Pour mon sketch de RBO préféré parmi tous, et certainement le plus approprié aujourd'hui!
31.8.12
29.8.12
Pour ben du monde, trop pour fitter dans le titre: Richard et les yankees.
Pour ce vieux Butch, ce sauvage du désespoir, qui prend les choses tellement à coeur et qui en a tant sur le coeur, et pour ce vieux Mac qui nous a saisi le coeur collectif un battement suspendu chacun puis la chamade alors que le sien si ample a failli oublier son boulot, pour Hamelin le lynx, Lamanque la panthère et Natier la femme-hibou, pour Vigneault le jeune et pour Vigneau le vieux, pour mon fils et pour Souhaïl et pour Charest et Marois et Legault et pour Caza et Danger et Terrible et monsieur Kim et Amir et la candidate moustachue et Martineau et Duchesneau et Parizeau et PKP et vous autres Tribaux dont vous savez que si je vous nommais tous on aurait l'air sectaires, pour tout le monde dans le monde, y compris les braves pitounes au Togo qui vont faire la grève du cul sept jours de temps pour renverser un régime corrompu, pour tout mon peuple humain qui est le tien comme le mien sauf les métèques à l'étage au-dessous ceux-là ont l'air louche et pis peut-être mon ex-belle-mère et tant qu'à y être BHL mais sinon c'est pour tout le monde, à une semaine des élections ici, à guère davantage avant des élections ailleurs, que le vote soit exprimé à la mine d'un crayon ou à la fleur d'un fusil.
N.B. Il s'agira ci-dessous d'un copier-coller sous toutes réserves d'une transcription trouvée sur l'internet et transmultipliée par mille à l'identique, ce qui n'en garantit aucunement l'authenticité, ainsi que je suis tristement bien placé pour le savoir.
À deux endroits, je doute que ce soit bien ce que Richard chante, ait écrit, mais entre l'appeler à l'aube pour vérifier et courir le risque de reproduire des fautes, j'ai choisi de choisir, euh, ben, dans le milieu, c'est-à-dire de couvrir mes couilles en rédigeant cette notice. On n'appelle pas Desjardins le matin pour lui demander si la nuit dort dans un verseau ou un berceau, genre. D'un autre côté, on ne lui attribue pas des mots qui ne seraient pas les siens sans un modicum de précaution, enfin pas moi, j'aurais l'air con, sinon, à notre prochain tournoi de bowling-bénéfice pour le PPDA (Parti Pour le Droit d'Auteur, à l'intention des béotiens qui le savent pas).
CM
Les yankees
Richard Desjardins
La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio
nous allions au hasard,
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.
Nous savions qu´un jour ils viendraient,
à grands coups d´axes, à coups de taxes
nous traverser le corps de bord en bord,
nous les derniers humains de la terre.
Le vieux Achille a dit:
"À soir c´est un peu trop tranquille.
Amis, laissez-moi faire le guet.
Allez! Dormez en paix!"
Ce n´est pas le bruit du tonnerre
ni la rumeur de la rivière
mais le galop
de milliers de chevaux en course
dans l´œil du guetteur.
Et tout ce monde sous la toile
qui dort dans la profondeur:
"Réveillez-vous!
V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!
Ils traversèrent la clairière
et disposèrent leurs jouets de fer.
L´un d´entre eux loadé de guns
s´avance et pogne
le mégaphone.
"Nous venons de la part du Big Control,
son laser vibre dans le pôle,
nous avons tout tout tout conquis
jusqu´à la glace des galaxies
Le président m´a commandé
de pacifier le monde entier
Nous venons en amis.
Maint´nant assez de discussion
et signez-moi la reddition
car bien avant la nuit,
nous regagnons la Virginie!"
V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!
"Alors je compte jusqu´à trois
et toutes vos filles pour nos soldats
Le grain, le chien et l´uranium,
l´opium et le chant de l´ancien,
tout désormais nous appartient
et pour que tous aient bien compris,
je compterai deux fois
et pour les news d´la CNN:
Tell me my friend,
qui est le chef ici?
