L'infâme projet progresse comme prévu, voire avec de l'avance sur l'implacable échéancier. Le sinistre et scientifique processus de subjugation des hommes, leur animalisation et l'organisation de la liberté rêvée par chaque tyran depuis Hammourabi. Le moyen, enfin, de dominer ce chien d'homme sans qu'il se tourne et te morde un jour futur. Le pouvoir sur l'être humain en masse, avec son approbation, avec son appui enthousiaste et résigné. L'esclavage plébiscité par les esclaves, la servitude désirée comme ultime triomphe de la civilisation. Le consensus de la sécurité qu'on érige en idole.
C'est un plan étalé sur cinquante ans, pour autant que je puisse en juger. J'estime qu'environ 60% de ce temps est déjà écoulé, considérant qu'on peut situer le début de sa mise en oeuvre peu après le Watergate. Sans un brutal désenchantement, suivi d'un cynisme viral, irréversible et proliférant, les conditions gagnantes du final assaut contre la nature humaine n'auraient pu être réunies. L'essence de la formule éprouvée si souvent n'a pas tellement changé, en fait: (c'est une formule améliorée, semblable en cela aux détergents à lessive miracle qui blanchissent vos sous-vêtements plus blanc que blanc, fût-ce à l'eau froide et lourde et sale, et malgré que vos sous-vêtements étaient imprimés de complexes motifs chinois aux vifs coloris et que c'est un cadeau de votre blonde et qu'elle va vouloir savoir où diable ils sont passés) infantiliser un peuple, récompenser son ignorance, le traire et le distraire et l'engraisser, puis lui instiller la peur, la terreur d'un péril extérieur indistinct, puis enfin lui offrir confort et protection en échange de sa liberté. Embellir les barbelés à grands renforts de publicité décérébrante: on ne change rien du tout à l'aspect matériel des barbelés, on vise plutôt à modifier la perception que l'homme en a, on lui martèle dans le crâne que les barbelés sont beaux, inoxydables, beaux, symboliques, beaux, made in Québec, une invention d'un petit gars de chez nous, mais vous ne trouverez son nom nulle part dans les livres, un sale Américain lui a volé son brevet à ce qu'il paraît, en tous cas ils sont beaux, modernes, déchirants, la Corée nous en achète, ça veut tout dire, ils s'y connaissent en barbelés les Coréens, et c'est vrai qu'ils sont beaux, c'est sans conteste les plus beaux barbelés du monde, des plus beaux j'en ai pas vus, et post-modernes par-dessus le marché, et en plus ils nous protègent contre le péril extérieur, et en plus ils sont beaux!
Avant d'implanter une puce d'identité dans le corps des humains, faut leur assouplir la colonne en faisant valoir comme ce sera utile chaque fois qu'ils se rendront à l'hôpital. Votre dossier médical tout entier contenu sur une puce de la taille d'un grain de riz, qui dit: «Dans le métro, sous une calèche ou devant une bétonneuse, ils pourront trébucher puis quitter ce monde en paix, sachant qu'ils se trouvaient sous la protection de l'Etat et qu'on identifiera leurs restes en peu de temps. Un accès rapide aux infos sur votre état peut sauver des vies! Songez-y: plus de portefeuille à traîner, plus de cartes encombrantes, plus de danger de se faire hold-uper en sortant d'un guichet automatique; l'argent est virtuellement enregistré dans votre bras, et la rumeur se répand jusqu'aux petits blousons de cuir du village voisin, aussi repoussants qu'ils sont ingrats, aussi ingrats qu'ils sont graisseux: ils ne vont pas vous agresser, sachant qu'ils ne vont rien trouver sur vous en cash, à moins qu'ils ne se fâchent et qu'ils vous tuent, on sait jamais, mais alors le coroner saura déjà votre nom avant de vous autopsier! C'est une question de dignité... C'est une question pratique... Prenez votre temps... Jouez avec l'idée, devenez