10.11.12

Ho-no-ra-bes!

Lonorabe juge Jacques, lonorabe avocat RoyMartel, lonorabe enfant de chienne Morasse ont pitché toutes les roches possibles sur le très honorable Gabriel Nadeau-Dubois.

On verra ben, on verra ben. Tas de verrats. Tas de chiens.

Mère de la Croix d'argent

Va chier!

Viens pas brailler à la tévé la veille du 11 novembre! T'as laissé ton fils aller se faire tuer outre-mer for nothing, pis t'acceptes une médaille, pis son père est où? Il a pas de peine, son père? Elle est où, sa médaille, au père?

T'as vu ça, aux nouvelles?

L'hostie de vieux crisse de pourri de boomer de péquiste à marde, préconisant de s'en prendre à Québec Solidaire aux prochaines élections? Des ennemis, qu'il dit? Vieille charogne obsessionnelle. Puante ordure après moi le déluge. Ce sera un tel soulagement de vous jeter dans la fosse publique. On vous couvrira de chaux que vous ne méritez pas.

Em Circius: à quoi ressemble-t-il?

Il ressemble à Rip Torn. OK?

Il arrachera la trachée de quiconque me veut du mal.

Il est un poète et un vaste cochon alcoolique.

Il est l'ami total.

L'ignoble morue: son vrai visage


Elle retarde la cause des femmes en politique de plusieurs années. Première première ministre? OK, tu l'as. Astheure peut-on songer à du calibre? Combien de femmes comme Françoise David sont-elles disponibles?

C'est du joli, ce gouvernement. Ce Maka Kotto à la Culture. Ce LBB de vingt ans avec un diplôme de Cégep comme député. Ce free for all de déclarations et d'annonces aussitôt rétractées. Cette bonne femme insignifiante.

6.11.12

Circius en quatre temps

Emmanuel Circius est de passage en ville. Il voulait m'interviewer, comme c'est notre coutume depuis vingt-cinq ans, vu qu'il est le seul à connaître les bonnes questions ainsi que les réponses à l'avance. Mais cette fois je lui ai demandé d'inverser le processus en renversant les rôles: il se passe ici des choses graves et j'ai voulu interroger sa lucidité sans peur et sans attaches à propos de quatre d'entre elles: Gérald Tremblay, Léo Bureau-Blouin, Gabriel Nadeau-Dubois, Joe Di Maulo.

OK, dit-il. Parce que c'est toi. Mais dans quel ordre?

Je comprends ce qu'il veut dire. Quatre sujets, tous reliés, tous importants, mais tous devant être traités équitablement. C'est à dire en tirant au hasard l'ordre de leur traitement.

Quatre, réponds-je. Coeur Carreau Pique Trèfle, disons?

Yup! convient-il. Et il va droit là où je conserve mon vieux jeu de cartes, que je n'ai pas sorti depuis dix ans, la dernière fois c'était avec lui qu'il avait servi, j'avais oublié que j'en possédais un.

On sort les quatre as. J'inscris les quatre noms sur une feuille et j'attribue sa couleur à chacun.

On mélange les as, on les aligne incognito sur le bureau entre nous deux.

Je sors un huard de ma poche: on tire à pile ou face pour savoir qui choisira la première carte.

Circius et moi ne jouons pas à pile ou face comme la plupart des gens. Celui des deux qui a misé sur le côté qui se révèle effectivement, celui-là gagne le privilège de ne pas se salir en premier dans les eaux du hasard.

Étant donné que nous jouons ainsi depuis quarante ans, il va sans dire que nous n'avons nul besoin de choisir pile ou face à chaque fois: il joue pile, je joue face, on lance la pièce et alea jacta est.

Le huard tombe face. Selon notre code, ça signifie qu'il est désigné pour choisir la première carte.

La seconde sera ma responsabilité, la troisième la sienne: la quatrième ne sera plus l'objet d'un choix.

Coeur sera Di Maulo. Carreau sera Tremblay. Pique sera Bureau-Blouin. Trèfle sera Nadeau-Dubois.

L'exercice ne sera pas entièrement objectif, puisque j'ai choisi les quatre sujets: ils ne sont pas sortis d'un tirage effectué au moyen d'un ordinateur.

Mais l'exercice, justement, sera aussi honnête qu'un dialogue humain, donc subjectif, peut s'efforcer de l'être.



Circius pose son majeur droit sur l'une des quatre cartes. Je la retourne.


7.10.12

Mêmes animaux

Moran lancera son prochain album, intitulé Sans abri, mardi prochain.

Comme les précédents, il comprend une pièce de mon cru écrite spécialement pour lui: Mêmes animaux. La voici.





