tag:blogger.com,1999:blog-7313261.post3292217329214839999..comments2023-05-21T05:01:05.335-04:00Comments on Vacuum II: Scrapbook: Attention, la vie est courteMistralhttp://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comBlogger22125tag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-15071054321904108602017-03-23T07:19:52.696-04:002017-03-23T07:19:52.696-04:00Dommage que les blogues dorment un peu partout, il...Dommage que les blogues dorment un peu partout, il y avait de magnifiques articles à lire dans ce temps-là. J'ai eu un grand plaisir à cette lecture de 2013. Merci le vent. Mylène Gauthierhttps://www.blogger.com/profile/03827360416864659294noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-21125196618146556052013-02-09T19:10:35.419-05:002013-02-09T19:10:35.419-05:00@ Benoît St-Jean:
Là de youskon est rendus, passé...@ Benoît St-Jean:<br /><br />Là de youskon est rendus, passé le cap des vingt commentaires, ça serait vraiment trop mal élevé de ne pas vous souhaiter la bienvenue.<br /><br />Votre profil n'est manifestement pas conçu pour nous aider à vous connaître. Fine by me: c'est pas le Café Consenza, ici, les inconnus peuvent entrer de temps en temps boire un espresso sans se faire carter, surtout s'ils sont polis. Ce qui suit, donc, n'est pas du fouinage de policier, héhé: c'est moi en gambler à la roulette. Je mise une fois, sur un seul numéro (il y a 36 Benoit St-Jean au Québec, 36 numéros sur la table de jeu: le zéro, c'est le risque que votre nom ne soit pas du tout Benoit St-Jean; on joue donc à la roulette européenne, pas à l'américaine dont le cylindre possède un double zéro, encore moins à la mexicaine, cette putain voleuse et dévoreuse, avec son triple zéro!), j'ai donc une chance sur 37 de viser juste. Gagnant ou pas, je ne le saurai que si vous choisissez de m'en informer, mais franchement, ce n'est pas le plus important. Si je gagne, l'important sera que vous le sachiez, héhé.<br /><br />Le croupier s'impatiente, me presse de placer ma mise. Here it is: <b>Talamyus</b>?<br /><br />That would be so cool!Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-64323269501771280882013-02-08T20:04:14.356-05:002013-02-08T20:04:14.356-05:00@ Pat:
Tes feutres, euh, mets-les su'l calori...@ Pat:<br /><br />Tes feutres, euh, mets-les su'l calorifère dans le passage ek les miens pis ceux de Kevin pis ceux de Plum' pis ceux de Makes: les filles trouvent que ça pue des pieds quand on les fait sécher au ras la truie pis elles restent dans cuisine.<br /><br />Crisse tes bas dins vidanges avec les nôtres pis pogne-toé une paire des miens dans le tiroir en haut à droite du bureau en face de mon lit: laine made in China, Dollarama brand new, clean and dry. L'opération bring-the-girls-back est en cours. Phase 1: Plum' est allé dans cuisine en premier, sous prétexte d'ajouter des glaçons à son drink, et a subrepticement rapporté la bouteille de Schweppes vierge du frigo, celle rangée derrière la bouteille entamée (les filles sont au Gin & Tonic). Phase 2: chu allé à mon tour, prétextant que les gars filaient chips et pinottes: en fouillant dans dépense, j'en ai profité pour faucher l'autre bouteille. Phase 3: Kevin est allé aux toilettes sous prétexte de pisser, en profitant pour imbiber une débarbouillette d'un demi-flacon de mon after shave Dollarama, puis s'est rendu dans cuisine sous prétexte de chercher un torchon pour éponger le dégât (fictif) fait par Makes sur le shaggy orange, et en fouillant sous l'évier il en a profité pour oublier son tissu parfumé sur le tuyau d'eau chaude. <br /><br />Le plan parfait. Les filles vont manquer de tonic water betôt, pis ça va se mettre à schlinguer sérieux dans cuisine. Vont revenir dans le salon, ouské la boisson, ouske ça sent bon (ouske ça pue moins, mettons).<br /><br />So don't fuck it up for the rest of us, you stinking bum! Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-45358919124231081812013-02-08T19:01:21.815-05:002013-02-08T19:01:21.815-05:00@ Mrs Gambade:
