30.10.08

Indépendant: quoi d'autre?

Du neuf, tout frais tout chaud, de Trois-Pistoles...

Mise au point :

Le Parti indépendantiste et mon engagement


J’ai adhéré au Parti indépendantiste parce que, précisément, il me paraissait être le seul parti à être vraiment indépendantiste.

J’y ai aussi adhéré parce qu’une majorité de jeunes en faisaient partie, d’où mon enthousiasme.

J’ai aussi annoncé publiquement qu’aux prochaines élections provinciales, je me présenterais à la convention d’investiture du parti pour devenir son candidat dans le comté de Rivière-du-Loup contre Mario Dumont.

Mais tandis qu’avec mes collaborateurs, je préparais le plan de match de cette campagne, une crise interne déchirait le parti. Quand j’en fus informé, je demandai à rencontrer Éric Tremblay, le chef du parti. Avec Éric Tremblay, Michel Lepage et Richard Gervais, membres de l’exécutif, nous avons convenu que seul un congrès appelé le plus rapidement possible pouvait vraiment faire la lumière sur ce qui se passait ou ne se passait pas au parti, question que personne n’entretienne de doute sur l’intégrité de sa direction.

Après quelques semaines, j’apprends par courriel qu’un nouvel exécutif a été formé sans que les militants le sachent et qu’il n’y aura pas de congrès pour y laver en famille le linge sale du parti.

Ce manque de transparence, surtout chez un jeune parti, ne correspond guère à l’idée que je me fais de la démocratie participative. Je rends donc ma carte de membre du parti.

Mais tel que je l’ai déjà annoncé, je livrerai toutefois bataille aux prochaines élections à Mario Dumont dans le comté de Rivière-du-Loup, quitte à le faire comme candidat indépendant, comme candidat du Parti des régions ou, pourquoi pas, comme candidat du Parti des lésions !


Victor-Lévy Beaulieu

Nelligan Sauvé!

L'ai retrouvé, et sur Canoë! On essaiera pas de comprendre. Tripons sans trop rameuter les populations...

À noter que la variation en imitation de muezzin a été expurgée...

Cabine C: N'attendez pas le film pour lire le livre





C'est en librairie. J'y suis plongé et c'est assez captivant. C'est plutôt cher, un rouge, mais les photos à elles seules (toutes de Jean-François Gratton, un tour de force, une somme en soi) valent le prix si on peut se l'offrir, et les textes sont correctement foutus. Celui de Pascal Henrard sur Christian Mistral évite la plupart des lieux communs coutumiers, se fait vache en chemin sans vraiment le vouloir, mais on s'en branle, c'est bien écrit. Seul défaut: l'absence de rabats, qui ne pardonne pas chez ces livres-là. La couverture frise déjà. Tant qu'à faire, aurait mieux valu charger cinquante-deux, quitte à franchir le seuil psychologique, et relier un peu plusse mieux.

29.10.08

Kat de sisse: Bigras, chronique...

Délicieux: Conclusion? Je la laisse à Gilles Vigneault; «Quand tu ne t'occupes pas de la politique, elle, elle s'occupe de toi.»

Pour une fois qu'il attribue des mots qui ne lui appartiennent pas, faut qu'il prête à Gilles Vigneault un dire si vieux que la France ne lui connaît d'autre auteur que la sagesse populaire. Ineffable Daniel B.

25.10.08

Huit (who's still counting?): pour notre HelenaBlue

Sept sur cinq.

La Faute à la blonde à Butch qui m'y a fait penser après trente ans de repos...

Pour Butch pis pour Laurence: the diminutive french star...

Diminutive maybe, mais Cocteau l'a eue dans le cul quand il est mort le même jour qu'elle. A fallu vingt ans pour qu'on se rende compte qu'il venait pus aux partys de Nowell.

Six sur cinq...