Mêmes animaux
Christian Mistral


Ce que je voudrai t’enseigner,
Ce n’est pas tant ce que je sais
Que ce que je sens nécessaire
Pour que la vie soit un repas,
Un banquet riche, un festin gras
Depuis l’entrée jusqu’au dessert…

Je t’apprendrai le goût des mots,
Celui qu’ils auront eu pour moi
Sur les papilles de mon cerveau,
Toutes les saveurs de l’émoi ;
Toi la prunelle de mes yeux,
Petite fille ensemble allons
Là où la voix a feu et lieu,
Là où les sons sont des ballons.
T’apprendre le goût de ta langue
Parce que c’est la mienne aussi,
Voilà ce dont j’aurai envie
Avant qu’elle ne soit exsangue ;
Les appétits de la parole
Seront ton plus bel héritage :
Je les ai reçus en partage
Et tu sauras cette faim folle…

Je n’aurai pas beaucoup d’argent
À te laisser en trépassant
Mais tu garderas mes repères,
Les verbes et les vers de ton père.

Je te conterai des histoires,
Des vraies, des fausses, d’autres aussi,
Quand tu auras peur dans le noir,
Et de la nuit, et de la vie.
Je te dirai le goût des mots,
Celui qu’ils ont eu dans ma bouche,
Pour que tu saches quelle est ta souche,
Toi et moi : mêmes animaux !

12.9.12

La chefferie du parti libéral du Québec

Danger: Raymond Bachand teste ses appuis. Qu'un leader aussi charismatique, au magnétisme sexuel aussi agissant sur les foules, avec une telle maestria de l'imagination populaire, qu'un homme de cette trempe songe au pouvoir fait déjà trembler tous ses éventuels adversaires et me fait chier dans mes culottes.


Les sondages à l'interne le donnent déjà gagnant, à condition que la jambe de bois de Lucien Bouchard ne se présente pas.


6.9.12

Johnny Bee: les mots

Il est bien des choses. Entre autres, un grand écrivain.

Les mots
Jean Barbe


Bien sûr, leur chambre est un bordel sans nom et souvent ils préfèrent l’usage de leurs doigts à celui de la fourchette. Bien sûr, il faut leur rappeler matin et soir de se brosser les dents, et s’il n’en tenait qu’à eux, ils se conteraient la plupart du temps d’une diète composée exclusivement de chips au vinaigre, de bonbons et de crème glacée pour les temps chauds.
Mais ils s’intéressent à des choses qui ne sont pas de leur âge et, hier soir, mon fils m’a demandé de choisir pour eux des films d’Alfred Hitchcock, qu’il ne connaît pas encore, mais dont il sait qu’il est un grand du passé. Et Kubrick aussi. Il voudrait voir The Shinning.
– C’est d’après un livre de Stephen King, non ? – Oui. – Comme La ligne verte ? C’était tellement bon, La ligne verte.
C’est l’aîné. Il aura 13 ans dans deux semaines et déjà il m’arrive aux sourcils.
Bien sûr, il se chicane avec sa soeur, et parfois ça dégénère. Sans doute ont-ils appris un peu tôt l’art du sarcasme et de la dérision. Ils savent mettre les mots dans la plaie, frapper juste et sec, au défaut de l’armure, dans le noeud fragile des contradictions de l’autre. Ils font mal, les mots, quand ils sont affûtés, choisis pour blesser.
Mais ils savent aussi bercer, soigner, panser, soulager, les mots, quand ils se font doux et caressants avec la même précision. Et mes enfants se blessent parfois et s’entendent pourtant à merveille, et s’aident et s’aiment et savent aussi se le dire.
Et ils le disent non pas avec des mots que je leur ai mis en bouche, mais avec des mots qu’ils ont lus et compris.
Les mots de leurs lectures.

Le désennui
Ils n’étaient que de petites choses maladroites, bondissant partout sur leurs jambes boudinées, que déjà je leur disais :
– Je n’ai pas été mis sur terre pour vous désennuyer !
Ils étaient à l’âge où, en garderie, on ne leur laissait pas un instant de répit ; toute la journée planifiée, des activités aux demi- heures, pas question de les laisser trop longtemps contempler le ciel pour trouver des formes aux nuages. Alors, pendant les week- ends et les vacances, je m’efforçais de les désintoxiquer de ces horaires trop chargés qui deviennent comme une fuite en avant.
Je suis à cet égard décidément d’un autre temps. Ou d’une autre culture. Oh, mes enfants ont des activités, oui, cours de batterie, de natations, de nage synchronisée, de tennis. Mais jamais plus d’un à la fois, et, Bon Dieu, pas tous les jours, pas tout le temps !
Alors, forcément, parfois, ils ne savaient que faire, avec moi, en vacances, en week-end, à la campagne.
– Je n’ai pas été mis sur terre pour vous désennuyer !
Et je leur montrais les livres qui tapissent chez moi les murs et qui s’empilent en désordre un peu partout, et les livres qui me suivent toujours comme une meute fidèle. Et je leur racontais ce que m’avait dit, voilà près de quarante ans, une bibliothécaire émue en me tendant ma toute première carte d’abonné :
– Ceux qui aiment lire ne s’ennuient jamais.
Peut-être que ça n’a rien à voir avec ça. Peut-être que ça n’a rien à voir avec cette bibliothécaire, ni avec moi. Mais mes enfants lisent, beaucoup, d’abondance. Peut-être que ça n’a rien à voir. Mais le fait est que j’ai voulu qu’ils s’ennuient, parfois, afin qu’ils puissent apprendre à écouter le silence, le murmure de leurs pensées. Et dans l’espoir que, un jour, ils tendent la main vers un livre, pour ne plus le lâcher.

