22.1.11

Népenthès

Pâris en offrit une grande chope à Hélène.

Quand on est triste pour mourir, qu'on se sent moche à en crever, quand l'amour fond comme sucre dans le wok, quand on dit fuck à la vie, y a Homère, aveugle mais pas sourd, pour écouter et remplir des shooters de népenthès...

11.1.11

Un hostie de précieux beau cadeau de ma belle Blue


Le shipping lui a coûté quasiment aussi cher que le livre. Mais elle tenait à ce que je l'aie, et que je l'aie vite.

Avec la permission d'Emcée, je lui baise les pieds.

5.1.11

Tous les mêmes!

S'pèce de race d'artistes. Engeance de cigales. Prodigues, rêveurs, immatérialistes, toujours pressés de se ruiner en frivolités au détriment de manger, et pauvres comme la gale. Regardez celle-là, ce qu'elle a fait. Oui, oui, c'est bien elle, c'est Laure Kalangel, fraîche revenue de claquer son pécule sur mes livres à Paris. Et dans dix jours, quand il ne restera qu'un vieux fond de cassoulet verdâtre en conserve au frigo et que j'entendrai gargouiller son estomac depuis Jussieu jusqu'ici, qui c'est qui se sentira horriblement coupable?

No way. Au pire, chu sûr que Big Mac peut improviser un concert-bénéfice en passant par Paris vers le milieu du mois.

Pour cent dix-huit Tribaux, plusieurs passants du clair de lune et une Tête de Pine incognito

Ché pas vous autres, mais me semble qu'il s'est écoulé beaucoup trop de temps, un temps quasiment indécent, depuis que j'ai posté ici une bonne photo cochonne.

La dernière fois, rappelez-vous, c'était le 30 avril 2009. Souvenez-vous aussi de ce qui s'est passé ensuite, alors qu'une valeureuse Tête de Pine anonyme s'est empressée de dénoncer ce site à Blogger, dont la mise en garde frontispice automatique, unilatérale et sans appel vous accueille toujours avant de pénétrer céans, vingt mois plus tard.

J'ai beau me creuser, je ne vois pas où serait le mal, dans ce contexte, à en poster une autre astheure, et le mal qu'il y aurait à ne pas le faire me saute aux yeux.

En voilà une, alors, que j'affectionne intensément, avec ferveur pourrait-on dire, et dont néanmoins j'ignore ignominieusement l'auteur. Je l'avais offerte à la même suave créature dont je tenais la précédente image, celle qui fut cause de tant d'émoi.



Nul ne niera j'espère qu'en matière de cochonneries, l'équation est fondamentale: un coup c'est elle, un coup c'est toi, tantôt souris et tantôt chat...

3.1.11

Je voudrais comme autrefois

Cracher de gros morceaux d'âme crue sur mes souliers de papier.

Râper les gros nerfs

Je le sais bien, que je vous énerve, à force de ne rien parler d'autre que d'Elle, quand je parle, puisque somme toute je ne parle à peu près plus.

Mais c'est ainsi: je (pour)suis ce qui me tient lieu d'inspiration, pour un sens ou un son, une lippe ou un videoclip...

Lundi sushi

Les Fêtes sont finies, Emcée rentrait à l'ouvrage ce matin, je me suis levé dix minutes avant elle pour préparer son café, son demi-verre de jus d'ananas et ce clip instructif sur le Panope du Pacifique...

Ma femme est rieuse au naturel, mais rien ne la met d'aussi joyeuse humeur que regarder rire les autres de bon coeur, d'où qu'elle m'ait dit merci pour ce cours intensif et matinal sur la Palourde Royale.

27.12.10

Si fort que j'en tremble...

Cadeau pour la maman de mon Emcée: elle aime Adamo depuis plus de cinquante ans, et son mari l'aime elle, tant, qu'il ne s'en formalise pas...

3.12.10

Ton corps est ma chanson...

Le monde a bien changé, indeed. À commencer par moi. Par la grâce d'Emcée.

Ma vie aime ta vie, mes os aiment tes os, mon sang aime ton sang. Merci d'exister.

13.11.10

Souple, raide et tendre regard: Alexandre Bédard


Un ami d'Emcée.

