30.4.12

Judas goat...

Comment ça se dit, en français?

Et qui est le Christ, et qui est Judas, et lequel a besoin de l'autre pour s'accomplir, et vice versa maybe?

29.4.12

Léo Bureau-Blouin

À terme, Québec se goure en redoutant Gabriel Nadeau-Dubois davantage que son collègue. 

LBB est un sage et doux rouleau-compresseur, GND à côté ne devrait pas faire peur au Pouvoir...


25.4.12

Fureur

Je ne serais rien devenu sans Nelligan,

sans psalmodier ce poème qui m'a porté de la fin de l'enfance jusqu'au seuil de l'âge d'homme, porté comme un canot, porté comme les bras d'un père...



Ce qui suit n'est pas pour les coeurs sensibles.

En fait non, au contraire: ce n'est que pour eux!



Emcée a visité l'ex-cellule d'Émile. Un tombeau de pierre. Elle n'aime pas trop en parler. Nous en parlons donc peu. Ce n'est pas nécessaire.

Sandy comprend aussi. On comprend tous, n'est-ce pas? Kevin comprend: son fils s'appelle Émile. Mac comprend. Johnny Bee comprend. Et tutti quanti.

Nelligan.

Étudiants! La voix d'un jeune homme aux cheveux blancs!

Il est mort. Il était gai mais n'a jamais pinsonné personne. Il vous cause ici, d'outre-tombe, de la fidélité à vos rêves de jeunesse.

Ce qu'il dit vous parle, à travers le nuage de boucane qui était coutumier en ce temps où tous fumaient: remplacez sa cause par la vôtre dans le discours, et vous verrez que c'est la même. Solidarité. Loyauté. Solidité. Respectabilité.

Ovide! Y en a de la place, mon vieux. Y en a. Enfin, je crois. Oui, il faut qu'il...

...y en ait.

Pour Stéphane, pour Félix, pour mon fils. Pour Blue et les siens.

Pour la Tribu...



Pour Mathieu Lamanque. Pour Marin Boucher.

24.4.12

37 ans ago: on était six millions, on était bien, consanguins, on se parlait, on buvait de la bonne Labatt

Astheure on est huit millions, on tweete sans plus rien à se dire, on ne s'encouple plus et on boit du café.

Judith: tulipes et jonquilles

Il y a quarante ans, souhaitant prouver mon amour à Judith, j'ai un peu fauché les mêmes jonquilles et tulipes qui fleurissent aujourd'hui, afin de les lui offrir. Je fus chassé à coups de balai par la vieille Italienne dont j'avais dévasté le jardinet...

Judith, dans mon souvenir, ressemblait en tout point à Emcée, mais puisque celle-ci n'était pas encore née et que l'autre avait sept ans, mon souvenir est à prendre avec une poignée de sel.

21.4.12

Merci, Gom.

Alouette...



Vu lundi dernier, Parc LaFontaine, la statue de Félix: un carré de ruban gommé rouge scellait ses lèvres de bronze...

19.4.12

Un mot de VLB


Frais scolaires: une infamie idéologique

par Victor-Lévy Beaulieu


D’autres l’ont dit avant moi: on prend souvent les effets pour les causes, et c’est ce qui constitue aujourd’hui la base même de nos systèmes politiques. On ne parle que des effets qu’engendrent les causes, et c’est ainsi qu’on occulte le fond des choses : on traite les effets, mais pas les causes.

Cette idéologie me paraît être celle qui détermine l’attitude du gouvernement du Québec par-devers les revendications étudiantes. Plus généralement, c’est celle de notre bourgeoisie politicienne nationale. Michel Foucault a parfaitement démontré dans ses ouvrages que la bourgeoisie politicienne nationale légifère d’abord pour protéger et consolider les privilèges qu’elle s’est accordé à elle-même. La richesse, elle veut toute l’avoir, comme le démontre encore le capitalisme sauvage qu’elle pratique. Et les alliés de cette bourgeoisie sont les grands corporations qui, par le détournement de ce qu’on ose encore appeler la démocratie, arrosent généreusement de leurs deniers la classe dirigeante afin d’avoir droit aux privilèges d’argent qui déterminent son idéologie.

Si la Révolution française a été un échec, c’est que le peuple, qui en fut l’origine, a été trahi par sa bourgeoisie : les Saint-Just et les Robespierre mirent la main dessus et écartèrent par la terreur ce peuple dont ils n’avaient que faire parce qu’il voulait prendre part en toute égalité au pouvoir politique. La bourgeoisie ne cède jamais  sur ces privilèges qu’elle croit avoir acquis de droit divin. Et c’est pourquoi elle a inventé le corporatisme, ce tampon entre elle et le peuple, ce tampon qui est devenu, pour ce même peuple, un mur infranchissable.

