28.12.09

La dernière tentation du Christ

Me souvenais vaguement du roman, clairement de l'incendie criminel à L'Espace Saint-Michel face à mon hotel, la veille du jour où je me proposais de voir le film en 1988, et je l'ai visionné enfin, dans le confort du Moonshine, un extincteur à portée de main.

L'ange noir dit au Nazaréen: « Écoute: il n’y a qu’une seule Femme dans ce monde. Une Femme avec plusieurs visages... »

Bagosse et Moonshine

C'est probablement un texte du regretté Gérald LeBlanc. C'est certainement chanté par le fabuleux Pierre Robichaud, au sein du légendaire groupe 1755. L'autre soir (de Noël), au Moonshine (le Bunker de Emcée), alors que repus de dinde rôtie, de farce et d'atocas et de patates et de petits pois et de sauce et de bagosse des Îles et de vin et de bière et de tabac et d'amitié sonore nous gisions au salon, Kevin Cynthia Emcée et moi, ma sorcière bien-aimée a plaqué sur la platine un CD de 1755, en hommage à nos amours et au Madelinot de mon coeur qui somnolait. Elle a mis Le jardinier du couvent, puis La maudite guerre, après quoi ce diable de Vigneau lui a dit, avant qu'elle ne change de disque, de mettre aussi celle-ci, qui lui faisait penser à nous, elle et moi.

Après ça, l'enfoiré s'est endormi sur mon lazy-boy tandis que je dansais avec l'élue de mon âme et que la sienne vaquait à la verdure.

Il m'avait aussi offert de l'eau de Cologne et de l'after shave, et Cynthia a enchanté Emcée avec un flacon d'huile d'argan, mais rien ne nous aura pénétré la peau comme le cadeau de cette chanson, que je partage avec vous en retour...

LE MONDE A BIEN CHANGÉ

J'en ai connues plusieurs, des fois j'changeais souvent,
C'était avant que t'arrives, c'était avant ton temps,
Astheure c'est pus pareil, j'vois pus ça comme avant,
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...

Y'aurait pas d'ouragan qui pourrait m'arracher
De la chaleur d'tes lèvres, la douceur de ta bouche,
La tendresse de tes bras! ton corps est ma chanson...
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...

J'en ai connues plusieurs, des fois j'changeais souvent,
C'était avant que t'arrives, c'était avant ton temps,
Astheure c'est pus pareil, j'vois pus ça comme avant,
Le monde a bien changé: je t'aime à tous les jours,
J'apprends à vivre mieux, j'apprends à vivre heureux;
Le monde a bien changé...


La sénescence

Well, I don't know for sure, you know? I guess I'd venture to say, once pushed to do so, that, well, you know, la sénescence sure sucks ass sometimes. Most of the time, actually. Come to think of it, getting old stinks all of the time, en fait ça pue de plus en plus à mesure que le temps qui reste pour sentir diminue.

La sénescence, on dira ce qu'on voudra, c'est une sacrée salope.

Please kill me now...

«Elle deviendra un élément actif du salon (...). La télévision vous reconnaîtra. Si vous marchez devant, la caméra verra qui vous êtes»

20.12.09

Sonia en show!

Une tendre amie à la voix qui démange les anges entre les ailes!




Sonia Johnson - vocal
Anthony Rozankovic - piano
et leur invité
Grégoire Morency - contrebasse
pour une soirée en jazz et chanson
au
Upstairs Jazz Bar and Grill
1254 Rue Mackay
Montreal
Réservations: (514) 931-6808
Coût du billet: 5 $

Pour plus d'informations sur l'artiste...

19.12.09

A comme Anorexie


Mange, girl, mange!

Bravo pour le guts. Mais les tripes servent aussi à bouffer, n'en déplaise à Nathalie qui n'est pourtant pas sans le savoir.

T'es aussi maigre que je suis gras, c'est pas très sain, ça...

Joli chapeau.


Photographie : Jocelyn Michel

18.12.09

Amnistie: lien rétabli

J'ignore d'où provenait le caillou dans la chaussure, le contretemps, l'emmerdement glissé entre ici et Amnistie Internationale, une cause que la Tribu a toujours épousée de pleine gueule et en tout choeur.

