26.11.08

Ce damné Prix, voile premier


La seule hostie de trinité qui me décourage pas d'avoir entrepris ce combat contre des généreux Bourgie dont l'industrie est d'éviscérer les morts, les maquiller et les empêcher de puer, et les picaresques Péan qui font pareil avec la littérature, eux dont chaque ordre a besoin, depuis celui des Shriners jusqu'au mien, fait d'écrivains, il faut des arrivistes qui n'arrivent ni ne partent, maux nécessaires experts dans l'art de rester là, partout, et de gérer la boutique tandis que les Shriners shrinent et que les écrivains écrivent. Sans faiseurs, sans hâbleurs, sans intrigants dont toute l'ambition loge en l'espoir qu'un lecteur de huit ans ne les pointera jamais du doigt au Salon du livre en glapissant à l'imposture, sans ces Péan précieux qui défendrait ma cause de faible écriveux solitaire et sans voix auprès des puissants? Qui monterait au front, aux deux simultanément si l'affaire est sérieuse, et le ferait avec un tel désintéressement, sinon les Péan? et la trinité, ma foi, m'en souviens pas, faudra peut-être que je fasse un acte de foi...

Ce type, on a raconté souvent d'où part mon antipathie pour sa tronche de faux-cul, mais il importe que je le rappelle ici: juin, milieu des années 90, incarcéré depuis des mois à Bordeaux pour voies de fait simples sur Sylvie Il avait les jointures blanches et une veine palpitante sur le ventre votre Honneur j'ai eu peur Dumoulin, je bénéficie d'une permission de trois heures pour conclure des arrangements pouvant mener à une libération anticipée. Chaque instant m'est compté, et le sel de la liberté prêtée me soule d'angoisse espérante, la vibration du métro sous mes pieds m'emportant ailleurs, la ligne orange est soudain si jolie, espérante n'est pas un mot mangez de la marde je suis en prison mais je suis toujours Christian Mistral et j'allais l'oublier je sais ploguer les mots dico et forger ceux qui manquent c'est pas comme si j'étais chai pas moi ce con de St...

Et il est là, ek son air de marcassin acromégale, assis à me contempler, pas plus rapide à la réflexion qu'au temps de choisir un métier qui lui convient comme tourne-disques d'Ellington à New Orleans la nuit après le déluge ou gardien de sécurité au CLSC le lendemain du BS, il grince des méninges et finit par laisser tomber de ces babines sybaritiques mais harmonieuses parce qu'épaisses en proportion du reste: «T'es pas supposé être en prison?» Ce n'est qu'alors, après deux arrêts, qu'une lueur d'animation dans ce regard d'avare trahit sa déception de me savoir dehors, et je suis franchement stupéfait qu'on puisse être assez mongol pour le laisser paraître, je sors d'un endroit, et j'y retourne, où il n'en faut pas tant pour rencontrer un accident, puis je cesse de le plaindre et le fixe tandis que le métro s'immobilise, je suis calme d'un calme étrange qui ne m'a pas quitté à son égard, je lui dis en détachant dans un demi-sourire «Stanley, salopard, ce que tu viens de faire, je ne te laisserai jamais, jamais l'oublier...» Suis sorti sur le quai, pas du tout en maudit, très étrange, marcher sur la queue d'un écureuil m'aurait troublé davantage.

Voilà pour la transparence éthique. La vraie transparence cochonne s'en vient, dévoiler Salomé est exquis, non, pas Jacques, gang de zoufs, Salomé Salomé, viens sué genoux à mononc' Antipas Salomé, héhéhé...

Résumé du prochain épisode: L'intégrité de Jean Barbe, la barbiche à Stanley, la pistache épluchée, le pastiche à pocher; nous allons nous pencher sur le prix tel que présenté officiellement, nous comparerons au passage les 800 lecteurs (de 40 et quelques cégeps inscrits) que le Prix appelle un bassin dorénavant indispensable ou kek connerie pareille, avec les 163 869 étudiants inscrits cet automne dans l'un ou l'autre des 48 cégeps du Québec. Vous prenez vraiment le monde pour des courges et les collégiens pour des prétextes à justifier toute cette scandaleuse industrie d'encadrement sans enseignement. Nous autres on croit pas que les 163 069 collégiens qui restent attendent après Péan pis Desmeules pis le CRILQ (ça aussi on va en parler) pour leu dire quoi lire hostie. Pire, les nerds qui se plient à votre explosive mascarade (je dis ça parce que chaque jour où vous faites les sourds depuis la dénonciation publique vous sera compté et vous éclaboussera l'éloge funèbre: ces jeunes seront pus à la merci de votre honnêteté, dans vingt ans, et si vous continuez, creyez-moé, ils vous le pardonneront pas), les téteux de 17 ans qui mouillent sur Robert Lalonde, ben ils le méritent. Mais 160 000 autres, seulement cette année, qui vous condamnent par leur mépris muet ou leur indifférence, c'est pas de la roupie de sansonnet, devriez y penser.

Feeling flashback: Scot salads, en rappel

Putaing...

25.11.08

Tribu: flab versus vertu

Y en a des qui s'inquiétaient de savoir si les Tribaux Telluriques Tétanisés allaient se manifester, vu qu'on est tous des pochards et pochardes sauf celle qui s'est fait remplacer l'intestin grêle par une souffleuse à neige courtoisie Bière d'Épinette Bombardier Inc.

