Marcel Laroche
La Presse
Le vendredi 03 septembre 2004
Au fil des mois, les détectives montréalais ont découvert que Johannes Winton jouissait d'une libération conditionnelle depuis l'automne 2002. Avec sa conjointe et deux jeunes enfants, il vivait tout près de la scène du crime, à Verdun. Autre détail troublant: il entretenait des relations amicales avec un certain Daniel Martel, connu pour frayer dans le milieu des trafiquants de drogue. Il n'en fallait évidemment pas plus pour qu'ils deviennent les principaux suspects de la police.
3.9.04
2.9.04
Pouvoir
Petite pub pour parasites
Baisée
de Marie Raspberry Scott
Une jeune narratrice raconte sa rencontre avec un écrivain de la relève, Réjean Milrats, dans le Montréal littéraire de la fin des années quatre-vingt, et l’idylle qui s’ensuivra. Marie Raspberry croit vivre le bonheur parfait lorsqu’elle emménage avec son nouvel amoureux. Tous deux sont épris de littérature. Or, voilà qu’apparaît un jour Josyane, femme fatale, qui se dit être aussi la blonde de Milrats, et dont l’irruption bouleversera le bonheur pas toujours tranquille des deux jeunes écrivains. Ce roman, qui contient quelques scènes érotiques fort belles, nous entraîne dans la bohème du Montréal underground, avec ses petits dealers de drogue, ses écrivains paumés, ses anges et ses démons en quête de sensations fortes et d’extases perpétuelles. On ne pourra s’empêcher de trouver quelques similitudes entre le poète Milrats et le fameux écrivain maudit qui s’est fait remarquer, au cours des dernières années, aussi bien par son style direct que par ses frasques éthyliques.
Sous le pseudonyme de Marie Raspberry Scott se cache une écrivaine qui en est à son troisième roman.
Tu parles qu'elle se cache. Entéka : j’ai bien hâte de lire ça, mais je ne laisserai pas Marie-Françoise Taggart faire accroire que Marie-Raspberry Scott a écrit ce roman. Marie-Raspberry Scott écrira des romans si j’en décide et pas autrement. C’est mon personnage, ma création, je suis seul à pouvoir en disposer. Imaginer qu’un bas-bleu et un éditeur peu scrupuleux puissent faire comme si cet aspect élémentaire du droit d’auteur n’existait pas! C’est ce qu’on verra, Nom de Nom...
31.8.04
Pot-au-feu à la Mistral
30.8.04
Ego trip
26.8.04
Fantasme
VOIR
MHP: Depuis quand tenez-vous un blog, un journal d’écriture sur le web?
CM: Ma première entrée remonte au 31 mars 2002, dimanche de Pâques.
MHP: De quelle nécessité cet engagement a-t-il vu le jour?
CM: Celle de communiquer sans me battre physiquement et, paradoxalement, celle de régler des comptes avec le monde, d’agir directement sur lui, sans intermédiaires. Un soir, en proie à un profond désarroi, j’ai marché jusque chez mon fils, j’ai jeté son co-loc dehors, on s’est installés en famille dans un coin du foutoir et j’ai vidé mon sac en attendant la police, j’ai chialé comme un gosse, puis mon kid m’a parlé doucement de je ne sais plus quoi, sauf qu’à la fin j’avais décidé de me brancher.
MHP: Pourquoi écrire un journal « on line » et non pas tout simplement un carnet fermé? Désir de dévoilement?
CM: Je suis écrivain. Publier ce que j’écris m’est naturel. Demande-t-on au castor pourquoi il érige des barrages avec le bouleau qu’il abat?
MHP: Est-ce que cela nourrit votre pratique d’écriture, si oui en quoi, ou est-ce quelque chose qui se fait en parallèle de votre univers romanesque ou poétique?
CM: J’ai résolu ce problème en considérant le blog comme un livre à part entière; la première année, je l’ai bâti comme un roman, privilégiant quelques personnages forts et récurrents, fignolant la chute. Puis, je l’ai publié sur papier en l’intégrant à mon cycle romanesque. Ça a fait râler.
