13.10.08

Ça manque à ma culture

Ce soir, Télé-Québec, 19:30:



Bigras se fera passer pour un auteur, encore. À ne pas manquer.

C'est ma chanson, you fat piece of shit.



Pis y change mes paroles, le gros sale! Y met le nom de Jalbert dans ma chanson!

Ben kin, r'gar don ça encore!

J'ai pas d'texte, qu'y dit. Viens à côté d'moi, qu'y dit. On est là pour apprendre, qu'y dit.

Go, Bigras, go.



Il essaie d'expliquer MA chanson à la tite conne. Les chanteurs rock, Beethoven, euheuheuhgnagnaueuh...

Gros sacraman de crook.

Ben kin, r'gar don ça, une de mes tounes



Luce et Dan écriront ça le jour où ils se décrotteront mutuellement le nez avec des gants de boxe.

One more time, with fucking feeling

Feel it!



Feel it some more...



Mike Altman a écrit les paroles de cette chanson à l'âge de quatorze ans (Johnny Mandel a composé la mélodie). Dans les années 80, Robert Altman, père du parolier et réalisateur du film M*A*S*H. a révélé que son kid avait déjà gagné un million de dollars alors que lui-même s'était fait verser 70 000 for directing the movie.

12.10.08

Chu là


Paddy en est à publier sa correspondance, on dirait.

Louiseville le rend fou raide. C'est pourtant tellement plus simple de faire ça dans le Plateau.

Il m'écrivait aujourd'hui: Toujours pas d'excuses? Assume, mon hostie.

J'y répondais: Tu me cherches? Chu là.

Le KV à QC avec son kid



Kevin a fait une virée avec son fils à Québec. Leur premier verre ensemble dans un bistro (limonade pour Émile, douze ans, évidemment: il n'a pas grandi aux Îles de la Madeleine, lui) et ce merveilleux jeune homme a épaté son père en produisant une oeuvre d'art sur un napperon. Franchement, ça m'épate aussi.



Notez comme le petit semble dire avec le langage du corps: «Chill! Je sais que mon père fait parfois le clown, mais c'est un sacré mec et je l'adore.»

Tag de bureaux: tableau synoptique

À partir de mon bureau, voici l'arborescence des images qui ont suivi, sur deux générations. Qui aurait pensé que, loin d'énerver les copains, ce jeu les amuserait autant? Pas moi.

Alors, il y a Mac.

Butch.

Gomeux.

IvanLeTerrible.

Et Philo.

Troisième génération:

Depuis Mac, Doodle.

Miléna.

OldCola.

Crade.

Et Mendax.

Depuis Gomeux:

Doparano.

Coeur de Nougat.

Cul.

Et Gaétan Blais.

À partir du Terrible:

Simon Dor.

8.10.08

Gaétan Bouchard , sa voix, son coeur, son cadeau



J'ai demandé à notre ami Gaétan Bouchard un peu de son pour ranimer ma baladodiffusion. Il m'a offert cinq chansons. L'émotion d'entendre sa voix pour la première fois, je ne feindrai pas de pouvoir la décrire.

J'en ai choisi une à partager avec mon lectauditoire.

Je laisse Butch camper le contexte:

«C'est extrait d'un show live que j'ai fait en octobre 2001 à la brasserie Le Gambrinus, sur le boulevard des Forges, à Twois-Wivièwes.

Le band s'appelait Grizzli.

J'ai écrit les textes des chansons et composé la musique. Des arrangements ont ensuite été apportés en groupe.

Gaétan Bouchard : voix, harmonica

Mark Cavanaugh: guitare électrique

Benoît Cavanaugh: basse

Dany «Grosse barbe» Massicotte: batterie & percussions»

Il ajoute: «Mon style musical a changé. C'est beaucoup plus intimiste ce que je fais maintenant. Je joue seul à la guitare et m'accompagne à l'harmonica. Benoît Cavanaugh, le bassiste sur ces extraits, jamme encore avec moi et nous projetons quelque chose avec Rob Bob Rebselj, un original qui joue de la planche à laver. Les paroles sont encore décapantes.»

