23.7.04
22.7.04
20.7.04
Pas sérieux
18.7.04
Comme un saumon qui charrie sa chair rose en remontant aux sources
17.7.04
Cassonade et vin suisse
16.7.04
Neverending story
Trouble in paradise
15.7.04
Royaume
12.7.04
La part du lion
À C.M.
La fatigue est la cadence du vampire
obus du trouble à contre-pleur
la marge sent la viande
les fées noires tendres
tailleuses
du requin dans la gorge
Malaxeur
un prince fou dévore
dans sa patte un génie s'étripant
presque roi
toi ton château l'ombre flagelle en somme
le coeur tremblant des mesures saignées
le piano droit des formes
quand irons-nous chanter en pleurant
dans les cercles où chasser n'a plus de nom
dans les nuits perpétuelles dans les nuits bues?
Perles, cuvée 2004
Les égyptiens transformaient les morts en momies pour les garder vivants;
Les amazones étaient comme des femmes, mais encore plus méchantes;
Les empereurs organisaient des combats de radiateurs;
César poursuivit les gaulois jusqu'à Alesia car Vercingetorix avait toujours la gaule;
Clovis mourut à la fin de sa vie;
Charlemagne se fit chatrer en l'an 800;
Les mauvais elèves étaient souvent décapités;
Quand les paysans avaient payé leurs impôts, ça leur faisait un gros trou aux bourses;
La mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards;
Les enfants naissaient souvent en bas âge;
Jeanne d'Arc n'aimait pas trop qu'on la traite de pucelle;
L'armistice est une guerre qui se finit tous les ans le 11 novembre;
Les nuages les plus chargés de pluie sont les gros cunnilingus;
Les américains vont souvent à la messe car les protestants sont très catholiques;
La Chine est le pays le plus peuplé avec un milliard d'habitants au km carré;
Pour mieux conserver la glace, il faut la geler;
Le passage de l'état solide à l'état liquide est la niquéfaction;
Un kilo de mercure pèse pratiquement une tonne;
La climatisation est un chauffage froid avec du gaz, sauf que c'est le contraire;
Autrefois les chinois n'avaient pas d'ordinateur car ils comptaient avec leurs boules;
Les fables de La Fontaine sont si anciennes qu'on ignore le nom de l'auteur;
Les français sont de bons écrivains car ils gagnent souvent le prix Goncourt;
Les peintres les plus célèbres sont Mickey l'ange et le homard de Vinci;
Le chien, en remuant la queue, exprime ses sentiments comme l'homme;
Les lapins ont tendance à se reproduire à la vitesse du son;
Pour faire des oeufs, la poule doit être fermentée par un coq;
Grâce à la structure de son oeil, un aigle est capable de lire un journal à 1400 mètres;
Les calmars géants saisissent leurs proies entre leurs gigantesques testicules;
Les escargots sont tous des homosexuels;
L'artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière;
Le cerveau des femmes s'appelle la cervelle;
Après un accident de voiture, on peut être handicapé du moteur...
- Alors Sylvain, quelle leçon tires-tu de ce que je viens de te montrer ?
- Heu, ça montre que quand on boit de l'alcool, on ne risque pas d'avoir des vers...
9.7.04
Prolégomènes à ma poésie pour toi
Ton cul, mon coeur, ton cuistre
Étendu pour le compte,
Après que tu l’aies bouché
Si superbement,
L’embrasse.
Quand j’emplis le palais de tes joues,
Tu m’avales en réfléchissant...
Tu m’as mouché, j’en suis content
(toi et le grand Petit Robert);
J’en suis si fier, c’en est marrant :
Je te sens prête à recevoir.
Je sais qu’on va enfin pouvoir
Parler de prose et progresser.
Étendu pour le compte,
Après que tu l’aies bouché
Si superbement,
L’embrasse.
Quand j’emplis le palais de tes joues,
Tu m’avales en réfléchissant...
Tu m’as mouché, j’en suis content
(toi et le grand Petit Robert);
J’en suis si fier, c’en est marrant :
Je te sens prête à recevoir.
Je sais qu’on va enfin pouvoir
Parler de prose et progresser.
7.7.04
Second début, enfin
6.7.04
Renouveau
3.7.04
L'UNEQ et moi
Montréal, le 9 juin 2004
M. Pierre LAVOIE
Directeur général
UNEQ
Objet : votre troisième et dernier avis de renouvellement de cotisation, en date du 1er juin courant.