MHP: Est-ce que votre lectorat du blog diffère de celui qui achète vos livres?
CM: Le premier est aussi le second, mais pas l’inverse. J’estime qu’un dixième de mon lectorat-papier est aussi visiteur assidu de mon blog.
MHP: Quelles dispositions est-ce que ça demande, le fait de tenir un blog?
CM: Un engagement, comme tu l’as si bien dit. Au début, c’est fiévreux, puis la température baisse. D’une part, c’est addictif, d’autre part il arrive qu’on veuille fermer boutique. Ceux qui se lancent avant d’avoir répondu aux questions essentielles ne durent pas. Qui écrit (de toutes nos personnalités)? Pourquoi? Pour qui? Quelle sorte de rapport est-on disposé à entretenir avec le lectorat? Va-t-on lui permettre d’intervenir ou pas?
MHP: Diriez-vous que le blog est au roman ce que la télé-réalité est au télé-roman?
CM: On l’a suggéré dans le cas de mon livre Vacuum. On a parlé de roman-réalité. J’ai trouvé ça intriguant, sans trop savoir ce que j’en pense.
MHP: Patrick a déjà annoncé qu’il s’écœurerait un jour, et qu’alors il lâcherait tout…
Avez-vous déjà eu l’envie d’abandonner votre blog? Craignez-vous devoir l’enterrer avant de mourir?
CM: Patrick est rusé, c’est un écrivain professionnel qui a étudié les erreurs de ses prédecesseurs qui se sont pétés la gueule sur un monceau de promesses. Il sait qu’il ne faut pas en faire. Par ailleurs, j’espère vivre plus longtemps que la forme du blog, qui est transitoire comme tous les outils révolutionnaires.
MHP: Avez-vous une éthique de blogueur, y a-t-il des choses que vous n’oseriez écrire, trafiquez-vous les noms de ceux dont vous parlez? Y a-t-il une limite, une ligne que vous ne franchirez pas?
CM: Bien sûr. Qui n’en a pas? Longtemps, j’ai eu en exergue du blog une citation de Joyce : «Il faudrait pouvoir tout dire». On ne m’a jamais demandé de préciser, et il va de soi que je ne l’aurais pas fait.
MHP: Est-ce que vos lecteurs réagissent et vous écrivent?
CM: Ceux qui sont assez malins pour dénicher mon adresse le font. Je publie sporadiquement une circulaire à laquelle ils peuvent s’abonner gratuitement, et mon site officiel comporte un Forum très vivant. Au bout du compte, je corresponds régulièrement avec quelques-uns d’entre eux, quand mon histoire d’amour m’en laisse le temps. Mon histoire d’amour avec une blogueuse. Nous nous sommes découverts par ce biais l’an dernier. Je ne me souviens plus qui a écrit à l’autre en premier.
MHP: Quand, dans la journée, vous installez-vous pour alimenter votre blog?
CM: C’est comme aller pisser : quand l’irrésistible envie prend. Ou que le besoin se fait sentir.
MHP: Y a-t-il des règles tacites liées à l’expérience, et ici je m’adresse tout particulièrement à Christian, qui tient ses Quotidienneries depuis des lunes.
CM: Le blog est fascinant pour ça : les règles s’élaborent à mesure, l’univers est en expansion et si des lois le régissent, on ne les a pas encores découvertes.
MHP: Qui sont vos blogueurs-modèles?
CM: Je n’en ai pas.
MHP: La question à dix piastres : est-ce que ce que vous écrivez sur le blog est de la littérature, au même titre que ce que vous publiez dans vos livres?
CM: Assurément. À preuve, la paye est aussi pourrie. Dix piastres?
MHP: La chose la plus surprenante qui vous soit arrivée dans votre expérience du blog.
CM: Rencontrer Sakurako.