J'ai scrappé le lien du blogroll, le temps de purger la cochonnerie virale et mon envie d'écrit primal.

Le voilà relié.

Ceci est pour tous nos amis qui se suicident à nouveau en cette saison festive

Ce n'est pas tant que tu veuilles mourir. C'est que t'as plus l'envie de vivre. C'est pas perdu, juste égaré. Tu vas la retrouver, comme ta montre ou tes clés, ta boussole ou ta soif ou le goût du respir.

Big Bad Butch: publication pirate...

Ci-suit un texte de notre cher Butch. Refusé par une revue pour cause d'abus de blasphèmes.

Je me fais une fierté de le publier...

TEXTE INÉDIT QUI COMPORTE UN TITRE


Un gars qui écrit des livres m'a laissé entendre que j’pourrais publier un texte inédit qui comporte un titre dans la revue Mollusque, une revue de littérature toé chose.  
 
C'est un numéro thématique sur les Sauvages. Hostie, j'en suis un. Ça tombe bien. 
 
Ça fait qu'après m'être gratté la tête une couple de fois, j'me su's dit que j'pourrais ben torcher un p'tit que'que chose pour Mollusque.  
 
D'abord, mon père disait qu'i' était pas un Sauvage pis qu'les Bouchard v'naient d'la Normandie. 
 
Fuck, i' v'naient même pas d'la Normandie les Bouchard! I' v'naient comme i' pouvaient quand l'occasion s'présentait. Pis i’ d’vaient v’nir souvent parce qu’i’ étaient dix-neuf enfants du côté d’mon père. 
 
La mère de mon père était une Sauvage, une Algonquine ou, comme on dit à c't'heure, une Anishnabé. A v’nait d’la réserve d’Oka. Le père de mon père a grandi à deux miles de Métis-sur-Mer. Pis du côté d’ma mère, c'est pareil. Des descendants d'Acadiens métissés de Micmacs qui vivaient à Sainte-Clothilde-de-Horton su' l'bord d'la track, comme des Gitans. 
 
Nous autres, des Bouchard d'la Normandie? Christ de joke de curé, oué... D'la christ de marde. On nous a pâlis maudit calvaire de pompier sale! Comme si on était des Juifs sous l'occupation allemande, en France, en 1944. Pâlis pour notre bien, bien sûr. Pour ne pas passer pour des hosties d'Sauvages. J'm'appelle pas Simon Ben Gourion mais François Dupont! J'm'appelle pas Makwa Grizzli mais Gaétan Bouchard!   
 
Ces hosties de curés-là ont toutte faitte pour crisser ça dans 'a tête de mon père, qu'on n'était pas des Sauvages, mais des chevaliers de la table ronde, avec une fleur-de-lys dans l'cul.  
 
Tabarnak! On a gardé de nos racines que le paillard français qui a trempé sa bite dans 'a p'lote de nos grands-mères. Maudit christ de saint-cibouérisation d'calice! 
 
Ça fa' qu'un m'ment d'nné e'j'me su's dit qu'c'était assez. Toutte disait que j'étais un Sauvage. C'était écrit dans ma face saint-chrême, dans 'a face de mon père, de mes frères, de ma mère, de mes ancêtres. On était des Métis calice! Pis on l'est d'venu, avec des cartes toé chose pis toutte le kit.  
 
Mon pays, c'était encore l'hiver. Mais c'était aussi l'île Mékinak, l'Île de la Tortue. Pis j'me su's mis à comprendre plein d'affaires sur moé et mon pays. D'abord que je ne savais rien de Saint-Laurent et Saint-Maurice. Comme tout le monde autour de moé. C'qui fait que j'ai rebaptisé mes noms de lieux : le fleuve Magtogoek, la rivière Métabéroutin, pis toutes sortes d’affaires de même. Pis ça fait juste commencer. C'est pas fini. Christ que non c'est pas fini. 
 
J'me suis mis aussi à écouter les arbres. Fuck, c'est pas d'ma faute, mais nous autres les Sauvages on sait qu'i’ nous parlent, les arbres, les roches pis toutte le reste, juste parce que c'est comme ça. Nous sommes animistes, ouais. On pense qu'i' a d'la vie dans toutte. C'est ben dur à comprendre ça, hein? 
 