Sorry, Julie: je viens juste de te...@ Mrs Gambade:<br /><br />Sorry, Julie: je viens juste de te replacer, héhé. Comme tu sais, je réponds pas aux anonymes, d'où ma réaction tardive. Réalisant la source du comm ci-haut astheure, je peux librement exprimer qu'il m'a touché.<br /><br />Gambade, Tribaux, a été ma complice, ou plutôt je fus le sien, dans un coup monté ciblant Vieux G...Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-32575733947325645222013-02-08T06:43:06.557-05:002013-02-08T06:43:06.557-05:00permettez que je m'approche, me réchauffe les ...permettez que je m'approche, me réchauffe les feutres au ras la truie et m'ouvre une petite canne de pop avec vous autres ?<br />fait frette pour travailler dehors, hier matin était assez de quoi merci, super humide qui rentre dans sous la peau en plus du facteur Chilien<br />mais bon, chanson<br />moi, c'est Spirit in the Night de Bruce Springsteen qui me fait triper ces jours-ci<br />je sais je sais c'est en NewJerseyen, mais côté forme c'est le genre de texte qui m'allume au bout<br />texte histoire<br />conte<br />me rappelle un peu Wang Dang Doodle de Dixon ou plein de tounes de Dylan<br />qu'une ou deux lignes refrain qui reviennent, souvent modifiées un peu à mesure que l'histoire se déroule, que la toune avance<br /><br />chanson qui me rappelle plein de souvenirs<br />Les Beauregard de sur le bord de l'eau à Pointe-Calumet<br />Le bonhomme qu'on disait qu'il travaillait dans "l'immobilier" ce qui expliquait qu'ils avaient la plus belle maison de la rue<br />la bonne-femme qu'on voyait jamais, elle descendait de l'auto et s'enfermait jusqu'au jour de repartir<br />Le plus grand de leurs fils, avocat, qui venait les visiter en Hydravion de temps en temps<br />L'autre grand frère qu'avait l'air cool mais qu'on voyait pas souvent, qu'une fois était venu visiter avec deux monsieur qui le lâchaient pas d'une semelle<br />pis Suzy<br />Suzy avec ses longs cheveux blonds et son petit bikini en tricot orange soleil<br />le plus petit bikini que j'avais jamais vu de ma vie<br />wow<br />Pointe Calumet<br />le Picardi, le Ricci, le Mont-Éléphant, les Valiant, les Dusters, le CinéParc de St-Eustache<br />(soupir...)<br />bon ben, faut j'y aille<br />à plux<br />Pat Cazahttps://www.blogger.com/profile/00241266894970343549noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-86914701118295267362013-02-06T22:11:54.497-05:002013-02-06T22:11:54.497-05:00Ne perds pas le sens de ce que tu fais ici, tout a...Ne perds pas le sens de ce que tu fais ici, tout a son importance...Emcéehttps://www.blogger.com/profile/02649005794660665864noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-39781631884652998852013-02-06T10:18:51.553-05:002013-02-06T10:18:51.553-05:00"Pourquoi dis-tu perdre le sens de l'impo..."Pourquoi dis-tu perdre le sens de l'importance de ce que tu fais ici?"<br /><br />ah... le doute... on s’étonne toujours de le voir apparaître précisément chez ceux dont on invoque volontiers l’exemple, au plus fort de nos propres doutes, afin de les apaiser. c’est pourtant un élément clé de cette entreprise, précieux, essentiel, que ce doute, il me semble... c'est d’ailleurs un axe de réflexion qui se trouve au cœur même de ce billet, en continuité de l’amorce qu’on trouve dans le "chaos sirupeux", si je ne m’abuse, concernant cette grinçante ironie divine collant à tout créateur : l’angle mort de son œuvre. et comment, par d’infinis jeux de miroirs, chacun s’évertue à le déjouer, tentant plus ou moins consciemment de se dévoiler subrepticement à lui-même en scrutant amoureusement le travail des autres...Le plumitifhttps://www.blogger.com/profile/10798608151488713402noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-32051197429140541772013-02-06T07:20:51.080-05:002013-02-06T07:20:51.080-05:00Allons, bien le bonjour,
Politesse avant toute ch...Allons, bien le bonjour,<br /><br />Politesse avant toute chose.<br /><br />Je n’ai jamais vraiment eu la touch pour les « com », je sais pas, j’aime quand les choses s’environnent d’elles-mêmes, à la manière d’un billet, Blue le fait de manière instinctive ; CM, je n’en dis rien, sauf à lui, nos coups de téléphone sont avec le poing tendre et nos heures ensemble sont des courbes tautochrones, sachant d’où on vient, indépendants parfois, sachant jusqu’où l’on ira, c’est-à-dire sur le même sol.