On a pourtant fait nos preuves, discrètement il est vrai, comme un passage à tabac ek des chaînes de bécyk derrière le Commensal à minuit est efficace et discret. Mais on n'obtient aucun respect. Pourtant on n'a pas de nègres ni de sympathisants du fils du pédé qui s'était suicidé, tsé, il avait une casquette, une moustache de Péruvien en futal fuseau caca d'oie shiny sur Crescent le samedi fin août vers minuit, qui ondule de ses hanches maigres au passage des femelles autochtones (ma soeur, la tienne, la mère d'Étienne), un ti-cul de trente-trois ans qui vend des IPhone contrefaits sur Saint-Laurent, les filles passent et voient l'avorton latin tortiller son plat popotin au son d'une salsa qui boome par les châssis béants de la disco et les filles ne veulent pas mais leurs yeux n'ont pas le choix de scanner la zone qu'il publicise or il est sous un lampadaire un rayon de lumière miroite sur sa fly chatoyante et trahit une bite raide et mincissime comme celle d'un Labrador de trois ans et les yeux des filles montent ensuite vers les siens, petits méchants fous de soif et de défi et les filles se détournent d'instinct avant d'étouffer un rire plus compatissant qu'inspiré par le mépris, tsé, une moustache dans ce genre-là, et le jeune est monté prospect puis Hells en deux ans et s'est crissé du haut du pont en deux minutes et a frappé le fleuve en vingt secondes, et j'ai trouvé ses écrits mais ça ne pouvait venir de lui et j'ai dû débusquer ses nègres, car il en avait deux, une auteure à gages de 52 ans et un jeune journaliste natif de Charlevoix. La moustache lui appartenait, le désespoir et l'indignité aussi. Qu'il repose tranquille, et qu'on ne compte pas sur moi pour l'accabler davantage.

Étriver, ou La philosophie n'estrive point contre les voluptés naturelles

Le premier qui prétend que je suis vraiment tannant d'inscrire Maphto au blogroll juste quand il annonce qu'il veut slacker le blog, ma foi, je pourrai difficilement le contredire.

Sauf que c'est ma façon. D'espérer qu'il persiste.

ÉTRIVER (Faire). Agacer, taquiner. Nous disons: N'étrivez pas cet enfant; Ne faites pas étriver cet enfant.
Ce mot appartient à l'ancienne langue. On s'étonne que le Dictionnaire ne l'ait pas recueilli. Il est vrai que sa signification est flottante dans les vieux auteurs: «Prends à injure si on estrive à la suyvre». (MONTAIGNE). Étrive est ici à peu près synonyme de l'anglais to strive.
«Si le condamné estirvoit à leur ordonnance, ils menoient des gens propres à l'exécuter en lui coupant les veines des bras et des jambes». (Idem). Le même auteur écrit ailleurs: «La philosophie n'estrive point contre les voluptés naturelles»; «Avecque tes amis jour et nuit estriver». (RÉGNIER, [Satires], «Satire XIII»).
On trouve ailleurs étriver avec le sens de querelle, de débat, de contestations, de dispute.
On a dit: à l'étrivée pour à l'envie.
La Tour intitule un de ses chapitres: «Cy parle de celles qui estrivent les unes les autres». En Normand, en Wallon, au nord de la France généralement, le mot étriver ou faire étriver, comporte le sens que nous lui donnons en Acadie et au Canada.
De provenance germanique, formé sur streben, apparemment.

Le Glossaire acadien.

Flashback époque Sakurako

Parce qu'il importe qu'Emcée sache tout de l'Homme aussi, surtout s'il est un grizzly mal embouché.

24.11.08

Allez jouer dans le blé d'Inde ek elle




Y en a qui l'appellent Victor, Vidoc, Jimmy, Julie, Brokenwood (elle la première)... Moi, je l'ai toujours appelée Jujube, et je recommande à personne d'en faire autant, je crois que c'est parfait pour nous mais pas autrement.

C'est une bonne, une vraie amie de Meth, et partant, de moi aussi, la seule qu'on ait en commun somme toute.

Et une déchirante machine poétique...

VLB: Programme, second volet

PROGRAMME ÉLECTORAL

DEUXIÈME PARTIE


****
LUTTE À LA PAUVRETÉ

Considérant le fait que plus du tiers de la population du comté de Rivière-du-Loup vit sous le seuil de la pauvreté, je propose les mesures suivantes :

. Indexation de l’aide sociale au coût de la vie.

. Modification de la loi sur l’aide sociale : toute personne vivant de l’aide sociale et désireuse de participer à la vie économique de la société ne doit pas être pénalisée parce qu’elle travaille. Elle devrait pouvoir profiter pleinement de ce qu’elle gagne sans que l’argent que cela lui rapporte soit déduit de ce qu’elle reçoit de l’aide sociale, et cela jusqu’à ce qu’elle puisse atteindre le seuil de la pauvreté.