Moé, les arbres me parlent. Pis i' m'disent crissez-nous don' patience tabarnak!  
 
-Arrachez pas mon écorce torrieu! Fendez-moé pas en quatre pour rien! Wo! Menute! J'su's pas tout seul là-dedans... J'fais vivre des oiseaux, des moénaux, des pas beaux... Toutes sortes d'affaires de même... Christ! Wake up! 
 
Ouin, ouin. Les arbres me parlent. Pis si j'peux prendre une feuille de moins, j'va's l'faire. Pour être en parfaite symbiose avec le Grand cercle de la vie.  
 
Ça se pourrait donc que mon texte ne soit pas publié dans Mollusque pa'ce qu'i' faudrait que j'leu' z'envoie une version imprimée par courrier postal, aux éditions Diptyque, à l'adresse de j'sais p'us trop qui, à Monrial. C'est sûr que j'f'rai pas ça. 
 
Moé j'aime trop les arbres pis ça m'tente pas d'imprimer ça sur papier quand toutte se fait si simplement de nos jours par les voies électroniques. Hostie on n'est plus au temps des mandarins. C'est pas des rapports à doubles interlignes que j'fais, mais d'la littérature.  
 
-Hostie d'Sauvages! qu'i' vont s'dire en r'cevant mon texte. Faut toujours qu'i' fassent chier en plus qu'i' savent pas boire! 
 
Ben oui, ben oui.  
 
Vous vous attendez à quoi, que j'vous liche le cul? 
 
No way. 
 
J'su's un Sauvage hostie. 
 
Wou-wou-wou-wou-wou-wou! 
 
 
Makwa Grizzli 
Alias Gaétan Butch Bouchard
 

11.12.09

Amnistie, s'tie...

Pour ceux qui ont eu le cran de se rendre jusqu'ici, je reproduis l'image de la seconde barrière, installée depuis hier par allez savoir qui, et blâmant Amnistie internationale.



Quand on vous met en garde contre d'éventuels dommages collatéraux à la morale ou le cerveau, c'est rien du tout de passer outre, mais quand on laisse entendre que votre ordi pourrait y passer aussi, ça fait freiner en chien, hein?

29.11.09

Trois cents millions de gros tas homicidaires

Je n'ai pas, dans l'ensemble, confiance en ces États-uniens. Individuellement, la plupart sont de bonnes gens, je suppose, si l'on additionne la majorité à la minorité et vice-versa et qu'on définit qui est quoi, mais collectivement ce sont de sales fils de putes impérialistes imbéciles incultes et meurtriers, d'obèses trous de culs pleins de fumier qui pourtant chient du sang.

Que Dieu les blesse.

13.11.09

From Emcée to bibi (bis)



Those who don't like it can lick my sweet white ass.

From moé, juste pour Emcée...

Pis ceux qui trouvent que j'écris pas assez peuvent manger un char de marde.

From Emcée, juste pour moé...

C'est écrit tout croche, mais c'est pas ma faute, ok? Les hosties d'arriérés qui shippent du stock musical sur Youtube ne sauraient correctement orthographier leurs propres patronymes, encore moins reproduire les paroles des chansons qu'ils volent. Quant à en mentionner les auteurs, aussi bien pisser dans un violon. Putain d'engeance de morons dégénérés. Mais merci pour la toune. Ciboire de Christ que vous me faites chier!

Otherwise, it's cool.

Triolet: Celle-ci est de Moé, Emcée & Blue pour chacun d'entre nous, et aussi pour vous.

Celle-ci est pour Kevin, mon frère, et puis aussi pour vous qui avez la chance de ne pas l'être.

10.11.09

Mandy, qu'il dit, Rabby Lanimow, mais c'est Sandy qu'il faut ouïr, outre quoi c'est une jolie mélodie et une belle chanson.



Je la taquine, faute de savoir comment parler de son cadeau. J'ai pleuré quand elle me l'a offert. Émile Nelligan, Poésies Complètes, 1896-1899, Collection du Nénuphar, Fides, 1968.

Crazy sweet Sandy à marde; merci, merci. Merci...

1.11.09

Johnny Bee, version Halloween

Sa vraie face de pater familias.



T'es déguisé en quoi, ce soir, mon vieux? me demande-t-il.