25.8.04
23.8.04
Carburer
19.8.04
17.8.04
Grand cru
14.8.04
Comptables et Petits Villages
13.8.04
O Canada!
11.8.04
9.8.04
(Vlan!) Dans les bourses...
6.8.04
Soirées provençales
4.8.04
La fin du début
2.8.04
Nécessité récurrente
30.7.04
29.7.04
Écran de fumée
28.7.04
Damon et Pythias
27.7.04
Resistance is futile
25.7.04
L'éléphant, l'ours, le dragon...
24.7.04
Générations
«They say time is the fire in which we burn»
Malcolm McDowell (Dr Tolian Soran)
Star Trek: Generations
Malcolm McDowell (Dr Tolian Soran)
Star Trek: Generations
23.7.04
22.7.04
20.7.04
Pas sérieux
18.7.04
Comme un saumon qui charrie sa chair rose en remontant aux sources
17.7.04
Cassonade et vin suisse
16.7.04
Neverending story
Trouble in paradise
15.7.04
Royaume
12.7.04
La part du lion
À C.M.
La fatigue est la cadence du vampire
obus du trouble à contre-pleur
la marge sent la viande
les fées noires tendres
tailleuses
du requin dans la gorge
Malaxeur
un prince fou dévore
dans sa patte un génie s'étripant
presque roi
toi ton château l'ombre flagelle en somme
le coeur tremblant des mesures saignées
le piano droit des formes
quand irons-nous chanter en pleurant
dans les cercles où chasser n'a plus de nom
dans les nuits perpétuelles dans les nuits bues?
Perles, cuvée 2004
Les égyptiens transformaient les morts en momies pour les garder vivants;
Les amazones étaient comme des femmes, mais encore plus méchantes;
Les empereurs organisaient des combats de radiateurs;
César poursuivit les gaulois jusqu'à Alesia car Vercingetorix avait toujours la gaule;
Clovis mourut à la fin de sa vie;
Charlemagne se fit chatrer en l'an 800;
Les mauvais elèves étaient souvent décapités;
Quand les paysans avaient payé leurs impôts, ça leur faisait un gros trou aux bourses;
La mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards;
Les enfants naissaient souvent en bas âge;
Jeanne d'Arc n'aimait pas trop qu'on la traite de pucelle;
L'armistice est une guerre qui se finit tous les ans le 11 novembre;
Les nuages les plus chargés de pluie sont les gros cunnilingus;
Les américains vont souvent à la messe car les protestants sont très catholiques;
La Chine est le pays le plus peuplé avec un milliard d'habitants au km carré;
Pour mieux conserver la glace, il faut la geler;
Le passage de l'état solide à l'état liquide est la niquéfaction;
Un kilo de mercure pèse pratiquement une tonne;
La climatisation est un chauffage froid avec du gaz, sauf que c'est le contraire;
Autrefois les chinois n'avaient pas d'ordinateur car ils comptaient avec leurs boules;
Les fables de La Fontaine sont si anciennes qu'on ignore le nom de l'auteur;
Les français sont de bons écrivains car ils gagnent souvent le prix Goncourt;
Les peintres les plus célèbres sont Mickey l'ange et le homard de Vinci;
Le chien, en remuant la queue, exprime ses sentiments comme l'homme;
Les lapins ont tendance à se reproduire à la vitesse du son;
Pour faire des oeufs, la poule doit être fermentée par un coq;
Grâce à la structure de son oeil, un aigle est capable de lire un journal à 1400 mètres;
Les calmars géants saisissent leurs proies entre leurs gigantesques testicules;
Les escargots sont tous des homosexuels;
L'artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière;
Le cerveau des femmes s'appelle la cervelle;
Après un accident de voiture, on peut être handicapé du moteur...
- Alors Sylvain, quelle leçon tires-tu de ce que je viens de te montrer ?
- Heu, ça montre que quand on boit de l'alcool, on ne risque pas d'avoir des vers...