<br /><br />Un jour, je fais portrait ici pardonnez-moi, nous discutions avec Monsieur Mistral au sujet de poésie, j’emploie formule de politesse encore, quand je dis nous, il s’agit de lui et de moi, de quelques bouteilles, et de la myriade de noms que les dictionnaires nous offraient alors que le net était niet ou presque. Alors, je lui parlais de deux versions différentes que j’avais lues d’un poème, une différence au sujet d’un pluriel dans un vers de Baudelaire selon les éditions que j’avais colligées.<br /><br />Plus je parlais, plus j’avais l’impression de dire des conneries et de prendre le temps de mon interlocuteur et de perdre le fil, lorsque soudain, avec une, deux, trois questions, le Christian m’est revenu au sujet de la virgule, de la majuscule, de l’éditeur, de l’accent tonique et de tout ce qui peut faire l’attirail du critique littéraire. De l’amant des mots, du perpétuel assassin du silence, du contempteur de l’absence de rigueur. Il comprenait comme peu de gens ce qu’un « s » veut dire. C’était avant le 911.<br /><br />Ceci dit, après des années, je n’ai que du plaisir à lire ces pensées que tu nous offres et qui me rappellent la troisième ou quatrième fois où nous avons bourassé le Webster et le Quid et les autres briques qui peuplent les planches adossées à tes murs. Et je sais que je te fais de plus en plus de misère à chaque fois que je te parle des mécaniques de chansons que je découvre en les faisant jouer encore et encore : je grimace en apprenti devant le gorille.<br /><br />Parle-moi encore des chansons, des méthodes, des misères, nous sommes poésie.<br /><br />Ma main,<br /><br />Kevin<br />Kevinhttps://www.blogger.com/profile/01044778210252802448noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-50729416903011197792013-02-04T20:12:15.447-05:002013-02-04T20:12:15.447-05:00Complément, from God know's where.
http://www...Complément, from God know's where.<br /><br />http://www.youtube.com/watch?v=55mfSoNdPRcMakesmewonderHumhttps://www.blogger.com/profile/07557909785156273318noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-55858055658822047902013-02-04T18:31:16.546-05:002013-02-04T18:31:16.546-05:00J'ai éliminé toute la basse, et on distingue c...J'ai éliminé toute la basse, et on distingue clairement..."Par des bouderies inutiles."MakesmewonderHumhttps://www.blogger.com/profile/07557909785156273318noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-32712675253322711772013-02-04T15:52:06.100-05:002013-02-04T15:52:06.100-05:00Oui!!! Oui oui oui oui oui, c'est plein de bon...Oui!!! Oui oui oui oui oui, c'est plein de bon sens!Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-22428537536420653832013-02-04T11:35:03.542-05:002013-02-04T11:35:03.542-05:00Wow ! Merci pour ce papier monsieur Mistral. En ré...Wow ! Merci pour ce papier monsieur Mistral. En réécoutant attentivement la chanson que vous avez mise en ligne, et le passage «Par défaut de rires inutiles (Par étourderies inutiles?) », je crois déceler plutôt : « Par des bouderies inutiles ». Qu’en pensez-vous ?Ginette Desmaraishttps://www.blogger.com/profile/11756885139802805667noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-86328454565835867752013-02-03T14:30:41.832-05:002013-02-03T14:30:41.832-05:00Pourquoi dis-tu perdre le sens de l'importance...Pourquoi dis-tu perdre le sens de l'importance de ce que tu fais ici? Depuis que je te connais tu es fidèle à toi-même. Défendant la culture, la langue, l'histoire de ton pays, celui de la langue française aussi, tu n'as jamais ménagé tes forces. Grâce à toi j'ai découvert une littérature qui m'était inconnue, une manière de penser, de réagir, de s'exprimer, d'être au monde. C'est toi aussi qui m'a fait comprendre l'importance de la mémoire et de la rigueur et du rendre à César ce qui appartient à César. Chaque fois que je passe ici, je fais une découverte. Oui, Pat Caza a raison, un travail de bâtisseur. Nous serons deux sans doute à aller à la bibliothèque et à chercher à en savoir davantage, peut-être pas pour les mêmes raisons, je ne suis pas québécoise mais en tout cas avec la même ardeur au corps!