J’arrive pas bien à saisir ce qu’il dit le mec, à 1:00 (juste après qu’il ait précisé à la fille, qui n’avait sûrement pas besoin de ça, qu’elle sait qu’il est fou et avant qu’il gueule que ça lui est égaaal mais qu’elle lui réponde à la fin! – d’ailleurs je subodore qu’elle est pas même au courant qu’il s’adresse à elle mais bon, c’est une autre histoire…). Tout ce que j’arrive à entendre donc (kekpart entre 0:53 et 1:08), c’est : « je sais de petits pieds »???
Si quelqu’un a une meilleure oreille et peut me préciser de quoi il retourne exactement, ce serait gentil. Non, parce que c’est le genre de truc qui risque de m’obséder, je me connais. Je vais constamment repenser à ce type totalement excité, collant et tout, un possessif embusqué dieu sait où à guetter une Éloïse elle-même sortie je vous demande même pas d’où (ça existe vraiment ça des Éloïse?); et alors cet agité donc, qui réclame l’exclusivité à grands cris, non seulement ne se contenterait pas de plonger dans les nuages, s’accrocher aux étoiles, contourner la lune et tout le toutim mais, en plus, il « saurait des petits pieds »? Non, sans blague, s’il vous reste ne serait-ce qu’un gluon de compassion, ne me laissez pas errer dans les ténèbres!!! De kossékidi le messieu?
@Le plumitif: c'est vrai que les paroles sont inquiétantes selon les standards actuels. «Personne n'a le droit de te garder, je suis le seul qui peux t'aimer», héhé. Imaginer ça aujourd'hui...
Inquiétantes, je trouve pas, passionnelles excessives poétiques arrachées et tripantes, les standards actuels des feux de l'amour, de l'attente, du désir fou n'ont pas tant changés... "je sais de petits pieds" pour "tu me fais pitié", original, quelle oreille étonnante que celle du plumitif!
@ Rain: c'est quoi bien vieilli pour un Donald dis-moi, est ce que c'est comme pour le vin?
Keske tu veux, je suis une éternelle romantique, fleur bleue à mes heures, passionnée et passionnelle... Je partage néanmoins tendresse et civilité, rien de ce qui touche ou se rapporte à l'amour et ses méandres et effets ne m'effraient, le manque d'amour par contre, oui.
@plumitif: ma plume a fourché, je sais je fais pitié et non tu fais pitié, je ne sais ce qui m'a prise!!
Et après ça on se demande pourquoi les quêteurs de vérité se font si rares… On ne dénoncera jamais assez l’intolérable trivialité du réel! Quand même, je comprends maintenant qu’il ait dégringolé aussi sec de l’azur, le mec. Un simple passage des petits pieds à je fais pitié et hop il passe de Dada à simple gaga! Vraiment trop triste…
Mais, plus sérieusement, pour ce qui est de l’intensité du sentiment, la chanson me fait irrésistiblement penser à une autre, qui en est un peu l’antithèse: les mots bleus. Là le mec il vit la même chose (je veux dire: attendre la fille, planqué et tout) mais lui y peut juste pas le sortir, il arrive pas à dire ce qu’il ressent. Les prosaïques pourront évidemment ramener ça à une simple question de tempérament - ce qui n’est quand même pas à négliger non plus, mais c’est pas tout. Quoi qu’il en soit, entre ces deux impasses qui s’expriment ou bedon en gueulant, seul dans la nuit, «personne n'a le droit de te garder, je suis le seul qui peux t'aimer», ou bedon en n’osant pas même aborder la fille, parce que les mots sont trop petits pour contenir ce qu’on ressent, y a aussi (beaucoup à mon avis) toute la distance entre un désir de communion et une volonté d’appropriation… La passion, si elle nous emporte et nous dépasse, nous reflète aussi dans la forme qu’elle prend. C’est pas toujours jojo mais bon, c’est la passion quoi…