Il n’en reste pas moins que la Révolution française a apporté aux Français l’éducation obligatoire et gratuite pour tous, de la petite école à l’université.
Au Québec où l’inculture était considérée comme une vertu par les pouvoirs religieux et politiques, on attendait mer et monde du Rapport Parent, c’est-à-dire la gratuité scolaire. J’ai vécu comme étudiant « ce vide juridique » qu’il y eut entre la préparation du Rapport Parent et sa parution. Une fois mes études secondaires terminées, l’accès aux grandes institutions de l’éducation me fut refusé parce que mes parents n’avaient pas les moyens de m’y envoyer. Mais moi, je voulais m’instruire! Pour pouvoir devenir un simple auditeur en histoire et en littérature dans nos maisons d’enseignement de haut niveau, je dus travailler dans une banque le jour, livrer à bicyclette les commandes chez un épicier les fins d’après-midi, faire du porte en porte dans tout l’est de la ville pour y vendre beignets et petits gâteaux le soir et les fins de semaine. J’étudiais tard le soir et souvent la nuit. Résultat : à l’âge de 19 ans, je fus frappé par la maladie parce que j’étais épuisé.

Près de 50 ans après la parution du Rapport Parent, les choses, loin de s’être améliorées, se sont dégradées. Plus que jamais, la bourgeoisie politicienne québécoise « vote » des lois et des règlements en fonction des privilèges qu’elle a souvent acquis par la malversation, la concussion et la corruption. C’est devenu une idéologie dont les étudiants des classes populaires paient la note, et pas seulement en frais de scolarité! Imaginez! Ces frais de scolarité, la classe bourgeoise les appelle aujourd’hui des « droits » scolaires!

Une société qui favorise l’endettement de plus en plus lourd de sa jeunesse manque totalement de vision, et les statistiques sont là pour le prouver sans conteste. Plus du tiers des familles québécoises vit sous le seuil de la pauvreté. Leurs enfants vont souvent à l’école sans même prendre un petit-déjeuner. Et quand ces enfants-là entrent au cégep, c’est encore pire, surtout en région : ils doivent louer un appartement, voir à se nourrir, à s’habiller et, aussi, stimulés par la publicité, à consommer même malgré eux. Résultat : un taux alarmant de décrochage scolaire, des dettes faramineuses à rembourser au gouvernement, alors qu’on doit accepter des « jobbines » à 10 $ de l’heure une fois qu’on se trouve sur le « vrai » marché du travail!

Autre résultat : le nombre de plus en plus élevé d’étudiants qui sont les victimes de dépressions, de burn out, d’obésité, du diabète et de tant d’autres maladies. Les cancers notamment frappent de plus en plus notre jeunesse, et le suicide aussi. Pourquoi? Parce que dans le monde où nous vivons maintenant, étudier est en soit un emploi à plein temps, et stressant. Être forcé de travailler en plus en avalant de la malbouffe, est ignominieux pour toute société qui se respecte, croit à l’avenir de sa jeunesse, qui est son propre avenir.

Ce qui se passe dans le monde du hockey, où de plus en plus de jeunes joueurs subissent des commotions cérébrales, devrait nous servir d’exemple. Les administrateurs du sport, les médecins et les chroniqueurs sont tous du même avis : s’il y a plus de commotions cérébrales aujourd’hui qu’autrefois, ce serait parce que les joueurs sont plus costauds et plus rapides que jadis, leur équipement plus sophistiqué, et que sais-je encore! Pourtant, il fut une époque où les hockeyeurs jouaient sans casque, avec des semblants d’épaulettes et de jambières. Et ils n’étaient pas tous des anges sur la patinoire : les Léo Labine, Stan Jonathan, Lou Fontinato et John Ferguson étaient des joueurs violents, voire vicieux. Les bagarres générales faisaient même partie du jeu. Pourtant, peu de hockeyeurs étaient victimes de commotions cérébrales.

La question  qu’il faut poser est la suivante : quelle est la cause véritable de ces commotions à répétitions, et qui frappent davantage les joueurs d’origine québécoise et canadienne-française?

Pas besoin d’être diplômé des HEC pour y répondre. À peine sait-il marcher qu’on emmène à cinq ou à six heures du matin l’enfant à la patinoire; à peine a-t-il commencé l’école que les longs voyages en autobus d’une ville à l’autre sont monnaie courante. Et les choses ne font qu’empirer dès que l’adolescent devient hockeyeur junior : on le trimbale de Gatineau, de l’Abitibi ou de Chicoutimi jusqu’à Halifax, ce qui représente au moins 15 heures de route. On y joue 70 matchs en saison  régulière seulement. Ajoutez à cela les matches des séries éliminatoires, les entraînements, la malbouffe et le manque de sommeil récupérateur, et si vous ne comprenez pas pourquoi les jeunes hockeyeurs québécois sont peu scolarisés par rapport aux Américains et aux Européens, c’est que vous êtes sourds et aveugles. Si vous ne comprenez pas non plus pourquoi ils sont plus fragiles que leurs co-équipiers, c’est que vous faites partie sans doute de ces parents, eux-mêmes peu scolarisés, qui voient dans les succès sportifs de leurs enfants la valorisation de ce qu’ils n’ont pu devenir… et les dollars qui viennent avec!