son ami... La puce protège votre famille de ces anciens maux: Ne plus savoir son nom, oublier son portefeuille à la maison... Pouvez-vous vraiment courir le risque de ne pas vous rappeler votre nom, comme cela frappe un Américain sur deux? N'aimez-vous pas votre famille? Pour aussi peu que le prix d'une tasse d'eau de javel par jour, vous aussi pouvez vous faire implanter une puce d'identité et contribuer à la lutte au fléau que représente l'amnésie dite «de Cotroni» ou «Old Vic» (Ré: «M'en rappelle pus. Va fa enculo.», audiences de la CECO, pages 102 à 803, Annexes XI, XIII et MCMLII). Aidez-vous à nous aider à vous identifier. Tous ensemble, nous défendrons nos libertés chèrement acquises contre les Terroristes qui volent nos cartes de crédit pour louer des 747 armés jusqu'aux bancs et dès qu'arrive le Ramadan ils crissent leur camp on est pogné avec le bill. Notre philosophie est simple comme le gros bon sens de grand-mère: si on ne conserve rien de précieux à la maison, on n'attire pas les voleurs. Nous croyons que le même principe rafraîchi s'applique aux terribles temps que nous traversons aujourd'hui. Les terroristes nous encerclent, ils sont partout sur nos frontières, le regard cruel et la mousse aux lèvres. Ils veulent voler nos libertés, peut-être même les violer, ce sont nos précieuses libertés qu'ils jalousent et ont pour projet de détruire. Leur cèderons-nous nos libertés sacrées, aussitôt qu'ils feront irruption ici en brandissant des cimeterres? Citoyens, confiez vos libertés au gouvernement! Ce n'est pas une renonciation irrévocable, comme le clame faussement une certaine propagande anarchiste financée par l'étranger: c'est comme si vous placiez vos intérêts en fidéi-commis entre les mains de vos propres élus! Ottawa prendra grand soin de vos libertés, qui seront stockées dans un lieu tenu secret protégé par nos forces armées, le temps de résoudre la crise actuelle, mais pas un jour de plus! Aussitôt gagnée la guerre au terrorisme, Ottawa vous remettra vos libertés avec des intérêts! Vous avez notre parole. Nous mettons nos sièges en jeu. Et cetera, et cetera.
Avant d'implanter une puce GPS dans le bras des bébés, laisser couler quelques années comme un bain chaud: pendant ce temps, rassurez les gens, rassurez-moi. Affirmez sans rougir en nous regardant dans les yeux que ça servira à retrouver nos gosses quand ils sont kidnappés par des prédateurs sexuels et à les retrouver plus tard quand ils feront des fugues et plus tard quand ils se perdront en montagne lors d'un voyage de pêche et plus tard enfin lorsqu'ils seront vieux et confus et oublieux du chemin de l'hospice. Dans un monde de plus en plus trouble, il est si rassurant de savoir qu'on peut être repéré n'importe où dans le monde par satellite en cinq secondes. Ne plus jamais être perdu! Ne plus jamais être seul! Ne plus jamais être hors de portée de quiconque veut nous contacter! Merci, GPS.
Si je vis jusqu'en 2024, le monde de ma vieillesse n'aura plus rien de commun avec celui de mon enfance, l'ère finissante de l'innocence et des balbutiements, le moment critique dans la vie de l'humanité, quand la technologie se mit à créer le besoin plutôt que d'en procéder, et qu'on fit le pari d'essayer ça, sans retour possible en cas d'erreur. Le plus marrant, c'est que si nous nous anéantissons, il n'y aura personne pour nous pleurer ou nous juger ou se moquer de nous. Le concept même d'histoire n'aura été qu'une aberration au glacial plan cosmique, un produit du cerveau humain, comme le lait vient des mammifères.
Attention! Ce qui suit n'est qu'une grossière et translucide parabole, un message encrypté, une pochade fonctionnant à divers degrés, afin que chacun y trouve son compte, du premier concerné au dernier des mongols...