Et qu´il se lève!
Et le soleil se leva.
Hey Gringo! Escucha me, Gringo!
Nous avons traversé des continents,
des océans sans fin
sur des radeaux tressés de rêves
et nous voici devant vivants, fils de soleil éblouissant
la vie dans le reflet d´un glaive
America, America.
Ton dragon fou s´ennuie
amène-le que je l´achève.
Caligula, ses légionnaires,
ton président, ses millionnaires
sont pendus au bout de nos lèvres.
Gringo! t´auras rien de nous
De ma mémoire de titan,
mémoire de ´tit enfant:
Ça fait longtemps que je t´attends.
Gringo! Va-t-en! Va-t-en
Allez Gringo! Que Dieu te blesse!
La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio,
nous allions au hasard
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.
N.B. Il s'agira ci-dessous d'un copier-coller sous toutes réserves d'une transcription trouvée sur l'internet et transmultipliée par mille à l'identique, ce qui n'en garantit aucunement l'authenticité, ainsi que je suis tristement bien placé pour le savoir.
À deux endroits, je doute que ce soit bien ce que Richard chante, ait écrit, mais entre l'appeler à l'aube pour vérifier et courir le risque de reproduire des fautes, j'ai choisi de choisir, euh, ben, dans le milieu, c'est-à-dire de couvrir mes couilles en rédigeant cette notice. On n'appelle pas Desjardins le matin pour lui demander si la nuit dort dans un verseau ou un berceau, genre. D'un autre côté, on ne lui attribue pas des mots qui ne seraient pas les siens sans un modicum de précaution, enfin pas moi, j'aurais l'air con, sinon, à notre prochain tournoi de bowling-bénéfice pour le PPDA (Parti Pour le Droit d'Auteur, à l'intention des béotiens qui le savent pas).
CM
Les yankees
Richard Desjardins
La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio
nous allions au hasard,
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.
Nous savions qu´un jour ils viendraient,
à grands coups d´axes, à coups de taxes
nous traverser le corps de bord en bord,
nous les derniers humains de la terre.
Le vieux Achille a dit:
"À soir c´est un peu trop tranquille.
Amis, laissez-moi faire le guet.
Allez! Dormez en paix!"
Ce n´est pas le bruit du tonnerre
ni la rumeur de la rivière
mais le galop
de milliers de chevaux en course
dans l´œil du guetteur.
Et tout ce monde sous la toile
qui dort dans la profondeur:
"Réveillez-vous!
V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!
Ils traversèrent la clairière
et disposèrent leurs jouets de fer.
L´un d´entre eux loadé de guns
s´avance et pogne
le mégaphone.
"Nous venons de la part du Big Control,
son laser vibre dans le pôle,
nous avons tout tout tout conquis
jusqu´à la glace des galaxies
Le président m´a commandé
de pacifier le monde entier
Nous venons en amis.
Maint´nant assez de discussion
et signez-moi la reddition
car bien avant la nuit,
nous regagnons la Virginie!"
V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!
"Alors je compte jusqu´à trois
et toutes vos filles pour nos soldats
Le grain, le chien et l´uranium,
l´opium et le chant de l´ancien,
tout désormais nous appartient
et pour que tous aient bien compris,
je compterai deux fois
et pour les news d´la CNN:
Tell me my friend,
qui est le chef ici?
Et qu´il se lève!
Et le soleil se leva.
Hey Gringo! Escucha me, Gringo!
Nous avons traversé des continents,
des océans sans fin
sur des radeaux tressés de rêves
et nous voici devant vivants, fils de soleil éblouissant
la vie dans le reflet d´un glaive
America, America.
Ton dragon fou s´ennuie
amène-le que je l´achève.
Caligula, ses légionnaires,
ton président, ses millionnaires
sont pendus au bout de nos lèvres.
Gringo! t´auras rien de nous
De ma mémoire de titan,
mémoire de ´tit enfant:
Ça fait longtemps que je t´attends.
