12.7.12

L'été québécois: les flos se suicident en masse

L'été d'eau d'érable. Une, deux noyades par jour. Triomphe du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Les flos ne savent pas nager. Mais ils savent se noyer dès qu'on a le dos tourné.

Deux, encore, aujourd'hui. Et la soirée est jeune.

Nos HEUNES SE CRICHENT À L'EAU, MÉJAMES ZÉ MÉCHIEUX!

Peut-on les blâmer? Témoin le petit Émile Labrie, emblématique selon le JdeM: né il y a trois ans et demi (l'article date), à en croire le Torchon, avec une dette de 25 mille tomates. Qui engraisse de trois mille par année. De quoi se foutre à la flotte. Il ne l'a pas fait. Il est en réflexion, je suppose, sinon le JdeM nous en informerait.

On peut pas se suicider à deux ans? Voire. J'y songeais, moi, et au meurtre à trois.

Ou alors il y a négligence parentale? Genre, d'une génération?

Carré Rouge.

C'est pas des clôtures qu'il vous faut, tas de ploucaille pourrie, ni pour garder vos enfants dehors, ni pour les garder dedans.

Ce qu'il vous faut, c'est être grands. Pour tous.


2 commentaires:

Mek a dit...

Ces sales jeunes qui se suicident avec nos taxes !

Kevin a dit...

Je pensais à ces histoires de piscines, précisément, sans ironie ni politique aujourd'hui, et me questionnais sur le pourquoi de la quasi absence de noyades d'enfants dans ma jeunesse, aux Îles, alors que la mer et la plage étaient partout, quotidiennes.

Il n'y avait que des adultes qui se noyaient, alors, parce que trop soûls, parce que le travail de la pêche avec les dangers qu'il comporte; les enfants noyés, rarement, parce que la peur devant plus grand que soi nous gardait près des berges. C’est en avançant en âge que les dangers et probabilités augmentaient.

Qui a peur d'une piscine dont il est propriétaire, ou encore du grand bain à papa et maman dans la cour ? La mer et les lacs, aussi, étaient pourvoyeurs, lieux de conquête et de chasse où l'on risquait et risque encore nos vies.

Le jacuzzi est ludique et n'inspire aucune méfiance ni respect. "Je respecte ta piscine", je me marre... là... ad mare usque ad mare.

J'ai une solution pour les citadins, il faudrait devenir des utilisateurs de bonnes vieilles hose vertes pour se rafraîchir, comme dans le temps, quoique, on peut toujours se pendre avec un boyau d'arrosage.

Ma main,

Kevin