Ce qu'il y a, c'est un os. Une sorte d'os. Une manière d'os, de caillou dans la chaussure, de bâton dans la roue, de cheveu roux coincé entre le slip et la cuisse du mari d'une brunette (par exemple).Facteur humain maudit, comme ça finit toujours par survenir, fuckant les plus subtils desseins des souris et des hommes.
J'ai un ami, voilà, un ami que je ne connais pas tant que ça, pas tant que lui me connaît moi, c'est la nature de mon occupation, d'être vu sans voir et non le contraire comme on le croit paresseusement, c'est idoine à l'essence même de la publication que l'une et l'autre des parties se tiennent de chaqué côté d'un miroir sans tain, chacune sachant que l'autre Invisible la dévisage et que l'économie humaine et que le sens de la vie dépendent en immense et gravissime partie de ce qu'ils tiennent chacun leur rôle un jour de plus, le temps d'un plan-séquence, d'un cameo, voire d'un fugace, d'un avare plan de coupe. La vie humaine comme un misérable, un frauduleux express d'Halloween de semi long-métrage, où chacun défile à tour de rôle derrière et devant la caméra, troquant son masque et son chapeau contre ceux, identiques, du voisin sans jamais voir la différence,
La fuite de l'enfancePar les jardins anciens foulant la paix des cistes,
Nous revenons errer, comme deux spectres tristes,
Au seuil immaculé de la Villa d'antan.
Gagnons les bords fanés du Passé. Dans les râles
De sa joie il expire. Et vois comme pourtant
Il se dresse sublime en ses robes spectrales.
Ici sondons nos coeurs pavés de désespoirs.
Sous les arbres cambrant leurs massifs torses noirs
Nous avons les Regrets pour mystérieux hôtes.
Et bien loin, par les soirs révolus et latents,
Suivons là-bas, devers les idéales côtes,
La fuite de l'Enfance au vaisseau des Vingt ans. NELLIGAN
Le postillon était porteur d'heureuses nouvelles, ce mercredi. Le genre de nouvelle qui réjouira mes créanciers. Et mes lecteurs. Et les peddlers de paradis.
Le projet Goth n'était hier encore qu'une proposition; ce soir, c'est devenu un engagement. Je l'aurais écrit de toute façon, mais il y aurait eu davantage de scènes comprenant du macaroni au fromage.
J'ai consacré une partie de la nuit à fignoler une circulaire, soignant chaque détail avant d'appuyer sur SEND, et quand je l'ai finalement fait, ce fut pour m'apercevoir que le site intermédiaire l'avait acheminée tout croche. Quelques centaines d'abonnés vont s'éveiller ce matin et me lire en pensant que j'ai perdu la raison.
Je ne peux les joindre tous à temps pour rectifier la situation, mais je n'aurais pu non plus aller dormir sans avertir, sans divertir, sans essayer de m'en sortir(!...).
C'est pourquoi j'inclus le lien ci-dessus vers le texte entier, et que je vais me coucher.
Ce site connaît une telle chute de fréquentation depuis le début des mythiques vacances de la construction que j'en viendrais presque à imaginer mon lecteur-type sous les traits d'un soudeur de charpente qui siffle les mignonnes à l'heure du lunch.
Succulente soirée à Pointe Saint-Charles. Auparavant, on est passés à Saint-Henri chez Diane, la récente amie de Hans, afin d'aller déposer ses deux huskies aux yeux blancs. Elle habite une petite rue étroite au pied de la montagne dont les maisons semblent tout droit sorties de Bonheur d'occasion.
Chez Marlène et Bruno, ma surprise fut totale. Pas tant le loft immense jonché d'oeuvres d'art en développement (dont des assemblages de bouteilles d'Amaretto équarries, formant des espèces de châssis en verre dépoli: la matière première provient du bar du casino où Bruno officie, six cents flacons en tout), que la cour intérieure, vaste, forestière, pratiquement le Paradou de Zola, où la nature avait repris ses droits, défonçant le revêtement d'asphalte. Partout, des sculptures de fer corrodé montaient la garde comme autant de spectres métalliques dans la pénombre. On a soupé de pizzas faites maison dans ce décor champêtre et tribal, au milieu des moustiques qui se repaissaient de nous malgré les torches qui nous éclairaient/voilaient en répandant une fumée huileuse.
