12.11.08

Une fois n'est pas coutume

Je n'ai guère de clairvoyance politique à l'accoutumée. Butch me rappelle que la règle souffre des exceptions, héhéhé.

L'info que contenait le lien mort peut être déduite ici. Jeri se serait montrée un chouia plus cochonne et Hillary serait présidente aujourd'hui...

9.11.08

Emcée monday...

Euh, t'es Faune...Homme... (lamentable calembour sur un film de Spielberg

Faune. Une fille. Les roubignoles accrochées solide. Un tantinet tête de pioche, juste ski faut, exemple elle cherche un moyen de patenter pour que Faune puisse être une femelle (c'est Nijinski qui fucke encore le chien, elle voudrait voir L'Après-midi d'un faune avec une fille en faune, je crois comprendre, mais comment elle voit le reste au juste, je le sais pas encore, ni si les sept nymphes deviendraient une heptade de satyres, ni comment demeurer fidèle à la vision de Nijinski pour qui le faune cabriole dans un costume ne laissant rien ignorer de son, justement, satyriasis; enfin, je crois que personne n'a encore été considéré pour incarner l'après-midi.

Faunesse, le vocable féminin équivalent, n'a qu'à faire de l'air, dégager du gazon, scramer vers un de ces lieux à la mode depuis la dernière réforme de l'orthographe, où tout est conçu pour le confort et la sérénité si essentiels au rétablissement des mots cocufiés, estropiés, mutilés, oubliés, tombés en désuétude, épelés de traviole, dénaturés, dégradés, éviscérés de leur vrai sens ou tout simplement d'aspect peu engageant, voire au son voisin d'un nom de maladie répugnante, honteuse et stigmatisée et qui pue et qui souille et qui enlaidit le chair, la ronge, l'extermine, anéantit l'être entier dans les caves obscures des hôpitaux où la mort se murmure, là où l'on cache les soins intensifs, là où l'être qu'on visite n'est déjà plus, méconnaissable, comateux, gelé dur, délirant, peu de chose toujours, branché intubé à moitié dans les limbes à vouloir supplier le premier air supérieur qui passe avec un stéthoscope dépassant de la poche le supplier de tuer l'être de l'achever le débrancher lui injecter la médecine qui le ferait comme dans les films expirer juste après quelques sages et poignantes paroles résumant sa vie, entouré de famille et d'amis, mais y a pas de gars des vues le docteur est pissou et c'est pareil dans le mouroir des mots, faque Faunesse est mieux de mettre ses affaires en ordre, ses heures à vivre sont comptées, le masculin va l'emporter, Faune la sacrée bonne femme l'a décrété, chpense qu'elle va bien vous faire triper. On va la voir souvent. Et parcourant un de ses ex-blogs, je suis tombé sur un lien vers un truc vraiment spécial. Mac va encore se marrer, parce qu'il l'a dit, que je l'oublie aux deux semaines et me le fais rappeler aux troisièmes: la France, juste quand on va en désespérer et en avoir jusqu'au ras des bottes, elle nous surprend.

Z'imaginez une chronique comme ça ici? On a des vapeurs collectives depuis deux semaines parce que Falardeau a traité Suzuki de Japonouille à barbiche!

Ça, c'est vert, de sève et d'invectives, ça descend droit de Voltaire, c'est drôle à se pisser dessus!

Merci Faune.

8.11.08

Joseph Daniel Bastien Leboeuf

Aucune recherche de grandiloquence dans mon titre. Seulement qu'un mec qui écrit ça, on ne l'appelle pas le Duck ni le Canard, ce soir.

Vous vouliez des nouvelles, d'autres se faire une opinion, et je pouvais rien écrire hormis l'occasionnel bulletin de santé télégraphique. Trop délicate affaire, trop grouillant noeud de vipères, trop d'écornifleux sua ligne.