Penser, panser
Au cours d’une discussion, voilà quelques semaines, mon fils s’est soudain arrêté de parler. Nous attendions, ma fille et moi, en le regardant.
– Attendez un peu, je réfléchis à ce que je pense, a-t-il dit en guise d’excuse.
Nous avons éclaté de rire, sur le coup. Depuis, cette petite phrase ne cesse de m’impressionner.
Et voilà que nous pouvons partager les mêmes lectures, mes enfants et moi. J’ai lu les Hunger Games que ma fille a dévorés en quelques jours, et je viens tout juste de terminer le premier tome du Trône de fer dont mon fils a lu les 800 pages en deux semaines de vacances pourtant agrémentées de nombreuses expéditions et jeux et baignades…
Ce ne sont pas des livres simples même s’ils sont divertissants. Le trône de fer, surtout, qui est également une somptueuse série télé (Game of Thrones). S’y révèle toute la méchanceté humaine, sa cruauté, sa soif de pouvoir, sa complexité.
On y lit que les héros peuvent mourir avant la fin du premier livre et que les plus méchants savent survivre en se rendant indispensables. On y comprend qu’il n’y a pas de justice absolue, et que le chaos règne si on n’y prend garde. On y apprend que les convictions ne sont rien sans les actions qui les incarnent, mais que nos convictions peuvent se heurter à celles des autres, tout aussi légitimes.
Ce n’est pas un livre pour enfant. Justement.
Peut-être que ça n’a rien à voir avec moi. Peut-être.
Mais cette petite phrase, comme j’aimerais l’entendre plus souvent, à la télé, à la radio. Comme j’aimerais la lire plus souvent dans les journaux, sur le net.
Une toute petite phrase, qui nous permettrait peut-être d’échapper à la fuite en avant, à la bêtise de la simple réaction aux événements. Une toute petite phrase qui nous permettrait peut--être d’échapper à cette course folle, les deux mains sur le volant, qui ne conduit qu’à la désolation. Une toute petite phrase pour panser le monde et peut-être le guérir.
«Je réfléchis à ce que je pense.» La phrase de mon fils, qui a trouvé, dans les livres, les mots pour la dire.

29.8.12

Pour ben du monde, trop pour fitter dans le titre: Richard et les yankees.

Pour ce vieux Butch, ce sauvage du désespoir, qui prend les choses tellement à coeur et qui en a tant sur le coeur, et pour ce vieux Mac qui nous a saisi le coeur collectif un battement suspendu chacun puis la chamade alors que le sien si ample a failli oublier son boulot, pour Hamelin le lynx, Lamanque la panthère et Natier la femme-hibou, pour Vigneault le jeune et pour Vigneau le vieux, pour mon fils et pour Souhaïl et pour Charest et Marois et Legault et pour Caza et Danger et Terrible et monsieur Kim et Amir et la candidate moustachue et Martineau et Duchesneau et Parizeau et PKP et vous autres Tribaux dont vous savez que si je vous nommais tous on aurait l'air sectaires, pour tout le monde dans le monde, y compris les braves pitounes au Togo qui vont faire la grève du cul sept jours de temps pour renverser un régime corrompu, pour tout mon peuple humain qui est le tien comme le mien sauf les métèques à l'étage au-dessous ceux-là ont l'air louche et pis peut-être mon ex-belle-mère et tant qu'à y être BHL mais sinon c'est pour tout le monde, à une semaine des élections ici, à guère davantage avant des élections ailleurs, que le vote soit exprimé à la mine d'un crayon ou à la fleur d'un fusil.






N.B. Il s'agira ci-dessous d'un copier-coller sous toutes réserves d'une transcription trouvée sur l'internet et transmultipliée par mille à l'identique, ce qui n'en garantit aucunement l'authenticité, ainsi que je suis tristement bien placé pour le savoir.

À deux endroits, je doute que ce soit bien ce que Richard chante, ait écrit, mais entre l'appeler à l'aube pour vérifier et courir le risque de reproduire des fautes, j'ai choisi de choisir, euh, ben, dans le milieu, c'est-à-dire de couvrir mes couilles en rédigeant cette notice. On n'appelle pas Desjardins le matin pour lui demander si la nuit dort dans un verseau ou un berceau, genre. D'un autre côté, on ne lui attribue pas des mots qui ne seraient pas les siens sans un modicum de précaution, enfin pas moi, j'aurais l'air con, sinon, à notre prochain tournoi de bowling-bénéfice pour le PPDA (Parti Pour le Droit d'Auteur, à l'intention des béotiens qui le savent pas).

CM



Les yankees

Richard Desjardins

La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio
nous allions au hasard,
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.