*****
AGRICULTURE
L’agriculture se porte mal dans le Bas Saint-Laurent et particulièrement dans le comté de Rivière-du-Loup : des dizaines d’agriculteurs endettés abandonnent l’agriculture. Chaque fois qu’un agriculteur abandonne, c’est entre autres l’industrie laitière qui en subit le contrecoup : pour payer ses dettes, l’agriculteur vend à l’extérieur du comté les quotas de lait qu’il détient et qui sont achetés par des spéculateurs, de sorte que ces fameux quotas, disponibles il y a peu de temps pour quelques milliers de dollars, se vendent maintenant jusqu’à 35 000$ l’unité. Si rien n’est fait pour juguler cette hémorragie, l’agriculture finira par disparaître du comté de Rivière-du-Loup. Pour les agriculteurs d’aujourd’hui, je propose donc :

. La création d’une laiterie régionale.

. La création d’une beurrerie régionale.

Considérant que les études faites démontrent que 70% des jeunes Québécois rêvent de vivre en milieu rural, je propose:

. Un réaménagement du territoire agricole du comté de Rivière-du-Loup pour que les jeunes Québécois intéressés par l’agriculture puissent s’y établir et vivre honorablement de leur métier tout en le pratiquant de façon plus humaine que maintenant et selon toutes les possibilités que nous offrent désormais les cultures alternatives.
. Ainsi pourraient être créées 500 petites fermes sur les terres encore arables du comté. Les jeunes Québécois qui s’y établiraient revitaliseraient un secteur de notre économie qui va en s’effilochant. Qu’on leur assure un toit et une aide pour les cinq premières années, sous forme de revenus minimums garantis, et le paysage agricole du comté de Rivière-du-Loup ne serait plus reconnaissable dans moins de dix ans. Cela nous assurerait l’autonomie alimentaire tout en mettant fin à l’exode rural qu’on connaît. Des programmes existent déjà qui permettraient de réaliser ce projet : par la Financière agricole, la Société d’hypothèque et de logement, le Pacte rural et les autres sources de financement que gèrent nos centres locaux de développement, nous possédons tous les outils pour faire un succès de ce projet.
*****
L’ENVIRONNEMENT
Plusieurs villes et villages du comté de Rivière-du-Loup sont encore trop peu sensibles au problème de l’environnement; on saccage de magnifiques espaces verts le long du fleuve pour y ériger, sans véritables plans d’urbanisme, des maisons qui défigurent le paysage et nous empêchent de profiter de l’extraordinaire beauté du fleuve. Je propose donc :
. L’obligation pour chaque ville et chaque village du comté de concevoir un plan véritable d’aménagement, particulièrement là où notre patrimoine bâti a une grande valeur historique. On pourrait s’inspirer de ce qui se fait là-dessus en Nouvelle-Angleterre pour mettre fin à cette véritable défiguration de notre paysage.
. Respect par les entreprises des règlements municipaux qui exigent des entrepreneurs que soit paysagé le territoire qu’ils occupent. Par exemple, il devrait y avoir des espaces verts sur tous les stationnements des entreprises, tant municipales que privées, mais encore trop peu de villes et de villages s’en préoccupent.
. Campagne d’embellisement dans toutes nos villes et tous nos villages, ce qui améliorait de beaucoup la qualité de notre environnement et constituerait pour les touristes un attrait certain.


TRAVAILLEURS AUTONOMES
Les travailleurs autonomes sont les négligés de notre monde du travail : ils n’ont pas vraiment de droits mais beaucoup de devoirs. Considérant le fait que ces travailleurs autonomes sont près de 4 000 dans le comté de Rivière-du-Loup et que, collectivement, ils n’ont aucune représentation, je m’engage à promouvoir une association qui verrait à les regrouper et à établir un plan de match qui n’en feraient plus les laissés-pour-compte de notre société dévoreuse de capital humain.

Victor-Lévy Beaulieu

Candidat indépendantiste indépendant

Comté de Rivière-du-Loup

Le 30 novembre 2008
1 (418) 851-8888

Vlb2000@bellnet.ca
Site internet : www.vlbcandidat.org

Une bière deux fous

Bon anniversaire, Jean Barbe et Chantal Guy, 46 et 36: vous êtes de chers et incomparables amis.

Toujours encore




Cadeau, en ligne pour quelque temps, de la part de cousin Moran et moi-même: notre dernière chanson, Toujours encore, qui figurera sur le prochain album.

23.11.08

Sable d'échoppe, ou le kodak de Mac...

Le sablier, c'est l'allégorie de la mélancolie, l'incoercible écoulement du temps, des Calendes aux Nones aux Ides aux règles de ta blonde à l'échéance de ton solde Visa au jour de l'an où un freluquet te braque un micro sous le nez en exigeant poliment pour l'édification de ses auditeurs le secret de ta répugnante longévité.



Mac propose de mettre un peu d'ordre et de beauté dans tout ça, et le chat qui semble avoir adopté l'écrivain n'attend que les premières commandes pour accrocher les gants et se retirer de la boxe.

20.11.08

Cadeau d'adieu pour Mistress M

L'ai aimée, l'aime, l'aimerai. Elle aussi. Our way.

Mon cadeau: cette chanson de chick, sauvage et poignante, qui annonçait une nouvelle race de femmes, choisie non pas pour exprimer mes sentiments, mais afin d'évoquer ce que je comprends des siens, qu'elle dirait mieux que ça mais ne désavouera pas.

So long, Love.