Voici ce dont j'avais l'air en accompagnant mes enfants dans leur runne de bonbons: un fumeur en série, l'ennemi numéro un.

J'ai revu hier soir avec Emcée Le Monde selon Garp. Il dit quelque chose comme: «J'ai un réel talent d'écrivain, mais les deux seules choses qui me viennent naturellement, c'est la lutte et mon rôle de père de famille.»

J'ai pensé à mon vieux Johnny Bee.

28.10.09

Qu'on en finisse avec le cirque.


La victime de Polanski réclame l'abandon des poursuites



Agence France-Presse
Los Angeles


Samantha Geimer, avec laquelle Roman Polanski a eu des «relations sexuelles illégales» en 1977 alors qu'elle avait 13 ans, a réclamé devant la justice californienne l'abandon des poursuites à l'encontre du cinéaste, révèlent lundi des documents judiciaires.


Les avocats de Mme Geimer ont déposé la demande de leur cliente vendredi devant la cour d'appel de Californies, à Los Angeles.


Selon les documents remis à la justice, Samantha Geimer, qui vit à Hawaii avec son mari et ses enfants, souffre de problèmes de santé, provoqués par le harcèlement médiatique dont elle serait victime depuis l'arrestation de Roman Polanski en Suisse, le 26 septembre dernier, sur mandat américain.


«Samantha et son avocat ont reçu près de 500 appels téléphoniques de médias à travers le monde pour obtenir un commentaire», peut-on lire dans la requête.


En 1995, 1997 et en janvier dernier, Samantha Geimer avait déjà réclamé à la justice de Los Angeles l'abandon des poursuites à l'encontre de Roman Polanski, qui s'était enfui des États-Unis en 1978 avant sa condamnation dans cette affaire.


Dans leur requête de vendredi, les avocats de Mme Geimer réaffirment que le réalisateur du Pianiste s'était enfui à cause d'un juge «corrompu».


«Quel qu'ait pu être son crime, M. Polanski méritait d'être traité équitablement; il ne l'a pas été», écrivent-ils.


«Le jour où M. Polanski s'est enfui est une triste date pour la justice américaine. Samantha ne devrait pas en payer le prix», selon eux.
Les avocats de Mme Geimer déplorent le harcèlement infligé à leur cliente par les médias.


Les animateurs-vedettes américains Larry King et Oprah Winfrey «ont appelé, tous les programmes matinaux des chaînes nationales ont appelé, ainsi que trois journalistes du Los Angeles Times et tous les grands journaux américains et étrangers», détaillent-ils.
«La réponse (de Mme Geimer est): +s'il vous plaît, laissez-moi tranquille+. Mais (les médias) ne la laissent pas tranquille», ajoutent-ils.


Ils précisent par ailleurs que la mère de Mme Geimer, son mari et ses enfants ont eux aussi été «harcelés» par les journalistes.
«La victime est une nouvelle fois victime», estiment-ils.


Dénonçant les appels des médias sur le téléphone portable de Mme Geimer et sur son lieu de travail, ils affirment qu'il existe «un vrai risque» pour elle de perdre son emploi et formulent «une demande, une requête, un appel: laissez-la tranquille».


Samantha Geimer avait quitté Los Angeles pour Hawaii dans les années 80, pour fuir la célébrité qu'elle a acquise malgré elle.


En janvier dernier, elle avait estimé que l'insistance avec laquelle le parquet de Los Angeles exigeait le retour du cinéaste aux États-Unis tenait d'une «mauvaise blague» dont elle faisait les frais.


«J'ai survécu, j'ai même surmonté (cette épreuve) et guéri de tous les maux que M. Polanski a pu m'infliger lorsque j'étais enfant», avait-elle déclaré, ajoutant qu'il était temps que «ce chapitre se referme».


Agé de 76 ans, Roman Polanski est détenu en Suisse depuis le 26 septembre. Jeudi, les États-Unis ont formellement présenté une demande d'extradition pour le cinéaste, qui a immédiatement annoncé qu'il s'y opposerait.

27.10.09

Pour Rain (bis): parce qu'elle sait et se soucie de ce que j'ai écrit ça aussi...

La mélodie est de Mario Peluso. Le texte est un cadeau de quittailles pour Gil-France.