Nous savions qu´un jour ils viendraient,
à grands coups d´axes, à coups de taxes
nous traverser le corps de bord en bord,
nous les derniers humains de la terre.

Le vieux Achille a dit:
"À soir c´est un peu trop tranquille.
Amis, laissez-moi faire le guet.
Allez! Dormez en paix!"

Ce n´est pas le bruit du tonnerre
ni la rumeur de la rivière
mais le galop
de milliers de chevaux en course
dans l´œil du guetteur.

Et tout ce monde sous la toile
qui dort dans la profondeur:
"Réveillez-vous!
V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!

Ils traversèrent la clairière
et disposèrent leurs jouets de fer.
L´un d´entre eux loadé de guns
s´avance et pogne
le mégaphone.

"Nous venons de la part du Big Control,
son laser vibre dans le pôle,
nous avons tout tout tout conquis
jusqu´à la glace des galaxies

Le président m´a commandé
de pacifier le monde entier
Nous venons en amis.

Maint´nant assez de discussion
et signez-moi la reddition
car bien avant la nuit,
nous regagnons la Virginie!"

V´là les Yankees, v´là les Yankees
Easy come, Wisigoths,
V´là les Gringos!

"Alors je compte jusqu´à trois
et toutes vos filles pour nos soldats
Le grain, le chien et l´uranium,
l´opium et le chant de l´ancien,
tout désormais nous appartient
et pour que tous aient bien compris,
je compterai deux fois
et pour les news d´la CNN:
Tell me my friend,
qui est le chef ici?
Et qu´il se lève!
Et le soleil se leva.

Hey Gringo! Escucha me, Gringo!
Nous avons traversé des continents,
des océans sans fin
sur des radeaux tressés de rêves
et nous voici devant vivants, fils de soleil éblouissant
la vie dans le reflet d´un glaive

America, America.
Ton dragon fou s´ennuie
amène-le que je l´achève.
Caligula, ses légionnaires,
ton président, ses millionnaires
sont pendus au bout de nos lèvres.

Gringo! t´auras rien de nous
De ma mémoire de titan,
mémoire de ´tit enfant:
Ça fait longtemps que je t´attends.
Gringo! Va-t-en! Va-t-en
Allez Gringo! Que Dieu te blesse!

La nuit dormait dans son verseau,
les chèvres buvaient au rio,
nous allions au hasard
et nous vivions encore plus fort
malgré le frette et les barbares.

16.8.12

Djemila Benhabib, Jean Tremblay: se crucifier et se lapider à gogo

Laïc, agnostique ou athée? Rien de ces trois trucs-là n'est le même, et on n'a toujours pas abordé les différences religieuses.

Pour ma part, j'ai abjuré la foi catholique au début de la vingtaine, parce que l'idée d'avoir été coopté avant l'âge de raison m'enrageait, mais surtout parce que je ne croyais plus en Dieu. Or, quand on a mûri depuis le berceau jusqu'à l'adolescence avancée dans une certaine idée du divin, un contexte culturel, familial, personnel, rituel, paramétrés par le concept d'une Création, d'un sens à la vie et d'une suite à la mort, ne plus croire en Dieu est une infiniment pénible perte. Personnelle. Une peine d'amour sèche, sale et sciante. Ce vide, à la rigueur, peut toujours se combler à grands renforts d'intellect: une pelletée de philosophie par-ci, un gros tas de raison pure par-là. Mais la soudaine, insondable solitude, elle, ne se soigne pas. La nature, dont la science a démontré qu'elle a horreur du vide, ne remplit pas celui-là. Dieu n'est probablement pas affaire de nature, mais de culture, alors. Eh bien, justement...

On n'a cessé, ici, de condamner l'alibi des Yankees pour leurs guerres d'agression: instaurer la démocratie, l'économie de marché, l'égalité, la liberté!

Parce que, vrai, c'est un processus. Ça prend du temps.

Or, c'est pareil pour nous. Qu'est-ce qui presse tant? N'avons-nous pas abattu assez de nos symboles historiques dans l'hystérique feu de joie qu'allumèrent les Boomers dans la seconde moitié des sixties, un incendie qui leur a échappé et qu'ils ne se sont jamais souciés d'éteindre ensuite, un brasier criminel, qui a presque tout consumé ce qui les a précédés? De cette terre brûlée, calcinée, le printemps dernier nous a donné l'espoir qu'une nouvelle germination de bleuets pourrait surgir...

Il faut comprendre les Canayens choqués par l'intervention de Djemila Benhabib. J'ai l'impression qu'elle-même les a  compris. C'est un processus. Le crucifix, le drapeau, la croix du Mont-Royal, le reliquat de la foi de nos grand-mères, les églises immenses et magnifiques bâties partout sur notre territoire au prix d'efforts et de sacrifices inouïs: la Foi était vraie, authentique, nos parents n'étaient pas des imbéciles ni des victimes du Vatican sous la botte du clergé et de l'Union Nationale.