Mais voilà, me semble qu'il suffit de lire ça pour trouver ce qu'on veut savoir. Y en a qui vont tomber sur le cul. C'est notre Duck, ça. Notre vieux Bastien si attachant et si exaspérant et si flamboyant dans le juvénile gossant. Sauf que c'est plus ça du tout, et j'attends qu'on revienne me dire que cet homme-là est fou...

Lâchez-vous lousses

Je viens juste d'enseigner à HelenaBlue comment enfiler des chapelets de sacres nouveaux-françois, and now this!

Primo Tonio!

À croire que tout le vieux gang revient au monde la même semaine.

OldCola, désignant le ciel...


Photo prise hier dans un quelconque pays d'Europe par AJT.

London Blues

7.11.08

Le premier qui chiale j'y éclate la tronche!

Je vais publier tout ce que VLB me demande de diffuser, toujours, point final. Je sais, la campagne électorale risque d'être longue. Mais c'est VLB pis si il veut que ça sorte, hostie, ça va sortir. Clair?

OPINION


Ces mythes qu’on oublie

par Victor-Lévy Beaulieu,

candidat indépendantiste indépendant

dans le comté de Rivière-du-Loup



Depuis que Barak Obama a été élu président des États-Unis et que de gigantesques foules ont envahi toutes les grandes villes de l’Amérique pour célébrer cette victoire, on peut lire dans les journaux, les blogues, et entendre à la radio et à la télévision : « Ah ! Si on avait un Barak Obama chez nous ! »


Le fait est qu’un Barak Obama, on en a eu un chez nous. Il se nommait René Lévesque et, le soir du 15 novembre 1976, quand il porta le Parti québécois au pouvoir, on célébra partout au Québec, dans un déploiement de drapeaux, de chants et de grande émotion, ce qu’on a pu appeler le triomphe des nègres blancs d’Amérique. Le discours que fit alors René Lévesque avait une qualité aussi prégnante que celui de Barak Obama à Chicago. J’étais là ce soir-là. Et quand j’ai vu pleurer Jesse Jackson dans la nuit du 4 novembre dernier, je me suis rappelé que le 15 novembre 1976, nous avons été plusieurs à le faire aussi, de joie, d’espoir, de fierté : « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple ! » a dit René Lévesque.
J’étais en France quand François Mitterand a été élu en tant que premier président français socialiste en mai 1981. Le soir de son élection, tout Paris était dans la rue et le drapeau tricolore flottait partout. Pour les Français et pour les Québécois qui, comme moi, participaient à la fête, une grande émotion nous habitait aussi : de la joie, de l’espoir, de la fierté encore. Et quand, quelques jours plus tard, François Mitterand traversa tout Paris, on aurait dit le général de Gaulle libérant la France de tous ses démons.
Il m’apparaît donc honteux que nos politiciens se réclament de Barak Obama en ce début de campagne électorale. Il devrait y avoir une loi pour empêcher les opportunistes de commettre ainsi ce délit contre la beauté mythologique.

Un dernier mot sur Barak Obama. Bien que j’aie suivi la campagne américaine de près, un symbole important a paru échapper à tout le monde. Natif du Kentucky, Abraham Lincoln fit de l’Illinois son pays d’adoption. Il y passa sa jeunesse, y fut élu en 1834 à la Chambre des Représentants, puis député au Congrès en 1846. Bien qu’il n’ait jamais pu se faire élire sénateur, il devient en 1860 le premier président américain qui s’engage à mettre fin à l’esclavage des Noirs. Comme on doute de lui, il affirme dans son premier discours comme président : « Je ferai exactement ce que j’ai dit que je ferais. »
Et Abraham Lincoln tint promesse. Comme Lincoln, Barak Obama a fait de l’Illinois son pays d’adoption. C’est plus qu’une coïncidence, mais la beauté du mythe quand celui-ci force la réalité. La marche du peuple noir américain vers la liberté a commencé en Illinois et elle vient d’y triompher. Serait-ce venu aussi rapidement si Barak Obama avait été sénateur du Nebraska plutôt que celui de l’Illinois ? Il me semble que non : par leur coïncidence, les grands mythes se répondent les uns les autres et, ainsi, deviennent véritablement fondateurs.
Dommage que dans son discours du 4 novembre dernier, Barak Obama n’ait pas dit tout ce qu’il devait à cet autre fils adoptif de l’Illinois qui, au prix de sa vie, a balisé pour lui ce chemin qui mène de l’esclavage à la liberté.