17.11.08

Bruits tribaux

Vous vous empâtez, mes grognards! On a tous besoin d'un peu d'exercice...

Le gymnase d'automne est là. Qu'on sente la sueur, qu'on entende ahaner! Héhéhé.

Polissons bilingues



Envoi de mon fils, straight de nos Rocheuses.

VLB: programme, premier volet

PROGRAMME ÉLECTORAL

DE VICTOR-LÉVY BEAULIEU


(première partie)

***Au dix-neuvième siècle, les candidats qui aspiraient à devenir députés dans les comtés du Bas Saint-Laurent rencontraient citoyennes et citoyens afin de dresser avec eux le programme électoral qu’ils entendaient défendre au Parlement du Québec. Ainsi se formait une plate-forme électorale que le candidat devenu député s’engageait par écrit à respecter. Tous les ans, le député devait rendre compte devant ses électeurs du travail qu’il avait fait. Si le député n’avait pas fait ce qu’il avait promis de faire, les citoyennes et les citoyens avaient le pouvoir, selon le contrat signé entre eux et le député, de le forcer à démissionner. Voilà ce qui s’appelle la démocratie participative, au-delà de la partisanerie politicienne qui, de nos jours, pourrit l’exercice de la démocratie.

Voici ce que je propose aujourd’hui, d’abord sur le plan national, puis pour le comté de Rivière-du-Loup dans les domaines de l’éducation et de la culture. Bientôt, je ferai connaître ce que j’entends promouvoir afin que nos concitoyennes et nos concitoyens puissent jouir d’un meilleur partage de notre richesse et exercer ainsi leur droit au bonheur.
****

NATIONAL
Seule l’indépendance du Québec peut nous rendre maîtres chez nous.
Seule une réforme du mode de scrutin à la proportionnelle peut rendre équitable pour tous la pratique de la démocratie.
Montréal étant déjà une ville dans laquelle les francophones sont minoritaires, une nouvelle loi 101 s’impose, qui rétablira le français comme seule langue officielle au Québec.
Immigration : tous les immigrants devront apprendre le français et s’y engager de façon solennelle dès leur arrivée au Québec. Tous les immigrants devront fréquenter l’école française publique québécoise.
Abolition de toute subvention aux écoles privées.
L’État du Québec doit être laïque et égalitaire : les femmes et les hommes doivent y avoir les mêmes devoirs et les mêmes droits, particulièrement au travail.
Seul le système public de santé est garant de l’égalité de toutes les citoyennes et de tous les citoyens devant la maladie.
Seule la gratuité scolaire est en mesure de permettre à tous les Québécois d’avoir un accès véritable à l’éducation.

****

ÉDUCATION
En attendant le jour où la gratuité scolaire deviendra réalité, mon appui aux revendications de l’association des étudiants du Québec est total.

Si l’on considère que plus de 30% des citoyennes et des citoyens de Rivière-du-Loup vivent sous le seuil de la pauvreté, l’accessibilité aux études des enfants de ces citoyennes et de ces citoyens est une utopie. L’Association des étudiants nous rappelle ceci : « Le système de prêts et bourses n’est pas adapté à la réalité des étudiants. Par exemple, l’aide financière prévoit qu’il faut dépenser moins de sept dollars par jour pour se nourrir, soit moins qu’il n’en faut pour acheter le menu du jour à la cafétéria. » Le gouvernement considère aussi que les dépenses mensuelles réelles des étudiants « sont aussi basses que 376 $ pour le logis, 204 $ pour l’alimentation et 43 $ pour se vêtir » ; et depuis 1994, l’aide financières aux études n’a été indexée au coût de la vie que cinq fois. J’appuie donc sans restriction aucune les revendications de l’Association étudiante, notamment celles-ci :

. L’indexation automatique des dépenses admissibles par l’Aide financière aux études par rapport à l’Indice des prix à la consommation ;

. Un réinvestissement de 71 millions de dollars dans les dépenses admises par l’Aide financière aux études ;

. Que le gouvernement du Québec règle le sous-financement collégial, évalué en 2006/2007 à 305 millions de dollars par année ;

. Que l’élévation du seuil de revenu considéré pour la contribution parentale soit portée de 30 000$ à 45 000$ ;

. Que les pensions alimentaires ne soient plus comptabilisées dans la contribution étudiante ;

. Que les parents d’enfants en bas âge soient reconnus comme étudiantes et étudiants à temps plein même lorsqu’ils étudient à temps partiel ;

. L’implantation de garderies au niveau collégial ;

. Que tous les collèges du Québec aient accès à un appui financier dans le cadre de leurs projets environnementaux.

L’adoption de ces mesures se répercuterait dans plusieurs domaines :

. Disparition de la mal-bouffe dans les collèges, cause à court, moyen et long terme de l’augmentation des maladies chez les jeunes Québécois ;

. Diminution de l’obligation qu’a une majorité d’étudiants de devoir travailler au-delà de leurs limites pour payer leurs études, ce qui est l’une des principales raisons du décrochage scolaire ;

. Une meilleure égalité des chances pour les étudiants dont les parents défavorisés ne peuvent assumer les coûts de plus en plus prohibitifs de l’éducation de leurs enfants.

