7.11.08

Leadhan VS Péloquin

Et si je meurs demain je veux qu'on écrive sur ma tombe: Fais chier sti voulait pas mourir tout de suite...bon je sais que c'est pas aussi génial que Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de cave...

Oh que si, ça l'est. Paske rien n'est génial dans le grotesque graffito de Péloquin, hostie vous êtes pas écoeurés de sucer les Boomers gang de zoufs, et que ton exclamation est universelle, intemporelle, belle.

On s'aime gros, mais des fois on s'énarve.

Plaque tournante, misère...

Il savait pas encore que je l'ai écrit à 19 ans, à part les trois premières pages. Croyez-le ou pas, il essayait de me défendre, héhé.

Bombardier, Denise, ma ravissante: quelle contribution tu apportes à la critique littéraire! Inestimable. Vilaine comique, tu es si drôle. Pas qualifiée pour reconnaître mon talent, cependant, et je suis aux anges que mes thèmes te hérissent. Jean faisait des farces: prendre un coup, ça fait des romans forts, s'asperger d'eau bénite aussi, s'agit d'avoir le génie. Une once suffit.

Curzi: un honnête homme qui ne pose pas. Chez un député, c'est guère fréquent, chez un comédien non plus.

6.11.08

La vlimeuse

Toute la Tribu se demande depuis des mois ce que Lady Guy brette avec son blog.

Ben c'est ça. Un scoop qui sera annoncé demain.

Donc, elle est de retour aussi, comme Gésu-Ksi. C'est une bonne semaine.

Strange Fruit: la traduction manquante

Fascinante histoire, celle de cette chanson et de son auteur: pour bien prendre la mesure de ce qui a changé avant-hier...

Mélanie Vincelette m'a procuré la traduction qui me manquait, celle de Lady Guy. La voici:

Étrange Fruit

Les arbres du Sud hébergent d’étranges fruits

Ensanglantés des feuilles aux racines

La brise berce ces corps noircis

Fruits étranges des peupliers qui butinent

Scène champêtre du Sud Vaillant

Ces yeux exorbités, ces bouches qui hurlent

Fleurant le magnolia doux et franc

Et soudain l’odeur de chair qui brûle

C’est un fruit au bec du corbeau offert

Aux fureurs des orages et du vent

À l’astre chauffant et aux arbres mendiants

Cette récolte cruelle et amère

VLB, fric et politique

Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles

Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.

Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.

Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.

Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.

Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.

Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca

2.11.08

Zhom: Il est revenu, il vit, Gésu-Ksi

Faudrait avoir craché ses yeux dans les chiottes en dégueulant hier soir pour pas se les laisser crever de bonne grâce par l'évidence de sa forme revenue. Je vois vraiment pas qui aurait pu me faire rire à soir sinon Ksi. L'envie de partager, je l'avais creux dans le cul, mais elle aussi est revenue, alors voilà.

Dor de retour, La Manic is back.

Écoutez-en d'autres aussi, vous gênez pas.

Mais La Manic, Tabarnik, c'est La Manic.

Sandy still rules

Last of the Beatniks, sure. Mais elle devient aussi la première de quelque chose, on sait pas quoi encore. Ça aura à voir avec écrire, je gage.

Le jeu à Bloody Sophy.

Qui, comme chacun sait, est une très méchante, très brutale créature!




Jouer à Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer

Un jeu défoulant ou vous avez simplement à tuer les personnages à l'écran, avec 3 armes à votre disposition et

Jouez à ce jeu gratuit maintenant !


Tirez dans le tas, c'est en plein la matière qu'on couvre dans le cours ce matin.

Blue a les bleus, Blue's got the blues.

Une peine d'amour, je pense. Pas sûr. Pas de danger qu'elle se plaindrait, non plus!

Toute la tribu: plize allons-y faire un tour. Apportez-y de la bagosse, du chocolat, des toupies qui s'allument en tournant... Des cossins, des gogosses, des bisous, des riens.

Pour Blue qui file anglopoétique...

parce qu'elle a le coeur à la bonne place, quelques abominations militaires:

Pour Inuk qui file testostéryque...

parce qu'il a le coeur à la bonne place, un peu de poésie martiale:

Les amis de mes enfants sont mes amis...