Je ne le connais pas encore, mais j'ai passé une heure hier soir à regarder ce qu'elle m'émerveillait à me montrer de lui. J'ai pas l'oeil, moi, j'ai pas l'oreille non plus, ni la main, je suis ni peintre ni photographe ni musicien, je ne suis qu'écrivain, mais à travers Emcée je sais percer quelques arcanes soyeux et puissants, et les retransmettre à ma Tribu.

Il y a là, quelque part, l'image d'un gant de rodéo dont Hemingway, Chaplin et Picasso se seraient réjouis.

6.11.10

Gimme the beat, boys...

I should have changed my fucking lock...

LYES!

Pour les nouveaux Tribaux qui ne savent pas encore, et pour les anciens qui alzheiment, cela signifie de long en large, grosso modo, de bas en haut et vice versa:

(La
Yeule
En
Sang
!
)

Autrement dit, mort de rire, genre. Lots of laughs. Avec Mac, on en avait marre des MDR et des LOL et on avait accouché de ça pour remplacer. Ça nous convenait, puis ça s'est répandu comme une grippe.

Anyway: voici la virile version Cake de l'hymne des pitounes en colère. C'est du gâteau. Malheureusement, impossible d'en trouver une copie exempte de censure.

3.11.10

J'ai quarante-six ans, officiellement depuis minuit, heure avancée, mais dans les faits je suis né dans quelques heures encore...

Je sais pas, pour une fois, si elle a fait exprès, mais Blue a déterré quelques anciens vers de mon cru qui s'accordent à l'occasion de mon anniversaire.

Le temps est un acide
Qui mord dans la matière
Et le temps est un fluide
D'essence meurtrière

L'esprit est un bureau
Où d'infinis tiroirs
Préservent la mémoire
Du coeur et de la peau...


(extrait, Comme les bulles, Fontes)



M'en souvenais plus...

Ça me vient de ma mère, qui m'expliquait ainsi, enfant, la nature de la mémoire. «Ce sont de petits tiroirs. Plein ta tête. Chaque chose que tu apprends, tu la places dedans. Une chose, un tiroir. Ta tête est un bureau, immense, plein, plein de tiroirs, tu ne manqueras jamais d'espace, il y a plein de place. Ce que tu sais, ce que tu sens, ce dont tu veux te souvenir, tu le loges, là, chacun dans son tiroir, afin de le récupérer facilement quand tu en auras besoin.»

Ce n'est pas ainsi que le rappel fonctionne, à mon avis d'adulte: ce serait plus un mélange d'hyperliens et de poupées gigognes. N'empêche, maman avait le tour de frapper mon imagination, et force m'est de constater que je me souviens...

20.10.10

Sur les instances de Blue...


...ma bouille itou.

South Park Lafontaine





Faisant un ménage de, balayant des yeux mes archives, je suis tombé sur ces deux croustillantes caricatures de mon cru, l'une de Blue, l'autre d'Emcée. Je vous laisse deviner laquelle est laquelle.



Crisse ke sont cutes!

Faudrait que j'fasse Sandy aussi, pis Venise next. Pis Big Mac, pis Yvan, pis Sammy, pis Plam, pis Swan, pis McDoodle, pis Marsi, pis Maxime, pis Patrick Natier, pis Flash, pis Danger, pis la Tribu au grand total: on gonflerait la population du Colorado.

Sa voix...




Ma chère Sonia Johnson lançait hier, dans un Dièse Onze bondé, son dernier album, Le carré de nos amours.

Y figure un mien texte, intitulé Ma voix. Elle le rend avec l'énergie et la chaleur qui lui sont propres. Une chanson, sur papier, c'est plat, un pain sans levain, et ce levain, c'est la voix...

13.10.10

Samedi soir dernier en concentré, comme...


© Patrick Natier

Juste en haut, là à droite, le beau Shrek qui tient la guitare, c'est Frédéric Mas, de Masataq.

Un rang dessous, de babord à tribord, on distingue Marsi, Blue, Venise & Me. Et Gomeux à l'extrème-droite, ce qui ne surprendra personne, right?

Le cow-boy côté jardin, c'est Prométhée V. Flanqué de Flash Gordon, Swan, Sandra Gordon, McDoodle, Stéphane Danger Ranger, Yvan Lafontaine dit le Terrible, Frédéric Dumont, le chum de Maxime et Maxime.

Ne figurent pas sur la photo: Le Plumitif, passé plus tôt, et MakesmewonderHum, présent par procuration liquide.