Mais sinon, cette chanson-là, les mots bleus, est aussi une excellente illustration de nos échanges sur les rapports texte/mélodie/interprétation. Parce que (pour ceux qui la connaissent pas) c’est un vieux tube des années 70 (donc pas si loin de Lautrec) repris plus tard par Alain Bashung. Et c’est là que ça devient intéressant parce que, perso, je connaissais pas la chanson originale; en fait je savais même pas que c’était une reprise… Je suis donc vraiment entré dans cet univers porté par la voix de Bashung. Et ce n’est que tout récemment que j’ai entendu la version originale. Osti, sur le cul que ça m’a jeté! Jamais, mais jamais, j’aurais pu saisir toute la subtilité de l’émotion portée par le texte si j’avais entendu que l’original. Pourtant, le texte est de l’interprète lui-même (à moins que j’me trompe) et la musique est de Jean-Michel Jarre. Donc, l’adéquation, c’est pas juste une question de compétence… Et c’est d’autant plus un bon exemple que Bashung reprend, en gros, la mélodie originale, mais avec pleins de petits infléchissements et surtout, évidemment, des arrangements tout à fait autres. Bref, c’est tout en nuances…
Si ça vous dit, vous pouvez écouter les deux versions sur YouTube - heu… là, c’est mieux de juste écouter et de laisser tomber les vidéos (surtout pour Bashung) qui usurpent fatalement le véritable pouvoir d’évocation de la chanson…
La version de Bashung: http://www.youtube.com/watch?v=szSPMLtLHOc&feature=fvw
La version originale: http://www.youtube.com/watch?v=mOa07g1fTiw
(Désolé, va falloir copier/coller; je sais pas bidouiller les liens…) (Et heu… j’espère que j’abuse pas là, en étant aussi longuet?)
Putain, les filles, z'êtes aussi dégueulasses que la rumeur le prétend, entre vos histoires de pinard moisi, de vieux fromage et de petits pieds, on peut à peine respirer! J'ouvre une fenêtre.
"Donc, l’adéquation, c’est pas juste une question de compétence…"
De vécu, de ressenti et de retenue, il y a chez Bashung un souffle en plus un soupir une souffrance et puis cette cassure dans la voix qui donne une teinte plus profonde au texte...Ce qui donne c'est vrai toute sa dimension émotionelle au texte, mais c'est très subjectif en même temps, sans doute parce qu'on y est plus sensible... L'adéquation est une question de congruence, entre le texte la musique la voix l'interprétation mais l'époque le contexte jouent leurs rôles également, les plus belles chansons sont celles qui arrivent à dépasser le temps, on pourrait dire sans doute la même chose des films...
Je doute fort qu'il s'agisse de ses paroles. Cela étant, personne n'est simplement un sex-symbol, et toutes les paroles sont importantes: les brillantes, les méchantes, les douces et les insignifiantes, ainsi que celles jamais entendues, soit qu'on les étouffe dans la gorge de qui parlerait, soit qu'on les empêche de pénétrer dans l'oreille de qui entendrait.