J’en ai eu un petit pincement au cœur, comme j’en ai eu un quand, dans son premier discours électoral, Mme Pauline Marois a fait silence sur René Lévesque, le père de notre nation, dont on attend toujours que la réalité devienne le mythe qu’il a incarné.


Trois-Pistoles, le 7 novembre 2008

Queenie, si tu lis...

Jujube & me nous inquiétons dans le fond. Donne des nouvelles...

Leadhan VS Péloquin

Et si je meurs demain je veux qu'on écrive sur ma tombe: Fais chier sti voulait pas mourir tout de suite...bon je sais que c'est pas aussi génial que Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de cave...

Oh que si, ça l'est. Paske rien n'est génial dans le grotesque graffito de Péloquin, hostie vous êtes pas écoeurés de sucer les Boomers gang de zoufs, et que ton exclamation est universelle, intemporelle, belle.

On s'aime gros, mais des fois on s'énarve.

Plaque tournante, misère...

Il savait pas encore que je l'ai écrit à 19 ans, à part les trois premières pages. Croyez-le ou pas, il essayait de me défendre, héhé.

Bombardier, Denise, ma ravissante: quelle contribution tu apportes à la critique littéraire! Inestimable. Vilaine comique, tu es si drôle. Pas qualifiée pour reconnaître mon talent, cependant, et je suis aux anges que mes thèmes te hérissent. Jean faisait des farces: prendre un coup, ça fait des romans forts, s'asperger d'eau bénite aussi, s'agit d'avoir le génie. Une once suffit.

Curzi: un honnête homme qui ne pose pas. Chez un député, c'est guère fréquent, chez un comédien non plus.

6.11.08

La vlimeuse

Toute la Tribu se demande depuis des mois ce que Lady Guy brette avec son blog.

Ben c'est ça. Un scoop qui sera annoncé demain.

Donc, elle est de retour aussi, comme Gésu-Ksi. C'est une bonne semaine.

Strange Fruit: la traduction manquante

Fascinante histoire, celle de cette chanson et de son auteur: pour bien prendre la mesure de ce qui a changé avant-hier...

Mélanie Vincelette m'a procuré la traduction qui me manquait, celle de Lady Guy. La voici:

Étrange Fruit

Les arbres du Sud hébergent d’étranges fruits

Ensanglantés des feuilles aux racines

La brise berce ces corps noircis

Fruits étranges des peupliers qui butinent

Scène champêtre du Sud Vaillant

Ces yeux exorbités, ces bouches qui hurlent

Fleurant le magnolia doux et franc

Et soudain l’odeur de chair qui brûle

C’est un fruit au bec du corbeau offert

Aux fureurs des orages et du vent

À l’astre chauffant et aux arbres mendiants

Cette récolte cruelle et amère

VLB, fric et politique

Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles

Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.

Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.

Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.

Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.

Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.

Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca

2.11.08

Zhom: Il est revenu, il vit, Gésu-Ksi

Faudrait avoir craché ses yeux dans les chiottes en dégueulant hier soir pour pas se les laisser crever de bonne grâce par l'évidence de sa forme revenue. Je vois vraiment pas qui aurait pu me faire rire à soir sinon Ksi. L'envie de partager, je l'avais creux dans le cul, mais elle aussi est revenue, alors voilà.

Dor de retour, La Manic is back.

Écoutez-en d'autres aussi, vous gênez pas.

Mais La Manic, Tabarnik, c'est La Manic.

Sandy still rules

Last of the Beatniks, sure. Mais elle devient aussi la première de quelque chose, on sait pas quoi encore. Ça aura à voir avec écrire, je gage.