Pas souvent que je vous achale avec les cossins qui émaillent ma vie littéraire: un contrat par icitte, un article par-là, une émission entre les deux comme pour confectionner un sandwich aussi haut et aussi fier et aussi durable que la tour de Babel…
J’aime pas trop penser au fait que ça m’ennuie, tout ça, maintenant, et que je ris gentiment des auteurs qui usent du web pour annoncer leur camelote. J’aime pas trop y penser parce que je prends la mesure de mon usure. Hier, ces auteurs-là, hier encore, c’était moi : travaillant à durer avec férocité, craignant de périr avant d’avoir irrévocablement pissé aux contours du territoire. C’est bandant, de forger sa légende. Ensuite, on débande.
L’affaire dont je vous parlais ici sera diffusée le 5 février. J’étais très soûl et je ne garantis rien d’autre, en conséquence.
Par ailleurs, j’apprends à l’instant la parution de cette anthologie sur Montréal, signée Marie-Morgane Le Moël, au Mercure de France. On m’a mis au chaud entre Richler et de Coubertin ; Gabrielle Roy m’évente languide avec un grand plumeau.
Pas de farce : j’ignore quel texte on a choisi. Je ne suis que l’auteur.
Ma petite Anne Archet se tape trente-et-un balais ce jour d'hui. Le cancer a eu la chienne d'elle et la voilà toute fuckée de devoir attendre pour mourir, de vieillesse.
Gode blesse ze gouine, God bless your soul, whoever you are, Anne ma soeur Anne.
Mort dans la nuit de dimanche à lundi. C'était un sacré personnage qui m'a toujours, allez savoir pourquoi parce qu'ils étaient fort dissemblables, fait penser à Allen Dershowitz. Peut-être dans sa manière de foutre un beau bordel et de faire étriver les juges, comme quand il présentait Mom Boucher sous les traits d'un cuisinier pratiquant la moto dans ses loisirs.
Il était sorti de sa retraite pour défendre mon ami Hans Marotte lorsque celui-ci était encore étudiant en droit. Devenu avocat, c'est Hans qui m'a défendu à son tour. Je dois donc quelque chose à Maître Robert Lemieux. Qu'il repose en paix.
On se connaît depuis trois lustres. Elle n'avait pas l'âge de traîner au Grand Café. Le premier soir, je lui ai filé ma carte de guichet automatique et mon NIP pour qu'elle aille chercher du fric au coin de la rue. Chacun sait, après tout, que les jolies filles sont les plus fiables!
Dredio, Éditions du Marchand de feuilles, aboutit en librairies lundi. Ce qui suit provient du communiqué.
RÉSUMÉ
Roman-croisade moderne, Dredio met en scène un ennemi invisible qui hante une ville féerique détruite par la guerre, où des chevaux égarés errent entre les soldats aux dents serties d’or. Dredio est la rencontre inespérée entre Evaïa, la narratrice, et un jeune garçon. Leur expédition à travers les débris les mènera dans une église en ruines où un boulanger a installé un four de fortune avec les pierres de la voûte. Dredio et Evaïa rencontreront alors un éleveur de pigeons voyageurs qui deviendra leur compagnon de route. Dans un univers carencé, entre les colombiers et les coeurs cadenassés, le lecteur verra poindre la reconstruction d’une ville et de l’âme de ses habitants, avec les petites étincelles que seul l’amour peut provoquer.
Dredio est un conte philosophique et une leçon de guerre. Marie-Chantale Gariépy semble nous dire, telle une cassandre, de faire attention, car sa ville inventée et sa guerre imaginaire sont universels et pourraient bel et bien se retrouver chez nous. Dredio est un roman qui pique le coeur à en pleurer.
EXTRAIT
Pour son meilleur voilier, il choisit Milady, une jolie femelle au corps longiligne, à la tête délicate et au plumage pâle.
Caporal avait roucoulé sans interruption pendant plusieurs jours, la queue en éventail, le cou gonflé jusqu’à ce que, enfin, Milady succombe à sa cour continue. Une dizaine de crépuscules plus tard, elle pondait un premier oeuf, suivi d’un second le lendemain. Les fiers parents couvèrent tour à tour jusqu’à ce que Dredio inscrive la dix-neuvième croix au calendrier. Les oeufs oscillaient, frémissaient dans le nid sous le regard bienveillant de Caporal et Milady, de Darsec et Dredio.
– Il va utiliser son diamant pour perforer la coquille de l’intérieur, regardez bien.
– Un diamant ? Mais comment un diamant s’est-il retrouvé dans l’oeuf ?
Darsec jucha Dredio sur un caisson pour qu’il voie mieux.