Avec Sandy, comme ça nous arrive, on se barbait à matin pour se réveiller, c'est comme se pitcher des siaux d'eau frette par Internet. Et en m'amusant avec la petite soeur et elle avec moi, en se chatouillant avec nos claviers, j'ai découvert sans les chercher des affaires effrayantes, épouvantables sur cette pauvre Soeur Sourire: je vous mets sur la piste, je peux pas accoter ça tout seul. Philo, si t'as kekchose à dire, c'est le temps.

24.10.08

Cinq sur cinq

Le lien du tag musical ne mène plus vers La Manic. Suis forcé de le remplacer pour remplir mes obligations de tagué.

Joe Dassin, Les plus belles années de ma vie. J'ai écrit ma première chanson après avoir entendu ça. J'avais dix ans. J'ignorais que Joe n'était pas l'auteur de ses paroles. Je ne connaissais pas Pierre Delanoë.

22.10.08

He did it to me again!

PatLag m'a refait le coup, héhé... Ma moyenne de visites quotidiennes sur ce blog oscille autour de 402; à 14:30, on en est à 1052 et la seule idée du courrier supplémentaire à gérer me rend, littéralement, physiquement malade, ce qui ajoute à mes soucis celui du vomi à éponger.

Par effet de trickle down, certains blogueurs non-prévenus vers lesquels je lie d'ici vont capoter en consultant leurs compteurs: non, ils ne sont pas cassés, c'est juste l'effet Lagacé, ça va passer.

Tag musical

Ai été tagué. Je retague pas, mais allez-y gaiement si l'idée vous inspire. Y a Miss Blue qui va prendre le relais.

1. Georges Dor, La Manic. J'ai bien connu Georges et sa femme, pour qui il écrivit ceci en 1966, deux ans après ma naissance. Et il l'aima, de fait, jusqu'au trépas: quarante ans. Rare qu'un homme promette ça et le fasse.

2. Ray Charles, Hit the road Jack! Toujours nier. Wasn't me, baby! Wasn't me...



3. Richard Desjardins, Les Yankees. Pour Mac, Butch, Misko...



4. Bonnie Tyler, Holding out for a hero. Pour me rappeler qu'il y a encore des femmes. Gotta be fresh from the fight...



5. Claude Dubois, J'ai souvenir encore. Il avait dix-sept ans quand il écrivit cette chanson absolument parfaite.

20.10.08

Samson éprouve la solidité des colonnes du Temple...

Intéressant follow-up au billet précédent.

LYES (La Yeule En Sang, de rire, pour les nouveaux. Asseyez-vous dans le fond pis pas un mot sua game, you may learn something)!

Check this shit out. Y est-y assez temps qu'on le reconnaisse, sacraman? Sauf qu'ils ne le reconnaissent pas, dans aucun des deux principaux sens du verbe.

Ou bien les études de "lettres" valent que dalle, sinon pour réviser son alphabet, ou bien on admet qu'écrire comme du monde ne s'enseigne pas (à preuve, cette journaliste masochiste qui fait équivaloir un bacc en lettres avec l'intention de faire écrivain), ou bien on trouve plus urgent de former davantage d'avocats (on en manque cruellement dans ce pays, les Claude F. Archambault prennent leur retraite ou se font couper le téléphone ou se font coffrer à Bordeaux ou tirer dans leur bureau, et ceux qui restent s'épuisent à pourchasser une clientèle, à défaut de pouvoir courir après les ambulances comme aux States où Civilisation n'est pas un vain mot). En tout les cas, quelqu'un a eu la brillante idée de non seulement quintupler le coût d'un diplôme de médecine vétérinaire (l'ablation des tumeurs mammaires chez le rat domestique requiert considérablement plus de ressources humaines que celles dont nous disposons), mais on s'est aussi avisé de remettre une ristourne de 81$ au pauvre couillon engraissé dès l'enfance au Ritalin, passé à l’acide valproïque le printemps de ses dix-sept ans (la terre sentait bon l'humus mouillé, l'exsudat de lombric et la fiente de pigeon, la saine pourriture des sphaignes et les exhalaisons doucereuses qui montaient de l'anmoor en mai, malheureusement il ne connaissait aucun de ces vocables à cent piasses: il étudiait à l'UQAM, et pas en pédologie comme le souhaitait tant sa maman) et qui se lacère un peu les avant-bras le samedi soir pour susciter la passion de sa co-loc; elle ne saurait tarder à quitter ce vieux mec de trente-cinq ans qui ne fait que la faire rire comme une dinde et la garder au lit tous les week-ends au point qu'elle doit s'ennuyer horriblement de leurs si post-modernes discussions philosophiques) et qui planche sur la sémiotique structurale d'inspiration saussuro-hjelmslévienne de ce sexy Algirdas Julien Greimas. On lui réduit sa facture de 81$! Je dis: soyons conséquents et crachons-lui au menton le jour même de l'inscription, en riant à s'en tenir les côtes afin qu'il sache aussi et d'entrée de jeu à quoi s'en tenir. Cracher, rire: c'est la plus élémentaire décence. Dans deux ans, quand on s'essuira le derrière avec son parchemin avant de le lui remettre lors de la collation des grades au Solid Gold Bar Salon, il n'ira peut-être pas droit chez Rona pour acheter dix pieds de Double Tresse De Polypropylene Multifilaments Haute Ténacité et une boîte de rodonticide aigu.

