fouet toute cette énergie!

Unknown a dit...

On ne m'a pas offert d'y participer (suis-je même encore membre de ladite tribu?), et de toute manière je n'aurais pas su quoi écrire, on le sait bien, je n'écris pas, moi.

Mais si j'avais su écrire, j'en aurais dit, des affaires. Des bonnes, des drôles, des belles affaires.

Mistral a dit...

Le plein fouet, jusqu'à nouvel ordre, est toujours emmanché à ma poigne.

Back to business, people: les livres ne s'écrivent ni ne se lisent tout seuls.

Mistral a dit...

Pour autant que l'on sache, Samson, tu as toujours eu ta place ici.

Unknown a dit...

Le seigneur alchimiste

Couronne serti de pierres philosophales,
posée sur sa tête, le transforme en art.
Ce soir, il est roi.
Souverains des gorges de terres arides.
Lui, seigneur alchimiste au creuset vide,
qu’on l’arrose du jus de la vigne.
Rendez-le saoul, fébrile, vif et limpide.
Que fuse des mots, du verbe et de la bile.
Divaguons sur sa vague et planons de ses idées.
Ses paroles nous portent et le verre plein éloigne Morphée.
Cette nuit, tissons l’infini de métaphores pour le vêtir d’éternité.

...

C'est avec la plus grande humilité, et la plus sincère reconnaissance, que je vous livre ce commentaire. Merci de partager littérature et poésie de manière aussi vibrante et authentique.



P.S. Je sais que votre billet s'adresse aux membres de la Tribu qui vous ont livré un touchant hommage. Je ne m'en verrais aucunement offusqué que vous décidiez de ne pas publier ce mémo puisque, de toute façon, il vous est adressé personnellement.

À la votre! (de l’autre côté de l’écran)

Mistral a dit...

Le monde qui grince ainsi du clavier avec autant de coeur et de talent est des nôtres, monsieur.

Just ask around.

gaétan a dit...

Témoignage de respect que tu mérites.

Unknown a dit...

Très merci beaucoup et, en passant, bravo a toute la Tribu et HelenaBlue

Le plumitif a dit...

vraiment très cool initiative d’Helenablue;
une belle diversité de témoignages (souvent émotionnants) qui illustrent une fois de plus ce que la vivacité d’un esprit remarquable peut engendrer de luminosité concomitante, si j’ose dire…

et puis ce survol enthousiaste des textes phares m’a rappelé que je suis toujours en déficit de quelques lectures mistraliennes capitales: Origines, tout particulièrement, mais aussi Sylvia au bout du rouleau ivre et Carton-Pâte (j’avais beaucoup aimé Papier Mâché, je ne devrais donc pas être déçu)…

(honnêtement, j’ai hésité à commenter tellement est puissante l’intimité chaleureuse de cet hommage…)

MakesmewonderHum a dit...

Du loup, parfois auto-dégriffé, déguisé, à ta guise, en grand-mère pour s'assouvir de l'innocence au passage, te voilà tout douillet comme l'agneau pascal. Est-ce l'appel au loin du chocolat noir ou, à l'évidence, l'effet de cette corne d'abondance qui t'est livrée non de corps mais d'âmes.
Alpha des alphas, viens dans ma contrée, je te piègerai comme pas un, à grands coups de Sliva,Sancerre et autres victuailles que les tripes de cette terre me donnent. Allez vilain, aiguise tes dents je les aiment lorsqu'elles rasent de près.

Le plumitif a dit...

ah et puis merde! faut quand même que j’le dise:
la truculente Sandra m’a une fois de plus jeté sur le cul!

(me suis retenu dans mon premier commentaire parce que, quand même, chaque contribution est un vraiment petit bijou à mes yeux - même celle, virtuelle, d’Éric si ça se trouve... mais bon, j’y peux rien, Miss Gordon tape toujours au plexus…)

Blue a dit...

J'avais écrit un commentaire chiadé, tsé,genre "Odieux..." genre qu'il te bénisse toi noble chevalier, preux des lettres, oui, parce que tu les affrontes et tu les fait tiennes, et puis je me suis ravisée.
C'est trop pour moi et tu le sais cette allégorie, je n'en ai pas coutume et ça me scie.
Néanmoins, ça me touche plus que profond et et j'ai comme d'un coup les neurones qui m'en tombent, tu es loin , façon de parler, de ce qu'il advient de ceux qui t'approchent, doux et cruel, mais je te sais là, et tu oeuvres.
C'est toi que tu dois bénir et soigner, ta mise en mots est unique et si vivante vivace.

A dire vrai, il y a danger à prendre un tel plaisir, on en deviendrait vite un serial killer du crime de lèse majesté!
:-)

Love.
et love again.

Et mes amitiés à celle qui peuple ton univers.

NDB
( Blue )

Ps1: mille et une excuses à Samson, n'ai pas voulu le toucher malencontrueusement...
Et à tous ceux qui seraient atteints par manque de rigueur de ma part, je suis c'est vrai peu sauvage... Scuzy.

Ps2:cool, tu touves Plumitif, à dire vrai, j'aime pas trop trop ce mot, je me permet si tu permets, il a une connotation à mon sens " par dessus la jambe", ce qui est si loin des sentiments et des énergies qui ont animés cette note...
:-)
Mais je ne suis pas non plus dupe, cool, oui, dans le sens amical et affectif et respectueux, là, je crois bien qu'alors on parle le même langage ...
A dire vrai, Plumitif, je crois bien qu'on en parle depuis ton arrivée, cette passion commune, et je suis loin d'être insensible à ce que tu exprimes et comment.