– Le diamant est en fait une petite protubérance cornée qui pousse sur le bec de l’oisillon. Il s’en sert comme d’un marteau pour briser la coquille et sortir. Au bout de quelques jours, le diamant disparaît.
Attention, c'est à vous que je m'adresse, sur le ton de suppliance et d'humanité que toute ma pauvre voix écrite peut évoquer. Passez, les coeurs caparaçonnés, les âmes pressées, passez votre chemin. Je parle aux coeurs sensibles.
Je parle aux hommes et aux femmes qui font partie de mon espèce, de ma nature et de ma civilisation, pas aux frigides sauvages indifférents rectangulaires qui promènent leur sale masse savonnée parmi nous et prétendent nous régir et prétendent au titre d'êtres humains; que ceux-là, par prudence sinon par décence, passent leur chemin.
Coeurs sensibles, je vous envoie chez Mac, y voir des images qu'aucuns mots ne sauraient rendre. C'est pour moi un fort troublant aveu, mais du moins le fais-je librement, et pas sous la contrainte d'une Arizonienne mongoloïde armée d'un berger allemand, d'un secondaire trois et de quinze gros sans-dessein sexuellement immatures, vêtus de treillis, munis de fusils, puant des pieds et lisant Archie's Comics.
Gens de coeur, allez-y voir. La télé a tort de vouloir détourner les gens sensibles des choses les plus choquantes. Ce sont les gens sensibles qui changent les choses, depuis toujours.
Puis, si vous revenez, on verra ce qu'on peut faire, ok?
Voici ce qu'on va faire. Toute la tribu. Les Facs en premier, pis Ed avant ça, pis Gomeux pis vous tous qui trollez par-icitte ou un autre site relié a notre conglomérat. Pis moi, qui dois renouveler mon adhésion. Pis Big Mac, ma foi, je suppose qu'il est en good standing avec AI.
Non, je parle pas d'Intelligence Artificielle: celle du Scotsman est Surnaturelle. Je vous propose qu'on adhère tous à Amnistie Internationale. Tu suite, genre. Today. Avant que les photos ne s'estompent et que les images ne se dissolvent dans tout ce qu'on doit faire. Vous savez comme ça va vite.
Amnistie, ça coûte trente piasses, quinze pour les étudiants. Membership annuel. Je vais en causer sur mon modeste blog et les filles vont déclencher un boucan d'enfer chez elles ou alors je ne connais pas nos Femmes Testiculées! C'est un début. C'est quelque chose. Jesus Christ Mac! comme dit l'autre si bien.
Pas de temps et guère de goût pour vous crémer la pâtisserie, ça fait que la voici:
Avant que Ben Bradlee ne devienne Ben Bradlee, il lui arriva un truc qu'il enseigna à Woodward et Bernstein (plus tard, après qu'il soye devenu BB, mais avant qu'il soye joué par Jason Robards Jr au cinéma). Il avait su de source sûre que Lyndon Johnson allait enfin virer J. Edgar Hoover, et il surfa sur son scoop jusqu'à la salle de rédaction du Washington Post. Le lendemain, LBJ annonçait la nomination à vie du vieux crapaud, et murmurait à ses proches: «Dites à Ben Bradlee d'aller se faire mettre»!
C'est pourquoi je ne vous annoncerai pas ici l'imminent retour en terre de blog d'un claviériste cher à nos coeurs, au cas où il changerait d'idée et qu'on m'en fasse reproche jusqu'à Pâques 2049.
Ce post a sauté. Soit mon fait, soit celui de Blogger. Parfois, je soupçonne Blogger d'être plus soul que moi, en tout cas je le sais plus capricieux. Ce post, donc, le voici rétabli quelques jours plus tard, parce qu'on me l'a demandé, en espérant qu'on ne me demande plus rien à ce propos.
J'y ai rien demandé, au début. À cette femme. Ni de venir chez nous tomber en amour avec moi, ni de me laisser tomber en amour avec elle.
J'ai rien demandé, surtout pas qu'on nous traite de fouteurs de merde. Mais ceux que ça intéresse et qui ne nous aiment pas auront affaire à moi.
Otherwise, les bines sont cuines. Cuines et brunites. Get it?
Kevin et Cynthia m'ont convaincu de mitonner une batch de mes fameuses fèves au lard, et au diable le diab'! Heureusement, j'ai fini le sirop d'érable de Meth hier et ne serai pas tenté de l'y ajouter: strictement cassonade et mélasse!
Ça va sentir bon dans la cabane pendant que ça cuit et très mauvais après.