Monsieur,
Ayant beaucoup réfléchi, pesé, tergiversé, j’en suis venu à décider de ne pas renouveler mon adhésion à l’UNEQ cette année.
Cette expérience, à laquelle j’ai attendu douze ans après ma première publication professionnelle pour me prêter, aura duré le temps de deux cotisations. Je suis devenu membre pour un an parce que j’avais perdu un pari avec un vieil ami que je respecte infiniment. Je le suis demeuré une autre année pour preuve de ma bonne foi.
Franchement, je me sentais aussi, je me sens toujours une façon de dette envers les fondateurs de l’UNEQ : leurs revendications, les acquis arrachés de haute lutte comme par exemple le contrat-type ou le droit du prêt public, m’ont facilité la vie. C’est pourquoi je me suis toujours rendu disponible, membre ou pas : ainsi lors de l’inauguration de la Maison des Écrivains.
Mais le fait est que je ne me sens guère à mon aise dans cette structure de discours collectif. J’ai été choyé, si l’on veut : ma carrière s’est déroulée de telle manière que mes livres et leur auteur n’ont jamais manqué de reconnaissance ni d’influence, celle-là même qui permet de négocier fermement et de faire respecter ses droits. L’idée que des écrivains moins bien servis puissent voir d’un mauvais oeil que je bénéficie en plus de leur activisme solidaire m’est pénible. Par ailleurs, la dernière assemblée générale m’a confirmé dans mon malaise : on y a vu lutter toute seule une auteure régionale peu connue, qui revint bravement par trois fois au micro pour solliciter le concours de SON syndicat, chaque fois rabrouée, chaque fois enterrée par les arguties aiguisées d’un poète rompu aux arcanes du code Morin. Cette auteure n’en revenait pas : elle croyait vraiment que son cas particulier recevrait le soutien naturel de ses pairs.
Il était clair qu’elle, bien que démunie de chacun des moyens dont je dispose (notoriété, accès facile et régulier aux éditeurs et aux médias littéraires métropolitains, présence sur Internet, ambition agressive, illusions à néant et un certain talent inné pour la mythomanie), il ressortait clairement, dis-je, qu’elle n’avait pas là sa place. Tout comme moi et pour la même raison, au fond, puisque nous étions équidistants du centre, du noyau dur de l’UNEQ, dont nous ignorions tous deux de quoi au juste il était fait.
Au party d’huîtres, il y a deux ans, je me suis fait une chère amie et j’ai renoué, approfondi mes liens avec des camarades, et ce seul soir valait largement le montant de la cotisation. Le livret rose orangé sur la négociation du contrat, ça aussi, j’étais content de payer pour. Le maintien du site L’ÎLE m’apparaissait comme une chose bonne et utile, même si je grimaçais au fait que nous n’ayons pas accès aux documents à vendre nous concernant.
Maintenant, outre qu’il n’y a plus de party d’huîtres et que le coût du livret est amorti, je constate que l’ÎLE n’est guère plus qu’une coquille vide : à cette adresse, un lecteur curieux ne trouvera rien sur moi qui ressemble à un dossier de presse, pas même un renvoi à mon propre site officiel ni à mon blog, lesquels comblent cette lacune à mes frais.
Je me suis porté volontaire pour contribuer au comité sur la liberté d’expression, mais on n’a pas cru bon recourir à mes lumières. Je ne le mentionne que pour éviter qu’on assimile la présente aux récriminations de quelqu’un qui voudrait tout recevoir sans rien apporter en retour. Le fait est que je ne suis pas amer, que mes raisons sont celles-là sans plus, sinon aussi celle de l’argent : être à l’aise, j’aurais rempilé sans rouspéter, mais ma situation actuelle me force à faire des choix quand il est question de 101,23$, et je ne suis pas autrement fâché que ma gêne financière m’ait forcé à me pencher sur les considérations qui précèdent.
Enfin, votre lettre se termine sur l’espoir que je continuerai «de faire partie de la grande famille des écrivaines et des écrivains québécois», juste après le rappel du montant de ma cotisation en souffrance, ce qui me touche et m’offre la joie de vous rassurer sur ce point : je compte bien continuer, que mon nom figure ou non à l’annuaire de l’Union, en formulant le voeu fervent que d’aucuns persisteront à me reconnaître cette qualité en dépit de mon apostasie.
Cordial et allié de coeur,
Christian MISTRAL
c.c. Bruno ROY, président.
Wild one
1.7.04
Le rat dans la bergerie
30.6.04
Side lines...
29.6.04
Parlons Net
La paix du castor
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