Gringo! Va-t-en! Va-t-en
Allez Gringo! Que Dieu te blesse!
La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio,
nous allions au hasard
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.
23.8.12
16.8.12
Djemila Benhabib, Jean Tremblay: se crucifier et se lapider à gogo
Laïc, agnostique ou athée? Rien de ces trois trucs-là n'est le même, et on n'a toujours pas abordé les différences religieuses.
Pour ma part, j'ai abjuré la foi catholique au début de la vingtaine, parce que l'idée d'avoir été coopté avant l'âge de raison m'enrageait, mais surtout parce que je ne croyais plus en Dieu. Or, quand on a mûri depuis le berceau jusqu'à l'adolescence avancée dans une certaine idée du divin, un contexte culturel, familial, personnel, rituel, paramétrés par le concept d'une Création, d'un sens à la vie et d'une suite à la mort, ne plus croire en Dieu est une infiniment pénible perte. Personnelle. Une peine d'amour sèche, sale et sciante. Ce vide, à la rigueur, peut toujours se combler à grands renforts d'intellect: une pelletée de philosophie par-ci, un gros tas de raison pure par-là. Mais la soudaine, insondable solitude, elle, ne se soigne pas. La nature, dont la science a démontré qu'elle a horreur du vide, ne remplit pas celui-là. Dieu n'est probablement pas affaire de nature, mais de culture, alors. Eh bien, justement...
On n'a cessé, ici, de condamner l'alibi des Yankees pour leurs guerres d'agression: instaurer la démocratie, l'économie de marché, l'égalité, la liberté!
Parce que, vrai, c'est un processus. Ça prend du temps.
Or, c'est pareil pour nous. Qu'est-ce qui presse tant? N'avons-nous pas abattu assez de nos symboles historiques dans l'hystérique feu de joie qu'allumèrent les Boomers dans la seconde moitié des sixties, un incendie qui leur a échappé et qu'ils ne se sont jamais souciés d'éteindre ensuite, un brasier criminel, qui a presque tout consumé ce qui les a précédés? De cette terre brûlée, calcinée, le printemps dernier nous a donné l'espoir qu'une nouvelle germination de bleuets pourrait surgir...
Il faut comprendre les Canayens choqués par l'intervention de Djemila Benhabib. J'ai l'impression qu'elle-même les a compris. C'est un processus. Le crucifix, le drapeau, la croix du Mont-Royal, le reliquat de la foi de nos grand-mères, les églises immenses et magnifiques bâties partout sur notre territoire au prix d'efforts et de sacrifices inouïs: la Foi était vraie, authentique, nos parents n'étaient pas des imbéciles ni des victimes du Vatican sous la botte du clergé et de l'Union Nationale.
Jean Tremblay, ce qu'il dit, à mon avis, et qui a résonné sans conteste en un tas de monde comme un battant dans une cloche qui sonne les Vêpres, c'est: «Eh! Chose! La nouvelle! OK, OK, mettons que notre mère était une putain: c'est pas une raison pour que t'en jacasses sur le perron de la Cathédrale pendant qu'on procède aux funérailles en famille...»
Pour ma part, j'ai abjuré la foi catholique au début de la vingtaine, parce que l'idée d'avoir été coopté avant l'âge de raison m'enrageait, mais surtout parce que je ne croyais plus en Dieu. Or, quand on a mûri depuis le berceau jusqu'à l'adolescence avancée dans une certaine idée du divin, un contexte culturel, familial, personnel, rituel, paramétrés par le concept d'une Création, d'un sens à la vie et d'une suite à la mort, ne plus croire en Dieu est une infiniment pénible perte. Personnelle. Une peine d'amour sèche, sale et sciante. Ce vide, à la rigueur, peut toujours se combler à grands renforts d'intellect: une pelletée de philosophie par-ci, un gros tas de raison pure par-là. Mais la soudaine, insondable solitude, elle, ne se soigne pas. La nature, dont la science a démontré qu'elle a horreur du vide, ne remplit pas celui-là. Dieu n'est probablement pas affaire de nature, mais de culture, alors. Eh bien, justement...