J'étais pour ainsi dire en cabane, quand j'ai vu ce film-là. Moulin Rouge… J’étais assigné à résidence pour avoir un peu abîmé le dentier d’un voisin, qui s’obstinait à chanter fort et faux sur une musique intrusive, répétitive, harmonieuse comme de la chaux vive. Trois mois, je crois, j’ai passés aux Catacombes, le logis légendaire de mon meilleur ami, geôlier pas chiant du tout, rien d’un screw, et doté d’une dalle en pente raide selon mon cœur, mais inscrit à un cours de cinéma universitaire qui m’a soumis par procuration à un tas de tourments, dont le film avec Bjork et Deneuve, un autre avec le jeune Obi-Wan Kenobe au Japon (peau blafarde, poitrine creuse :canon de l’érotisme Anglo-nippon)...
Ça, cependant, ce Tango de Roxanne, kicke du cul en Austin de beu.
Kevin, qui n'est pas très intelligent (QI 140, 143 maximum), n'arrive pas à commenter ce post et m'envoie donc sa réaction par courriel:
Ah, hé, hé ,hé... Tu es sûrement le seul que je connaisse qui revient faire visite à sa dernière prison et à son geôlier de façon hebdomadaire, sans que le contribuable y ait quoi que ce soit à faire ou à dire. Mais les Catacombes, quelle affaire... Je n'ai eu vent que d'une seule autre oubliette, le Château d'If, où la haute-voltige spirituelle se fût déployée comme en nos murs. Ceux qui n'ont rien su des prisons fraternelles ou qui n'ont pas lu Dumas ne savent pas de quoi on parle. Chacune de tes visites durant lesquelles je me réinvente garde-chiourme laxiste est un plaisir pour les sens et l'esprit, malgré que mon foie y perd quelques cellules.
Je suis très troublé par cette disparition, mais ce n'est pas grand-chose, je suppose, à côté du chagrin de Hans et de sa soeur, et de la douleur de leur père. Cette femme-là semblait plus jeune dans la soixantaine avancée que je l'étais mi-trentenaire, et même Kevin, qui venait de dépasser vingt ans lorsqu'il l'a rencontrée, en fut durablement impressionné.
Cette photo est bouleversante: on jurerait Marlène. Oh, Christ! J'ai de la peine.
DAOUST, Andrée (Michèle Andray) À l'hôpital St-Luc, entourée d'amour, le 5 janvier 2008, est décédée Andrée Daoust (Michèle Andray), à l'âge de 73 ans. De sa nouvelle demeure, elle continuera de veiller sur son époux bien-aimé Germain Marotte, ses enfants Marlène (Neil) et Hans (Diane), ses cinq petits-enfants: Fauve, Félix, Yosa, Louve et Jude ainsi que sur ses nombreux parents et amis. Les funérailles auront lieu le samedi 12 janvier à 13 heures, en l'église St-Enfant-Jésus (11 boul. St-Jean-Baptiste, P.A.T., angle Notre-Dame). Au lieu de fleurs, un don à la fondation du CHUM serait apprécié.
J'avais rouvert ce site pour en faire un blog de guerre. Maintenant que je me suis tant soit peu calmé les nerfs, que s'est apaisée ma grande colère et que les risques d'acv s'éloignent comme des rumeurs d'orage tropical, je ne sais pas trop ce que je vais ni ce que je veux y mettre. Faudra être patients avec moi...
La dame de Monsoreau, Alexandre Dumas (14 janvier 2007). J’ai lu, Paris, 1985, 634 pages.
Fatherland, Robert Harris (21 janvier 2007). Julliard, Paris, 1002, 426 pages.
Enigma, Robert Harris (25 janvier 2007). (T.O. Enigma, Hutchinson, Londres, 1995) Plon, Paris, 1996, 320 pages.
Archange, Robert Harris (29 janvier 2007). (T.O. Archangel, 1998) Plon, Paris, 1999, 382 pages.
Don Camillo, Giovanni Guareschi (6 février 2007). Seuil, Paris, 1951-2003, 810 pages.
Pompéï, Robert Harris (12 février 2007). (T. O. Pompeii, 2003) Plon, Paris, 2004, 416 pages.
Si c’est un homme, Primo Levi (28 février 2007). (T. O. Se questo è un uomo, 1958). Julliard, Paris, 1987, 216 pages.
Imperium, Robert Harris (5 mars 2007). Hutchinson, London, 2006, 344 pages.
Histoire romaine, M. Le Glay, J-L Voisin & Y. Le Bohec (7 mars 2007). PUF, Paris, 1991, 588 pages.
La source, James A. Michener (18mars 2007). (T. O. The source, 1965) Robert Laffont, Paris, 1966, 604 pages.
Trek : Captain’s peril, William Shatner (26 mars 2007). Pocket Books, NY, 2002, 336 pages.
Trek : Captain’s glory, William Shatner (10 avril 2007). Pocket Books, NY, 2006, 350 pages.