19.10.08

En cherchant autre chose


Chu retombé sur ça, et pis calice d'hostie je le republie, c'est trop beau.

Strange Fruit: Lady sings the shame



En rappel, pour résumer nos vieux efforts, l'autre Lady, Guy...

HelenaBlue


People, say hello to HelenaBlue, une sweet fuckée comme on les aime qui vient nous visiter de plus en plus souvent, à vol de clavier, et dont on souhaite qu'elle y prendra goût.

Une porte parmi d'autres pour pénétrer chez elle et apprendre à la connaître.

P'tit déj et dramaturgie à Sherby?


Mise en lecture d'une première pièce, et une actrice, je dis pas qui pour ne pas la jinxer, qui va en jeter...

16.10.08

Ce que c'est que des remords

Ma propre mère, que j'adore et à qui je fis bien des misères, s'est démenée comme une diablesse pour m'amener à demander pardon de temps en temps; ça va bientôt faire quarante-quatre ans. Je m'y suis résolu deux fois en tout, et ça remonte au mois d'août. Serais fort surpris que ça devienne une habitude, aussi Paddy ferait bien de ne pas trop retenir son respir.

Il y a quelqu'un que j'ai blessé cruellement autrefois, étant adolescent mais ce n'est pas une excuse, à peine une explication. C'était une fille de mon âge, la Rizzo de mon coin: il y a une Rizzo dans chaque école, il y en avait, il y en a et je crains qu'il y en aura longtemps encore, c'est un rôle à remplir, l'adolescence n'est au fond que ça.

À elle, je brûle d'un jour pouvoir présenter des excuses, pour ce qu'elles vaudront à ses yeux. J'usais des mots sans trop savoir leur pouvoir encore...

Cela étant, astheure, je le sais depuis longtemps, aussi les théories d'analphabètes enfoirés qui défilent à mes chevilles depuis deux ou trois jours feront bien de prendre un numéro, comme chez le boucher.

Celle-ci est pour tous mes amis, sauf ceux qui ne s'appellent pas Terrible

Travailler c'est trop dur

La luuuuuuuune!

Beaux gants SM, les filles. Real kinky. Hérouxville, votre chorale? Saint-Amable? Où diable est passé Gregory Charles?

Comme ça, la lune comprend ce qui vous pousse à vivre à la dérive... Doit pas être commode d'être un fauve libre et seul au monde à dix sur le stage rangées comme des sardines. Tough, la vie d'artisse, crisse.



Faites-moé ça encore un p'tit coup? Avec vos mains, là, l'affaire que vous faites quand vous chantez La luuuuuuuune! C'est trop cute, stie, avec vos gants de Vénus à la fourrure suburbaines pis la matante qui vous donne le ton au lutrin, chu pas loin de croire que c'est en plein de même que je concevais la mise en scène, déplacée, quand j'écrivis tranquille dans mon salon cette chanson que vous vous mettez à quinze pour dépecer.