Jean Tremblay, ce qu'il dit, à mon avis, et qui a résonné sans conteste en un tas de monde comme un battant dans une cloche qui sonne les Vêpres, c'est: «Eh! Chose! La nouvelle! OK, OK, mettons que notre mère était une putain: c'est pas une raison pour que t'en jacasses sur le perron de la Cathédrale pendant qu'on procède aux funérailles en famille...»

15.8.12

Tintamarre et cacerolazo

Bonne fête, mon frère Kevin.

Ta race de monde a inventé la casserolade, anticipant sur le Chili de 1971 et le Québec de 2012.

Extrait de Wikipédia:

Le Tintamarre est une tradition récente, peut-être inspirée par l'ancienne coutume folklorique française du Charivari. En 1955, lors des commémorations du 200e anniversaire de la Déportation des Acadiens, l'archevêque de Moncton, Norbert Robichaud, a écrit à ses paroissiens : « Une fois la prière terminée, on fera pendant plusieurs minutes, un joyeux tintamarre de tout ce qui peut crier, sonner, et faire du bruit : sifflets de moulin, claxons [sic] d'automobile, clochettes de bicyclettes, criards, jouets, etc. ». Le journaliste de Radio-Canada, René Lévesque, était à Moncton et a décrit le tintamarre dans son bulletin de nouvelles : « Ici à Moncton et dans toute l'Acadie, c'est l'heure du tintamarre. Ça... c’est le joyeux tintamarre qui résonne... partout où il y a un descendant des déportés de 1755... Il y a également la musique militaire, la fanfare de l'Assomption de Moncton qui fait des flonflons avec ses cuivres. Il y a des petits enfants qui crient... Écoutez encore, c'est la vie de l'Acadie française en 1955, deux siècles après la mort qu'on prévoyait. »

Charest n'est pas une vile charogne

Vu qu'il n'est pas mort encore.

Legault n'est pas le trou du cul d'un trou du cul

Certes, il en a tout l'air, mais sans plus!

Une taxe de cinq cennes par cheeseburger

Ça fait combien? You do the maths, moi je sais pas compter.

Enfin, un peu. Juste assez pour savoir qu'on financerait l'instruction gratis, avec un restant.


14.7.12

Pour qui?

Charest est un clown scélérat, Legault est un clone crapulatoire du précédent, et Marois pue de partout. Pour qui voter, astheure?

M'en vas camper chez Mac.

Pour Blue, Lorka, toute la smala de ma french connection



Et joyeux anniversaire à mon Emcée: toutes ses dents, et le plus joli minois qui soit, le coeur le plus doux, le rire le plus pur, l'oeil le plus tendre...


12.7.12

L'été québécois: les flos se suicident en masse

L'été d'eau d'érable. Une, deux noyades par jour. Triomphe du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Les flos ne savent pas nager. Mais ils savent se noyer dès qu'on a le dos tourné.

Deux, encore, aujourd'hui. Et la soirée est jeune.

Nos HEUNES SE CRICHENT À L'EAU, MÉJAMES ZÉ MÉCHIEUX!

Peut-on les blâmer? Témoin le petit Émile Labrie, emblématique selon le JdeM: né il y a trois ans et demi (l'article date), à en croire le Torchon, avec une dette de 25 mille tomates. Qui engraisse de trois mille par année. De quoi se foutre à la flotte. Il ne l'a pas fait. Il est en réflexion, je suppose, sinon le JdeM nous en informerait.

On peut pas se suicider à deux ans? Voire. J'y songeais, moi, et au meurtre à trois.

Ou alors il y a négligence parentale? Genre, d'une génération?

Carré Rouge.

C'est pas des clôtures qu'il vous faut, tas de ploucaille pourrie, ni pour garder vos enfants dehors, ni pour les garder dedans.

Ce qu'il vous faut, c'est être grands. Pour tous.


5.7.12

26.6.12

Mon plan en trois points pour le Québec

Premio: faire l'indépendance.

Deuzio: nationaliser Dollarama.

Troizio: déclarer la guerre à la Chine.

11.6.12

Le journalisme instantané

Dans la version mise à jour (à l'heure) de l'article de Vincent Larouche, il n'est plus question du suicide mais du simple décès de la soeur de ce jeune étudiant chopé par les flics dans le char de ses parents à hauteur de Saint-Hyacinthe en chemin vers un cimetière de Chicoutimi.


Le fond de l'ignominie

Notre amie Me Véronique Robert ne doit pas se reposer des masses par les temps qui courent, elle qui défend le droit et pourfend l'arbitraire en zone brûlante.

Dernier cas-type, surréel, celui de cet étudiant de dix-neuf ans arrêté en route pour les funérailles de sa soeur suicidée samedi.

Go Véro go: merci ben gros...

AJOUT: Je reproduis l'article de Vincent Larouche dans Cyberpresse. L'Internet n'est pas si immarcescible qu'on le dit (c'est une légende rurale, héhé).