Brutus : assassin par idéal, Anne Bernet (19 avril 2007). Perrin, Paris, 2000, 414 pages.
Auguste, Jean-Pierre Néraudeau (25 avril 2007). Les Belles Lettres, Paris, 1996, 414 pages.
Tibère ou la spirale du pouvoir, L. Storoni Mazzolani (27 avril 2007). (T. O Tiberio o la spirale del potere) Les Belles Lettres, Paris, 1986, 366 pages.
Ordinary heroes, Scott Turow (1 mai 2007). HarperCollins, Toronto, 2005, 372 pages.
Crime unlimited (L’histoire de Harry Starks), Jake Arnott (10 mai 2007). (T. O. The Long Firm, 1999). Passage du Marais, Paris, 2002, 342 pages.
Crime song (La ballade de Billy Porter), Jake Arnott (14 mai 2007). (T. O. He kills coppers, 2001). Passage du Marais, Paris, 2003, 310 pages.
True Crime (L’ombre de Harry Starks), Jake Arnott (19 mai 2007). (T. O. truecrime, 2003). Passage du Marais, Paris, 2005, 310 pages.
L’évangile selon Pilate, Éric-Emmanuel Schmitt (31 mai 2007). Albin Michel, Paris, 2005, 284 pages.
Comme un collégien, John Le Carré (7 juin 2007). (T. O. The honourable schoolboy, 1977). Éditions G. P., Paris, 1980, 496 pages.
Errol Flynn : Satan’s Angel, David Bret (9 juin 2007). Robson Books, London, 2004, 274 pages.
The onion field, Joseph Wambaugh (23 juin 2007). Dell Publishing, New York, 1973, 444 pages.
Jules César, Roger Caratini (25 juin 2007). 1. Rome, ville à vendre! 1997, 548 pages. 2. La symphonie gauloise, 2001, 572 pages. 3. Le crépuscule du dieu, 2001, 504 pages. Michel Lafon, Paris.
La légende de Seabiscuit, Laura Hillenbrand (6 juillet 2007). (T. O. Seabiscuit : an american legend, 2001) JC Lattès, Paris, 2001, 392 pages.
Auguste, Roger Caratini (15 juillet 2007). 1. L’héritier, 2001, 304 pages. 2. L’Imperator, 2001, 432 pages. Michel Lafon, Paris.
The Jersey Lily, Pierre Sichel (20 juillet 2007). Prentice-Hall Inc., N.J., 1958, 456 pages.
Lonesome Dove, Larry McMurtry (9 août 2007). Tome I, 1990, 552 pages. First, Paris.
Lonesome Dove, Larry McMurtry (16 août 2007). Simon & Schuster, New York, 2000, 860 pages.
Le Christ s’est arrêté à Éboli, Carlo Levi (19 août 2007). (T. O. Cristo si è fermato a Eboli, 1945) Folio, Paris, 1948, 304 pages.
Dead man’s walk, Larry McMurtry (26 août 2007). Simon & Schuster, New York, 1995, 464 pages.
Les crimes de monsieur Kissinger, Christopher Hitchens (4 septembre 2007). (T. O. The trial of Henry Kissinger, 2001) Saint-Simon, Paris, 2001, 204 pages.
Fiasco, James Robert Parish (18 septembre 2007). Wiley, Hoboken, 2006, 360 pages.
The innocent man, John Grisham (18 octobre 2007). Doubleday, New York, 2006, 360 pages.
State of denial (Bush at war, part III), Bob Woodward (26 octobre 2007). Simon & Schuster, New York, 2006, 560 pages.
The secret man, Bob Woodward (31 octobre 2007). Simon & Schuster, New York, 2005, 250 pages.
Forfaiture à la Maison Blanche, Theodore H. White (14 novembre 2007). (T. O. Breach of faith, 1975) Fayard, Paris, 1976, 394 pages.
Watergate : les fous du président, Carl Bernstein & Bob Woodward (27 décembre 2007). (T. O. All the president’s men, 1974) Robert Laffont, Paris, 1974, 388 pages.
Méditation à l'ère du numérique
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Il avait débranché sa télévision et même sa radio.
Il avait éteint son cellulaire.
Il avait ouvert ses fenêtres.
Tout ça pour respirer.
Un peu.
Beauco...
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Adieu Christian, mes sympathies à tes proches et à la Tribu. Je t'ai lâché,
je sais, après t'avoir beaucoup pris. Notre amitié n'était plus vive.
Pourtan...
DOCUMENT 3
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Après tout, la vie n'est peut-être pas juste une pub télé de Linen Chest.
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49 and a life to go
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Ainsi donc, après une résonance magnétique et une visite chez le neurologue
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