30.3.08

Heureux vingt-sixième rugissant, mon cher enfant.




Ta mère et moi te désirions très fort, avec ardeur et férocité! Tu as dépassé nos espérances. Merci, mon petit...

27.3.08

26.3.08

Un taxi pour l'enfer




Dans le même registre que Redacted, déjà évoqué, je recommande Taxi to the dark side. Pour alimenter l'indignation...

25.3.08

Cinq ans...


Cinq ans, 4 000 soldats yankees et de 100 000 à 1 000 000 d'Irakiens morts plus tard: la fois où j'ai marché pour rien.

À pirater: Redacted, de Brian De Palma.

24.3.08

Ma petite soeur




Bon trente-huitième rugissant, sweet sis'.

Ce vieux Ricky D parle pour moé


Quand j'aime une fois, j'aime pour toujours




J'ai marqué d'une croix la clôture de ta cour Je suis rentré chez moi par la sortie d'secours Je me suis dit tout bas : «Non ce n'est pas mon jour Son coeur est un détroit, ses yeux un carrefour» J'ai pris l'harmonica, descendu dans la cour Et dessous du lilas, j'ai chanté sans détour : Quand j'aime une fois j'aime pour toujours Quand j'aime une fois j'aime pour toujours «L'amour est un tournoi où tombent tour à tour Les guerriers maladroits noyés dans la bravoure» Si c'est ce que tu crois, si tel est ton discours Sois sûre qu'une proie deviendra ton vautour Alors que fais-tu là enfermée dans ta tour? Je veux briser les lois qui règlent tes amours Quand j'aime une fois j'aime pour toujours Quand j'aime une fois j'aime pour toujours Tu entendras ma voix dans le ciel du faubourg J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd N'entends-tu pas déjà le compte à rebours Ouvre ta véranda, annonce mon retour Je foncerai comme un ours aux pattes de velours Je veux toucher du doigt la peau de ton tambour Quand j'aime une fois j'aime pour toujours Quand j'aime une fois j'aime pour toujours

Apo et Rouveyre

Wilhelm Albert Włodzimierz Apollinary de Wąż-Kostrowicki, et pis son pote.



Soul, le pont Mirabeau; cool, la Seine...

21.3.08

Parlant de Vigneault...


Suis allé voir hier Tout est parfait avec monsieur mon fils. Le film, scénarisé par Guillaume, , suscite des réactions diverses. Ainsi, à la sortie, je m'indignais qu'on interdise le visionnement aux moins de 16 ans, ceux qui en profiteraient le plus à mes yeux, mais Jean-Christian disait comprendre pourquoi et a promis de m'expliquer plus tard avant de voler vers le boulot. Il s'est déclaré stupéfait que Guillaume, dont «l'enfance n'a pas dû être très difficile», ait réussi à si bien rendre ces personnages d'ados désespérés. Toutefois, il n'a pas aimé le choix de l'acteur principal, le trouvant trop vieux pour le rôle; moi, je le trouvais bien jeune...

Guillaume m'avait raconté la fin, le punch et tout, mais ça ne m'a pas empêché de sursauter sur mon siège tant la chose est bien amenée. Et le choix du lieu de tournage, du lieu de l'action est éclairant: il y a tout un monde situé entre Montréal et les régions, un monde statique, un vrai monde.

À voir au Quartier Latin tandis qu'il en est encore temps.

Férie

férie [feRi] n. f.

• v. 1119 ferie « jour de la semaine »; lat. feriæ « jour de repos » 1. foire

1¨ Antiq. rom. Jour pendant lequel le travail était interdit par la religion.

2¨ Liturg. cathol. Jour de la semaine, à l'exception du samedi et du dimanche. — Adj. FÉRIAL, IALE, IAUX.


Voici un petit jeu captivant pour ceux qui s'ennuient en ce jour férié, ou qui rêvent simplement de sacrer leur camp loin de mon-pays-ce-n'est-pas-un-pays-c'est-l'hiver.

19.3.08

Suspects de service



J'adore ces gars-là. Montréal va bientôt les découvrir.

Les Suspects de service

présentent
L’INVASION DES SUSPECTS DE SERVICE
Au Divan orange, 4234 Saint-Laurent, Montréal

Le mercredi 16 avril 2008 21h00


Avec Mélanie Grenier, Christian Mistral et Patrick Nicol.

C’est en chemise noire et blue-jeans de circonstances, les lunettes fumées scotchées au visage, que trois jeunes auteurs de Sherbrooke envahiront bientôt le Divan orange. Pas de cagoules ni bris de carreaux en vue, mais plutôt une soirée de lectures animée par les Suspects de service (Mathieu K.Blais, Jean-Philippe Martel et Dominic Tardif).