Publié le 11 juin 2012 à 14h19 | Mis à jour à 15h05

Un militant étudiant arrêté en route pour les funérailles de sa soeur




Profitant du fait que sa soeur est décédée et qu'il devait se rendre à ses funérailles à Chicoutimi, la police vient d'arrêter un militant étudiant qu'elle avait dans mire depuis quelques temps pour des méfaits commis dans le cadre de la crise étudiante.
Mathieu B. Girard, 19 ans, un militant de l'association étudiante du Collège de Maisonneuve, était en voiture avec sa mère et son frère, sur l'autoroute 20, plus tôt aujourd'hui, lorsqu'une autopatrouille de la Sûreté du Québec les a interceptés, à la hauteur de Saint-Hyacinthe.
Les policiers ont arrêté le jeune militant pour méfait, à la demande de la police de Montréal. Le reste de la famille a pu continuer sa route vers Chicoutimi pour les funérailles, mais pas lui. Il devrait comparaître demain au palais de justice de Montréal.
«Nous pouvons confirmer qu'une personne a été arrêtée en lien avec le conflit étudiant. Elle était recherchée, et sera transportée au Centre opérationnel en lien avec des méfaits commis dans le réseau de transport en commun», a expliqué le sergent Laurent Gingras, porte-parole du SPVM, qui refuse de dévoiler toute information personnelle sur la situation du jeune homme.
La soeur de Mathieu B. Girard est décédée samedi dernier. C'est lui qui a découvert sa dépouille, et il a donc dû rencontrer la police à cet effet.
Selon nos sources, d'autres enquêteurs l'avaient dans leur mire depuis quelque temps pour du grabuge lié au conflit étudiant. Ils disaient avoir du mal à le joindre et à le rencontrer, au point où ils le soupçonnaient carrément de tenter de se défiler.
Avec le décès de sa soeur et ses funérailles, ils ont alors vu se profiler une occasion pour lui mettre la main au collet, de préférence avant qu'il quitte la ville.
Dévasté
Selon son avocate, Me Véronique Robert, le jeune homme était dévasté qu'on l'empêche d'assister aux funérailles et il aurait supplié qu'on le laisse voir sa soeur une dernière fois.
«Ils ont manqué de coeur, ils auraient dû agir autrement ! Je soupçonne carrément qu'ils veulent profiter de son effondrement émotionnel pour l'interroger dans l'espoir qu'il leur donne des noms!» s'insurge-t-elle.
Selon elle, rien ne justifiait une telle façon de procéder. Elle nie que son client ait tenté de se dérober à la justice. «Il a une adresse, un numéro de téléphone,  moi je le rejoins quand je veux. Il avait entendu des rumeurs selon lesquelles il était recherché, et j'avais moi-même demandé au SPVM s'ils avaient un mandat d'arrestation contre lui récemment, ça n'avait rien donné», dit-elle.
Me Robert croit que la police veut impressionner les militants par des arrestations spectaculaires. «Des méfaits, comme ça, c'est des cas où ils peuvent leur faire signer une promesse de comparaître, ou leur envoyer une sommation par la poste, ou carrément appeler leur avocat. Là, ils font un show, comme quand ils ont arrêté Andréa Pilote sur le pont avec quatre chars de police», lance-t-elle, en référence à une autre militante arrêtée la semaine dernière.

6.6.12

Kevin en feu

Vigneau m'envoie en exclusivité ce sonnet composé pour la jeune personne qui l'embrase...




Sonnet pour M.



Brûlé par l’aube de ses lombes
Jusqu’au chambranle les rideaux
D’où traverse le flux des ombres
Qui démaquille les manteaux ;

Et par jeu de substitutions
Comme narguer l’éden des justes
Sur certains seuils où nous étions,
Me souvenir de ses seuls bustes.

Une frange sur un front noire :
Vole une marée de cheveux
Qu’elle remonte, ébène moire

À l’étal de mes yeux nerveux.
Et quand tomberont les voilures,
Me souvenir des ciselures.



19.5.12

Étudiants: faites de l'air, ce billet n'est pas pour vous

Bon. Sont-ils sortis? Sommes-nous entre nous? Blue, barre la porte. Vieux G, t'es le portier. Don't worry, PatCaz is the bouncer if need be.

Venise: tire les rideaux. Le reste de la Tribu, assemblez-vous ici, qu'on jase.

Pour autant que je sache, il n'y a guère que deux ou trois Tribaux qui puissent être âgés de moins de trente ans, et aucun n'a moins de vingt-cinq.

La plupart d'entre nous doivent se situer quelque part entre trente-cinq et soixante-cinq, avec une majorité dans la fourchette quarante-cinq à cinquante-cinq.

Deux ou trois doivent avoir plus de soixante-cinq, et aucun n'a plus de soixante-dix. Comment le sais-je? Je n'en sais rien. Je sais seulement qu'ils ne l'admettraient pas, alors à quoi bon les achaler avec ça.