On n'a cessé, ici, de condamner l'alibi des Yankees pour leurs guerres d'agression: instaurer la démocratie, l'économie de marché, l'égalité, la liberté!
Parce que, vrai, c'est un processus. Ça prend du temps.
Or, c'est pareil pour nous. Qu'est-ce qui presse tant? N'avons-nous pas abattu assez de nos symboles historiques dans l'hystérique feu de joie qu'allumèrent les Boomers dans la seconde moitié des sixties, un incendie qui leur a échappé et qu'ils ne se sont jamais souciés d'éteindre ensuite, un brasier criminel, qui a presque tout consumé ce qui les a précédés? De cette terre brûlée, calcinée, le printemps dernier nous a donné l'espoir qu'une nouvelle germination de bleuets pourrait surgir...
Il faut comprendre les Canayens choqués par l'intervention de Djemila Benhabib. J'ai l'impression qu'elle-même les a compris. C'est un processus. Le crucifix, le drapeau, la croix du Mont-Royal, le reliquat de la foi de nos grand-mères, les églises immenses et magnifiques bâties partout sur notre territoire au prix d'efforts et de sacrifices inouïs: la Foi était vraie, authentique, nos parents n'étaient pas des imbéciles ni des victimes du Vatican sous la botte du clergé et de l'Union Nationale.
Jean Tremblay, ce qu'il dit, à mon avis, et qui a résonné sans conteste en un tas de monde comme un battant dans une cloche qui sonne les Vêpres, c'est: «Eh! Chose! La nouvelle! OK, OK, mettons que notre mère était une putain: c'est pas une raison pour que t'en jacasses sur le perron de la Cathédrale pendant qu'on procède aux funérailles en famille...»
15.8.12
Tintamarre et cacerolazo
Bonne fête, mon frère Kevin.
Ta race de monde a inventé la casserolade, anticipant sur le Chili de 1971 et le Québec de 2012.
Extrait de Wikipédia:
Ta race de monde a inventé la casserolade, anticipant sur le Chili de 1971 et le Québec de 2012.
Extrait de Wikipédia:
Le Tintamarre est une tradition récente, peut-être inspirée par l'ancienne coutume folklorique française du Charivari. En 1955, lors des commémorations du 200e anniversaire de la Déportation des Acadiens, l'archevêque de Moncton, Norbert Robichaud, a écrit à ses paroissiens : « Une fois la prière terminée, on fera pendant plusieurs minutes, un joyeux tintamarre de tout ce qui peut crier, sonner, et faire du bruit : sifflets de moulin, claxons [sic] d'automobile, clochettes de bicyclettes, criards, jouets, etc. ». Le journaliste de Radio-Canada, René Lévesque, était à Moncton et a décrit le tintamarre dans son bulletin de nouvelles : « Ici à Moncton et dans toute l'Acadie, c'est l'heure du tintamarre. Ça... c’est le joyeux tintamarre qui résonne... partout où il y a un descendant des déportés de 1755... Il y a également la musique militaire, la fanfare de l'Assomption de Moncton qui fait des flonflons avec ses cuivres. Il y a des petits enfants qui crient... Écoutez encore, c'est la vie de l'Acadie française en 1955, deux siècles après la mort qu'on prévoyait. »
Une taxe de cinq cennes par cheeseburger
Ça fait combien? You do the maths, moi je sais pas compter.
Enfin, un peu. Juste assez pour savoir qu'on financerait l'instruction gratis, avec un restant.
Enfin, un peu. Juste assez pour savoir qu'on financerait l'instruction gratis, avec un restant.
8.8.12
Duchesneau n'est pas un gros cochon
Son poids est proportionnel à sa taille, son âge et sa flicailleresque ascendance.
Des armoiries, hihi...
Des armoiries, hihi...
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