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CULTURE
. La culture commençant d’abord à la maison, elle doit y être favorisée. Je m’engage donc à promouvoir pour chacune des familles du comté de Rivière-du-Loup l’établissement d’une bibliothèque. Comment ? Tous les ans, les éditeurs québécois détruisent ou envoient à l’étranger des dizaines de milliers d’ouvrages de grande qualité qu’ils n’ont pas trouvé à vendre. Ces ouvrages ont pu être publiés en grande partie grâce aux subventions reçues par les gouvernements. Il m’apparaît donc normal que ces ouvrages soient offerts aux familles québécoises.

. Instauration dans les écoles primaires et secondaires d’un cours d’histoire et de culture régionale.

. Création dans toutes les municipalités du comté de Rivière-du-Loup de mini-musées permanents sur les artistes (écrivains, peintres, musiciens, etc.) qui y sont nés et ont contribué à l’édification de notre culture régionale et nationale. Ces mini-musées nous redonneraient une fierté que nous avons perdue et permettraient d’offrir à ceux qui nous visitent d’avoir accès à notre richesse culturelle.

. Décentralisation des bibliothèques municipales : pour rejoindre les personnages âgées, handicapées ou malades qui ne peuvent pas se déplacer, je propose que ce soient les bibliothèques qui se rendent jusqu’à elles. Un minibus, des livres à offrir : voilà tout ce qu’il faut pour que cette politique soit mise en place.
. Création d’un Centre pour la promotion et la diffusion de notre culture régionale. Sans moyens d’action, sans contacts dans nos grandes villes, nos artistes ne peuvent guère s’y faire entendre. Un Centre régional pour la promotion et la diffusion de la culture serait donc un grand atout pour l’épanouissement de nos jeunes artistes.

. Développement des médias communautaires traditionnels : journaux, radios, télévision ; développement des nouveaux médias électroniques communautaires.
. Décentralisation des grandes manifestations culturelles de Montréal et de Québec. Notre région paie sa part (par les impôts que perçoivent les gouvernements) pour que puissent avoir lieu le Festival Juste pour rire, le Festival de jazz de Montréal, les Francofolies, Nuits d’Afrique, etc. À lui seul, le Festival de jazz de Montréal offre tous les ans plus de 250 spectacles gratuits. Pourquoi notre région n’aurait-elle pas droit à quelques-uns de ces spectacles que nous contribuons à financer ? Cette décentralisation revitaliserait notre culture et le tourisme régional qui en ont grand besoin.

Victor-Lévy Beaulieu

Candidat indépendantiste indépendant

Comté de Rivière-du-Loup

16 novembre 2008

1 (418) 851-8888

Vlb2000@bellnet.ca

Site internet (sur Google ou par Éditions Trois-Pistoles) :

www.vlbcandidat.org

12.11.08

Une fois n'est pas coutume

Je n'ai guère de clairvoyance politique à l'accoutumée. Butch me rappelle que la règle souffre des exceptions, héhéhé.

L'info que contenait le lien mort peut être déduite ici. Jeri se serait montrée un chouia plus cochonne et Hillary serait présidente aujourd'hui...

9.11.08

Emcée monday...

Euh, t'es Faune...Homme... (lamentable calembour sur un film de Spielberg

Faune. Une fille. Les roubignoles accrochées solide. Un tantinet tête de pioche, juste ski faut, exemple elle cherche un moyen de patenter pour que Faune puisse être une femelle (c'est Nijinski qui fucke encore le chien, elle voudrait voir L'Après-midi d'un faune avec une fille en faune, je crois comprendre, mais comment elle voit le reste au juste, je le sais pas encore, ni si les sept nymphes deviendraient une heptade de satyres, ni comment demeurer fidèle à la vision de Nijinski pour qui le faune cabriole dans un costume ne laissant rien ignorer de son, justement, satyriasis; enfin, je crois que personne n'a encore été considéré pour incarner l'après-midi.

Faunesse, le vocable féminin équivalent, n'a qu'à faire de l'air, dégager du gazon, scramer vers un de ces lieux à la mode depuis la dernière réforme de l'orthographe, où tout est conçu pour le confort et la sérénité si essentiels au rétablissement des mots cocufiés, estropiés, mutilés, oubliés, tombés en désuétude, épelés de traviole, dénaturés, dégradés, éviscérés de leur vrai sens ou tout simplement d'aspect peu engageant, voire au son voisin d'un nom de maladie répugnante, honteuse et stigmatisée et qui pue et qui souille et qui enlaidit le chair, la ronge, l'extermine, anéantit l'être entier dans les caves obscures des hôpitaux où la mort se murmure, là où l'on cache les soins intensifs, là où l'être qu'on visite n'est déjà plus, méconnaissable, comateux, gelé dur, délirant, peu de chose toujours, branché intubé à moitié dans les limbes à vouloir supplier le premier air supérieur qui passe avec un stéthoscope dépassant de la poche le supplier de tuer l'être de l'achever le débrancher lui injecter la médecine qui le ferait comme dans les films expirer juste après quelques sages et poignantes paroles résumant sa vie, entouré de famille et d'amis, mais y a pas de gars des vues le docteur est pissou et c'est pareil dans le mouroir des mots, faque Faunesse est mieux de mettre ses affaires en ordre, ses heures à vivre sont comptées, le masculin va l'emporter, Faune la sacrée bonne femme l'a décrété, chpense qu'elle va bien vous faire triper. On va la voir souvent. Et parcourant un de ses ex-blogs, je suis tombé sur un lien vers un truc vraiment spécial. Mac va encore se marrer, parce qu'il l'a dit, que je l'oublie aux deux semaines et me le fais rappeler aux troisièmes: la France, juste quand on va en désespérer et en avoir jusqu'au ras des bottes, elle nous surprend.

