8.11.11

Chu tombé su'l cul.

Samedi soir, à Belle & Bum. Lisa Leblanc. FAUT QUE CETTE FILLE ME LAISSE ÉCRIRE UNE CHANSON POUR ELLE! FAUT!

Faire son cinéma

Nouveau clip de JF pour la sortie de Mammifères en France. Les images anciennes ont été tournées par son grand-père; je reconnais beaucoup de ce qu'elles montrent, étant cousin de Moran, et son aîné.


Le clip qui suit aborde son processus, à partir de la chanson Toujours encore que j'ai écrite pour lui.


Embêtant, cette histoire de France. Si vaste, si vaste soif. Capable de boire un talent jusqu'à l'assécher. La France fera-t-elle de JF un chanteur? Ce serait criminel. C'est un écrivain qui chante, un poète musicien parce que c'est pléonastique. Et puis quiconque l'a vu en show, nécessairement en petite salle, sait quelle expérience chaude c'est: la France est une grande, grande salle. Un frigidaire.

Une grosse sale, aussi. Imperméable. Ne recevra pas de nouveauté qu'elle ne l'ait d'abord redessinée en termes qu'elle connait déjà

Il a bien fait de ne pas mentionner qu'il fut un temps bûcheron, ça les ferait capoter. Déjà ils le font naître au coeur de la campagne canadienne, cibole: y est né à une demi-heure de Montréal. Non, avec les Français, y est pas sorti du bois...

31.10.11

On fournit pas

On baise comme des lapins! La sept milliardième tête à claque humaine est asiatique; en occident, on a beau avorter à l'échelle industrielle, on fournit pas à compenser, sans parler des Boomers qui dédaignent de décéder (pas demain la veille, d'ailleurs, qu'ils risquent de s'y mettre: attendez qu'ils entendent parler du triomphe de la science sur la sénescence, et qu'on pourra reprogrammer leurs fibroplastes encrassés en cellules souches pluripotentes...)

Cette horloge affiche les dégâts en temps réel. Malheureusement, elle ne tient pas compte des gros culs yankees, qu'il faudrait en toute équité mesurer en double.

30.10.11

Back bientôt, si la tendance se maintient...

Regardez-moi ça... Ils sont tous là. Tous les Tribaux. Pas un seul n'a déserté. Ma foi, je crois qu'il y en a même de nouveaux...

Chu pas tout à fait paré au retour, mais ça semble désormais envisageable.

D'ici là, voici voilà de quoi mâcher brillant.

12.8.11

Le roman de Blue: un vague avant-goût

Ça n'aura que peu à voir avec ça, mais ça en parlera aussi.

Faut la laisser travailler, héhé.

It'll be a great Book.





10.8.11

Transit

Je savais pas quoi offrir à OldCola, mon vieil ami précieux débarqué en ville mercredi dernier. C'est difficile de lui faire plaisir.

Grâce à PatLag, mon jeune ami précieux, j'ai trouvé.

George Carlin...



Ne vous gênez-pas pour en profiter si ça vous chante: y a assez de gâteau pour tous...

3.8.11

Pas pour celui qu'on pourrait croire

Ça a beaucoup joué dans l'invention de Jean-Christian, et dans ma façon de le traiter ses quinze premières années. Astheure, il est un homme et il est loin, physiquement, mais nous sommes proches en toutes les autres dimensions qui devraient pourtant nous manquer.

Non, ça, c'est pour mon autre kid. Pour Kevin. Qui en a besoin. Ça va le fâcher, sur le moment.

Shit happens.

En hommage à tous mes Tribaux hexagonaux que je bardasse parfois trop

et surtout à leur Maîtresse Bleue.



S'agit maintenant d'entendre l'anglais, cousins.

29.7.11

All mine!

Ladies & Gentlemen, j'ai mis au monde ce grand diable.

Avec un peu d'aide de sa mère.


Certes, il m'en veut, parce qu'après tout j'ai fait exprès et qu'il est pris avec sa vie depuis vingt-neuf ans, sans avoir jamais rien demandé, mais bon, il sait aussi que je m'en crisse et ne regrette rien. That's my boy, people. Best damn thing I ever made in my life.