Enfin: «Il manque les images. (...) J'finissais toujours mes shows en bedaine à cette époque, après avoir gigué comme un possédé sur le stage. Ça fessait dans l'décor. J'ai traumatisé à jamais les sages petites étudiantes de l'UQTR qui se tiennent au Gambrinus...

Bonne écoute!

G.
»

Merci, Amigo.

Ivan, Poker, Anarchie: Terrible!

ILT finit la journée de jeu avec la main qui ravage tout et claire la table: Mac y passe, Gom aussi, moi tout est dit, et une grosse gang de parieurs y laissent leurs économies. IvanLeTerrible annonce que le lien vers Anne Archet a capoté. C'est jamais arrivé en, euh, toujours.

Yvan ramasse les chips.

Appel

Si vous utilisez Chrome, pourriez vérifier en bas à droite, ici et chez Butch? Y a un moignon de popup ou pas?

One more time, with feeling, pour Laurence.

Hello! He was Johnny Cash...

He never shot a man in Reno just to watch him die, but he wrote the line and it's a damn good one!



Ne me filmez jamais comme ça quand mon temps viendra, just to watch me die.



These people keep on moving, and that's what tortures me...

À vouloir tout savoir...

Mwouaaahhhhh!!!

Monsieur le Mèwe de Twa-Wiwèwes, avant d'appeler un journaliste dring dring pour lui faire savoir que vous savez où il a soupé dans votre ville, comme si on était en Alabama, je vous suggèwe de savoiw à qui vous avez à faiwe, et de powter davantage attention à vos polices qui vendent des pneus d'hivew.

Cheese!

Il défend le sort de tous ces gens rêveurs et courageux qu'on était en train de baiser royalement, et il en perdrait la voix...

6.10.08

Ça me faisait chier hier, aujourd'hui je me rends même pas aux bécosses.

Kessé ça, c't'affaire-là, de poésie de vieilles nounes pour des vieilles peaux qui veulent s'apaiser la vie? Z'avez pas assez de vos REERs? Z'avez pas Marie qui va vous envoyer des lettres de Martha betôt, pour 33 piasses avant taxes? La poésie, hostie! En langues qu'on comprend pas, en plusse: du spagnol, du belge, du congobelge, du parisien! Kiski paye pour ça? Nos taxes, esti.

Voudrais voir la face de ces rombières si Bouchard filait pour leur réciter quelques sonnets, et la tête de Gaston, hon, le téléphon qui sonne(rai)t au 911 en ChuckBaudelaire de crisse. Mais la poésie serait passée en coup de vent frais sous ces vieilles jupes malodorantes.

«I wish you was a wishin well, so i could tie a bucket to ya and sink ya!»



Jimmy, Jimmy, Jimmy, stie! C'est pas cool de gaspiller du bon manger. Pas cool. Not cool, dude.

5.10.08

Qui se souvient d'un Big Mac en janvier dernier?

Moé. Et, je gage, le docteur itou, héhé.

Le billet sur ma palette par Pierre Cayouette: 24 septembre 2007.

Le 20 novembre, Tony, à bout de patience, inscrit un commentaire bref, éloquent et net, sans exclamation: son sens de la mesure mesure l'épaisseur ambiante et il dimensionne le cercueil et il fournit le bois. Le trou, ils l'ont creusé eux-mêmes.

Mac, à qui rien n'échappe, vient clore le couvercle avec un gun à clous le 14 janvier.

Mais les morts sont vivants et hantent les paisibles avenues du Plateau! On les entend hululer à travers les croisées closes, la spectrale rumeur s'élève: «Taaaaaaaaxes! Noooooos taaaaaaaaxes! Alcooooooool! Tabaaaaaaaaac! Béeeeeeeeeeeeeesse! Cliiiiiiiiiiiique!»

Brrrrr! Maurice! Fait froid!

Viande, blé d'Inde, patates

Assouline sait faire un pâté chinois. Mac nous le rappelle souvent: quand la France vient près de nous désespérer, elle se retourne et nous enchante...