La Lune

La nuit tombe et l'astre blanc va se lever
Les rues vont lentement se dépeupler
J'entends les vampires
Qui poussent des soupirs
Le soir est mauve et la froide lune est ronde
Je suis un fauve libre et seul au monde
La ville a une voix
Qui me parle de toi
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
On partageait sa pâle lumière ivoire
Elle nageait parmi les anges noirs
Rien n'est plus pareil
T'as choisi le soleil
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive
Et je danse jusqu'au matin
Dans l'absence de tes reins
En transe entre mes mains
La lune
Est la complice douce
De ce qui nous arrive
La lune
Comprend ce qui nous pousse
À vivre à la dérive...

24.10.09

Just gimme a fucking cheeseburger, bitch! Please...

Pour Terrible only...

Pour Terrible, pour Blue et pour vous...

Zhom et son immonde blonde

Ils nous ont déjà fait ce genre de gag dégueu aux environs de l'Halloween: c'est probablement d'eux. Again. Otherwise shoot me, please.

THIS JUST IN: APRÈS AVOIR RAPPELÉ LES TRAVAILLEURS DE LA MORT ET LES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ RETRAITÉS, LE GOUVERNEMENT SONGE À RAPPELER LES VIEILLES TRAVAILLEUSES DU SEXE. EN EFFET, UN VIRUS PORCIN DU PRIAPISME MENACE SELON NOS SOURCES DE PARALYSER LA MOITIÉ DE LA POPULATION ACTIVE SI DES MESURES ADÉQUATES NE SONT PAS VIGOUREUSEMENT PRISES! CETTE MESURE SERAIT SUR UNE BASE PUREMENT VOLONTAIRE.

Vous l'aurez lu ici en premier. Rappelez-vous en, bande d'innocents, et nous vous tiendrons au courant des développements.

Kevin, blondes et ouate de phoque

Une crisse de chance que Vigneau a déjà un gros faible pour les brunes, autrement la Pamela qui succède à Brigitte pour le faire chier nuirait sacrément à sa vie sentimentale sexuelle.

Vive Martineau (Luc)!

Smokey and the bandit...

21.10.09

Vous l'aurez lu ici


COMMUNIQUÉ – PARUTION IMMÉDIATE

VLB demande la citoyenneté éthiopienne!

Auteur du roman Bibi paru il y a quelques semaines aux Éditions Trois-Pistoles, Victor-Lévy Beaulieu a demandé officiellement hier à l’Ambassade de la République fédérale et démocratique d’Éthiopie à Ottawa de devenir citoyen éthiopien.

Dans une lettre qu’il lui a adressée, VLB signale à Madame Almaz Amaha Tesfay, ministre-conseiller de l’Ambassade, toute l’affection qu’il porte à l’Éthiopie, le berceau de l’humanité, sur lequel il a écrit plusieurs pages de Bibi. VLB voudrait par son exemple qu’on s’intéresse vraiment à l’Afrique noire, qu’on favorise entre le Québec et elle davantage d’échanges culturels, bref : qu’on fasse connaître la culture éthiopienne aux Québécois et la culture québécoise aux Éthiopiens.

Le fait qu’il pourrait acquérir la citoyenneté éthiopienne est d’une grande importance pour VLB. Étant fatigué qu’on le considère comme un simple Québécois de souche, donc comme un quelqu’un de dépassé parce qu’il prône l’indépendance de son pays, un État-Nation français et une culture nationale, VLB croit qu’être accepté dans la grande famille éthiopienne lui permettrait de ne plus être considéré comme un citoyen de deuxième classe dans son pays en devenir. Comme tous les immigrants qui habitent au Québec et oeuvrent dans la culture, VLB pourrait enfin être considéré comme leur égal et jouir, notamment dans la presse écrite et parlée, d’un préjugé favorable et d’avantages sociaux que lui interdisent sa qualité dite de Québécois de souche. Ainsi, pourrait-il n’écrire que des bluettes et faire la une de tous les médias pour y être encensé et catiné, pour ne pas dire porté aux nues dans de longues critiques dithyrambiques, ce qui n’est plus que rarement le cas quand vous n’êtes qu’un Québécois de souche comme le démontre l’accueil fait à Bibi qui n’a été l’objet d’aucune critique dans nos grands médias.