Quel rapport, me demanderez-vous, avec la condition que vivent nos étudiants en général et le merveilleux monde du hockey de nos adolescents? Je vous dirai que c’est le même : celui de l’exploitation de nos enfants par une société bourgeoise et corporatiste qui, contrairement à ce qu’elle essaie de nous faire croire, se fiche absolument de leur avenir. C’est à ce point qu’elle ne s’interroge même pas sur les coûts à moyen et à long termes qu’une telle attitude implique : des coûts sociaux et des coûts médicaux dont on a encore qu’une faible idée, étant donné qu’à peu près personne ne se penche vraiment sur cette question pourtant fondamentale.

C’est, me semble-t-il, ce que les grèves étudiantes mettent en relief : l’aberration d’un pouvoir politique et judiciaire qui se croit tout permis, y compris de considérer notre jeunesse comme les serviteurs, pour ne pas dire les esclaves, de l’enrichissement sauvage et pervers d’une bourgeoisie politicienne qui n’a de national que son incompétence!

Trois-Pistoles
Le 15 avril 2012

17.4.12

Félix est libre! Sort of...

Son père va le faire bûcher, un peu scier aussi, et lui apprendre à porter des gants, hihi... Je viens de parler au bonhomme (mon plus vieil ami, et mon cadet): the kid's fine. Ils partaient pour Saint-M. C'est pas un kid, of course: c'est un homme. Mais il me pardonnera cette indélicate tendresse. Fier de toi, Kid.

Yes, Prime Minister: Éducation

1988...
Watch Yes Prime Minister 2.7 - The National Education Service in Comedy  |  View More Free Videos Online at Veoh.com

test

Tout est collé bout à bout ek ce nouveau blogger hostie, j'ai l'air d'un vrai cave moé, ignorant des paragraphes. What the FUCK? Help me...

Line Beauchamp

Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, des Cossins, du Crossage, de la Charestiture et du Matraquage de Kids. Prédécesseuse: Nathalie Normandeau. Prédécesseuse: Michelle Courchesne.

16.4.12

Hans

My Robin Hood.
Son fils. L'ai connu tout petit, tout joufflu: now he's a big, mean, freedom machine. Mais toujours aussi doux que son père, que toute sa famille.
Free Félix.

14.4.12

On patine, on pisse et on chie dans nos culottes et pis ça paraît même pas!

Du beau linge. S'ils n'en avaient pas besoin, ils ne le feraient pas. Ils feraient leurs besoins ailleurs qu'à la télé. Y a des couples comme ça, désespérés. Pas seulement des athlètes en congé...

11.4.12

Bon. Checkez-le ben aller astheure (part 2)

M'a appelé six fois, sans succès (chiant, l'afficheur). M'a écrit vingt fois en deux heures. Dernier mail: Dix mille personnes peuvent lire ceci, ce matin: Que ceux qui connaissent Christian Mistral l'appellent ou lui écrivent pour lui dire de se calmer, svp. Il fait encore des menaces, s'en prend encore à des filles. Virtuellement, d'accord, mais bon, avant qu'il soit trop tard. Aidez-le, moi chu plus capable. Il veut en venir aux poings. Entre vous pis moi pis la patte de chaise, j'pense qu'il surestime un peu son lectorat, mais ça c'est pas nouveau. De relayer ici, ça va l'aider à approcher le chiffre de ses fantasmes. La fille dont il parle, c'est la demoiselle de son vieux coeur de sanglier. As far as I know, m'en suis pas pris à elle, l'ai jamais vue, savais pas son nom avant-hier. C'est à lui que je m'en prends. Grosse moumoune.

Miss Univers transexuelle: ben oui, pourquoi pas?

Pis si elle écrit son speech («I'd like world peace and help to bring and end to hunger, and, huh, global warming also!»), on en fera une écrivaine.

Bientôt dans un Leméac près de chez vous

Pas corrompu pantoute.

Lisa Leblanc (prononcer Lissa: elle y tient):

«Apparemment qu'à la radio, ça pogne...» «Chtécris une chanson d'amour avec assez d'fromage, Ça sent comme tes bas sales...» Cette fille, hostie de baptême... Elle est unique, so far. Et j'espère qu'on écoutera, l'écoutera, jusqu'à la fin, avant la fin. Son doux coeur d'oiseau tout tendre et maganné. Elle a vingt-et-un ans, sacraman...