Depuis octobre 2006, les Suspects de service organisent des événements littéraires au cours desquels ils invitent de jeunes auteurs à partager la scène avec des écrivains reconnus, et ce, dans l'ambiance la plus festive possible. À ce jour, ils ont entre autres reçu Lucien Francoeur, Marie-Hélène Poitras et Michel Vézina. Cet arrêt au Divan orange est le premier d’une longue tournée intitulée L’Invasion des Suspects de service, pour laquelle des t-shirts sont présentement en impression. Réservez dès maintenant, les quantités sont limitées.

L’Invasion des Suspects de service veut non seulement présenter au public certains des écrivains les plus intéressants du Québec à l’heure actuelle, mais le faire avec toute l’impertinence, l’ironie et l’auto-dérision qui caractérisent le trio et qui manquent aux habituels «rendez-vous» d’écrivains, «tables rondes», «thés des aînés» et autres sommets de l’ennui littéraire. Mélanie Grenier (121 cafards et un fusil), Christian Mistral (Vamp ; Vautour ; Léon, Coco et Mulligan) et Patrick Nicol (La Notaire) livreront donc quelques-uns de leurs plus récents textes sur scène, alors que les Suspects de service assureront les sévices après vente.

Les Suspects de service travaillent à élaborer une mythologie du quotidien, tout en faisant la promotion d’une littérature jeune, sentie et divertissante.

Informations : Dominic Tardif
doum_tardif@hotmail.com
MySpace

15.3.08

Foglia


Ça fait trois fois en huit jours qu'on me demande ce que je pense de (ou si j'aime ou n'aime pas) Pierre Foglia. Je ne sais pas pourquoi trois personnes distinctes ne se connaissant pas entre elles m'ont interrogé là-dessus, d'autant plus que je n'ai jamais de moi-même évoqué ce sujet, aussi fus-je interpellé la première fois, intrigué la seconde et fucking flipping paranoied la troisième.

Dans l'intérêt de moi, de mon désir ardent qu'on ne me demande plus ça, je vais écrire ici ce que je réponds toujours à cette question de vive voix:

1. Ce n'est pas tant que Foglia écrit mieux que personne, mais personne n'écrit mieux que lui.
2. J'ai peur de Pierre Foglia. Personne ne devrait disposer de tant de pouvoir. Une seule de ses chroniques peut faire ou anéantir une réputation.
3. Par principe, je n'accorde aucune confiance à quiconque écrit du même endroit depuis trente ans. Quiconque, sauf lui. Il est l'exception. Il écrit d'une façon qui transcende et sublime la corruption naturelle. Pire, il devient encore plus franc en vieillissant. C'est un phénomène.
4. Lisez ça, mettons. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gars qui écrivent de même? Qui vous donnent envie de confesser votre propre rapport aux putains, et en alexandrins? Moi pas.

Fait que voilà. Voilà ce que je pense de Pierre Foglia.

13.3.08

Amqui

Posté un nouveau Podcast, une nouvelle Bd; désolé pour le buzz en fond sonore, c'est la faute au micro à 8$ et aux lignes à haute tension.

Vais tenter mollement d'arranger ça.

«Peut-être demain.»

Son chum ne pouvait même pas l'envoyer chier.

10.3.08

Ostide Calisse

Quand un écrivain se fait chier chaud dans les mains et sur la nuque, le tout coulant, suintant le long du spinal-o-canal fécal-o-référentiel...

On sait qui tu es, astheure, Ostide, on sait qui tu sues, on sait pourquoi c'est que t'haïs tous ceux qui publient.


Paske tu peux pas. Paske tu l'as dans le cul. Paske t'as rien dans le crayon pis rien dans le pantalon.

Sur quinze éditeurs, deux ne se sont pas donnés le mal de t'envoyer chier (ça coûte un timbre), les treize autres t'ont laissé vibrer dans mon oxygène, sale petite ordure improductive.

Une crisse de tempête de neige, nelliganienne et drôle.

Soir d'hiver

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
À la douleur que j'ai, que j'ai!

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire: Où vis-je? Où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
À tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...


Émile...

Y a trois drôles au Québec qui me plaisent, sur quelque cinq cents. Y en a qu'un seul avec qui je voudrais boire une bière, je dirai pas tout de suite lequel.

L'un des trois est André Sauvé, dont mes amis sont persuadés qu'il est Mado.

Ce sketch est tripant: il fait du bien et du mal aux tripes en même temps. C'est Queneau et Barthes en barcarolle, mytho-sodomisés au milieu d'exercices de style.