OK. Astheure qu'on est clairs sur nos données démographiques tribales, écoutez ce que j'ai à vous dire, Tribaux. Je vous demande jamais ça, vous le savez fort bien, vu que cette Tribu se constitue d'individus libres et souverains au charisme certain mais au caractère en général épouvantable et au tempérament asocial et dont l'intellect fait peur. Évidemment, si nous n'étions que ça, y aurait pas de quoi se péter les bretelles. La distinction, c'est qu'on est aussi de braves gens. On a tous fait des saloperies dont on a honte, on a tous honte de saloperies qu'on n'a pas faites. On devrait tous depuis longtemps s'être blindés de science et de cynisme contre les dangers de la foi, de l'affection, de l'élan naturel: foi en la justice, de gré ou de force, quand une grave injustice est commise envers quelqu'un de bonne foi par quelqu'un qui abuse du pouvoir qu'il n'a pas (Swan, ferme le châssis stie, on gèle), affection pour qui nous aime aussi mais ne peut l'exprimer (OldCola est toujours pas revenu avec les pizzas?), élan naturel de défendre autrui au péril de sa propre sécurité (ouskié l'gros, là, le laid. ek des boutons pis des culottes en velours côtelé moisies pis un QI de 170? Vraiment? Au Lac Saint-Jean? No shit. Keski fout au La... Oh! OK. Stie que des fois chu pas vite, pis parfois chu vraiment slow aussi. Y est à Cannes, right? Pour protéger Xavier? Bon, ben, cette année, j'espère qu'ils l'ont augmenté, I mean, il mérite une prime, il mérite plus que ce qu'ils l'ont payé la dernière fois, vu que protéger Xavier ça devient une vraie job, pas seulement de la figuration)...

18.5.12

BTO: Bientôt Tout Ouvrira. You ain't seen nothing yet...



On va jaser de gens dont ils veulent pas qu'on jase d'eux.

Bilan de mi, euh, de miiii, eu8hhhhhh... Bilaaaaaannn!


Trajet


Bada bing, bada boom!

Vous avez accepté de parler avec Courchesne, votre nouvelle ministre de l'éducation (et du loisir et du sport), qui est aussi l'ancienne; vous avez même affirmé votre confiance en elle. La loi (très) spéciale dont accouche le gouvernement a beau être une monstruosité frankensteinienne, elle nécessitait quelques jours de gestation supplémentaires et Courchesne a servi de mère-porteuse.

Fallait provoquer la fausse-couche. Il est trop tard.

Rima Elkouri expose assez bien de quoi cette loi est faite, m'épargnant de reprendre l'exercice ici. Seule précision, l'assemblée discute d'un amendement portant de 10 à 25 le nombre de manifestants au-delà duquel on devra déclarer son itinéraire à l'avance.

Je ne peux résister à l'envie de citer l'incipit de mon dernier billet (Courchesne, c'est la vieille garce à la voix de carotte qui gagne du temps pendant que l'autre impuissant conspire du bâton avec les médias synchronisés pour vous faire une grosse peur...) pour le comparer à la déclaration de Louis Roy, président de la CSN, ce matin: selon lui, le projet de loi 78 a été écrit par des «mononcles impuissants» contre une génération qui va «les botter dehors».


Tous les syndicats s'indignent, d'ailleurs, c'est de toute beauté. Mais où étaient-ils depuis trois mois, nos ténors? En tournée à l'étranger? On n'entendait rien, pas un son, et soudain quel concert, quelle symphonie! Maintenant que cette loi risque de déborder aussi sur eux, ils retrouvent la voix.

16.5.12

L'intimidation, c'est non! Héhé...

Parlez-même pas avec ça! Courchesne, c'est la vieille garce à la voix de carotte qui gagne du temps pendant que l'autre impuissant conspire du bâton avec les médias synchronisés pour vous faire une grosse peur...

Voyons donc! Aucun premier ministre du Québec sûr de sa légitimité n'a jamais agi ainsi. Jamais. Quatorze semaines, et plutôt que d'aller aux urnes pour que le Québec se prononce et se calme, il y va un jour à la fois de son ignoble besogne tarifée...

L'opposition ne devrait même plus lui poser de questions, ni à ses sbiresses, l'opposition devrait sortir en bloc sur le parvis de l'assemblée nationale, muette, et distribuer à la presse les deux ou trois questions qu'elle aurait posées cent fois de plus à l'intérieur, en vain, seulement pour fournir à ces pirates politiques une autre période télévisée dénaturant le système parlementaire. On regardera ça plus tard ce soir à TQC: ce tas de bandits éparpillés assis dans leur gouvernementale moitié, seuls, majoritaires...

Ils peuvent bien être à cran!