9.7.04
Prolégomènes à ma poésie pour toi
Ton cul, mon coeur, ton cuistre
Étendu pour le compte,
Après que tu l’aies bouché
Si superbement,
L’embrasse.
Quand j’emplis le palais de tes joues,
Tu m’avales en réfléchissant...
Tu m’as mouché, j’en suis content
(toi et le grand Petit Robert);
J’en suis si fier, c’en est marrant :
Je te sens prête à recevoir.
Je sais qu’on va enfin pouvoir
Parler de prose et progresser.
Étendu pour le compte,
Après que tu l’aies bouché
Si superbement,
L’embrasse.
Quand j’emplis le palais de tes joues,
Tu m’avales en réfléchissant...
Tu m’as mouché, j’en suis content
(toi et le grand Petit Robert);
J’en suis si fier, c’en est marrant :
Je te sens prête à recevoir.
Je sais qu’on va enfin pouvoir
Parler de prose et progresser.
7.7.04
Second début, enfin
6.7.04
Renouveau
3.7.04
L'UNEQ et moi
Montréal, le 9 juin 2004
M. Pierre LAVOIE
Directeur général
UNEQ
Objet : votre troisième et dernier avis de renouvellement de cotisation, en date du 1er juin courant.
Monsieur,
Ayant beaucoup réfléchi, pesé, tergiversé, j’en suis venu à décider de ne pas renouveler mon adhésion à l’UNEQ cette année.
Cette expérience, à laquelle j’ai attendu douze ans après ma première publication professionnelle pour me prêter, aura duré le temps de deux cotisations. Je suis devenu membre pour un an parce que j’avais perdu un pari avec un vieil ami que je respecte infiniment. Je le suis demeuré une autre année pour preuve de ma bonne foi.
Franchement, je me sentais aussi, je me sens toujours une façon de dette envers les fondateurs de l’UNEQ : leurs revendications, les acquis arrachés de haute lutte comme par exemple le contrat-type ou le droit du prêt public, m’ont facilité la vie. C’est pourquoi je me suis toujours rendu disponible, membre ou pas : ainsi lors de l’inauguration de la Maison des Écrivains.
Mais le fait est que je ne me sens guère à mon aise dans cette structure de discours collectif. J’ai été choyé, si l’on veut : ma carrière s’est déroulée de telle manière que mes livres et leur auteur n’ont jamais manqué de reconnaissance ni d’influence, celle-là même qui permet de négocier fermement et de faire respecter ses droits. L’idée que des écrivains moins bien servis puissent voir d’un mauvais oeil que je bénéficie en plus de leur activisme solidaire m’est pénible. Par ailleurs, la dernière assemblée générale m’a confirmé dans mon malaise : on y a vu lutter toute seule une auteure régionale peu connue, qui revint bravement par trois fois au micro pour solliciter le concours de SON syndicat, chaque fois rabrouée, chaque fois enterrée par les arguties aiguisées d’un poète rompu aux arcanes du code Morin. Cette auteure n’en revenait pas : elle croyait vraiment que son cas particulier recevrait le soutien naturel de ses pairs.
Il était clair qu’elle, bien que démunie de chacun des moyens dont je dispose (notoriété, accès facile et régulier aux éditeurs et aux médias littéraires métropolitains, présence sur Internet, ambition agressive, illusions à néant et un certain talent inné pour la mythomanie), il ressortait clairement, dis-je, qu’elle n’avait pas là sa place. Tout comme moi et pour la même raison, au fond, puisque nous étions équidistants du centre, du noyau dur de l’UNEQ, dont nous ignorions tous deux de quoi au juste il était fait.
Au party d’huîtres, il y a deux ans, je me suis fait une chère amie et j’ai renoué, approfondi mes liens avec des camarades, et ce seul soir valait largement le montant de la cotisation. Le livret rose orangé sur la négociation du contrat, ça aussi, j’étais content de payer pour. Le maintien du site L’ÎLE m’apparaissait comme une chose bonne et utile, même si je grimaçais au fait que nous n’ayons pas accès aux documents à vendre nous concernant.