Z'imaginez une chronique comme ça ici? On a des vapeurs collectives depuis deux semaines parce que Falardeau a traité Suzuki de Japonouille à barbiche!

Ça, c'est vert, de sève et d'invectives, ça descend droit de Voltaire, c'est drôle à se pisser dessus!

Merci Faune.

8.11.08

Joseph Daniel Bastien Leboeuf

Aucune recherche de grandiloquence dans mon titre. Seulement qu'un mec qui écrit ça, on ne l'appelle pas le Duck ni le Canard, ce soir.

Vous vouliez des nouvelles, d'autres se faire une opinion, et je pouvais rien écrire hormis l'occasionnel bulletin de santé télégraphique. Trop délicate affaire, trop grouillant noeud de vipères, trop d'écornifleux sua ligne.

Mais voilà, me semble qu'il suffit de lire ça pour trouver ce qu'on veut savoir. Y en a qui vont tomber sur le cul. C'est notre Duck, ça. Notre vieux Bastien si attachant et si exaspérant et si flamboyant dans le juvénile gossant. Sauf que c'est plus ça du tout, et j'attends qu'on revienne me dire que cet homme-là est fou...

Lâchez-vous lousses

Je viens juste d'enseigner à HelenaBlue comment enfiler des chapelets de sacres nouveaux-françois, and now this!

Primo Tonio!

À croire que tout le vieux gang revient au monde la même semaine.

OldCola, désignant le ciel...


Photo prise hier dans un quelconque pays d'Europe par AJT.

London Blues

7.11.08

Le premier qui chiale j'y éclate la tronche!

Je vais publier tout ce que VLB me demande de diffuser, toujours, point final. Je sais, la campagne électorale risque d'être longue. Mais c'est VLB pis si il veut que ça sorte, hostie, ça va sortir. Clair?

OPINION


Ces mythes qu’on oublie

par Victor-Lévy Beaulieu,

candidat indépendantiste indépendant

dans le comté de Rivière-du-Loup



Depuis que Barak Obama a été élu président des États-Unis et que de gigantesques foules ont envahi toutes les grandes villes de l’Amérique pour célébrer cette victoire, on peut lire dans les journaux, les blogues, et entendre à la radio et à la télévision : « Ah ! Si on avait un Barak Obama chez nous ! »


Le fait est qu’un Barak Obama, on en a eu un chez nous. Il se nommait René Lévesque et, le soir du 15 novembre 1976, quand il porta le Parti québécois au pouvoir, on célébra partout au Québec, dans un déploiement de drapeaux, de chants et de grande émotion, ce qu’on a pu appeler le triomphe des nègres blancs d’Amérique. Le discours que fit alors René Lévesque avait une qualité aussi prégnante que celui de Barak Obama à Chicago. J’étais là ce soir-là. Et quand j’ai vu pleurer Jesse Jackson dans la nuit du 4 novembre dernier, je me suis rappelé que le 15 novembre 1976, nous avons été plusieurs à le faire aussi, de joie, d’espoir, de fierté : « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple ! » a dit René Lévesque.
J’étais en France quand François Mitterand a été élu en tant que premier président français socialiste en mai 1981. Le soir de son élection, tout Paris était dans la rue et le drapeau tricolore flottait partout. Pour les Français et pour les Québécois qui, comme moi, participaient à la fête, une grande émotion nous habitait aussi : de la joie, de l’espoir, de la fierté encore. Et quand, quelques jours plus tard, François Mitterand traversa tout Paris, on aurait dit le général de Gaulle libérant la France de tous ses démons.
Il m’apparaît donc honteux que nos politiciens se réclament de Barak Obama en ce début de campagne électorale. Il devrait y avoir une loi pour empêcher les opportunistes de commettre ainsi ce délit contre la beauté mythologique.

Un dernier mot sur Barak Obama. Bien que j’aie suivi la campagne américaine de près, un symbole important a paru échapper à tout le monde. Natif du Kentucky, Abraham Lincoln fit de l’Illinois son pays d’adoption. Il y passa sa jeunesse, y fut élu en 1834 à la Chambre des Représentants, puis député au Congrès en 1846. Bien qu’il n’ait jamais pu se faire élire sénateur, il devient en 1860 le premier président américain qui s’engage à mettre fin à l’esclavage des Noirs. Comme on doute de lui, il affirme dans son premier discours comme président : « Je ferai exactement ce que j’ai dit que je ferais. »
Et Abraham Lincoln tint promesse. Comme Lincoln, Barak Obama a fait de l’Illinois son pays d’adoption. C’est plus qu’une coïncidence, mais la beauté du mythe quand celui-ci force la réalité. La marche du peuple noir américain vers la liberté a commencé en Illinois et elle vient d’y triompher. Serait-ce venu aussi rapidement si Barak Obama avait été sénateur du Nebraska plutôt que celui de l’Illinois ? Il me semble que non : par leur coïncidence, les grands mythes se répondent les uns les autres et, ainsi, deviennent véritablement fondateurs.
Dommage que dans son discours du 4 novembre dernier, Barak Obama n’ait pas dit tout ce qu’il devait à cet autre fils adoptif de l’Illinois qui, au prix de sa vie, a balisé pour lui ce chemin qui mène de l’esclavage à la liberté.

