Je n'ai pas communiqué avec Michel ni lui avec moi depuis quelques mois, et il ne m'a pas demandé, ni lui ni personne, de publier ce qui précède. Cela posé, je dois préciser quelques paramètres de compréhension pour vous autres mes Tribaux qui autrement vous étonneriez à bon droit de ce que j'aie reproduit ces textes d'autrui sans les mettre autrement en contexte qu'avec le titre: Signé Michel Vézina, sans séparer les paragraphes, sans vous les présenter comme on y est accoutumés.
C'est compliqué et pis c'est simple. Cela a été publié sur Facebook hier. Je ne suis pas sur Facebook. Personne n'est sur Facebook si j'en juge par le temps qu'il m'a fallu ce matin et la quantité de gens que j'ai dû déranger pour apprendre l'existence de ces textes puis leur expliquer pourquoi c'était important puis pour en obtenir la transcription. Ces gens sont tous des amis, by the way, que Mike et moi avons en commun. Y en a qu'un qui a pigé. À lui comme aux autres, j'avais assuré que je publierais intégralement ces textes sans même souffler sur une virgule, alors voilà, je l'ai fait, et après mon repos j'aurai peut-être envie de commencer à donner un peu ma propre opinion. Non, ne présumez pas sur quoi. Tout le monde présume. Le monde moisit vite en chien pour un mois de janvier.
L'ironie est sweet. ICI peut pas m'objecter que je reproduis sa propriété parce que Michel n'a pas signé leur contrat de cession de droits, et Michel non plus parce qu'il a tout cédé à Facebook en le publiant là, techniquement Facebook pourrait me poursuivre de suite et poursuivre Québécor s'il reproduit toute portion absente du ICI de jeudi.
Mais l'ironie c'est le crémage, le glaçage, le ramage, le niaisage: le solide, c'est le sundae, et le sundae c'est que sans prendre parti dans le conflit entre Michel Vézina et le journal ICI, on peut prendre parti pour un principe s'il est déjà pris. Pour certains, c'est défendre les petits, pour d'autres, c'est défendre leur droit de porter des armes pour se défendre, pour moi et ceux qui traînent ici c'est à divers degrés d'intransigeance le refus de se faire censurer sauvagement à sens unique par un zouave qui se croit le plus fort.
On s'est bien marrés avec nos tags de bureaux l'an passé. On a aussi fait une couple de jobs de bras pour rétablir des balances, on s'en est pas vantés mais on peut en être fiers. Ce coup-là je demande à personne de faire que dalle, c'est pas nécessaire, vous avez compris vous autres: voire si on va laisser ça de même, un gars contre Québécor avec Facebook comme seule façon de publier son vrai dernier texte!!!
Copiez à gogo, qu'on fleure un bon parfum d'exponentiel aux environs du square Victoria, que les charognes ne se prennent pas trop tôt pour les charognards, que Sophie Durocher ne se figure pas valoir Robert Lévesque parce qu'elle occupe son espace et que les lecteurs frileux muets et aveugles et sourds comme des Berlinois entre 1933 et 1938 se sentent mal quelques secondes en lisant ici ou chez vous que tous ne sont pas leurs complices dans la couardise et la veulerie qu'ils se savent et se sentent et ne peuvent tout à fait se convaincre d'appeler par des noms moins honteux, des noms modernes et dynamiques et positifs, des noms validés scandés assenés publicisés stipendiés récompensés relativisés révolutionnés, des noms pour dire délateur et
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1 commentaire:
Oké, j'embarque. C'est fait.
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