Cette fois encore helenablue a parfaitement exprimé les fines nuances où va se nicher l’émotion et qui font toute la différence, en toute subjectivité…
Et c’est aussi un beau paradoxe de nous rappeler, cher Mistral, l’importance de toutes les paroles, même celles jamais entendues, dans un monde où il y a justement tant de tribunes pour les gueulards. Ça se pourrait même que ce soit précisément celles qui comptent le plus, celles qu’on entendra jamais…
(D’ailleurs, pour en revenir à Lautrec, ben, justement, la fille a eu beau lui répéter que son nom c’était pas Éloïse mais bien Élise, il a jamais entendu, trop occupé à s’époumoner, et voyez où ça l’a mené!) (Merde, j’ai pas pu m’empêcher de déconner à la fin; désolé, mais j’étais sérieux quand même…)
Ah là j’avoue, imbattable en effet le Cloclo. Steppettes d’enfer, voix qui vous vrille le tympan sans jamais vaciller. Et puis, il y a ce petit hiatus qui met tout en perspective, biffé de la version écourtée de Lautrec. Mais là y faut que je m’arrête parce qu’à force d’écouter cette horreur sournoise, elle va quand même finir par exister l’insaisissable Éloïse. Sans m’en rendre compte, me suis même mis à fredonner son nom en plein métro, total ahuri, je vous jure…
Tiens, un p'tit morceau de gâteau pour ta fête. J'étais à la chasse, période ou la vie et la mort ont un sens. http://www.youtube.com/watch?v=yGLyt1I8Wuc
En effet, son immanentisme de la pilosité subpifale est un brin abscons, j’en conviens. Mais reconnaissons à sa décharge que dans la pratique, si on le compare par exemple à Sartre, dont l’existentialisme a principalement conduit quelques hirsutes à s’engouffrer immodérément dans des caves, le bacchantisme de Lautrec, quand à lui, mène tout droit à l’alcôve et a connu un succès sans doute aujourd’hui un peu oublié mais qui n’en a pas moins fait la gloire de penseurs aussi illustres que Burt Reynolds ou Tom Selleck, pour ne nommer que ceux-là…
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27 commentaires:
Mon bel amour...
;-)
J’arrive pas bien à saisir ce qu’il dit le mec, à 1:00 (juste après qu’il ait précisé à la fille, qui n’avait sûrement pas besoin de ça, qu’elle sait qu’il est fou et avant qu’il gueule que ça lui est égaaal mais qu’elle lui réponde à la fin! – d’ailleurs je subodore qu’elle est pas même au courant qu’il s’adresse à elle mais bon, c’est une autre histoire…). Tout ce que j’arrive à entendre donc (kekpart entre 0:53 et 1:08), c’est : « je sais de petits pieds »???
Si quelqu’un a une meilleure oreille et peut me préciser de quoi il retourne exactement, ce serait gentil. Non, parce que c’est le genre de truc qui risque de m’obséder, je me connais. Je vais constamment repenser à ce type totalement excité, collant et tout, un possessif embusqué dieu sait où à guetter une Éloïse elle-même sortie je vous demande même pas d’où (ça existe vraiment ça des Éloïse?); et alors cet agité donc, qui réclame l’exclusivité à grands cris, non seulement ne se contenterait pas de plonger dans les nuages, s’accrocher aux étoiles, contourner la lune et tout le toutim mais, en plus, il « saurait des petits pieds »? Non, sans blague, s’il vous reste ne serait-ce qu’un gluon de compassion, ne me laissez pas errer dans les ténèbres!!! De kossékidi le messieu?
Sexy Donald...
J'en reviens pas : 69 ? Wow....il a bien vieilli comme on dit ! Pas la vidéo, je l'ai vu à tivi.
@Le plumitif: c'est vrai que les paroles sont inquiétantes selon les standards actuels. «Personne n'a le droit de te garder, je suis le seul qui peux t'aimer», héhé. Imaginer ça aujourd'hui...
Inquiétantes, je trouve pas, passionnelles excessives poétiques arrachées et tripantes, les standards actuels des feux de l'amour, de l'attente, du désir fou n'ont pas tant changés...
"je sais de petits pieds" pour "tu me fais pitié", original, quelle oreille étonnante que celle du plumitif!
@ Rain: c'est quoi bien vieilli pour un Donald dis-moi, est ce que c'est comme pour le vin?
Toi, y a rien qui t'inquiète. Moi, je suis un tendre, un rose, un moderne, un civilisé.
:-)
Keske tu veux, je suis une éternelle romantique, fleur bleue à mes heures, passionnée et passionnelle...
Je partage néanmoins tendresse et civilité, rien de ce qui touche ou se rapporte à l'amour et ses méandres et effets ne m'effraient, le manque d'amour par contre, oui.
@plumitif: ma plume a fourché, je sais je fais pitié et non tu fais pitié, je ne sais ce qui m'a prise!!
Commence pas à matin. Tu es tellement aimée, en de telles quantités, si c'était moi ça me ferait gerber. T'en as assez.