Pire que ça: hier, c'était la journée internationale des policiers. Qui l'a souligné? Personne. Pas de gâteau, pas de fleurs, pas même une e-card. Avant qu'ils ne vous chargent en sauvages hier encore, vous n'auriez pas pu leur chanter quelques mesures de Ma chère police, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour? Parce qu'en plus, c'est aussi la Semaine de la police au Québec, du 13 au 19 mai. Le thème cette année: l'intimidation, c'est non! Y avait plein d'activités prévues depuis des mois, mais comment voulez-vous que ces pauvres policiers gazent et matraquent et à cheval et en hélico et le poivre de cayenne et les balles en caoutchouc et les bombes assourdissantes et depuis treize semaines jour après jour après jour et vous ne pliez pas! Les injonctions pleuvent, on emprisonne à tour de bras, les médias beuglent contre vous, et vous ne cédez pas! Aucun de vos trois porte-paroles n'a eu un seul mouvement d'impatience devant l'incessant torrent de provocations et de sales coups et de sollicitations médiatiques du matin au soir, et quand la police arrive enfin à casser assez de têtes pour dégager une porte, les Verts vos pairs refusent d'entrer, les profs aussi, y a que le concierge qui va chercher une moppe pour éponger votre sang sur le parvis.



Mais pendant ce temps-là, y a tous ces petits dans toutes ces écoles primaires qui préparaient depuis des semaines la visite des policiers (l'intimidation, c'est non!), et c'est fichu. Si l'intimidation en profite pour revenir rôder autour de nos précieux innocents tandis que vous détournez l'attention des ressources constabulaires sous l'égoïste prétexte de ne pas payer le double pour des diplômes qui ne valent rien et des cours insensés et des universités en faillite, comme si vous ne pouviez pas faire un petit sacrifice pour ces jeunes intimidés, si petits, si délicats, notre richesse, nos cégépiens et universitaires de demain: qui les matraquera, dans dix ans, si vous gagnez le combat pour eux?

Devriez avoir honte.

15.5.12

Dur, dur d'être paritaire

Un Conseil des Ministres paritaire, c'est autant de femmes que d'hommes. Chu certain que c'est pas ce que Marie-Claire Kirkland-Casgrain avait en tête en 1962. Ni Lise Payette en 1976. Ni Lise Bacon avant 1976 et après 1985. Ni Monique Jérôme-Forget dans les années 2000. Elles furent ministres parce que leurs mérites et leurs compétences l'imposaient, pas pour remplir un quota. C'est insulter les femmes élues, les hommes aussi, et  ridiculiser l'électorat qui est en droit d'attendre du chef du gouvernement qu'il constitue le Conseil exécutif avec ses meilleurs éléments, sans égard à ce qu'ils ont entre les jambes.

Il commence à manquer de femmes, Charest, prêtes à lui servir de tampon. Celles qui sont mouillées dans ce qui s'est passé et doivent démissionner en douce ou pas au milieu d'un mandat. Courchesne retourne au batte: elle était la précédente ministre de l'éducation (et du loisir et du sport), faut croire que le PM avait remanié croche, il la ramène.

S'il lui faut absolument une femme, pourquoi pas sa plus capable, Lise Thériault? Y a pas de problèmes, là, dans le monde du travail, pas tant que la Commission d'enquête est bloquée par les méchants étudiants. Sûr, c'est pas le genre à se faire enlacer en braillant par le PM devant les caméras tout en annonçant qu'elle démissionne (avec une prime de départ de 120 000$) et quitte la vie politique (fuck les électeurs de son comté!) en appelant ça son ultime compromis, blâmant les étudiants et sortant côté jardin. N'y voir aucun rapport avec le 2 mai. Tomassi a fini par démissionner le 3? Aucun rapport non plus. Normandeau? Pas rapport. Dans The Sound of Music, la famille s'enfuit, vous vous souvenez? un membre à la fois en chantant sur scène devant une salle pleine de crétins autrichiens nazifiés qui applaudissent, et sous le nez des méchants...

Ça commence vers 4:42, pour ceux qui sont pressés.



L'éducation. Cela mérite un ministère en soi! Le loisir, le sport, what the fuck? Un ministère de l'éducation au Québec, est-ce un luxe? Le Premier Ministre du Québec a la prérogative d'assumer la fonction, il peut même nommer une personne à un poste de ministre sans que celle-ci n'ait été élue député.

Comme ajoute finement Wiki: Cependant, cette personne devra tenter de se faire élire à la première occasion. Dans l'éventualité où ce ministre ne réussirait pas à se faire élire membre de l'Assemblée nationale, il aurait l'obligation de démissionner immédiatement.


Bon. Ils disent même pas que ce doit être un député du parti Libéral. Ça laisse à Charest le choix en masse, s'il trouve pas parmi sa députation. Jean Garon? Jean Cournoyer? Jacques Duchesneau? John Gomery?

Quelqu'un à l'impeccable réputation, aux dons avérés et possédant plus qu'un bac en psycho serait fort apprécié des Québécois.

14.5.12

Wow! Quelle surprenante surprise. La chaise musicale des Anges...

Chaise musicale: Charest's Angels.

Je veux pas dire que je l'avais dit, mais je l'avais dit.

Je le dis pas pour dire que je suis un oracle infaillible: n'importe quel taré aurait pu le prédire, y compris moi, sauf que j'aurais jamais cru que ça prendrait si longtemps, côté gouvernement, ni lui non plus, qui n'aurait jamais cru que les kids dureraient jusqu'ici.