4.5.08

Amende honorable

Je n'ai pas le choix, faut que je présente de plates excuses à Bertrand Gervais et Jean-François Chassay, que j'ai erronément mis en cause ici, hier, dans le drame du Canard...

On m'a transmis de fausses informations, que j'ai vérifiées à ma satisfaction. Or, il s'avère que mon seuil de satisfaction était trop bas.

Recevez, messieurs, l'expression de ma coulpe, et croyez que je regrette le tort que j'ai pu vous causer.

J'ai reçu ceci de la porte-parole de Bastien:

Bonjour, juste pour vous dire que Bastien admire votre héroïsme sur votre blog sauf que les profs que vous visez n'ont pas de lien avec la poursuite.

M. Gervais dit donc vrai.

Les vrais responsables sont Jean-François Hamel et Jean-Christian Pleau ....

Juste pour clarifier ...

3.5.08

Maman! Une semaine à l'avance...


OK je suis triste. OK j'ai envie de compagnie. Qui s'appelle Mélancolie. OK. Get over it.

Beware: Mistral méchant

Cette histoire, il me semble, a assez duré.

Bertrand Gervais, Jean-François Chassay, deux profs parmi d'autres qui s'acharnent sur le Canard. Soyez avisés que s'il se suicide à cause de votre action, il y aura des conséquences conséquentes.

J'appelle ici toutes les forces de notre tribu à se libérer sauvages pour sauver Bastien. De Big Mac McComber à Meth-Analyze en passant par OldCola et Alice Lamalice, on est une christ de grosse gang et je ne nomme que ceux qui ont déjà offert d'agir.

Fuck! This ain't funny no more! Let us free the Duck!

27.4.08

Rire jaune


Kevin me signale cette caricature de La Presse, sans commenter davantage.

Si j'avais à parier, je dirais qu'il n'était pas mort de rire en appuyant sur Send.

Eh! Oh! Pour ceux qui s'inquiètent...




J'ai cru ouï-dire que tout n'est pas perdu entre l'orage et la rouille.

Gauchiste




Je ne rajeunis pas et je penche davantage vers la gauche, à force de m'asseoir sur mon portefeuille, fesse droite, depuis trente ans.

La bibliothécaire s'est émue de me voir farfouiller comme un mongolien dans cette paperasse pour renouveler un emprunt, et a entrepris de m'aider à généreux jets de commentaires.

C'est ainsi que j'ai réalisé, en faisant l'inventaire, que je traînais toujours non pas une mais deux photos de Sophie...

26.4.08

Mon père, ce philosophe

Revenus de Niagara: les chutes sont magnifiques, tout le reste est horrible...


Je cours après son esprit, un poil gris à la fois.

Oh, papa! Tout porte à croire que tu me survivras. Je ne détesterais pas que tu graves cette phrase sur ma pierre tombale en guise d'épitaphe.

L'oignon qui fait rire

24.4.08

Écrire c'est comme

On a dit qu'écrire ressemble fort à l'enfantement (la graine plantée en sol fertile, la gestation, l'accouchement dans la douleur, l'euphorie, la dépression qui suit), ce qui n'est au fond pas faux.

Mais c'est aussi, peut-être davantage, tout simplement comme faire l'amour. Parfois, votre sujet et vous n'avez vraiment l'envie que d'un quickie sur le coin du bureau, parfois encore la situation et l'humeur se prêtent à de longs préliminaires, puis vous pénétrez votre ouvrage et en faites bien le tour, et il arrive qu'une fois cela fini et consommé, vous ayez le goût de garder le texte pour vous tout seul, au chaud, tout près de la peau, longtemps.

19.4.08

Cher vieil Émile, toujours ado


Be game!

Michelle Bédard m'envoie un truc vraiment touchant, vraiment troublant, si vous filez un coton mélancolique...

Te rappelles-tu quand t'étais « Game » ??
C'était avant l'Internet, avant les PC, le Mac, avant le SuperNintendo.
Avant le techno et les sorties dans les bars!
Je parle des bouquets de pissenlits, du bonhomme sept-heure et tout c'quon
pouvait croire à son sujet si nous étions pas coucher a7h00!
Je parle du magasin du coin, dans le temps où un jujube coûtait 1¢ et qu'on
réussissait toujours a en mettre plus !!!
Du ballon-chasseur dans la cours d'école, des cerceaux, des lèvres de cire
rouges, d'un million de piqûres de maringouins après une soirée passée à
courir dans les champs.. : )
Des mitaines mouillées, des combats d'oreillers, de superman le roi des
bananes, des pupitres que nous devions laver à la fin de l'année, de la voix
de ta mère lorsque ton oreille était contre sa poitrine et des effluves de
parfums à travers les manteaux des « Matantes » en visite!
Je parle de quand « prendre de la drogue » voulait dire croquer une aspirine
rose, de quand nous faisions semblant de fumer avec nos cigarettes Popeye :
)
De quand le coin de la rue semblait loin et le centre de la ville semblait
le bout du monde..!
De quand un 25¢ était un allocation raisonnable et un 1$.. un M-I-R-A-C-L-E
!!
Je parle de quand les filles n'embrasseraient pas * avant la fin du
secondaire *, de quand n'importe qu'elle scène d'amour c'était arkkk!
De quand on attendait que les parents soient couchés pour écouter Bleu-Nuit
en cachette haha!
De quand un parent pouvait discipliner m'importe quel enfant ou de lui
demander de porter les sacs d'épicerie qui pour nous était un amusement a
défaire!
Je parle de quand on se baignait assez longtemps pour avoir les doigts
plissés et les lèvres totalement bleues, de quand les décisions étaient
prise en faisant « La p'tite vache a mal aux pattes.. tiront la par la queue
»
De quand la pire chose que l'on pouvait attraper du sexe opposé était la
picote, de quand se faire
pogner avec une arme voulait dire.. se faire pogner avec un tire-pois.
Je parle du temps où on regardait les dessins animés a partir de 6h00 le
samedi matin, d'écouter 15 fois la même émission de Passe-Partout qui passe
en reprise, de jouer a la cachette au crépuscule les soirs d'été.. d'acheter
des bonbons avec des bouteilles vides, de veiller sur le balcon en pyjama
après avoir pris notre bain, de courir a travers l'arrosoirs même si l'eau
était glacée.. de construire des forts dans des bancs de neige, de marcher
jusqu'à l'école quelque soit la température, de sauter sur
le lit et de tourner sur soi-même jusqu'à devenir étourdit.. :)
De manger de la poudre de Kool-Aid dans des pailles en papier et d'avoir la
langue verte.
C'était quand la pire humiliation était d'être pris(e) le dernier dans une
équipe à l'école, quand les balounes d'eau signifiait « armes ultimes »,
quand les cartes de joueurs de hockey était un outil d'échange redoutable,
quand les catalogues Sears faisaient offices de magasins, quand les
éraflures étaient guérit par un « bec et bobo » .
Si tu peux te rappeler de tout ca, c'est que tu es probablement d'accord
pour dire qu'on a eu du beau temps quand on étaient enfants!
Passe cela à tout ceux qui ont besoin de s'échapper un peu de leur vie «
d'adultes »
T'ES PAS GAME T'ES PAS GAME T'ES PAS GAME T'ES PAS GAME T'ES PAS GAME