<br />Merci Maestro!Bluehttps://www.blogger.com/profile/16074710512789761213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-64356486778975676802013-02-03T10:11:23.972-05:002013-02-03T10:11:23.972-05:00Merci. Merci ben gros. J'ai pas senti avant te...Merci. Merci ben gros. J'ai pas senti avant tes quelques mots à quel point j'erre en mer; j'ai dérivé, mes repères m'ont quitté, les deux, elle et lui, et tout seul trop longtemps je perds le sens de ce qui a ou pas de l'importance dans ce que je fais ici.Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-2455059434382679182013-02-03T09:17:51.135-05:002013-02-03T09:17:51.135-05:00je passerai encore pour celui qui crochette sur le...je passerai encore pour celui qui crochette sur les détails, mais ce qui me frappe dans ce délicieux billet(lire: me les Louisville Sluggueurise en quatre) c'est, comme tu le soulignes, qu'il n'existe pas d'anthologie officielle de l'oeuvre d'un tel auteur d'ici<br />franchement ça me...ça me...fuck que mon épaule amoché m'élance plus quand je lis ce genre de trucs<br />la petite colonie qui rêve de devenir un état en est là, c'est le constat que je fait<br />le plan de se hisser au rang des nations pour notre survie, celle de notre identité de notre culture et celle de notre langue est super honorable et plus que tout, justifiée et justifiable, mais quand je tombe sur un truc comme ça je me dis que dans le détail, à la base, on se plante et royalement<br />que dis-je, on se plante en ostis de colons<br />mais bon, je me trompe surement, c'est surement encore la grosse crotte punk dans mon oeil qui parle, surement un mauvais exemple, je m'en vais tantôt au centre-ville et on me servira en français, aint it ?<br /><br />par-contre<br />je laisserai le micro en soulignant l'importance de ce que tu fais ici, à mon sens un réel travail de bâtisseur <br />aussi, sur Vienne tu viens d'attirer mon attention et à biblio cette semaine je me procurerai son Frisson des Chansons que Stanké à publié, j'en veux encore<br /><br />je te souhaite du soleil, merci et à plus<br />Pat Cazahttps://www.blogger.com/profile/00241266894970343549noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-42213085133281327062013-02-03T07:21:38.662-05:002013-02-03T07:21:38.662-05:00:-)
Oui, la fièvre est tombée!!:-)<br /><br /> Oui, la fièvre est tombée!!Bluehttps://www.blogger.com/profile/16074710512789761213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-19088941325821019802013-02-03T07:18:34.109-05:002013-02-03T07:18:34.109-05:00Allo. Bonjour. T'attendais pour fermer boutiqu...Allo. Bonjour. T'attendais pour fermer boutique...<br /><br />Tu dégrippes, I see. Youpi.Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-49156678518420388882013-02-03T07:07:53.605-05:002013-02-03T07:07:53.605-05:00Attention la vie est courte. Attention la vie est ...Attention la vie est courte. Attention la vie est courte. Le danger serait de ne pas la vivre, de penser qu'on a toujours le temps, qu'il y a de la marge, qu'on verra bien demain. Depuis que j'ai lu ici cette petite phrase toute simple, je n'ai cessé d'y penser. J'ai dormi avec elle, me suis réveillée avec et me suis demandée ce que j'avais dans l'immédiat le plus envie de réaliser, de faire ou ne plus faire, ce à quoi j'aspirais. Etre grand-mère, continuer à vibrer, te recevoir dans mon petit Nord pour te faire goûter ma tarte au maroilles, voir du pays ( l'Inde, l'Indonésie, St Pétersbourg, Prague, l'Amérique), revenir faire un séjour dans votre beau pays, aimer, aimer, aimer, apprendre encore et toujours, et faire du bien. J'aime ça faire du bien, j'en ai besoin.<br />On ne va pas nous donner une seconde chance, vaut mieux le savoir et en avoir conscience. Vaut mieux être vivant de son vivant! :-)<br /><br /><br />L'article de Venne sur Léveillée, passionnant. Moi, ça me fascine justement, ce qui écrivent des chansons. On ne mesure sans doute pas suffisamment à quel point elles font partie de notre vie. Ca nous paraît normal qu'elles existent. Tout petit, au berceau, à peine nait, elles nous apprivoisent, nous calment, nous endorment. Plus tard elles nous prennent aux tripes, accompagnent nos chagrins d'amour, nos tranches de vie, nos espérances. Et on ne pense pas que derrière nos émotions il y a celui qui a écrit, a composé et a créé cette chanson qui nous semble si naturelle. C'est toi qui m'a ouvert les yeux et les neurones là-dessus. C'est fascinant la chanson. C'est un texte qui entre en