J'ai pu mesurer le succès de l'intervention mammaire quand Marlène et moi sommes allés acheter des cigarettes. Mon amie ayant demandé des allumettes au type du dépanneur, il s'est empressé de lui en fourrer douze cartons dans la main. Douze!
Au retour, frère Hans et moi, on chantait Let the sun shine in à tue-tête dans la bagnole équipée d'un pare-brise tout neuf, et je contemplais les étoiles à travers le toit-soleil. Diane, partageant la banquette arrière avec ses chiens, se massait les tempes en souriant douloureusement.
Marlène est remontée de Floride, le temps de se faire augmenter les seins. Ce soir, Hans passe me prendre et on va souper avec elle chez son nouveau galant. Histoire de se rendre compte de visu si ça fait une grosse différence. Je soupçonne qu'elle ne pourra plus s'insinuer dans la robe bleue lamée qu'elle portait quand je l'ai rencontrée, et qu'elle a conservée. En ce temps-là, elle sortait avec Dan et servait du scotch dans un bar du Vieux. Ca pourrait faire cent ans.
Songé un horrible songe. Léo. Je le revoyais et il refusait de m'adresser la parole. Puis, Marie-Françoise: à peine moins pire. D'autres, enfin, tout un défilé aux visages indistincts. La nuit comme un long, absurde et cruel procès.
Kerouac n'a pas été le seul écrivain franco-américain à révolutionner les années 50. On oublie trop souvent (Marie) Grace (de Repentigny) Metalious, l'auteur de Peyton Place: huit millions d'exemplaires vendus, davantage que Gone with the wind. Le Canada en avait interdit l'importation...
Elle est morte à trente-neuf ans d'une cirrhose du foie, dans la misère et l'alcool bon marché.
Les feux du Portugal faisaient dur. On aurait dit l'exposition d'un savoir pyrotechnique pré-Marco Polo, la technologie de la Lusitanie. Musique pop et sirop. Suis parti avant la fin.
J'avais monté une assiette de pâté à CGDR, qui me l'a rapportée nettoyée vers minuit. Lui, très ému: «T'es le seul qui ait jamais fait ça pour moi dans le building...»
Faut croire que j'étais bien tombé, cette fois.
L'autre soir, au dépanneur, quand Mario m'a fait remarquer que la photo de Guillaume en couverture de L'Actualité (à l'intérieur, on trouve un portrait puissamment brossé de Montréal telle qu'elle peut se frotter au poitrail d'un homme) était une pièce montée au Photoshop, je me suis rebellé: Guig ne m'aurait jamais menti, et il m'avait affirmé avoir passé deux heures à Dorval pour obtenir la bonne prise...
J'ai dégainé mon cell et j'ai appelé Guig: à travers les bruits de fond du bar où il faisait bombance, je l'ai entendu confirmer l'altération: à l'intérieur du magazine, cependant, il n'y a pas de triche.
Il a ajouté qu'il venait de parler avec Marie-Sissi, laquelle l'avait appelé pour étoffer son article de fond sur ma pomme. «J'ai été fair», il m'a dit. Fair. Pour lui ou pour moi? J'ai grincé des dents. Et s'il gardait les bons morceaux?
Hans vient de m'appeler, après avoir conversé une demi-heure avec MSL, et je suis rassuré. Hans et Guig se sont toujours contrebalancés dans mon existence, dans mon coeur et mon esprit, même et y compris le soir où ils m'ont sauvé la vie.
Invité Hans à partager mon pâté chinois (purée patates et carottes). Se trouve qu'il participe à un triathlon demain. Un triathlon? Un triathlon. Juste l'épeler, ça m'essouffle.