A l'instar de Lyberium, tsé , tu n'a pas idée à quel point tous ici on aime et apprécie un coeur qui s'exprime, surtout quand il le fait avec son sang.

Blue a dit...

Une bande de savants et superbes sauvages , indeed, attachants et affectifs, hors pairs m'est avis.

Anonyme a dit...

j'ai pas lu ton bouquin, "vautour", l'ai commandé et tout, chez priceminister, reçu. il est là qui me regarde du haut de sa pochette par-terre sur la moquette, tandis que j'agonise.

je crois que j'ai plus d'âme, ou sinon, juste celle qui te sert à transbahuter un sac rempli de bières ou de victuailles d'un point à l'autre de la géographie spectrale. chuis décédé, je crois. ou quelque chose comme ça. chuis d'outre tombe.

envoie moi tes commandes, pochtron!

Blue a dit...

Tu nous manques Christian, tu sais, ta présence sur la toile énergisante et génératrice de vie, remous et rires aussi, il y a comme un grand vide...


@ Plumitif: oui, le texte de Sandra pogne en dedans, il est truculent et sensible, en le découvrant j'ai pris un réel plaisir et ça m'a donné le goût de relire sa nouvelle dans le Moebius spécial "filiation & transmission", hâte j'avoue de lire d'elle quelque chose de plus conséquent encore, c'est une remue-trioes cette fille là, pis j'aime son humour à fleur...

Le plumitif a dit...

osti, me suis fourré!
c’est «vraiment un petit bijou» que je voulais écrire – pas exactement la même affaire que «un vraiment petit bijou» on va dire…
non mais c’est ça les plumitifs aussi:
on trouve toujours le moyen de juste pas mettre à la bonne place le plus p’tit crisse de mot que tu peux trouver pour dire exactement le contraire de c’qu’on veut.
du grand art mes amis!
mais inversé comme…

Le plumitif a dit...

bien d’accord avec toi Blue, pour ce qui est de «cool» - qui n’est jamais qu’un raccourci commode (et facile j’en conviens); le genre de raccourci que je me permets sans arrêt d’ailleurs, pour ne pas toujours tout dire comme je le ressens parce qu’un moment donné, ça finirait par être vraiment trop… et pis, en bon plumitif, comme je l’indique plus haut, c’est pour moi une sorte de devoir que de m’exprimer tout croche une fois de temps en temps…

sinon, ben, c'est clair qu'on est sur la même longueur d’onde (autre raccourci à la con).

:)

Blue a dit...

:-)

swan_pr a dit...

Blue, wow. Tsé? Tu es simplement magique. C’est cet amour magnifique que tu as partagé et fait se propager qui m’a fait prendre l’exemplaire de Vamp dans ma bibliothèque lundi matin.

Christian, j’avais rien compris. Fuck all. À vingt ans, je voyais des bébés dans mon avenir. Je sortais d’un monde que je voulais oublier, pis ton livre m’avait un peu fait peur, parce que tous ces mots ne me parlaient pas. Ils ne me parlaient pas parce qu’ils s’adressaient à une partie de moi que je m’appliquais à anéantir.

Lundi matin donc, j’ai pris Vamp, embarqué dans le bus et le coup de masse n’a pas tardé. Je préférerais ne pas m’attarder qu’à cet ouvrage, mais j’y baigne encore. Plus forts que tout, les mots, les mots crisse! Je lisais, pis je me disais, asti, je comprends. Je comprends à ma façon, dans le rythme, dans les envolées, je me retrouve, je me fucking vois en train de lire vingt ans plus tôt avec mon air buté, et je me déteste de m’être refusé une telle beauté. Une telle force, une telle intelligence.

Et j’avoue qu’au fil des pages j’ai éprouvé de la jalousie, une jalousie envers cette intelligence, justement, que tu possèdes, que tu nous as offerte. Et je m’en veux de ne pas avoir eu cette connaissance, cette compréhension, de ton œuvre avant d’avoir fait ta connaissance.

J’aurais peut-être besoin d’écrire ailleurs tout cela et plus, tout ce qui se passe dans ma tête suite à ma (re)lecture. Et j’essaie tant bien que mal de ne pas faire de ce commentaire un énoncé ou un exposé personnel. Parce qu’en bout de ligne, ce que je veux dire ici c’est merci.

Pour ton écriture, ta générosité, ton amour. Aussi, je n’oublierai jamais que tu as été là pour moi. Comme tu l’as été à maintes reprises pour ceux et celles qui en avaient besoin. Et j’espère que tu me pardonneras mon ignorance et ma naïveté. Encore une fois merci.

Mistral a dit...

Va au diable. Deuxième porte en bas sur la gauche: ta place est réservée, il fait chaud. Mentionne mon nom, ils ajouteront du charbon. Tu me fais mouiller des yeux, bordel de dieu: je n'en ai plus en moi, un livre comme celui-là, mais j'ai encore le nerf de me remémorer pourquoi j'écrivais et d'être ému quand tu m'écris ainsi, qui que tu sois, qui que tu fus, mes voeux volant avec toi pour le cygne que tu seras.