nous de manière subliminale. Je sais pas si je t'ai raconté déjà cette anecdote. Je t'ai déjà parlé de ma rencontre avec Aznav, c'est par un de ses amis, arménien comme lui que je l'ai rencontré. Alain, cet homme là était avocat pour pas mal de chanteurs dont Johnny aussi, hé,hé, s'était mis en ménage avec une de mes amies, Mumu. C'est ainsi que je me suis retrouvée chez eux à l'Etoile dans un magnifique appartement haussmannien à goûter pour la première fois de ma vie du caviar. Alain adorait la chanson et aimait les chanteurs qui lui rendait bien. Il a pris sa guitare, tard dans la soirée et a voulu qu'on s'amuse à un petit jeu, histoire de voir si je partageais avec lui cet amour, pas le genre a se contenter de ce que tu luis disais. Et j'ai été la première surprise de voir combien de chanson je connaissais sans même le savoir, comme si je les avais apprise malgré moi. L'inconscient collectif! qu'il disait. Il était impressionné mais pas autant que moi. Complètement étonnée de pouvoir ainsi me souvenir d'autant alors que je n'y avais jamais pris garde. C'est là qu'il m'a dit, c'est toute la force de la chanson, si elle est bonne, si elle touche, c'est de s'imprégner ainsi en nous, après on la chante sous sa douche! :-) Bref! C'est là que j'ai pris conscience du pouvoir d'une telle expression artistique, je n'y avais jamais pensé avant. Le texte associé à la musique mais pas seulement, le texte qui fait corps avec les notes et réciproquement. Cette symbiose des mots avec les sons qui nous entrent dans le coeur. Ben, oui, ça me fascine. C'est magnifique d'avoir ce talent!Bluehttps://www.blogger.com/profile/16074710512789761213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-5331586233504101462013-02-02T15:09:23.170-05:002013-02-02T15:09:23.170-05:00Si ce sont des divagations, tu ne m'en voudras...Si ce sont des divagations, tu ne m'en voudras pas de m'épargner une autre heure d'ouvrage pour déchiqueter ton comm une ligne à la fois comme il le faudrait si c'était du sérieux.<br /><br />Grrr...<br /><br />Gros becs, ole Plum'.Mistralhttps://www.blogger.com/profile/06363037463487026019noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-45273230439053261832013-02-02T13:53:47.029-05:002013-02-02T13:53:47.029-05:00"la vie c'est court mais c'est long d..."la vie c'est court mais c'est long des p'tits bouttes"<br />(c’est pas moi qui le dis mais kekun qu’on sait pas c’est qui<br />cité par Dédé Fortin)<br />petite phrase apparemment anodine, un genre qu’on entend souvent dans une vie<br />sans vraiment y porter attention<br />mais c’est vrai que c’est peut-être ça le grand défi quand on dure<br />réussir à ne pas trouver ça long finalement<br />de réaliser de façon récurrente (et toujours plus intense)<br />que la vie est courte<br />mais de ne le réaliser jamais<br />que pour se rappeler<br />ce qu’on a manqué<br />ou craindre ce qu’on risque encore de manquer<br />parce qu’en fin de compte ce qui est vraiment trop court<br />c’est le moment où on réalise que c’est court...<br /><br />outre ces miennes divagations sur la "courtitude existentielle", un grand merci pour le texte si généreusement éclairant de Venne sur Léveillée - je l’avais manqué, et donc quelle découverte!Le plumitifhttps://www.blogger.com/profile/10798608151488713402noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-69556009614649326132013-02-02T08:19:28.564-05:002013-02-02T08:19:28.564-05:00Calvaire que c'est émouvant à lire...Calvaire que c'est émouvant à lire...Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/15305315170741885176noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7313261.post-29671249711256616982013-02-02T01:11:28.666-05:002013-02-02T01:11:28.666-05:00Très sage écrit.
Publié ici, aussi, par un homme t...Très sage écrit.<br />Publié ici, aussi, par un homme très sage.La vie est courte.<br />Je le réalise.Un an de plus depuis peu, pas encore 30 ans, mais tout de même, la vie qui épuise, qui creuse le cœur. On s'attarde parfois à des chimères, alors que le vrai, le beau du réel, l'authentique fait des pieds et des mains pour un peu d'attention. Je serai plus alerte. Merci Mistral!Mademoiselle Gambadehttps://www.blogger.com/profile/00731237607845770633noreply@blogger.com