20.8.13

Elmore Leonard (1925-2013)

Je l'ai tant apprécié. J'ai si considérablement de choses à apprendre de lui toujours encore.



GUILLAUME DECAMME
Agence France-Presse
Washington
Adepte d'une écriture limpide, ennemi de la pédanterie, Elmore Leonard, pilier du roman noir américain et inspirateur du Jackie Brown de Quentin Tarantino, est mort mardi à Detroit à l'âge de 87 ans.
«Elmore est décédé ce matin à 07h15 chez lui, entouré de sa famille» après avoir été hospitalisé pour un malaise, rapporte sobrement le site internet qui lui est dédié.
Le front haut, la barbe en pagaille, d'éternelles lunettes chaussées sur le nez, Elmore Leonard confortait bien le cliché de l'intellectuel bosseur, doté d'une connaissance encyclopédique des sujets qu'il traitait.
Dans une interview dont le New York Times se fait l'écho dans sa nécrologie, l'auteur racontait s'être abonné au magazineArizona Highways pour se faire une idée de l'atmosphère qu'il souhaitait dépeindre dans ses westerns, genre qui l'a vu débuter avec sa nouvelle 3:10 to Yuma, adaptée deux fois au cinéma.
Mais c'est grâce au roman noir qu'Elmore Leonard a conquis un lectorat plus large.
Le romancier britannique Martin Amis le présentait comme «un génie littéraire qui écrit des thrillers à lire et à relire».
Ses oeuvres les plus connues se déroulent dans les bas fonds de Miami ou de Detroit, avec pour personnages principaux des policiers, des escrocs et des assassins. Leonard reconnaissait volontiers que ses romans ne «gravitaient pas forcément autour d'une intrigue». «Ils parlent de gens, de pistolets, et de situations désespérées».
Ses romans ont conquis un large public durant plus de cinq décennies et inspiré plusieurs films, dont le western Hombre en 1967, avec Paul Newman, la comédie Get Shorty (1995) avec John Travolta et Danny DeVito, le film Out of Sight (1998) de Steven Soderbergh.
Juste après la sortie de Jackie Brown, inspiré de son roman Rum Punch, Elmore Leonard racontait à Martin Amis la conversation qu'il avait eue avec le réalisateur Quentin Tarantino. Ce dernier était, semble-t-il, terrifié à l'idée de devoir justifier les changements apportés au scénario original: «J'ai dit (à Tarantino): "C'est toi le réalisateur. Fais ce que tu veux"».
Les adverbes, des «péchés mortels»
Plus récemment, Elmore Leonard avait travaillé à adapter deux romans et une nouvelle pour en sortir la série Justified, où un flic de Miami muté dans son Kentucky natal est aux prises avec les rustiques coutumes locales.
Né le 11 octobre 1925 à la Nouvelle-Orléans d'un père cadre chez General Motors, Elmore Leonard a déménagé à plusieurs reprises avec sa famille dans le sud du pays avant de s'installer définitivement à Detroit en 1934.
Baptisé par le New York Times comme le «plus grand auteur de polars vivant», il a d'abord servi dans la Marine, avant d'être diplômé en anglais et en philosophie, et de se marier en 1949. Il était père de cinq enfants.
Il a commencé à travailler dans une agence de publicité, Campbell Ewald, tout en écrivant chez lui plusieurs histoires de westerns, qu'il vendait à différents magazines.
Influencé par l'écrivain Ernest Hemingway, il s'est notamment inspiré de l'histoire des Apaches dans le sud de l'Arizona dans les années 1880.
En 2001, il livre au New York Times un guide dans lequel il prodigue dix règles d'écriture: «Evitez les descriptions détaillées des personnages, des lieux et des objets», «Essayez d'abandonner les passages que les lecteurs ont tendance à sauter» .
Mais son conseil le plus saillant concernait l'usage des adverbes, ces «péchés mortels».
Au moment de sa mort, Elmore Leonard travaillait sur un 46e roman.

En mil-neuf-cent-trente-quatre, ma grand-mère a couché avec un Chetemi... Ça, c'est pour châtier cette Bleue Ch'tie du Maudit! Ma cousine incestueuse de la fesse gauche.







Céline, son suit de cuirette, ses 38 kilos toute mouillée, sa voix du nez, ses larmes de croco, ses sentiments faux. Ginette l'enterre en mangeant de l'oxygène.



Les nasales pirouettes vocales de cet animal de foire (Dion, bête de scène, un compliment paraît-il, ou monstre sacré, choisissez, it's all the same) sombrent aux abysses quand une voix sort d'une gorge de cantatrice.


Je suis fiancé à Ginette depuis mil-neuf-cent-soixante-sept.



J'avais trois ans. Je l'ai annoncé à ma mère, qui a dû oublier de le lui dire.

19.8.13

Wild child!




There's a Blue Girl up there in the Nooooorth, she loves that true shit...

Can you believe it? Jerry Lee's as Southern as you can imagine, and Blue, well, let's just say she's très septentrionale. Still, je les laisserais pas seuls ensemble le temps d'aller pisser.

Pécher contre le corps mais non contre l'esprit


Mourir d'aimer
Charles Aznavour


Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer

Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit

Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer

Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer

Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi

Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer

Chicken dreamer

Mon père me qualifiait de rêveur. De sensible. Il n'avait pas tort. Peut-être avait-il tort de considérer cela comme une tare. Je l'ignore. À chacun selon son jugement.

J'ai acheté deux poulets pour dix piasses en spécial y a cinq jours. Le second est trop faisandé maintenant, je dois le jeter. Et j'ai honte qu'il soit né, ait vécu et soit mort pour rien, qu'il finisse aux vidanges sans qu'on l'ait mangé.

2.8.13

Aznav: Les Jours Heureux

http://www.youtube.com/watch?v=zCdmqlvFMrg

Merci, GeeBee.

J'aurais tant de choses à dire là-dessus.

For now, merci will do.

Où que soient Marie-Noëlle Dumas et Mario Lemoine: ce méchant Gaétan Blais m'a forcé à penser à vous, ce qui n'est vraiment pas nécessaire, since I do anyway, most every other day.

28.7.13

Batman, Sakurako, OldCola. Old days.

Ça va faire dix ans. Sophie m'avait retrouvé un clip que je cherchais pour faire marrer Antoine, mon Colosse Mariste Orthodoxe de Bordeaux. Aucun de nous trois, je crois, ne s'était encore rencontré. L'avenir y a vaqué, héhé.

Bon, astheure, y a ma Blue qui poursuit un périple selon un pattern Patton/Garibaldi, mais qui va bientôt rentrer avec un reliquat de mélancolie introspective, that's how she feels these days, don't ask me how I know, I just do.

Alors j'ai redéterré ça. On l'entendra rire jusqu'ici, et il en sera fait de la mélancolie.



























27.7.13

Pour Caza, encore. He had it coming.

He may even be coming right this minute, although I doubt it. Not his style. He's the kind to take a lady for a walk and talk, take interest, make her smile, confess a dozen or two of his sins and learn spanish before they've been around the park, and then they'll go somewhere and come.

All the while, that bastard's hooked me on Gangs of New York again. So here. Une dose de DDL. Premier en ligne de succession pour le trône de meilleur acteur du monde. Gérard devrait pas tarder à se crasher soul en scooter sur une route de Tchétchénie.

Screw the title. Le vieux du samedi? Saturday afternoon fever, maybe. Don't know. Don't care. Choose your own.