Oh! Je ne parlais pas pour moi, c'est vrai je suis comblée, non je voulais dire en général, pour tous les humains.
LYES!
Fuck tous les humains, sauf les Tribaux, ma mère et mon dépanneur.
:-)
«je sais je fais pitié»
Et après ça on se demande pourquoi les quêteurs de vérité se font si rares… On ne dénoncera jamais assez l’intolérable trivialité du réel! Quand même, je comprends maintenant qu’il ait dégringolé aussi sec de l’azur, le mec. Un simple passage des petits pieds à je fais pitié et hop il passe de Dada à simple gaga! Vraiment trop triste…
Mais, plus sérieusement, pour ce qui est de l’intensité du sentiment, la chanson me fait irrésistiblement penser à une autre, qui en est un peu l’antithèse: les mots bleus. Là le mec il vit la même chose (je veux dire: attendre la fille, planqué et tout) mais lui y peut juste pas le sortir, il arrive pas à dire ce qu’il ressent. Les prosaïques pourront évidemment ramener ça à une simple question de tempérament - ce qui n’est quand même pas à négliger non plus, mais c’est pas tout. Quoi qu’il en soit, entre ces deux impasses qui s’expriment ou bedon en gueulant, seul dans la nuit, «personne n'a le droit de te garder, je suis le seul qui peux t'aimer», ou bedon en n’osant pas même aborder la fille, parce que les mots sont trop petits pour contenir ce qu’on ressent, y a aussi (beaucoup à mon avis) toute la distance entre un désir de communion et une volonté d’appropriation… La passion, si elle nous emporte et nous dépasse, nous reflète aussi dans la forme qu’elle prend. C’est pas toujours jojo mais bon, c’est la passion quoi…
Mais sinon, cette chanson-là, les mots bleus, est aussi une excellente illustration de nos échanges sur les rapports texte/mélodie/interprétation. Parce que (pour ceux qui la connaissent pas) c’est un vieux tube des années 70 (donc pas si loin de Lautrec) repris plus tard par Alain Bashung. Et c’est là que ça devient intéressant parce que, perso, je connaissais pas la chanson originale; en fait je savais même pas que c’était une reprise… Je suis donc vraiment entré dans cet univers porté par la voix de Bashung. Et ce n’est que tout récemment que j’ai entendu la version originale. Osti, sur le cul que ça m’a jeté! Jamais, mais jamais, j’aurais pu saisir toute la subtilité de l’émotion portée par le texte si j’avais entendu que l’original. Pourtant, le texte est de l’interprète lui-même (à moins que j’me trompe) et la musique est de Jean-Michel Jarre. Donc, l’adéquation, c’est pas juste une question de compétence… Et c’est d’autant plus un bon exemple que Bashung reprend, en gros, la mélodie originale, mais avec pleins de petits infléchissements et surtout, évidemment, des arrangements tout à fait autres. Bref, c’est tout en nuances…
Si ça vous dit, vous pouvez écouter les deux versions sur YouTube - heu… là, c’est mieux de juste écouter et de laisser tomber les vidéos (surtout pour Bashung) qui usurpent fatalement le véritable pouvoir d’évocation de la chanson…
La version de Bashung:
http://www.youtube.com/watch?v=szSPMLtLHOc&feature=fvw
La version originale:
http://www.youtube.com/watch?v=mOa07g1fTiw
(Désolé, va falloir copier/coller; je sais pas bidouiller les liens…)
(Et heu… j’espère que j’abuse pas là, en étant aussi longuet?)
non, comme le fromage....:)
Putain, les filles, z'êtes aussi dégueulasses que la rumeur le prétend, entre vos histoires de pinard moisi, de vieux fromage et de petits pieds, on peut à peine respirer! J'ouvre une fenêtre.
Lyes!