C’est donc avec impatience que Victor-Lévy Beaulieu attend la réponse de l’Ambassade de la République fédérale et démocratique d’Éthiopie, le seul pays d’Afrique qui n’a jamais été colonisé par l’Occident parce qu’il a toujours su préserver son indépendance, sa fierté et sa dignité.

Politique municipale: enfin un maire qui met ses culottes!

À quand l'abolition des tempêtes de neige au-dessus du Plateau Mont-Royal? Deux semaines avant les élections, j'ose poser la question!

Dixit Blue

«...parce qu'il arrive toujours quelque chose au fond finalement il ne peut pas ne rien se passer.»

18.10.09

Johnny Bee clarifie

Eu égard à mon billet testamentaire précédent, Jean précise...

citation exacte:

Les éditeurs en général (et je ne fais pas partie de ceux-là) font du business et dans le monde du business, la volonté d'un mort ça ne vaut pas un prout.

Prout!

Mon seul ayant droit est mon fils Jean-Christian, et lui seul pourra révoquer ma volonté, qui est de confier advenant mon décès, dans son intérêt et le mien, la gestion de mes travaux, aussi bien publiés qu'inédits, à Kevin Vigneau, aidé de Hans Marotte. C'est clair, j'espère.

Remarquez, rien n'est jamais clair en ces matières, à croire l'éditeur...

Viens-y donc, cochon, fouiller dans ma machine!

Et quand tu crois tout comprendre,

tu apprends que serpillière, ça se dit wassingue.




Sacrée Blue, miséreuse mais heureusement dans le charbon. J'y ai shippé une moppe, mais un quelconque douanier l'a retournée, pas le douanier Rousseau ni rien, juste un douanier Français ordinaire membre de l'Académie Française, vigilant et en habit vert. Le même qui veut nous retourner Mac, mais sa contrepartie ici en chemise brune n'a pas osé non plus laisser passer un tel menaçant paquet.

16.10.09

That miserable fat fucking sonofabitch! Otherwise known as our sweet friend Mac...

On a toujours du fun ensemble dans la région du temps des fêtes, mais si cette année ça consiste à aller le chercher et le ramener parce qu'il est trop têtu pour se faire soigner et cesser de pédaler en rond je sais pas comment je viendrai à bout du dindon de la farce, les atocas pis toute!

À moins que Blue ne nous l'amène dans une valise de char à Trois-Rivières.

Duh!

Substance bleue, substance rouge: testons au Sénat.

15.10.09

Tyrannie de la transparence

Je modère mes commentaires. Ceux que j'adresse et ceux que je reçois. En l'essence, il s'agit de censure, je suppose.

Je suis contre la censure, je me suis battu contre et j'ai payé pour.

Cela étant, fuck it. J'ai créé ici un lieu d'échanges propice aux idées, aux émotions, à l'alliance, aux opinions et aux nuances. Il y a place aussi pour la divergence. Mais pas pour les faux-culs qui gâcheraient l'atmosphère du party: je les bloque sans scrupule aussi bien que je leur casserais la gueule sur le trottoir s'ils venaient vociférer devant ma blonde.

Surtout qu'ils ne disent pas leur nom. Sans dents, j'en conviens, c'est difficile.

10.10.09

Les Souverains

Allo Christian,
Tes paroles introduisent le rap des hommes...

Avec mes salutations:

Cordialement,


Mohamed Lotfi

9.10.09

Sexosophe, synergologue et sauçant ses sabots dans le bad seau d'acide

Je l'endure depuis des années chaque maudite fois qu'elle se plogue à la tévé pour parler de cul sans cul et de sexe sans sexe et d'expertise sans expertise, je gueule indigné dans mon Bunker mais j'écris rien qui en sorte, c'est jamais qu'une charlatane de plus parmi cent et j'ai qu'à changer de poste si chu pas content, chu pas forcé d'acheter son huile de serpent...

Mais là, ben, c'est très différent. Jocelyne Robert, écrivaine, sexo-poète, sexosophe et synergologue, se sent d'attaque pour m'attaquer, héhé... Oser me prêter des propos que je n'ai pas tenus, cibole, faut se crère arrivée.

Synergologie indeed. Langage non verbal inconscient, ben oui. And how about you kiss my fat white writer's ass?