Invité Guig. «Sorry, qu'il s'excuse, je suis déjà en route vers un autre souper. Raincheck?»
J'ai réalisé qu'il me causait en conduisant.
«T'es pas fou? Tu te rends compte de ce qu'on me ferait, s'il t'arrivait quelque chose au volant pendant que tu me parles?»
Il a rigolé; il a lâché, nonchalant: «Ca serait bon pour toi!»
Putain de merde... J'aurais le coeur brisé à vie pour cet imprudent qui s'imagine que j'ai besoin qu'il crève pour me faire une réputation.
«J'ai mis des carottes dans les patates», ai-je ajouté, découragé. Il a dit, très cool: «Oui, moi aussi je fais ça». Capable de me contester jusqu'à mon pâté chinois.
Mario est passé me porter du tabac. J'étais à la bibliothèque. Merci du fond des poumons.
Beau samedi maussade, parfait pour rattraper le temps perdu cette semaine, puis le doubler.
Mal aux cheveux. Hier, dégustation de Black Bull avec Mario, qui avait les pieds ronds en rentrant à Longueuil. On fêtait l'obtention de son (second) permis de conduire...
Les pauvres ont grise mine parce qu'ils lessivent leurs fringues pâles et foncées en une seule brassée.
Indice d'insatisfaction à la hausse: les ventes d'alcool au Canada augmentent pour la quatrième année consécutive. En tête: le Québec et le Yukon. Le Yukon!
1900, mon film favori de tous les temps: une grossière et superbe algarade communiste, et Depardieu et De Niro, et Olmo sauvant la vie d'Alfredo, né en même temps que lui, en affirmant que le patron est mort. Juste le genre de symbolisme taillé à la hache qu'on reprochait à Steinbeck. A la fin, ils se tiraillent comme les vieillards dans un film de Dom Camillo...
Ce qui est toujours surprenant, évidemment, c'est que les acteurs n'aient pas vraiment vieilli ainsi que se le représentait le maquilleur. Je ne sache pas non plus que les logiciels de vieillissement virtuel du FBI, destinés à identifier d'anciens fugitifs, connaissent un grand succès. Le fait est qu'on ne sait pas ce qui s'en vient, et que notre face en est la première surprise. Exception à la règle: en regardant la mère, on a une assez bonne idée d'à quoi ressemblera la fille.
Lunch avec Turgeon et ma trouvaille pour Graal, venue spécialement de l'Ile d'Orléans pour prendre langue.
Souper avec mon père et mon fils, moi dans le rôle du Saint-Esprit.
Entre les deux, bocks à la terrasse d'une brasserie. Une belle blonde passe, traînant une voiturette chargée de toiles et de chevalets. Me fixe, s'arrête. «Tu es l'écrivain?» fait-elle. «Ca m'arrive», je réponds. «Moi, je peins. Des portraits. Sur Prince-Arthur. Oh, je veux te FAIRE! Viens, viens avec moi. Que je te FASSE!»
Me suis finalement résolu à faire venir un technicien de Vidéotron, avant la prochaine grève. Mon modem ne sait pas que celle-ci est finie. Anyway, j'en ai eu pour mon argent: ça ne m'a rien coûté. Il va faire un rapport...
Réalisé le second volet de mon entretien avec Marie-Sissi. Ou du sien avec moi, c'est selon. Ce coup-ci, sa beauté soufflante m'a aidé à me concentrer plutôt que de m'en empêcher. Marrant: j'ai beau cultiver le recul, on n'en a jamais assez. Preuve en est que jeune fille, m'apercevant dans la rue, elle me suivait à distance. Pas de danger que j'aurais regardé derrière moi. Aujourd'hui, je parie que c'est elle qu'un jeune homme suit.
XYZ a réédité Vautour dans sa collection de poche et m'offre gracieusement les 137 exemplaires restant dans la collection Typo. Vais faire des cadeaux. Tu parles d'une aubaine! 137 copies de mon meilleur roman!