Maintenant, outre qu’il n’y a plus de party d’huîtres et que le coût du livret est amorti, je constate que l’ÎLE n’est guère plus qu’une coquille vide : à cette adresse, un lecteur curieux ne trouvera rien sur moi qui ressemble à un dossier de presse, pas même un renvoi à mon propre site officiel ni à mon blog, lesquels comblent cette lacune à mes frais.
Je me suis porté volontaire pour contribuer au comité sur la liberté d’expression, mais on n’a pas cru bon recourir à mes lumières. Je ne le mentionne que pour éviter qu’on assimile la présente aux récriminations de quelqu’un qui voudrait tout recevoir sans rien apporter en retour. Le fait est que je ne suis pas amer, que mes raisons sont celles-là sans plus, sinon aussi celle de l’argent : être à l’aise, j’aurais rempilé sans rouspéter, mais ma situation actuelle me force à faire des choix quand il est question de 101,23$, et je ne suis pas autrement fâché que ma gêne financière m’ait forcé à me pencher sur les considérations qui précèdent.
Enfin, votre lettre se termine sur l’espoir que je continuerai «de faire partie de la grande famille des écrivaines et des écrivains québécois», juste après le rappel du montant de ma cotisation en souffrance, ce qui me touche et m’offre la joie de vous rassurer sur ce point : je compte bien continuer, que mon nom figure ou non à l’annuaire de l’Union, en formulant le voeu fervent que d’aucuns persisteront à me reconnaître cette qualité en dépit de mon apostasie.
Cordial et allié de coeur,
Christian MISTRAL
c.c. Bruno ROY, président.
Wild one
1.7.04
Le rat dans la bergerie
30.6.04
Side lines...
29.6.04
Parlons Net
La paix du castor
28.6.04
25.6.04
CIBL: le jour d'après
24.6.04
23.6.04
Conformisme
Controversiou
20.6.04
Avec un parapluie...
17.6.04
Racine
16.6.04
Beau fou
15.6.04
Stand by
14.6.04
Info
27.7.03
Le lieu de toutes les libertés...
26.7.03
25.7.03
23.7.03
22.7.03
21.7.03
19.7.03
Des groupes religieux jugent la question du mariages des gais trop importante pour être laissée aux seuls politiciens. C'est dans La Presse de ce matin, faute d'accord y compris, et c'est accompagné d'une photo de deux mecs qui viennent tout juste de se marier, on dirait bien qu'ils sont contents, on dirait pas qu'ils sont conscients des périls de l'amour promis, en fait on dirait surtout qu'ils viennent de gagner un procès, et c'est bien sûr un peu cela, sauf que c'est pas la même joie, c'est comme les gens qui viennent au monde à Noël, ils profitent jamais tout à fait de leur anniversaire, et je me demande de quoi, dans vingt ans, le couple conservera le plus vif souvenir: la victoire politique ou l'union de leurs vies.
18.7.03
17.7.03
La fuite de l'enfance
Par les jardins anciens foulant la paix des cistes,
Nous revenons errer, comme deux spectres tristes,
Au seuil immaculé de la Villa d'antan.
Gagnons les bords fanés du Passé. Dans les râles
De sa joie il expire. Et vois comme pourtant
Il se dresse sublime en ses robes spectrales.
Ici sondons nos coeurs pavés de désespoirs.
Sous les arbres cambrant leurs massifs torses noirs
Nous avons les Regrets pour mystérieux hôtes.
Et bien loin, par les soirs révolus et latents,
Suivons là-bas, devers les idéales côtes,
La fuite de l'Enfance au vaisseau des Vingt ans.
NELLIGAN
16.7.03
15.7.03
14.7.03
13.7.03
12.7.03
11.7.03
10.7.03
9.7.03
8.7.03
6.7.03
5.7.03
4.7.03
3.7.03
2.7.03
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