J’en ai eu un petit pincement au cœur, comme j’en ai eu un quand, dans son premier discours électoral, Mme Pauline Marois a fait silence sur René Lévesque, le père de notre nation, dont on attend toujours que la réalité devienne le mythe qu’il a incarné.


Trois-Pistoles, le 7 novembre 2008

Queenie, si tu lis...

Jujube & me nous inquiétons dans le fond. Donne des nouvelles...

Leadhan VS Péloquin

Et si je meurs demain je veux qu'on écrive sur ma tombe: Fais chier sti voulait pas mourir tout de suite...bon je sais que c'est pas aussi génial que Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de cave...

Oh que si, ça l'est. Paske rien n'est génial dans le grotesque graffito de Péloquin, hostie vous êtes pas écoeurés de sucer les Boomers gang de zoufs, et que ton exclamation est universelle, intemporelle, belle.

On s'aime gros, mais des fois on s'énarve.

Plaque tournante, misère...

Il savait pas encore que je l'ai écrit à 19 ans, à part les trois premières pages. Croyez-le ou pas, il essayait de me défendre, héhé.

Bombardier, Denise, ma ravissante: quelle contribution tu apportes à la critique littéraire! Inestimable. Vilaine comique, tu es si drôle. Pas qualifiée pour reconnaître mon talent, cependant, et je suis aux anges que mes thèmes te hérissent. Jean faisait des farces: prendre un coup, ça fait des romans forts, s'asperger d'eau bénite aussi, s'agit d'avoir le génie. Une once suffit.

Curzi: un honnête homme qui ne pose pas. Chez un député, c'est guère fréquent, chez un comédien non plus.

6.11.08

La vlimeuse

Toute la Tribu se demande depuis des mois ce que Lady Guy brette avec son blog.

Ben c'est ça. Un scoop qui sera annoncé demain.

Donc, elle est de retour aussi, comme Gésu-Ksi. C'est une bonne semaine.

Strange Fruit: la traduction manquante

Fascinante histoire, celle de cette chanson et de son auteur: pour bien prendre la mesure de ce qui a changé avant-hier...

Mélanie Vincelette m'a procuré la traduction qui me manquait, celle de Lady Guy. La voici:

Étrange Fruit

Les arbres du Sud hébergent d’étranges fruits

Ensanglantés des feuilles aux racines

La brise berce ces corps noircis

Fruits étranges des peupliers qui butinent

Scène champêtre du Sud Vaillant

Ces yeux exorbités, ces bouches qui hurlent

Fleurant le magnolia doux et franc

Et soudain l’odeur de chair qui brûle

C’est un fruit au bec du corbeau offert

Aux fureurs des orages et du vent

À l’astre chauffant et aux arbres mendiants

Cette récolte cruelle et amère

VLB, fric et politique

Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles

Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.

Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.

Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.

Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.

Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.

Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca

2.11.08

Zhom: Il est revenu, il vit, Gésu-Ksi

Faudrait avoir craché ses yeux dans les chiottes en dégueulant hier soir pour pas se les laisser crever de bonne grâce par l'évidence de sa forme revenue. Je vois vraiment pas qui aurait pu me faire rire à soir sinon Ksi. L'envie de partager, je l'avais creux dans le cul, mais elle aussi est revenue, alors voilà.

Dor de retour, La Manic is back.

Écoutez-en d'autres aussi, vous gênez pas.

Mais La Manic, Tabarnik, c'est La Manic.

Sandy still rules

Last of the Beatniks, sure. Mais elle devient aussi la première de quelque chose, on sait pas quoi encore. Ça aura à voir avec écrire, je gage.

Le jeu à Bloody Sophy.

Qui, comme chacun sait, est une très méchante, très brutale créature!




Jouer à Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer Tuer

Un jeu défoulant ou vous avez simplement à tuer les personnages à l'écran, avec 3 armes à votre disposition et

Jouez à ce jeu gratuit maintenant !


Tirez dans le tas, c'est en plein la matière qu'on couvre dans le cours ce matin.

Blue a les bleus, Blue's got the blues.

Une peine d'amour, je pense. Pas sûr. Pas de danger qu'elle se plaindrait, non plus!

Toute la tribu: plize allons-y faire un tour. Apportez-y de la bagosse, du chocolat, des toupies qui s'allument en tournant... Des cossins, des gogosses, des bisous, des riens.

Pour Blue qui file anglopoétique...

parce qu'elle a le coeur à la bonne place, quelques abominations militaires:

Pour Inuk qui file testostéryque...

parce qu'il a le coeur à la bonne place, un peu de poésie martiale:

Les amis de mes enfants sont mes amis...

Ma mère a récemment écrit cela à un de mes potes, m'émouvant beaucoup. Et je savais qu'elle flipperait un peu en découvrant qu'il est de deux ans son aîné, héhé.