"Donc, l’adéquation, c’est pas juste une question de compétence…"
De vécu, de ressenti et de retenue, il y a chez Bashung un souffle en plus un soupir une souffrance et puis cette cassure dans la voix qui donne une teinte plus profonde au texte...Ce qui donne c'est vrai toute sa dimension émotionelle au texte, mais c'est très subjectif en même temps, sans doute parce qu'on y est plus sensible...
L'adéquation est une question de congruence, entre le texte la musique la voix l'interprétation mais l'époque le contexte jouent leurs rôles également, les plus belles chansons sont celles qui arrivent à dépasser le temps, on pourrait dire sans doute la même chose des films...
Je n'ai jamais pensé que les paroles de Lautrec pouvaient avoir de l'importance.
N'était-ce pas simplement un sex-symbol?
Accent Grave
Je doute fort qu'il s'agisse de ses paroles. Cela étant, personne n'est simplement un sex-symbol, et toutes les paroles sont importantes: les brillantes, les méchantes, les douces et les insignifiantes, ainsi que celles jamais entendues, soit qu'on les étouffe dans la gorge de qui parlerait, soit qu'on les empêche de pénétrer dans l'oreille de qui entendrait.
J'sais pas pour Lautrec, mais ce que je lis là c'est juste en tabarouette.
Aux non-dits pis aux sourds de la feuille!
Cette fois encore helenablue a parfaitement exprimé les fines nuances où va se nicher l’émotion et qui font toute la différence, en toute subjectivité…
Et c’est aussi un beau paradoxe de nous rappeler, cher Mistral, l’importance de toutes les paroles, même celles jamais entendues, dans un monde où il y a justement tant de tribunes pour les gueulards. Ça se pourrait même que ce soit précisément celles qui comptent le plus, celles qu’on entendra jamais…
(D’ailleurs, pour en revenir à Lautrec, ben, justement, la fille a eu beau lui répéter que son nom c’était pas Éloïse mais bien Élise, il a jamais entendu, trop occupé à s’époumoner, et voyez où ça l’a mené!)
(Merde, j’ai pas pu m’empêcher de déconner à la fin; désolé, mais j’étais sérieux quand même…)
C'est un soliloque.
La meilleure version : celle "très mousse" de Cloclo, on peut pas faire mieux à côté de la plaque, à fond dedans...
http://www.youtube.com/watch?v=ENLpFsmqOzg
Eloïse n'existe pas et jamais n'existera, et c'est tant mieux.
Ah là j’avoue, imbattable en effet le Cloclo. Steppettes d’enfer, voix qui vous vrille le tympan sans jamais vaciller. Et puis, il y a ce petit hiatus qui met tout en perspective, biffé de la version écourtée de Lautrec. Mais là y faut que je m’arrête parce qu’à force d’écouter cette horreur sournoise, elle va quand même finir par exister l’insaisissable Éloïse. Sans m’en rendre compte, me suis même mis à fredonner son nom en plein métro, total ahuri, je vous jure…
Donald Lautrec? Désolé, connais pas. Je m'intéresse peu à la philosophie...
Qu'ont en commun Laval,Occupation double, le Loft et ce sixty-niner?
Tout, absolument tout!
Tiens, un p'tit morceau de gâteau pour ta fête. J'étais à la chasse, période ou la vie et la mort ont un sens.
http://www.youtube.com/watch?v=yGLyt1I8Wuc
@ PJJ
En effet, son immanentisme de la pilosité subpifale est un brin abscons, j’en conviens. Mais reconnaissons à sa décharge que dans la pratique, si on le compare par exemple à Sartre, dont l’existentialisme a principalement conduit quelques hirsutes à s’engouffrer immodérément dans des caves, le bacchantisme de Lautrec, quand à lui, mène tout droit à l’alcôve et a connu un succès sans doute aujourd’hui un peu oublié mais qui n’en a pas moins fait la gloire de penseurs aussi illustres que Burt Reynolds ou Tom Selleck, pour ne nommer que ceux-là…
Moi, je l'ai vu en spectacle quand j'avais quoi, 11 ou 12 ans. Je tripais fort sur la philosophie à cette époque.
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