Ma mère a récemment écrit cela à un de mes potes, m'émouvant beaucoup. Et je savais qu'elle flipperait un peu en découvrant qu'il est de deux ans son aîné, héhé.



Jean-Christian croit en Simon Gaudreau, donc je crois en lui aussi. Aujourd'hui, quatorze heures, on vernira ses travaux. Il semble que mon rejeton soit le antihéros de ses vidéos. Good God allmighty, pour une fois je suis content que maman ne lise pas ce blog.

Fiston et Simon savent ce qu'ils font, même si tout cela m'échappe. Je comprends rien, sinon qu'ils comprennent, eux, et que c'est là toute l'aventure de l'art: être un d'abord, puis deux, puis dix, puis mille à comprendre. It's fucking war. That, I remember. Damn, I'm still fighting it, the good fight.

30.10.08

Indépendant: quoi d'autre?

Du neuf, tout frais tout chaud, de Trois-Pistoles...

Mise au point :

Le Parti indépendantiste et mon engagement


J’ai adhéré au Parti indépendantiste parce que, précisément, il me paraissait être le seul parti à être vraiment indépendantiste.

J’y ai aussi adhéré parce qu’une majorité de jeunes en faisaient partie, d’où mon enthousiasme.

J’ai aussi annoncé publiquement qu’aux prochaines élections provinciales, je me présenterais à la convention d’investiture du parti pour devenir son candidat dans le comté de Rivière-du-Loup contre Mario Dumont.

Mais tandis qu’avec mes collaborateurs, je préparais le plan de match de cette campagne, une crise interne déchirait le parti. Quand j’en fus informé, je demandai à rencontrer Éric Tremblay, le chef du parti. Avec Éric Tremblay, Michel Lepage et Richard Gervais, membres de l’exécutif, nous avons convenu que seul un congrès appelé le plus rapidement possible pouvait vraiment faire la lumière sur ce qui se passait ou ne se passait pas au parti, question que personne n’entretienne de doute sur l’intégrité de sa direction.

Après quelques semaines, j’apprends par courriel qu’un nouvel exécutif a été formé sans que les militants le sachent et qu’il n’y aura pas de congrès pour y laver en famille le linge sale du parti.

Ce manque de transparence, surtout chez un jeune parti, ne correspond guère à l’idée que je me fais de la démocratie participative. Je rends donc ma carte de membre du parti.

Mais tel que je l’ai déjà annoncé, je livrerai toutefois bataille aux prochaines élections à Mario Dumont dans le comté de Rivière-du-Loup, quitte à le faire comme candidat indépendant, comme candidat du Parti des régions ou, pourquoi pas, comme candidat du Parti des lésions !


Victor-Lévy Beaulieu

Nelligan Sauvé!

L'ai retrouvé, et sur Canoë! On essaiera pas de comprendre. Tripons sans trop rameuter les populations...

À noter que la variation en imitation de muezzin a été expurgée...

Cabine C: N'attendez pas le film pour lire le livre





C'est en librairie. J'y suis plongé et c'est assez captivant. C'est plutôt cher, un rouge, mais les photos à elles seules (toutes de Jean-François Gratton, un tour de force, une somme en soi) valent le prix si on peut se l'offrir, et les textes sont correctement foutus. Celui de Pascal Henrard sur Christian Mistral évite la plupart des lieux communs coutumiers, se fait vache en chemin sans vraiment le vouloir, mais on s'en branle, c'est bien écrit. Seul défaut: l'absence de rabats, qui ne pardonne pas chez ces livres-là. La couverture frise déjà. Tant qu'à faire, aurait mieux valu charger cinquante-deux, quitte à franchir le seuil psychologique, et relier un peu plusse mieux.

29.10.08

Kat de sisse: Bigras, chronique...

Délicieux: Conclusion? Je la laisse à Gilles Vigneault; «Quand tu ne t'occupes pas de la politique, elle, elle s'occupe de toi.»

Pour une fois qu'il attribue des mots qui ne lui appartiennent pas, faut qu'il prête à Gilles Vigneault un dire si vieux que la France ne lui connaît d'autre auteur que la sagesse populaire. Ineffable Daniel B.