Jean-Christian croit en Simon Gaudreau, donc je crois en lui aussi. Aujourd'hui, quatorze heures, on vernira ses travaux. Il semble que mon rejeton soit le antihéros de ses vidéos. Good God allmighty, pour une fois je suis content que maman ne lise pas ce blog.

Fiston et Simon savent ce qu'ils font, même si tout cela m'échappe. Je comprends rien, sinon qu'ils comprennent, eux, et que c'est là toute l'aventure de l'art: être un d'abord, puis deux, puis dix, puis mille à comprendre. It's fucking war. That, I remember. Damn, I'm still fighting it, the good fight.

30.10.08

Indépendant: quoi d'autre?

Du neuf, tout frais tout chaud, de Trois-Pistoles...

Mise au point :

Le Parti indépendantiste et mon engagement


J’ai adhéré au Parti indépendantiste parce que, précisément, il me paraissait être le seul parti à être vraiment indépendantiste.

J’y ai aussi adhéré parce qu’une majorité de jeunes en faisaient partie, d’où mon enthousiasme.

J’ai aussi annoncé publiquement qu’aux prochaines élections provinciales, je me présenterais à la convention d’investiture du parti pour devenir son candidat dans le comté de Rivière-du-Loup contre Mario Dumont.

Mais tandis qu’avec mes collaborateurs, je préparais le plan de match de cette campagne, une crise interne déchirait le parti. Quand j’en fus informé, je demandai à rencontrer Éric Tremblay, le chef du parti. Avec Éric Tremblay, Michel Lepage et Richard Gervais, membres de l’exécutif, nous avons convenu que seul un congrès appelé le plus rapidement possible pouvait vraiment faire la lumière sur ce qui se passait ou ne se passait pas au parti, question que personne n’entretienne de doute sur l’intégrité de sa direction.

Après quelques semaines, j’apprends par courriel qu’un nouvel exécutif a été formé sans que les militants le sachent et qu’il n’y aura pas de congrès pour y laver en famille le linge sale du parti.

Ce manque de transparence, surtout chez un jeune parti, ne correspond guère à l’idée que je me fais de la démocratie participative. Je rends donc ma carte de membre du parti.

Mais tel que je l’ai déjà annoncé, je livrerai toutefois bataille aux prochaines élections à Mario Dumont dans le comté de Rivière-du-Loup, quitte à le faire comme candidat indépendant, comme candidat du Parti des régions ou, pourquoi pas, comme candidat du Parti des lésions !


Victor-Lévy Beaulieu

Nelligan Sauvé!

L'ai retrouvé, et sur Canoë! On essaiera pas de comprendre. Tripons sans trop rameuter les populations...

À noter que la variation en imitation de muezzin a été expurgée...

Cabine C: N'attendez pas le film pour lire le livre





C'est en librairie. J'y suis plongé et c'est assez captivant. C'est plutôt cher, un rouge, mais les photos à elles seules (toutes de Jean-François Gratton, un tour de force, une somme en soi) valent le prix si on peut se l'offrir, et les textes sont correctement foutus. Celui de Pascal Henrard sur Christian Mistral évite la plupart des lieux communs coutumiers, se fait vache en chemin sans vraiment le vouloir, mais on s'en branle, c'est bien écrit. Seul défaut: l'absence de rabats, qui ne pardonne pas chez ces livres-là. La couverture frise déjà. Tant qu'à faire, aurait mieux valu charger cinquante-deux, quitte à franchir le seuil psychologique, et relier un peu plusse mieux.

29.10.08

Kat de sisse: Bigras, chronique...

Délicieux: Conclusion? Je la laisse à Gilles Vigneault; «Quand tu ne t'occupes pas de la politique, elle, elle s'occupe de toi.»

Pour une fois qu'il attribue des mots qui ne lui appartiennent pas, faut qu'il prête à Gilles Vigneault un dire si vieux que la France ne lui connaît d'autre auteur que la sagesse populaire. Ineffable Daniel B.

25.10.08

Huit (who's still counting?): pour notre HelenaBlue

Sept sur cinq.

La Faute à la blonde à Butch qui m'y a fait penser après trente ans de repos...

Pour Butch pis pour Laurence: the diminutive french star...

Diminutive maybe, mais Cocteau l'a eue dans le cul quand il est mort le même jour qu'elle. A fallu vingt ans pour qu'on se rende compte qu'il venait pus aux partys de Nowell.

Six sur cinq...

Avec Sandy, comme ça nous arrive, on se barbait à matin pour se réveiller, c'est comme se pitcher des siaux d'eau frette par Internet. Et en m'amusant avec la petite soeur et elle avec moi, en se chatouillant avec nos claviers, j'ai découvert sans les chercher des affaires effrayantes, épouvantables sur cette pauvre Soeur Sourire: je vous mets sur la piste, je peux pas accoter ça tout seul. Philo, si t'as kekchose à dire, c'est le temps.

24.10.08

Cinq sur cinq

Le lien du tag musical ne mène plus vers La Manic. Suis forcé de le remplacer pour remplir mes obligations de tagué.

Joe Dassin, Les plus belles années de ma vie. J'ai écrit ma première chanson après avoir entendu ça. J'avais dix ans. J'ignorais que Joe n'était pas l'auteur de ses paroles. Je ne connaissais pas Pierre Delanoë.