Il me plaît foutrement, ce bon Jack-là...

Jacques Durocher. À surveiller. I mean it. Toute la Tribu. Surveillez-le.

Héhé.

He's fucking goood. Goood genre dangereux!

Évidemment, une Camaro, bleue ou pas, traverse mal le Golden Gate Bridge sans chauffeur, cheveux ou pas au vent.







Comme de raison, y a aussi ceci, auquel JD rend un superbe hommage. Et j'en ai un tas à vous raconter là-dessus, l'original...

25.7.11

Go, Amy, en paix si ça se peut. Go, Baby, since you're gone anyway. Kiss Émile for me.

Le corbillard


Par des temps de brouillard, de vent froid et de pluie,
Quand l'azur a vêtu comme un manteau de suie,
Fêtes des anges noirs ! dans l'après-midi, tard,
Comme il est douloureux de voir un corbillard,
Traîné par des chevaux funèbres, en automne,
S'en aller cahotant au chemin monotone,
Là-bas vers quelque gris cimetière perdu,
Qui lui-même, comme un grand mort, gît étendu !
L'on salue, et l'on est pensif au son des cloches
Elégiaquement dénonçant les approches
D'un après-midi tel aux rêves du trépas.
Alors nous croyons voir, ralentissant nos pas,
A travers des jardins rouillés de feuilles mortes,
Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes,
Sortir de nos maisons, comme des coeurs en deuil,
Notre propre cadavre enclos dans le cercueil.

Émile Nelligan

20.7.11

OK, Rain, LÀ on est quittes. Cadeau. 10-4!

Prière aux Français qui voudraient savoir ce dont il s'agit de s'adresser à Rainette, genre, ou au Terrible, ou à Big Mac, anybody but me.



Ou, selon les goûts, y a aussi le nettoyeur de Saint-Eustache. En hommage à l'examen d'Emcée, et en dépit qu'elle ait un faible pour Marc Labrèche.

Peau de Chagrin: La Tribu

Une crisse de chance que je vis pas des dîmes tribales. On était 134, on a perdu Anne des O, là on vient de perdre autrui, ché pas qui, on est rendus à 132.

C'est le temps où jamais de déserter, paske quand les chiens de guerre reviendront rôder, on sera pas assez, de cent trente-deux. Il restera que Blue et moi avec des Louisville Sluggers, Terrible en truck et Big Mac en avion, et peut-être ma vieille voisine Marion, qui sait faire des potions et m'aime en masse, sauf qu'elle a huit chats et déteste les chiens, même les chiens de guerre, même les petits, les toutous de guerre, elle aime pas ça, faque faut pas compter sur Marion, mais autrement, euh... Autrement, faudrait se mettre à recruter, je suppose.

19.7.11

Poème inspiré d'un dire du père de Emcée

Le poil des yeux pesant,
Je penche par-devant, je pense par le sang,
Ma paupière est plombée,
Mon iris a risqué
Tout ce qu'il osera
Contempler.

Voir, c'est boire
À la rétine, à la tétine
Du lait, du laid.

Le poil des yeux pesant,
Je sens venir un sommeil fou,
Allongé dans les ronces et
Couvert de cailloux,
Les cauchemars me mettent à mal,
S'infiltrent ainsi que des vers de
Mezcal
Dans mon veinage soul,
Causant dommage mou.

16.7.11

Joe, Joe, t'avais les yeux croches, mais on peut pas dire que je t'aimais pas...

Je m'apercevais de rien. Même pas que cette chanson était de Pierre Delanoë. J'avais douze ans. J'en ai torchées, quelques-unes, de chansons, depuis. Merci. Pour l'illusion. L'ambition. The whole shit, you know.



J'ai jamais saisi au juste pourquoi cette chanson qui raconte un échec m'avait donné le goût d'essayer.

Outre le fait

qu'elle ressemble un peu à Darth Sidious avec les mains arthritiques à l'envers et qu'elle n'est manifestement pas habillée par Blue et qu'elle a commis l'impardonnable crime de mourir le même jour que Jean Cocteau, outre ça, elle chante pas mal du tout.



Oh pis non, by the way: je ne regrette rien non plus.