Bon. Checkez-le ben aller astheure...

On va finir par y apprendre. Pis je t'avertis: this time, STAY DOWN!

C'est ça qui est ça. Yep.

Won't last, so enjoy.

9.4.12

Du fils de Blue à Blue, de Blue à nous (Sandy G & Me: we need it this morning).

Du fils de Blue à Blue, de Blue à nous (Sandy G & Me: we need it this morning). Et de nous à vous.

Manouche against matches

Ben cou'donc. (Warning: you may pisser dans vot'pantalon).

Pour Sandy G. Pour Johnny Bee. Pour Blue. Pour Lise Bissonnette. Pour Godbout.Pour Pierrot, comme de raison. Pour everybody qui pige.

Barbe & Me

Mettez-vous ça dans la tête: Jean et moi sommes, désespérément, amis.

Gilbert Langevin. J'avais quatorze ans quand

il m'a pris sous son aile fragile et puissante. J'étais avec lui en octobre 1995 quand il est mort. Copyright suézécrivins my fat white ass.

Écris ton Miron, Barbe, écris ta marche...

Gaston, well well, comme il aimait à dire: «Les boys: vous êtes pas des p'tits journaleux!»
Et, Barbe, et vous zécrivins: checkez-lé le Gaston vous garrocher ses copeaux: SEUL! Seul. hostie. Comme il m'avait appris, quand je l'ai connu, que j'avais douze ans. Un cornet de crème à glace, pis l'art frette. Venez donc astheure m'ostiner sur ce qu'est un écrivain, calvaire.

7.4.12

Martineau, Bombardier: refuser la langue de bois?

À vingt heures, ce soir, à TQC: reprise de cet ignoble entretien entre Tweedledum et Tweedledee. (...)ne pensant qu’à chanter, à jouer, et couinant comme des jouets de caoutchouc à chaque fois qu'ils se tapent entre eux.

2.4.12

Cégépiens, pendant que vous y êtes (dehors)

Manifestez un petit peu aussi pour que ces Pourris passent un bon coup de balai dans vos bâtisses, un bon grand sweep de Baby Broom, pis qu'y rouvrent les châssis, pis qu'y crissent tout ce qui pue sul gazon, le moisi, le mensonge...

Vous étudiez en Lettres? En quelque matière qui touche à la littérature québécoise? Refusez d'être la prochaine génération de dindons à se farcir l'imposture Réjean Ducharme.

Luce Guilbeault était Réjean Ducharme. Ne craignez pas de le répéter: si on vous embête à l'école, venez me trouver, j'y retourne avec vous pour le prouver. Ce sera l'affaire de quatre minutes. Ou de quarante ans, selon le point de vue...

SRC, Cendrillon, cinq secondes passé minuit un carosse est citrouille!

Pognez-vous SRC ou CBC right now? Sans le câble, I mean. Je watchais La Société des Poètes Disparus quand on a tiré la plogue. Là, j'ai switché à Bazzo, c'est ça où V ou Coderre au canal 10 ou CTV. Les étudiants auraient-ils trouvé les moyens, les appuis, la façon de déploguer les transmetteurs en plein milieu de ce film symbolique en pleine grève en pleine semaine de budget fédéral qui choppe 115 millions de dollars dans les couilles de Radio-Canada?

That would be sweet. Si c'est juste deux trois vieux trotskystes syndiqués de la boîte lançant un baroud d'honneur, callez l'armée, put the juice back on and restart the movie!

Si c'est vous, jeunes baroudeurs: Jesus Christ, Boys and Girls, take your sweet time. Tip o'my famous Hat.

1.4.12

TLMEP: pendant la pub

He's next. Hint: il va tenter très fort et avec l'absolue sincérité de la nécessité de faire pitié, de culpabiliser ceux qui pourraient le victimiser à force de le mépriser, il va protéger sa blonde, ses enfants... Il va désespérément essayer d'être attachant.

TLMEP (avant)

En parler après, voire pendant, c'est dépassé. Parlons-en avant.

Ce soir, vu que je viens juste d'inventer le concept et qu'il est 19:54, pas le temps d'en parler ben ben avant. Trial run, then:

Trois jours qu'on diffuse l'extrait de Rico racontant qu'on y crache dans face sua rue mais qu'il assume ses opinions. You know how it works: une promo TLMEP marche comme un trailer au cinoche. Les clips sont montés pour nous faire filer qu'on sait le reste, et quand on voit le film on s'enchante d'avoir été bernés, héhé.

60 seconds. Popcorn?